Christopher Meehan
Amber


Note aux internautes : Septembre 2018, le site
Internet Livingamber.com n'existe plus...





Rédactions :

Christopher Meehan (Contact : xxx )
Eric Geirnaert (Contact : eric.ambre.jaune@hotmail.fr)
Eric Geirnaert : Vertebrates in amber.





 

Eric Geirnaert.

      Tout le monde connaît l'ambre jaune, cette résine fossilisée, vestige des forêts du vaste monde à cette époque où la Terre ignorait l'homme. Depuis que les cabinets de curiosités existent, (annonciateur des musées de science), les naturalistes curieux qui ont fait la rencontre du succin (cet autre nom de l'ambre) ont raconté des observations, expliqués des remarques et rédigé des sensations tant le voyage exploratoire du monde jaune est initiatique... On ne s'en rend pas vraiment compte, mais le miracle absolu, vraiment le plus extraordinaire,) concernant l'ambre est d'être resté translucide malgré les processus des fossilisations (dans le kérogène) pour résister dans cet état irréel diaphane malgré la longueur incommensurable des durées géologiques !!! Dans la nature, toutes les matières carbonées qui s'accumulent et sédimentent deviennent sombres. Et pour celles, rares, qui se conservent, elles deviennent noires sauf les résines qui ignorent TOUT des outrages du temps ! Malgré leur fragilité, les oléorésines fossiles ont résisté aux compactions géologiques devenant l'idéal "conservateur" thésaurisé par Hollywood. En effet, selon le scénario des films à grands spectacles, il serait loisible de rendre la vie aux dinosaures en récupérant leur ADNa partiellement conservé dans le sang d'un moustique hématophage (tombé en digestion) dans l'écrin de miel, conservateur géologique alors : formidable ! Si l'idée de cloner le dinosaure à partir du sang d'un moustique reste un fantasme cinématographique, la lecture scientifique des dépouilles et l'exploration factuelle des portions TRES réelles de plusieurs dinosaures dans l'ambre crétacé est une réalité. Et, on compagnie d'Eric Geirnaert (l'observateur talentueux qui a envoyé 88 fourmis de l'ambre dans l'espace) je vous emmène en voyage avec des pièces magnifiques (autrement inaccessibles au public si elles étaient déposées dans les tiroirs sombres d'un musée)...
Signé C. Meehan (Naturaliste / Biologiste).




Christopher Meehan.

      Everyone knows amber -fossilized tree resin- a vestige of the forests of our vast planet, from a time when Earth did not yet know Man (and consciousness as we know it did not yet exist).
Amber, indeed, is Nature's time-capsule: and ever since such cabinets of these curiosities have existed the curious naturalists who encountered succinate (i.e., Baltic amber) have told their own stories about what they saw when gazing at this "window to the past." We have made observations, proposed explanations, and remarked on our aesthetic sensations-yet even our most advanced efforts make us little more than rookie "pioneers" in this journey through space and time.
We maybe sometimes forget (or don't yet realize it), but the absolute miracle (really the most EXTRAORDINARY property) concerning amber is its ability to have remained completely translucent-despite millions of years of fossilization for the forests that produced it. Amber has remained crystal-clear despite immeasurably deep geological time(!); while the trees that secreted this resin, along with all other flora/fauna, have turned to coal, oil, or mineral casts of their original form.
Indeed in Nature, all the carbonaceous materials that accumulate as sediment in layers buried become dark and homoegenous-literally, coal-black, wiped clear of their original form like an eraser-board. And for those rare shadows of ancient organisms that are spared such fate, they become blackened or ghosts of their original form… except for amber resins, which ignore ALL the outrages of time! Despite their fragility (amber is very soft and delicate), fossil oleoresins have resisted geological compactions, volcanism, and countless other fates, to become a "conservancy" of biological knowledge.
It is a fantastical ideal that has mostly been hoarded by Hollywood plots and science-fiction novels. For example, according to the storyline of such big-budget films with outlandish speculations, (do you recall Jurassic Park, perhaps?):
If only we could find a haematophagous mosquito(!) in this great 'geological conservator' of a honey-box…Well, we could extract the DNA partially preserved from the blood of their dinosaur hosts, work some genetic magic, and bring dinosaurs back to life! If only… Perhaps this is a long time to wait (If only we had the time: forever is a long time indeed.)
But…
If the idea of cloning a dinosaur from mosquito blood remains a cinematic fantasy (which it is), then Nature has at least graced us with other possibilities:
The scientific study, and real-life exploration of VERY REAL portions of ACTUAL DINOSAURS in some rarest of Cretaceous ambers is a reality. We need not wait to clone what is already preserved lifelike before our very eyes: sometimes truth is far stranger than fiction, Dear Readers.
And so I invite you here, with the generous and talented observer Eric Geirnaert (who sent 88 amber ants into space!!) on a journey through space and time. It is a real journey, undertaken by Nature in Her own time-capsules (to save us the travel )… It is a journey filled with beautiful pieces, snapshots in time that would normally be inaccessible to the public (if they were placed in the dark drawers of a museum, as most of our fossil record has) ... It is an effort of passion and respect for Nature, in all her wondrous forms.
I thank you, and especially, Eric Giernaert, for the privilege to share with you my modest efforts.
Signed, C. Meehan (Naturalist / Biologist).





 
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Chris Meehan

 
















 







Eric Geirnaert.

      Considérée comme une "simple" plume... Considérée comme la plume (d'une aile) et commentée comme telle par son premier propriétaire, la pièce ne devait être qu'une "plume"... Certes, les plumes crétacées de l'ambre constituent déjà des inclusions TRES appréciées des scientifiques. MAIS, l'inclusion parfaitement visible et remarquable ici dans cette gemme translucide (presque irréelle) est BEAUCOUP plus qu'une plume MAGNIFIQUE ! En effet une auréole jaune assez large nimbe toute la portion longue démontrant qu'il y a eu interaction forte entre les fluides de l'inclusion et le chimisme de la résine. L'inclusion crétacée est en fait la portion osseuse parfaitement bien conservée d'une queue d'un Microraptor !
 
      Le microraptor est la version miniature du Vélociraptor, évidemment connu de tous, car présenté comme il se doit dans le film Jurassic Park... La forêt d'ambre, au crétacé, était peuplée de microraptors, ces dinosaures planeurs qui grimpaient aux arbres pour se déplacer et atteindre des proies. Découvrir un Microraptor dans l'ambre crétacé constitue le GRAAL du collectionneur des inclusions de l'ambre. L'observation détaillée des structures les plus fines devraient permettre de connaître avec précision la couleur de ces espèces emblématiques. La science du Jurassic Park est de plus en plus en marche avec la lecture des lots fossiles contenant des restes de tétrapodes. La science de l'ambre (racontée avec erreurs) dans sa version papier veut, (voudrait) nous faire croire que les TRES belles inclusions muséales sont "uniques" (ce qui entretient l'émotion du public)...

 
Télécharger la video Micoraptor (77 Mo)
 
      Trois insectes visibles dans l'ambe sont associés à cette queue de microraptor. Ce fossile n'est pas seulement esthétique, il EST EXCEPTIONNEL !


      L'examen des lots bruts (pas vraiment spectaculaire) démontre que les découvertes peuvent se multiplier de façon étonnante et ici dans cette page Internet c'est une vingtaine de références de tétrapodes qui sont posées sur la table... Il y a de quoi réactualiser les connaissances sur ces animaux thésaurisés des paléontologues...


      Les portions de dinosaures dans l'ambre crétacé sont si "nombreuses", qu'elles peuvent constituer la trame, le fil directeur d'une collection évidemment du PLUS GRAND intérêt. Avoir un expert des inclusions de l'ambre dans son équipe, aide beaucoup pour sélectionner les pièces (les plus rares) de collection...

















 












 









 







Eric Geirnaert.

      A l'intérieur d'un arbre mort... Cette pièce d'ambre translucide, claire, très esthétique au premier abord, est assez exceptionnelle. L'inclusion principale qui saute évidemment aux yeux est cette large plume bicolore parfaitement étalée en surface dans les premières épaisseurs de la résine... Si l'on regarde attentivement dans la matrice, une multitude de portions fines restituent des petites sections de duvet et cet amas rond, centré, très sombre, qui pourrait correspondre à des fragments d'un tétrapode sur les restes enroulés d'une aile. Chose vraiment remarquable, les portions organiques piégées dans la résine sont toutes amorphes... Aucun animalcule (aucun petit insecte) n'est associé à la résine... Le piégeage végétal a opéré dans des conditions donc très particulière où le gluau a été mêlé à des fluides (d'ailleurs conservés) dans la matrice. L'ambre (comme feuilleté) restitue réellement plusieurs couches superposées où viennent s'intercaler des fluides souillés comprimés par le compactage survenus pendant la diagenèse de la résine qui fossilise dans le sol. Ces conditions de piégeages en environnement de matières (amorphes) plus ou moins décomposées, sont plutôt rares car elles fragilisent le plus souvent la gemme. Quelques tissus mous du tétrapode semblent avoir été conservés mais restituent pas l'identité du propriétaire. Le dinosaure oiseau reste alors assez obscur... Le plumage est piégé avec des restes qui pourraient être d'origine botanique, (maillage régulier d'un tissu très fin). Le tétrapode est associé à des portions dégradées de bois, des coprolithes et des peut-être des pupes(?)... Le piégeage correspond à une microscènose de débits (tombés verticaux) accumulés au moins par trois arrivées successive de résine dans une cuvette, sans doute horizontale, alors épargnée d'un quelconque fluage. L'accumulation ainsi observée des restes du tétrapode aura été faite à l'arrivée de la dernière coulée de résine... La pièce d'ambre pourrait avoir été ainsi située à l'intérieur d'un tronc d'arbre mort. On peut imaginer une cavité par dessus laquelle un prédateur aura attaqué un tétrapode dont les restes sont tombés sur une flaque de résine. Aucun indice ne semble donner l'interprétation d'un ambre qui aurait été exposé à l'environnement extérieur. Le piégeage semble avoir été réalisé à l'intérieur d'un arbre mort...






 





















 









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Eric Geirnaert.

      Voici un fossile absolument magnifique pour les multiples lectures possibles, qu'offre cette gemme idéalement translucide. La pièce d'ambre mesure : 4 x 2,5 x 1 cm, et pèse 5,76 grammes... Lorsque l'on s'attache à l'étude d'une inclusion majeure comme ici cette plume clairement attachée à des tissus mous (et moins nettement connectée à ce qui pourrait être des restes osseux), il est intéressant de lire la dynamique générale des forces à l'origine du patchwork tridimensionnel que sont ces portions animales mêlées à des restes végétaux dans ce qui semble être une "soupe" alimentaire passée au mixeur. Si l'on parvient à repérer les forces originelles qui on généré ce mélange, on peut déduire beaucoup de choses sur l'interprétation des portions amorphes. Le repérage des forces anciennes qui ont dessiné la pièce d'ambre se fait en lumière polarisée. La lumière polarisée restitue en effet les zones des variations de la tension interne conservée dans la gemme... Mais, la lecture déductive des mouvements plastiques de la résine fraîche (avant fossilisation) à partir des irisations révélées en lumière polarisée n'est pas forcément simple pour un naturaliste même passionné par l'ambre. Car la lecture est assez problématique, théorique et nécessite une très bonne représentation 3D des choses où les forces peuvent aller dans plusieurs directions variables en même temps. Ceci dit, si le repérage des forces est difficile, la position prises par les portions amorphes (portions sans force mobile, donc, elles suivent le mouvement) donnent un début d'explication... En complément de cette seconde approche, il est aussi intéressant de cataloguer les espèces animales (syninclusions du registre de l'entomofaune) et de lire les traces associées aux espèces pour apprécier les mouvements éventuels de dégagement. Tout le protocole de lecture taphonomique est là, toujours le même, mais doit être adapté à chaque pièce d'ambre... Sans tomber dans l'inventaire exhaustifs et fastidieux de qui fait quoi dans la pièce d'ambre, on peut au moins déduire sans hésitation que le piégeage de la résine a été réalisé au sol, dans une dépression de type petite cuvette connectée à l'arbre où la résine a été soumise à des compactions en présence d'eau dans un scénario où il y a plusieurs renversement successifs. Autant la taphonomie peut apparaître simple pour des résines sédimentées en environnement plat, horizontal et immobile, autant la lecture peut tourner au cauchemar (jusqu'à s'arracher les, cheveux) si le support pour une raison quelconque se met à bouger... En faisant l'inventaire des espèces piégées dans l'ambre, nous avons des arthropodes inféodés au sol, des liquides non miscibles dont certains ont été compactés... Le piégeage se situe rigoureusement au sol, cela est confirmé par plusieurs indices concordants. Autre point intéressant, il y a eu apparemment des dislocations, des étirements mécaniques des portions du théropode avant qu'elles n'arrivent dans la cuvette de résine. La portion retrouvée dans l'ambre pourrait sans doute correspondre aux restes d'une prédation d'un animal supérieur. Ce n'est pas la résine qui a étiré ou disloqué les portions du théropode...





 
Read PFD : A Mesozoic bird from Gondwana preserving feathers.
 



Christopher Meehan.

      Here is an absolutely magnificent fossil, which represents one of the many possible "windows to the past" offered by this exceptionally translucent gemstone. The piece of amber measures: 4 x 2.5 x 1 cm, and weighs 5.76 grams. When one focuses on the study of a major inclusion like here, this feather clearly attached to tissues soft (and less clearly connected to what are probably bone remains). It is interesting to study the forensics of this piece, besides the fact that it preserves the remains of an ACTUAL "dino-bird". When we look at the piece as a "crime scene", we are able to dissect some general dynamics of the forces at the origin of the three-dimensional patchwork: these are animal parts mixed with plant remains in what appears to be a " soup "food passed to the blender. If we can identify the original forces that generated this mixture, we can deduce a lot about the interpretation of some of the more "messy" portions. The identification of the old forces that drew the amber piece is done in polarized light. The polarized light restores indeed the zones of the variations of the internal tension preserved in the gem...
But using the iridescence revealed in polarized light, and deductively reaing of the plastic/fluid movements of the fresh resin (before fossilization-which essentially turns the fluid polymer into natural solid plastic) is not necessarily very simple for even the most passionate amber-loving naturalist. The task requires a sort of "forensics", something more in the realm of an ecologist or detective.
Indeed, reading the amber (like the pages of Nature's great book) is quite challenging, theoretical, and requires a very good 3D orientation of things: it is more a physics problem than a biology one, where the forces can go in several variable directions at the same time. That said, since the identification of the forces is so difficult, the position taken by the amorphous portions (i.e., portions without moving force, therefore, they follow the movement) is a good place to begin our focus ... and from there we can work "backwards" to retrace the scene of the event-that is, the moments before/during entombment in the resin. The gift from Nature may appear to us as a snapshot frozen in time, and (relatively speaking) it is indeed… but there was a chronology to the event when it happened long ago. What questions do we ask? These define what our answers are-what we find. Just as one does not discover a new type of "solid/scaly" tail feather without asking whether the leaf is animal, one cannot find the animal if he does not consider the possibility of miniature feathered 'dino-birds' the size of bumble-bees.
And yes: it is extraordinary to identify a dinosaur in amber… but there is so much more to the story for us to learn. In addition to the above-mentioned approach of dissecting resin-flows and planes of stress-marks/stretching, it is also interesting to catalog the animal species (syn-inclusions of arthropod 'entomofauna') and to read the 'ghost-trails' associated with the species to appreciate the possible movements of their last moments. The whole protocol of taphonomic reading is standardized, always the same, but indeed part of this protocol is that our method must be adapted - calibrated - to each piece of amber ... Then again, one can choose not to do such tedious work. But are we studying the messy, imperfect truth of Nature from a distant past, or are we studying our own simplified model of what the "perfect" dinosaur looked like in a bubble of perfection? Again, what we discover (our 'answer') depends on posing the question in the first place.
But we need not be discouraged by this seemingly impossible task.
For instance, without diving into the exhaustive and tedious task of discovering "who does what" in the amber piece (which we are welcome to do), one can deduce instantly that the 'swallowing' of these remains by resin most likely took place out on the ground, perhaps in a small bowl-like depression of to the tree. Here the resin was subjected to compactions in the presence of water, in a scenario where there were several successive 'ebbs' and 'flows'. Just as understanding the taphonomy can appear simple for resins that hardened in flat, horizontal and immobile environment, so too can the reading turn into a nightmare (and make one want to pull out his hair!) if the structure under the resin for some reason starts to move ...
By taking an inventory of the species trapped in amber, we have several arthropod taxa, and immiscible liquids (some of which have been compacted with time and pressure.) The trapping or 'entombment' of this theropod was strictly on the ground (or flat plane on the plant): this is confirmed by several concordant indices of taphonomic study. Another interesting point is that there are apparently dislocations/disarticulations of the individual, suggesting mechanical stretching of the portions of the theropod before they reached the resin bowl. The portion found in amber could perhaps correspond to the remains of a predation of a higher animal. It does not appear to be the resin that has stretched or dislocated the portions of the theropod ... although perhaps it struggled to escape and/or was preyed upon before what we see today (100 MILLION years later!) was fully 'swallowed' in an amber tomb.


 
Les 30 syninclusions de la pièce d'ambre...
Les syninclusions sont rangées en 3 groupes :
- Portions du tétrapode : 1, 2, 3 et 4.
- Portions mobiles vivantes : 5 à 14.
- Portions amorphes : 15 à 30.

 



Eric Geirnaert.

      Faire parler les syninclusions pour comprendre le caractère d'un ambre. Devant une pièce d'ambre problématique, comme souvent c'est le cas lorsque les inclusions majeures sont des portions de vertébrés (os, chairs, morceaux démembrés de tétrapodes résultats de prédations) une lecture intéressante consiste à examiner les syninclusions pour obtenir des informations spatiales sur l'emplacement du piège végétal dans l'étage forestier. Le piégeage a t-il eu lieu au sol ou, à l'inverse, plus en hauteur dans une niche éventuellement située dans la canopée ? Où et comment se situe l'histoire de la capture de ces ossements ? Quelles sont les indices présents dans l'ambre permettant de débuter un scénario probable pour raconter le piégeage ? Toutes les inclusions aussi fines soient-elles dans l'ambre constituent des indices d'une scène de crime qui peut raconter son histoire si l'on intègre la logique des traces internes enregistrées dans la gemme associée à la lecture de l'inventaire des portions organiques présentes... Les espèces synchrones conservées ensembles dans une même pierre d'ambre renseignent toujours sur les liaisons par lesquelles les acteurs vivent les uns à côté des autres et le pourquoi des choses... Cette mesure de proximité biologique (coalescence) donne une identité originale précise au site autrement abstrait... Chaque lecture ainsi faite d'un ambre (unique) contenant des inclusions raconte son emplacement spatial et temporel.

      Ici les inclusions sont surtout celles situées au sol (et au sous sol).
Portions de bois (29), coprolithes (23 à 25), espèces lucifuges (5 à 10), écrasements contenant des fluides (15 à 19), coléoptères inféodés au bois mort (12 à14) tout cela démontre que le dépôt de résine a été formé par une lentille située au sol, plaçant l'histoire dans la chute sans doute des restes d'une prédation (1 à 4) plus en hauteur dans la forêt d'ambre. L'étude des syninclusions (portions amorphes 15 à 30 ou espèces vivantes 5 à14 alors mobiles), toutes situées dans des coulées appréciables en lumières UV, renseigne sur le caractère original de la microscènose. Outre l'aspect morphologique (raconté par la biométrie descriptive des holotypes), l'essentiel de la mémoire d'un ambre est situé dans LES SYNINCLUSIONS. Ces communautés synchrones doivent être lues dans leur rapport d'ensemble. Et, de ce point de vue, découper les ambres pour séparer les espèces les unes des autres (comme cela se fait pour préparer les insectes découpés en lames minces) n'est peut-être pas le meilleur moyen de faire parler les fossiles... Les lectures non destructives (et plus intuitives) des gemmes existent... La quête aux histoires rares de l'ambre (que l'on pourrait croire aisée) nécessite abnégations absolues, acuités peu commues des sens et même persévérances indéfectibles... Découper l'ambre en lames minces (comme fait au musée d'Histoire Naturelle de Paris et/ou de Londres) on voit alors les références des échantillons au feutre indélébile sur les plaques de verre, n'est pas le meilleur moyen de faire parler les syninclusions.




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Pterosaure Anurognathidae in AMBER









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Contact : eric.ambre.jaune@hotmail.fr



Les pièces les plus prestigieuses sont évidemment celles
correspondant à des portions de vertébrés...
Et, le Musée virtuel propose
une pièce exclusive :











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