Juillet 2019.
Autun : Exposition
- Vente / Les Coquillages.
Juin 2019 aura été (selon l'avis des spécialistes)
le mois le plus chaud dans le monde en raison notamment d'une canicule
record, et c'est alors l'occasion d'étudier de plus près
l'indicateur biologique que sont les coquillages marins pour suivre
le dérèglement climatique.
L'actualité de l'été concerne les températures
caniculaires incroyables. La presse relate que juin 2019 aura été
le mois de juin le plus chaud dans le monde en raison notamment d'une
canicule exceptionnelle centrée sur l'Europe. Les températures
dépassent les normales saisonnières de 10°C et le
thermomètre affiche en France le record absolu de 45,9°C
à l'ombre. Surprenant pour ne pas dire inquiétant...
La multiplication d'événements météo extrêmes
oblige les scientifiques à chercher les explications et les
indices dans le paysage mondial... L'analyse ciblée et induite
par une ou plusieurs causes du dérèglement climatique
n'est alors pas aisée... Où chercher et surtout quels
indices ? Que faut-il lire ? Quels indicateurs fiables faut-il
prioriser ? Quelles informations locales faut-il collecter pour
conduire une investigation méthodique mondiale ?... Et
si l'ambre nous permettait d'en savoir plus...
Si ces choses vous paraissent abstraites, lointaines et inaccessibles,
alors venez au salon d'exposition / vente d'Autun. Vous verrez toute
l'utilité de lire "La Mémoire de Vie" des
ces pierres étonnantes exposées par quelques passionnés.
Cette année le thème de l'exposition d'Autun (la plus
grande bourse de ce genre en Bourgogne, 500 visiteurs sur deux jours)
concerne les coquillages marins... Les coquillages marins sont
des indicateurs biologiques de plusieurs choses et notamment celui
des grands bouleversements climatiques... La montée des eaux
des océans est l'un des dossiers climatiques (multi critère)
stratégiques parmi les plus difficiles à étudier.
Les glaciers fondent, les eaux des océans se dilatent, les
spécialistes réfléchissent aux effets de l'élévation
du niveau des océans... Loin des projections hasardeuses, le
sujet gagne en clarté dès que l'on prend la focale paléontologique.
Ici sur ce stand, à Autun, on présente les références
pour mener les enquêtes. Les ambres restituent des inclusions
marines... L'ambre est la résine fossilisée des
arbres, rendue célèbre par le film Jurassic Park qui
rend vie aux dinosaures dans un scénario d'anticipation...
Mais ici, pour cette exposition, exit la science fiction, c'est la
réalité...
En décembre 2019 Eric G. découvre un
nouveau gisement d'ambre (inconnu de la science) en Afrique de l'ouest
qui invalide les théories énoncées jusque là
par les spécialistes. Sous prétexte que le piège
végétal collant des résines est surtout aérien,
il serait IMPOSSIBLE de trouver des inclusions marines fossilisées
dans l'ambre ? On prépare alors une affiche : "LES
COQUILLAGES MARINS EXISTENT DANS L'AMBRE". OUI, la
découverte d'un nouveau gisement d'ambre inconnu de la science,
formé à l'estran en Afrique de l'ouest, (72 M.A.) rapporte
des gemmes silicifiées qui contiennent tout un bestiaire marin
et notamment des coquillages marins. A cette époque lointaine
qui ignorait la présence de l'homme, la Terre vivait ses canicules
beaucoup plus fortes que celles imaginées par les prévisionnistes.
Les océans gagnaient les terres et envahissaient littéralement
les forêts jusqu'à mettre des inclusions de coquillages
dans les résines submergées par les eaux chaudes. Les
ambres africains, contemporains des dinosaures, qui rapportent des
coquillages marins sont une exclusivité mondiale. L'invention
(le sujet de la découverte) a été publié
cet été dans la revue 'Dinosaures - Fossiles et Préhistoire"
en mars de cette année. Les coquillages marins conservés
dans les résines fossiles démontrent l'intérêt
crucial de cette exposition complètement d'actualité
où l'explication des choses se mêle à l'esthétisme
des richesses exposées tout au long des stands.
Les coquillages : une exposition alors passionnante...