Le froid aurait anéanti la forêt primaire, provoquant une défense des arbres se traduisant par la sécrétion d'oléorésines aussi soudaine qu'abondante, dont seule une fraction aurait donné l'ambre fossile. A l'encontre de cette hypothèse, il faut signaler dans les inclusions de l'ambre la présence de termites fossiles constituant un indice incontournable d'un climat tropical très humide et chaud ! Dans les gisements d'Amérique centrale, ce sont les termites qui fournissent le plus gros contingent d'insectes fossiles. Les termitières sont d'ordinaire situées à proximité d'une source d'eau. Le spécimen fossile, 1 M.A., est un termite soldat dans l'ambre de Colombie dont on notera l'hypertrophie des mandibules.

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