-=-=-=-=-=-=- Inventaires et canulars de science -=-=-=-=-=-=-

      The Amber Scientific Misconduct...

      Après 30 ans de travaux et d'éditions dans un domaine, (me concernant c'est l'ambre), si vous devenez "spécialiste" d'un sujet, les fraudes les plus intéressantes se vivent de l'intérieur. Avec le faux, le vrai face à face devient instructif... Les cas conçus par les scientifiques eux-mêmes pour se jauger, pour se défier ou pour évaluer la véracité des contenus (secrets) soumis pour les publications, sont très intéressants...
Pour devenir des pionniers dans leur domaine, guidés par des dérives plus ou moins obscures, certains fraudent pour la gloire. Le terme lyssenkisme (pour Trofim Denissovitch Lyssenko) désigne ainsi une science corrompue où les faits sont manipulés, interprétés frauduleusement devant la Vérité Dérisoire.



      Manuela Perez de Carvasal -qui signe vraiment un rapport de proximité avec ce sujet- veut par correspondance e-mail (Merci pour ce sujet) nous préciser sa réflexion sur la Vérité Dérisoire.
La vérité bradée, la vérité secondaire, -devenue négligeable-, la Vérité Dérisoire : "est une vraie piqûre de rappel dans ces moments où l'on n'existe plus que par le positionnement forcément juste des scientifiques."
OUI ! Tout est là ! C'est précisément et seulement le positionnement qui prévaut. Pour devenir numéro un, peu importe les moyens. Dans cette course à la pôle position le "JUSTE" est bradé. Et, depuis peu, les nouvelles technologies de la communication sur la toile permettent de lancer les alertes (de plus en plus fréquentes) en révélant le pot aux roses. S'il fallait donner un exemple monumental de vérité sacrifié, (dans le simulacre de science) le dossier le plus démonstratif (que j'ai eu l'occasion d'examiner de l'intérieur) serait celui du premier congrès mondial de l'ambre. La phylogénie des espèces, la paléontologie des fossiles progénotes sont des sujets absolument sacrés de la raison "pure" triomphante... La science de l'ambre est devenue le terrain de guerre sociologique où la seule activité motrice est celle de cette entreprise conflictuelle dont le but (inavoué) est d'assoir une suprématie lors d'agressions aussi défensives qu'offensives dans un jeu de valorisation qui doit rester inconnu du public. La vérité n'a aucun INTERET, seul compte le positionnement !





      Avec la fraude scientifique certains passent du statut de héros national à celui d'imposteur, avec le scandale qui plombe alors la discipline surtout si les duperies (celles par exemples du professeur Hwang Woo-Suk) se situent dans un domaine médiatique comme celui du clonage. Il n'y a pas de système sans faille, par contre, il n'y a (au moins pour l'ambre) que des systèmes entachés de fraudes. Canulars, plagiats ne sont pas les seules remises en cause de l'image scientifique qui affirme vivre selon les règles tacites d'une communauté où règne le fonctionnement basé sur l'équilibre d'une déontologie inébranlable. Le code de bonne conduite du scientifique "ambré" reste à écrire, pour ensuite éventuellement l'appliquer, mais, sous quelle autorité et pour quels résultats. Certains auteurs falsifient des données importantes, adaptent des résultats pour conduire des théories et inventent même des collaborations ! Quelle rigolade... Des petits chevaux de Troie (voir ci-dessous) sont les maillons de cette lecture ignorée du public.


Pour certains, la charte de bonne conduite
n'existe pas vraiment en science...



      Le canular de science.

      Le canular de science, c'est comme le dopage en sport, il est sensé ne pas exister (par contre, il fonctionne plutôt bien). Pour raconter des faits sans être diffamant, pour parler du sujet des fraudes sans exagération, une méthode efficace consiste à préparer un outil. En travaillant aux inventaires des insectes de l'ambre (une science résolument descriptive qui ne va pas révolutionner l'avenir du Monde), je me suis rendu compte que des hautes "autorités" exprimaient derrière le sourire de façade des haines mortelles liées à de vraies menaces pour des raisons assez peu rationnelles. Voulant protéger l'essentiel, (je reste flou volontairement), j'ai inséré des chevaux de (Troie dès 1998) dans mes livres, lesquels, ouverts à retardement, démontrent les rouages cachés de la science, les jeux de la fraude et du mensonge. Les chevaux de Troie permettent de suivre qui fait quoi, quand, sous quelles conditions, de quelle façon, selon quelle chronologie et sous quel ordre d'autorité. Cet outil permet d'identifier les responsables si une inconduite se produit. Le cheval de Troie est une sorte de fil d'Ariane pour retrouver l'origine de l'information dans un labyrinthe de fraudes et de tromperies. Le cheval de Troie matérialise le chemin embrouillé des inconduites.
Le procédé (que certains diront déloyal) qui consiste véroler volontairement des travaux pour sonder les rouages de l'édition scientifique (la circulation sans contrôle, l'appropriation des contenus, les paiements) a été étudié avec méthode par John Bohannon en 2012 qui a soumis 304 versions d'un même article erroné à l'édition. Inventant un faux professeur de biologie de l’Institut de Médecine d’Asmara, Ocorrafoo Cobange, John Bohannon a écrit un faux article scientifique sur une molécule capable de lutter contre le cancer. Et l'AAAS (Association Américaine pour l'Avancement des Sciences) de constater qu'effectivement 60% des revues publiaient le dit article consacré aux médicaments miracles... (A lire : Who's Afraid of Peer Review? John Bohannon).
Les fraudes (qui ridiculisent l'édition) se multiplient désormais car elles sont révélées par l'utilisation des technologies modernes et le nombre des lanceurs d'alertes. Manque de rigueur, petits arrangements avec la réalité des faits, trucages et dupperies sont révélés (avec douleurs) comme ce fossile Idia vendu à 1 million d'€... Même les ufologues (pour ne prendre que cet exemple tant décrié) donnent régulièrement du fil à retordre à la Nasa, en analysant, millimètre par millimètre, les documents et en inventant parfois des équipes autonomes pluridisciplinaires... Associé à la notoriété et/ou à l'argent, le canular est partout... Prenons le sujet des inventaires "biologiques"...



 
Le cheval de Troie (au moins en science, dans un ouvrage) peut consister en une énormité insérée volontairement dans le contenu d'un
sujet stratégique. Et, via les outils Internet, la méthode consiste à chercher dix, quinze ans plus tard, qui s'est approprié le sujet
(avec l'erreur) pour démontrer comment la fausse vérité à circulé. Via les moteurs de recherche, le système fonctionne
idéalement. Le cheval de Troie caché dans un ouvrage papier fonctionne un peu comme le marquage
invisible par ADN de certaines œuvres d'art protégées contre le vol...






La fraude scientifique à l'ambre mais pas seulement.

      La fraude scientifique n'est pas toujours l'effet de la compétition financière entre les chercheurs (= le publish or perish). Pour l'ambre, quand les enjeux sont nuls, qu'il y ait ou pas une concurrence, il y a fraude... Décrire les insectes piégés dans l'ambre n'est pas une activité qui va forcément révolutionner l'avenir de l'humanité. Ce travail descriptif (on dessine les morphologies) assez confidentiel, n'est ni stratégique ni lucratif. Pourtant les canulars existent. CQFD : la fraude scientifique (et commerciale) pour l'ambre est très fréquente.

      Les conservateurs des collections institutionnelles inventent des fraudes... Friedrich Hermann Loew le conservateur entomologie de la collection du Musée de Londres (voir ci-dessous) a inséré la mouche fannia scalaris (la mouche des latrines) dans un ambre balte de la prestigieuse collection... Autre exemple, le Directeur du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, le docteur René Gabriel Jeannel, (voir ci-dessous) joue avec le protocole d'inventaire en ignorant les règles. Monsieur le Directeur ne donne aucune référence à son fossile d'ambre passé en en couverture de son livre. Il ne mentionne aucun nom d'espèce, aucune description de taille, aucune datation, aucune localisation du gîte fossilifère, aucune note de propriété, aucun numéro de collection, aucun renvoi bibliographique, rien sur l'identité du photographe... Bref, en creusant les travaux des inventaires (de l'ambre, mais pas seulement) on se rend compte que les personnes arrangent assez facilement les faits, quitte à verser dans le mensonge, la duperie et la fraude...



 
Pas spécialement connu pour son sens de l'humour, Friedrich Hermann Loew invente le canular de la mouche des latrines (= la mouche à merde) plongée dans un ambre authentique de la prestigieuse collection du Musée de Londres. Le conservateur en chef réalise une duperie qui est sans doute plus qu'un petit amusement de potache (peut-être un règlement de compte). Les vrais canulars de Friedrich Hermann Loew sont l'expression de la "science" en marche...


Fannia scalaris (la très célèbre mouche à merde) dans
l'ambre N°22305 de la collection nationale de Londres !


 
Le GROS FAKE à Paris ?

Le docteur René Gabriel Jeannel, Directeur du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris en 1951 en couverture de son Atlas de paléo entomologie aux éditions BOUBEE donne l'image d'un insecte énorme de l'ambre sans aucune référence d'aucune sorte. Si les insectes authentiques de l'ambre sont surtout nimbés du halo blanc, les faux sont noirs sous l'effet exothermique du durcisseur qui solidifie les résines bakélites...


 
La science des inventaires est truffée de canulars...



      Biodiversité, Bio-stupidité, quand l'esprit scientifique s'égare.

      La taxonomie invente ses espèces. Sous quelques latitudes méconnues du public, dans des milieux d'accès difficiles, les espèces médiatiques sont fabriquées de toute pièce... En propulsant la biodiversité au rang de préoccupation (politique, économique et médiatique) les conventions, les réunions de spécialistes ont suscité une avalanche de synthèses, des projections et quelques mystifications... Poussé par l'info "spectacle", les canulars sont fabriqués... Gaston Bachelard a écrit qu'"une expérience scientifique est une expérience qui contredit le sens commun". La science a effectivement pour objet de secouer les dogmes pour repousser les frontières du commun. Faire de la science c'est explorer la para-science en posant la focale sur les phénomènes et les objets qui n'ont pas (encore) d'explication. Mais appliquer ce processus intelligent aux phénomènes de la nature suppose aussi et surtout de balayer les canulars inventés par des imbéciles fous guidés par leurs intérêts surtout ludiques et/ou honorifiques pas toujours synonymes de rationalité. La nature, la science ont-elles besoin des canulars pour être intéressantes ? Des auteurs idiots (encombrent inutilement le paysage) en inventant des espèces parfois extraterrestres...


 
Avant que le web n'existe, les canulars étaient dans les livres. Voici l'exemple du Dugong.
Page 40, voici le : "Dugong dépecé, un étrange mammifère marin de l'océan indien
".



En travaillant aux inventaires des espèces et des espaces, on découvre que des auteurs (guidés
surtout par des intérêts honorifiques peu rationnels) inventent des canulars ! Les faux sont
fabriqués, inventés pas des spécialistes (parfois les scientifiques).



Les mêmes canulars existent par dizaines...



L'objet canular "Dugond" a ses homologues par dizaines... Dans de nombreux pays des chimères (certifiées authentiques) encombrent les musées et ne sont que des duperies scientifico-culturelles...




 




Les inventaires "borderlines" à la recherche des anomalies surtout médiatiques...


Les embryons humains ou animaux, les fœtus malades et autres montres déformés par des troubles génétiques (parfois momifiés) constituent un sujet médiatique, qui, présenté sous l'angle ésotérique peut guider quelques exposés vers des farces médiatiques. Avant que le web n'existe et que les outils numériques matérialisent des imaginaires bluffant, des naturalistes comme Robert Ripley ont identifié (1933) le grand potentiel médiatique des fœtus péruviens et boliviens du désert d'Atacama.



      Une espèce monstre !!!! La taxonomie des fous ! Biodiversité, quand l'inventaire invente les espèces...

      Sans autre désir que celui de proposer des canulars et de s'amuser avec le public, certains scientifiques et quelques amateurs "éclairés" inventent de toutes pièces des monstres qu'ils nomment et qu'ils publient (sans humour) dans des ouvrages sérieux (voir-ci dessus). Faut-il jeter l'opprobre sur ces pseudo-vulgarisateurs qui encombrent la science "vraie" ? Faut-il expliquer que ces personnes pensent le public trop stupide pour connaître le nom scientifique des espèces et proposent alors ce terme vernaculaire, (lorsque le patronyme du découvreur déjà utilisé n'est pas accepté) comme si la culture populaire avait besoin d'un mot "paysan" pour chaque bestiole.
Ces amateurs-"scientifiques" joueurs d'approximations sont les mêmes qui ont donné plusieurs noms aux dinosaures alors que ces animaux se transformaient simplement avec l'âge au cours de leur vie. Comble et record, une éponge porte aujourd'hui 56 noms scientifiques !!! Et, -humour-, avec la taxonomie des fous, selon que vous serez grand ou petit vous aurez un nom prestigieux correspondant au patronyme du chercheur (heureux de passer à la postérité) où vous aurez le nom d'un châtiment divin en latin...
Imaginons que vous soyez un arthropode, si vous devez donner votre identité (votre nom scientifique d'espèce), mieux vaut ne pas rencontrer ces "thanatopracteur"... En effet, pour lire le nom scientifique, l'animal doit être sacrifié, (disséqué, observé sous binoculaire). 90% des identifications entomologiques se font sur des cadavres pour lire la tripaille des pièces génitales. Les insectes ont des noms latins bien compliqués. Et, pour retrouver son nom, il faut vérifier ses pièces génitales, c'est le cas des papillons... Sans disséquer l'insecte, impossible d'identifier complément le sujet...
Les taxonomistes qui utilisent des classifications variables en niveau (de 5 à 17 niveaux) par époque et par pays, tombent ensuite dans l'écueil de l'ergotage latin en donnant des vocables intraduisibles rendant les travaux incompréhensibles au-delà du cercle des initiés. Les classifications par groupe et par époque ne correspondent pas toujours... L'harmonisation (des noms et des méthodes) n'est souvent qu'une vue de l'esprit. Bref, les frontières du "savoir" sont alors aussi obscures que les noms sont incompréhensibles. Tout ceci pour brouiller la communication entre les amateurs et les professionnels (qui restent alors propriétaires du savoir)...
Dans cet état dual, le pire (ou le meilleur) reste encore l'invention du GROS canular qui plante tous ceux qui travaillent aux inventaires et aux expertises...



Matérialiser des canulars photographiques imbéciles est très facile.

Voici, ci-dessous, l'exemple de fausses boules lumineuses, clichées de nuit, qui pourraient être "ovnis" mobiles.
Du plasma diffus non matérialisé (A) aux boules denses en mouvements erratiques (B, C) le canular
grossier est parfaitement contrôlé puisque l'on peut lui donner un mouvement
circulaire (D) ou lui imprimer une animation de va-et-vient (E).









Biodiversité, bio-imbécilité, la "science" belge s'amuse.
Pour surfer sur le médiatique on
reproduit un TRB3.







      Inventaire des espèces et des espaces...

      Pour évoquer les canulars (et la fébrilité de la science "pure et dure" qui se trompe) rapportons le cas de ce triangle célèbre photographié à Petit-Rechain (Belgique) le 4 avril 1990, où les plus grandes instances mondiales se font duper par Patrick Maréchal qui suspend dans son jardin à deux mètres du sol par des fils un triangle en polystyrène (frigolite) peint en bleu sur lequel il ajoute quatre ampoules électriques (pour construire une réplique du TR3B) . L'objet triangle est sensé représenter le "phénomène" qui survole le ciel belge à l'époque... Photographié légèrement en mouvement devant un appareil fixe sur pied, la diapositive donnée aux experts est réelle mais n'a cliché qu'un canular (un canular au moins "utile" puisqu'il démontre surtout la faille des expertises)... Plusieurs magazines BIEN "scientifiques" expliquent la science de la diapositive, jusqu'aux chercheurs de la NASA qui, eux-aussi, vont se casser les dents sur l'image...
TOUT ceci pour dire que la science des inventaires et des images fourmille de faux et de canulars...




La science encombrée par des inventions et des duperies... Dans les travaux d'inventaires avec les espèces créées de toutes pièces, le
canular le plus énorme est peut-être celui de Ray Santilli
qui a réalisé deux films présentant l'autopsie d'un extraterrestre trouvé à Roswell...
 




Trouvant comme prétexte qu'il détient un premier film authentique (malheureusement dégradé) de la prétendue autopsie d'un alien trouvé
à Roswell, Ray Santini produit une copie exploitable de l'évènement avec John Humphreys. Le premier film qui doit justifier la
mystification du second n'est lui aussi qu'un canular
où l'acteur Elliot Willis explique que sur les conseils de sa
mère il a confectionné les yeux du premier E.T avec des cartiers d'orange. Des deux films farces de
Monsieur Santilli sont à la hauteur des images du canular Bigfoot produit par Roger Patterson.





Dans la série des yétis canulars, Bigfoot est la duperie la plus médiatique...







En creusant un peu la "science" des faits, on découvre...
On découvre une profusion de canulars...


      Les canulars historiques présentés ci-dessous (liste non exhaustive) sont des sujets certifiés authentiques par leurs découvreurs (inventeurs). Les objets sont frauduleux dès leurs inventions. Il ne s'agit donc pas de sujets qui traitent de l'étrange et du mystique "ésotérique" où les interprétations sont plus ou moins douteuses. Les fraudes présentées ici ont toutes été préparées délibérément avec une connaissance parfaite des tenants et des aboutissants...
Peu avant sa mort en 1702, William Charlton, collectionneur de papillons expédie un spécimen étrange à l'entomologiste James Petiver. Carl Linnæus, anobli, devenu Carl von Linné, étudia le papillon rare en 1763 et nomma la nouvelle espèce Papilio ecclipsis dans la 12ième édition (1767) de Systema Naturae. Mais, John Christian Fabricius trente ans plus tard, en 1793 observa que les taches sur les ailes étaient peintes et que le papillon n'était qu'un canular...
Inventer de vrais faux papillons pour duper la science se fait depuis que l'homme collectionne les insectes... Le jeu assez idiot s'est amélioré depuis les premières peintures appliquées sur les ailes (ci-dessus). Les duperies sont désormais élaborées et bénéficient des techniques modernes, colles, binoculaires, assemblages, etc. Les chimères sont souvent le résultat fusionné de plusieurs genres différents. Heliconius Carolina (Herbst), H. cinereo-fuscus (Goeze), H. arcuatus (Goeze), H. euclea (Godart), etc.
Très tôt dans les travaux d'inventaires, la fraude existe. Nous sommes en 1726, et, voici les fossiles contrefaits de Johann Beringer...
Si Gerold Steiner a publié en 1961 un livre consacré aux Rhinogrades, un animal totalement fictif, les scientifiques du Musée d'Histoire Naturelle de Paris (grands joueurs devant l'éternel) nous expliquent que l'animal existait dans les caisses de Louis Bouffon entreposées à la cave permettant d'étudier le génome de cet animal intermédiaire entre la souris et l'éléphant. Pour vivre le canular sous les feux de l'actualité et des médias, les chercheurs annoncent la découverte du nouveau genre Nasoperforator présenté au public...
Jeune professeur à l'Université Panjab, Viswa Jit Gupta construit pendant un quart de siècle la plus grande fraude scientifique (connue). Il invente des duperies sur les invertébrés fossiles de l'Himalaya et une géologie artificielle totalement débridée. La fraude est énorme, 124 scientifiques (dupés ou complices ?) sont impactés dans 450 publications spécialisées dont certaines de pointes... Cette fraude incommensurable, sur une si longue période, est alors très embarrassante et démontre les failles énormes du système de l'expertise scientifique...
Remercions Internet où la circulation rapide des informations accélère les expertises. Arrangées et reconstruites sous résine par des privés, les deux empreintes "homologues" du lémurien IDIA âgé de 47 M.A. originaire du lac volcanique de Messel (Allemagne) forment un fossile / 1983 très problématique... L'empreinte droite et gauche sont différentes ! La queue n'a pas la même courbure, des portions sont ajoutées. Une plaque trafiquée, vendue 1 million d'€, a été présentée en fanfare aux médias et ne correspond pas à l'empreinte homologue (propriété du Wyoming Dinosaur Center de Thermopolis). L'animal Darwinius masillae, -ainsi nommé en hommage à Charles Darwin-, démontre que l'argent ne fait pas bon ménage avec la science exacte...
L'Archaeoraptor est également un fossile contrefait et publié lui aussi en fanfare (1999) avec force et détails dans le National Geographic.
Lynxia cheetah est le nom d'un fossile contrefait donné à un guépard disparu (Acinonyx kurteni) chinois. La polémique gagne les revues scientifiques. Il a été démontré que le fossile commenté était un échantillon composite à base de latérite Miocène (ce matériau rouge, brun formé par altération des roches sous les climats tropicaux) et non d'un lœss daté du début du Pléistocène. De nombreux fossiles chinois sont arrangés, restaurés en plâtre, pour devenir lucratifs bradant la "vérité" scientifique...
Elsie Wright et Frances Griffiths, deux jeunes cousines qui vivent à Cottingley, âgées respectivement de 16 et 10 ans en 1917 sont clichées en compagnie des fées (de Cottingley). Les photographies reconnues extraordinaires nourrissent l'imaginaire collectif. Dans les années 1980, les femmes âgées de 80 ans, avouent que les images sont des trucages utilisant des figurines en carton extraites d'un livre pour enfants.
Découvert le 18 octobre 1869 dans l'état de New York, le géant de Cardiff. Un certain William C. Newell découvre le corps semblant pétrifié d'un homme mesurant trois mètres...
Un canular, donc, de très grande taille !
Le "tract de Villejuif" (1976, diffusé par des anonymes) est une fraude, une sorte de tentative de déstabilisation qui liste des additifs alimentaires affirmés être cancérigènes.
Commenté dans 250 publications scientifiques, l'homme fossile de Piltdown -1912, n'est qu'une fraude (identifiée dans les années 60) comme le mélange d'un homme affublé d'une mâchoire de singe. Le crâne est celui d'un homme du Moyen-Age, la mâchoire est celle d'un orang-outang d'à peine 500 ans, les ossements ont été teintés au bicarbonate de potassium pour leur donner un aspect de fossile.
A la vitesse d'une publication par semaine, le physicien allemand Jan Hendrik Schön est l'un des fraudeurs les plus productifs de l'histoire de la physique moderne...
J. H. Schön a publié plus de 70 articles. Sept articles publiés dans la prestigieuse revue Nature, ont déjà été retirés. Les fraudes contenues dans les articles sont très embarrassantes pour les coauteurs et ceux moins regardant qui ont signés ou cosignés sans même lire les contenus et également pour les comités de lecture et les experts censés rapporter sur la qualité scientifique des articles soumis à la publication.
Ayant comme passe temps la collecte des données sur des coïncidences étranges, Paul Kammerer est suspecté d'avoir encré des batraciens pour expliquer sa théorie épigénétique lamarckienne de l'évolution. G. Kingsley Noble, qui publia une accusation implicite de fraude, est-il à l'origine du suicide de celui que l'on nommait le "prochain Darwin"? P. K. répliqua que l'un de ses assistants de laboratoire pouvait être coupable. Depuis cette dénonciation, d'autres avouent avoir recouru aux "tatouages" pour améliorer la lisibilité des images publiées...
Les agroglyphes (ou cercles de cultures) sont partout. Doug Bower et Dave Chorley expliquent
comment ils font leurs vrais faux crops circles... Les agroglyphes les plus "importants" sont peut-être ceux qui représentent le logo de certaines firmes de voiture apportant alors une publicité gratuite non négligeable.
Pour s'attacher l'actualité des médias, Joe Rudy et Chris Russo inventent le "grand canular ovni de 2009" de Morristown en lâchant des lumières éclairantes attachées à des ballons d'hélium le 5 janvier. Un "amusement potache" pas forcément apprécié puisque condamné par la justice à une amende de 250 $ chacun et un travail d'intérêt général de 50 heures.
Sur le web, dans les vidéos
de GROS canulars...


De plus en plus énorme, presque ridicule, voici
l'alien lunaire baptisé Mona-lisa supposé
provenir de Delporte Crater (1976)
photographié à bord d'Apollo 20
avec ses manuscrits étranges.
Horace de Vere Cole en 1910 invente le canular du Dreadnought. Horace Cole peint en noir ses collègues et leur donne des accoutrements vestimentaires pour inventer l'identité d'une famille soi-disant royale d'Abyssinie qui vient visiter le navire de guerre HMS Dreadnought amarré à Weymouth, dans le Dorset.
Le "Sky Dreadnought", une arme prétendue antigravitationnelle américaine aperçue et filmée dans le ciel ukrainien, est commentée avec force et détails sous toutes les coutures. L'objet porte le nom du canular d'Horace de Vere Cole (ci-dessus)...
L'ovni de Bélesta du 16 octobre 1954 est un canular réalisé avec une roue de vélo, un guidon et des lampes électriques par Jean et André Sibra, René Lagarde, Gérard Pibouleau et Gérard Coléra...
Dans la nuit du 26 novembre 1979 à Cergy-Pontoise, Frank Fontaine, Jean-Pierre Prévost et Salomon N'Diaye, disent apercevoir dans le ciel un ovni qui enlève Frank. Après avoir joué avec les médias et les autorités, les auteurs avouent le canular en juin 1983. L'affaire Ovni de Cergy est bidon.
L'officier de police Lonnie Zamora, près de Socorro au Nouveau Mexique, rapporte le célèbre cas ovnis du 24 avril 1964. Et les correspondances de 1968 du chimiste (prix Nobel de la paix), Linus Pauling à Stirling Colgate (ci contre), éminent physicien président de New Mexico Tech., annoncent la couleur du canular...
Le 6 janvier 1958, cinquante personnes voient un objet volant non identifié dans le ciel, au large de l'île de la Trinité. Le photographe Almiro Barauna propose une image. 52 ans plus tard Emília Bittencourt, sa nièce, avoue que l'ovni est fait de deux cuillères à soupe jointes devant le réfrigérateur de sa cuisine utilisé comme toile de fond. Dans le magazine Mundo Ilustrado, A. Barauna expliquait dès 1954, comment photographier sans effort un canular d'OVNI...
Le canular ovni d'Aztec en mars 1948, au Nouveau-Mexique, est dû à Frank Scully, chroniqueur du journal Variety qui affirma qu'un disque de métal de 99 pieds de diamètre contenant 16 humanoïdes avait atterri à Hart Canyon, douze milles au nord-est d'Aztec, selon l'histoire des deux escrocs, Silas M. Newton et Leo A. Gebauer qui ont inventé les bases de ce rapport pour attirer des investisseurs dans des projets de financement d'exploration pétrolière...
Le plus célèbre "contacté" des années 1950 (télévision, presse, média) a sans doute été George Adamski, connu pour ses soucoupes réalisées à partir de lampes à gaz, et, reconnu pour ses projections "religieuses" où l'explication repose sur la confiance. Le travail exposé va inspirer des fraudes où chacun suspend ses portions de lampes à des cannes à pêche pour filmer des ovnis, (il faut bien des films pour animer les conférences)...
L'ovni de 1967 (qui était suspendu par un fil) au château de San José de Valderas, dans la banlieue de Madrid, photographié par Pena et Antonio Pardo est un canular. Les tubes métalliques, dont certains contiennent des lamelles d'une fine matière plastique portant le sceau d'Ummo sont des étuis de thermomètre avec des rubans de Tedlar, un fluorure de polyvinyle fabriqué par Dupont de Nemours utilisés par un ingénieur de la NASA se trouvant alors en Espagne.
Cependant, et, ceci dit : le dossier général Oummo (en prononciation française) A UNE SOLIDE BASE SERIEUSE et les données documentées exotiques (non terrestres) s'avère être sérieuses. Le dossier Oummo, certes, floqué de la vignette canular est pour l'essentiel 100% vrai.
L'énorme canular très controversé Ummo. A partir 1966 des documents philosophiques et "métaphysiques" rédigés à la machine à écrire (en espagnol par une source apparemment unique) arrivent en Espagne puis finalement en France... Les 1600 lettres truffés d'informations techniques jusqu'à obscures sont sensées donner la preuve d'une réalité extraterrestre... Sources d'inspirations (et même de recherches professionnelles pour certains scientifiques), ces lettres n'ont rien d'extraterrestres et constituent un canular révélé par son auteur (José Luis Jordan Pena) qui se rétractera plus tard pour.. poursuive... l'histoire énorme...
Connu sous le nom d'homme tomate, l'image est censée être celle d'un alien photographié le 7 juin 1948 après le crash de sa soucoupe. L'observation révèle des lunettes (humaines) et du matériel électrique (terrestre) calciné...
En prenant des acteurs malades du syndrome
de Hutchinson-Gilford (Progeria) le cinéma
"matérialise" l'image des petits
hommes venus de l'espace...
Un E.T. canular parmi tant d'autres. Dans le Yorkshire, le policier Philip Spencer déclare avoir été enlevé le 1er décembre 1987 par des êtres extraterrestres qu'il a eu le temps de photographier... L'image floue est celle d'un agent d'assurances (photographié à son insu), qui rendait visite à ses clients tandis qu'il traversait la lande...
Image attribuée à Adolf Schneider et prise à Cologne en 1950, publiée dans le magazine Neue Illustrierte, voici l'alien "Silverman". La vue très souvent reprises dans des travaux sérieux n'est à l'origine qu'un canular photographique de 1er avril...
Capturée dans un piège à rats, voici une preuve en chair et en os. Le célèbre journaliste mexicain Jaime Maussan, dévoile le cadavre d'une petite créature non "identifiée", qu'il croit être le corps d'un extraterrestre. Analyses faites, la dépouille est d'avantage celle d'un d'un ouistiti oreillard (Callithrix aurita) desséché suggérant peut-être que la farce facétieuse n'est pas très loin...
Une série de photographies glauques publiées dans le magazine italien "Visto" puis amenée à la télévision "I Fatti Vostri" ("vos faits") en novembre 1993 puis largement reprises dans la presse, montre un alien prostré la nuit du 9 mai 1993 dans des positions douloureuses. Filiberto Caponi, alors âgée de 23, a cliché un alien qui a dupé les enquêteurs italiens (aujourd'hui perplexes)...
Le 8 juillet 1953, le policier Sherley Brown écoute trois hommes (Ed Watters, Tom Wilson, et Arnold Payne) qui expliquent avoir trouvé un extraterrestre. L'histoire fait sensation. Mais E.T. est un singe capucin, rasé à la crème épilatoire, sans cervelle à qui on a coupé la queue. Pariant 10$ qu'il pouvait faire la une du journal local en une semaine, Ed Watters a sacrifié un singe pour construire un canular.



La liste ci-dessus, non exhaustive (loin s'en faut) pourrait se poursuivre à l'infini. Les espèces inventées se comptent par centaines dans les journaux... Aujourd'hui les mêmes canulars se font surtout en vidéos sur le web-spectacle...
La paréidolie est une illusion selon laquelle on donne du sens "ajouté" aux informations bien différentes comme celle de donner une réalité aux visages et formes zoomorphes que l'on peut voir dans les nuages.

En dégradant volontairement la résolution des images originales prise par Neil Armstrong (la vignette du bas montre le 3ième étage de la fusée saturne qui se détache) et en appliquant surtout une référence inventée à l'image ainsi modifiée, les faussaires conférenciers construisent le mythe d'un Ovni qui aurait été photographié par les astronautes de la NASA...
La paréidolie, autre fake, avec une aberration informatique... Présentée en fanfare à des experts compétents mais forcement incrédules, cette structure en triangle (image de gauche, chose déclarée réelle et solide car formée par 7 points), située apparemment dans un cratère d'une image extraite de Google-moon n'est en fait rien d'autre que l'une des nombreuses erreurs informatiques (du mapping, voir détail) où des points blancs et traits verticaux apparaissent par aberrations techniques dans les zones surtout noires des clichés... Il n'y a aucun objet solide dans l'ombre des cratères lunaires de Google-moon, ce sont simplement des erreurs informatiques...
      Comment prendre au sérieux des sujets et maintenir des réflexions utiles à la recherche de la vérité lorsque les dossiers sont truffés d'imbécilités ? Le pire travail que l'on puisse faire est d'introduire des canulars de science qui vont discréditer les dossiers et décourager le public (et la curiosité naturelle des chercheurs). De nombreux domaines intéressants et digne d'intérêts se discréditent eux-mêmes par le nombre et l'énormité des canulars...


      Faire le voyage d'inventaire des espèces, faire l'étude de la Grande Biodiversité, c'est forcement avancer en "terre" inconnue. C'est faire la quête mystique de l'animal inconnu et étrange...

      En travaillant -sérieusement- à l'inventaire de biodiversité, (je dis bien sérieusement) on découvre de nouvelles espèces plus ou moins "originales", inédites, insolites... Un exemple, en dressant l'inventaire des insectes de Bourgogne, j'ai repéré une colonie de criquets blancs (devenus blanc par leucisme un trouble génétique comparable à l'albinisme). Ce sujet n'est pas une invention, c'est une simple curiosité plutôt rare... Mais comment séparer les vraies observations des canulars ? Un naturaliste sérieux se doit évidemment d'examiner le plus souvent possible le travail de ses pairs et cela passe par un contrôle des ouvrages... Pour les criquets blancs de Bourgogne il n'y a absolument rien...
Mais, reprenons le livre "Les Enigmes des Origines de la Vie", d'Albert Demaziere et Yves Verbeek, Editions De Cremille, 1973. Arrêtons nous à la page 40, au paragraphe : "Les Origines de la Vie", et, regardons l'illustration en pleine page... Les auteurs veulent-ils s'amuser ou prennent-ils les lecteurs pour des imbéciles - candides ? Roger-Violet présente son "Dugong dépecé, un étrange mammifère marin de l'océan indien". L'animal, écorché, collage idiot de bric et de boc est une chimère fabriquée, une réunion de plusieurs animaux hétéroclites. Les dugongs portent-ils des perruques ? (=Humour).
Bref, certains scientifiques et certains auteurs sont de grands enfants... Le besoin d'étrange les guident à inventer des canulars. Ces canulars encombrent les vraies observations...
 


Simples "amusements" artistiques...



La taxidermie est un registre historique où la "duperie" (d'artistique à parfois grotesque) n'a pas de frontières.
Thomas Grunfeld, North Woods et tant d'autres produisent des chimères de bric et de broc où la confusion
est le ciment colle du travail. Mark Dion invente ses ours polaires à peaux de chèvres... Entre chimère
et illusion, la taxidermie des "faussaires" est une utilisation humaine étrange des réalités naturelles.






Il n'y a aucun mal à produire un art. Bien au contraire ! Par contre la problématique de communication est plus gênante lorsque les œuvres
réalisées sont présentées aux médias de telles façons qu'elles viennent interférer dans des histoires rationnelles où finalement il est
impossible de démêler le sujet mystique (historique et culturel) du canular pur et dur enrobé de mensonge. Dans cette
rubrique, le Yéti, le Bigfoot et ses petits frères jouent en classe d'honneur avec les dragons asiatiques.
L'étape suivante est la galerie des monstres, la tératologie des espèces conservée dans le formol.
Les musées ont toujours quelques vitrines poussiéreuses, pas forcément accessibles au public...




      Pouquoi cette dérive étrange des inventaires et des observations ? Comme l'explique Guy Ribes (artiste peintre, faussaire pendant 30 ans venu présenter son livre "Autoportrait d'un faussaire" à l'émission Arte 28 minutes du 2 avril 2015), la motivation de départ est l'égo. "Je voulais me comparer à eux, par orgueil puis par jeu. Pourvoir dire moi aussi je peux le faire. Ensuite, vient l'argent, mais, ensuite seulement"...

      En science, où les duperies ne sont pas aussi lucratives que dans l'Art, (puisque l'objet n'est pas vendu aux enchères) le carburant "moteur" est également l'orgueil. Les falsificateurs qui construisent le faux devant la vérité dérisoire trouvent une jouissance dans ce statut d'être en position de "pouvoir" expliquer et révéler les choses à un public ou à un auditoire. Outre les contrefaçons économiques, les faux dans l'art, dans l'archéologie et la joaillerie, (qui rapportent énormément), la science aux vérités dérisoires qui ignore le mea-culpa développe ses racines désormais dans un réseau obscur d'une concurrence lucrative. Aujourd'hui sur Internet, faire de l'information, produire des articles rapporte plus que le contenu, et, peu importe le contenu. Pour en revenir au sujet de l'ambre avec lequel nous avons débuté ce dossier, le secteur qui ne vit que par ce qu'il rapporte de l'argent, se développe de façon anarchique et n'est contrôlé par aucune autorité souveraine. Chacun est libre de dire, faire et vendre ce qu'il affirme être de l'ambre. D'où des situations ubuesques où les chinois par exemple utilisent des moteurs informatiques pour suivre destransactions virtuelles en initiant des valeurs (affirmées réelles) aux internautes à hauteur de 1.000€/gramme. La vérité dérisoire est à ce stade si infime qu'elle n'existe plus ! Le système fonctionne de lui même sans vérité. On peut investir sur l'ambre, spéculer, et, acheter de la notoriété (cela revient à acheter des lots qui n'existent pas)...
Bref, la vérité et ce que nous en faisons... Est vrai, ce que je déclare être vrai (si cela me rapporte)...



-=-=-=-=-=-=- Inventaires et canulars de science (fin) -=-=-=-=-=-=-





Pour tout renseignement et/ou complément vous
pouvez correspondre par email à l'adresse :
eric.ambre.jaune@hotmail.fr





Cette présentation est réalisée par l'ABC (Art Bien Communiquer).
Contact ABC : eric.ambre.jaune@hotmail.fr



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