Pourquoi
avoir appelé ce site internet LISA ? Que signifie
ce sigle ? LISA est un site internet qui se propose de fonctionner
comme un outil d'expertise qui va au cur des choses. LISA
est en quelque sorte un instrument de lecture qui raconte quoi chercher
dans l'ambre pour comprendre la vérité du sujet. LISA
est une narration expressive et progressive au cur de l'ambre
natif. Sous la surface des choses, LISA explore la "Mémoire
de Vie" de l'ambre... Plus qu'un acronyme attaché à
l'exploration des fonds marins, LISA est aussi un lieu d'expertise
(une vraie boutique de vente) où le "Miel de Fortune"
-véritable trésor de mer- est mis en valeur dans une scénographie
très artistique. LISA
(Lire l'Information
Sous l'Ambre)
est votre partenaire d'expression pour préparer et/ou conduire
des animations pédagogiques sur le thème de l'ambre...
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Les
Trésors de l'Ile 5 bis quai de la résistance Passage du dauphin - 34200 SETE Tel : 07 81 61 10 55 ou 04 67 74 99 82 - N° siret : 81855733200017 contact : lisasilve@gmail.com |
Les
Trésors de l'Ile (présentation de la boutique).
Située au "Passage du Dauphin" sur le quai face au chenal, la boutique "Les Trésors de l'Ile" a quelque chose de mystique dans le merveilleux... Pour atteindre les trésors, il faut passer l'antre... Là, déjà dans l'autre monde, baigné des traditions et des fabuleuses légendes on rencontre l'ambre. La mer est riche d'un trésor fait de pierres légères qui flottent à la surface de l'eau lorsqu'elles sont arrachées des sédiments. La mer est incontestablement la plus ancienne source d'ambre connue, ce que rappellent les Phéniciens pour lesquels "Jain-intar", signifie littéralement : résine de mer. Les pierres qui flottent viennent s'échouer sur les rivages et se retrouvent parmi les laisses de mer. L'histoire raconte que ces pierres de résine existeraient au fond de la mer comme le témoignage incontestable de l'existence d'un palais légendaire. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce trésor, il vous suffira de regarder les vitrines agencées comme une exposition vivante. Outre la scénographie qui enrichi la valeur des collections, la boutique "Les Trésors de l'Ile" est un mélange réussi d'expositions à thèmes (comme elles existent dans les musées) à ceci prêt qu'ici on échange, on conseille, on découvre en repartant les mains pleines de richesses tant les prix des trésors affichés sont abordables. La boutique "Les Trésors de l'Ile", spécialisée dans les minéraux et les gemmes, propose également son art déco dans des animations régulièrement renouvelées. |
Avant d'être AMBRE, la résine coule sur l'arbre... |
Une
identité forte dans le naturel des gemmes.
Installé dans le sud de la France, la Boutique "Les Trésors de l'Ile de Sète" s'affiche comme le leader régional de l'ambre natif décliné dans son expression la plus noble. Les gemmes TIS (Trésor Ile de Sète) sont toutes naturelles et n'ont été remaniées que par le polissage doux qui n'altère pas les propriétés intrinsèques de la pierre. A l'origine, l'ambre jaune -appelé succin- est une poisse végétale (voir ci-contre), mélange d'oléorésine, de sève, d'huiles essentielles et d'impuretés organiques (animalcules, pollen et portions végétales piégées au hasard) qui signent l'authentification des gemmes par des traces fossiles que l'on peut toujours interroger à l'expertise. Disponible en gros, l'ambre balte de "qualité" joaillerie est souvent le résultat d'un traitement thermique en autoclave. Les gemmes dénaturées (disponibles en couleurs très codifiées) sont rendues artificiellement translucides et sont consolidées par l'ajout de Bakélites. De l'imitation grossière qui ne contient que les traces fantômes de poudre à la gemme préfabriquée refaite au four, l'ambre est sans doute la pierre précieuse la plus contrefaite, surtout depuis qu'elle incorpore désormais les résines de type copal lesquelles donnent un nouvel essor au marché lucratif. Plusieurs grossistes et importateurs tombent dans le travers des duperies et ne proposent désormais que des matières dénaturées sans toutefois modifier le sacro-saint certificat d'authenticité (lorsque ce dernier n'est pas originaire des pays baltes). Là où certains revendiquent le certificat (qui affirme sans démontrer), nous préférons expliquer à nos clients comment lire la gemme (pas à pas), pour qu'ils se rendent compte par eux-mêmes combien leur pièces uniques sont précieuses. La Boutique "Les Trésors de l'Ile", associé au site internet Ambre.jaune bénéficie d'une expertise commentée des pièces au forum. La Boutique "Les Trésors de l'Ile" propose à la vente des ambres natifs (pièces uniques) montées en bijoux mais également des pièces plus conventionnelles ainsi qu'une large gamme de minéraux pour donner le plus large choix esthétique aux clients. |
La
résine devenue fossile est une gemme...
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L'ambre
NATIF n'a pas d'égal.
L'ambre natif c'est LE talisman Trésor de l'Ile. L'ambre que nous proposons (essentiellement) à la vente est l'AMBRE NATIF. L'ambre natif, c'est l'échantillon fossile tel qu'il existe dans la nature (ni plus, ni moins). Les échantillons peuvent être exposés bruts ou débarrassés de leur croûte superficielle par un lustrage doux. L'AMBRE NATIF que nous proposons n'a pas été fondu, teinté, consolidé, recompacté (aggloméré à des déchets) par un traitement à l'autoclave. L'AMBRE NATIF est LE SEUL AMBRE considéré par les collectionneurs institutionnels (gemmologues, conservateurs de musées) et également par les scientifiques qui étudient les inclusions organiques. Dès qu'il y a traitement mécanique ou chimique (dénominateur de production des grandes enseignes) les propriétés intrinsèques des matières sont dénaturées. Un talisman natif a-t-il effectivement les mêmes propriétés médicinales qu'un plasticomorphe amélioré à l'autoclave ? L'AMBRE NATIF peut s'expertiser en lumière UV. Outre la fluorescence naturelle, la naturalité de la gemme peut également être vérifiée en recherchant les traces fossiles (de dégazage) qui accompagnent les inclusions et les impuretés toujours présentes. |
EXPERTISES
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EXPERTISES
1/5.
Dame Nature, "mère" de toutes les choses, a créé dans un passé lointain (sans intention commerciale) des résines qui, vierges de sucre, ont fossilisées. Dans leur souhait de raconter les choses, les hommes de science ont souhaité cataloguer les observations et ont inventé un vocabulaire (technique) puis des registres pour classer les matières... Ainsi selon l'affinité botanique (gymnosperme ou angiosperme) les résines ont été cataloguées respectivement : ambre ou copal. Et les observations tendent à montrer que ce que l'on appelle "ambre" est généralement plus ancien que le "copal" lui, subfossile à récent. La dichotomie pour raconter le monde (voir ce document) n'est qu'une abstraction théorique et le classement en deux registres ne fonctionne pas vraiment pour les résines fossiles qui existent dans 70 types différents. Intégrées aux "pierres semi précieuses", les résines fossiles (mélanges de tout et n'importe quoi) n'ont rien des pierres et se déclinent à l'infini. Ce constat fait comment expertiser de telles substances ! Comment reconnaitre l'ambre de ce qui n'est pas de l'ambre. La question se pose d'autant plus que les plasticomorphes (de plus en plus élaborés) intégrés aux bijoux sont partout, tout le monde affirme avoir de l'ambre. Pour apaiser l'inquiétude des clients, les grandes enseignes (surtout) ont appliqué la règle du "ne réfléchissez pas, croyez-nous sur parole" en proposant LE CERTIFICAT d'Authenticité. Les acheteurs les moins crédules auront tôt fait de dénicher les tests pour expertiser les gemmes, mais, la vérification scolaire peut vite se muer en doute permanant tant le sujet est inextricable. |
EXPERTISES
2/5.
Cet imbroglio (très difficile à délimiter en renseignements factuels simples) tient au fait que les matières présentées au public sont des mélanges. En intégrant tout et n'importe quoi, en ajoutant des déchets de taille, en introduisant de la poudre, en ajoutant des Bakélites et des colorants à des ambres (eux-mêmes déjà transformés !!!) on peut obtenir des produits finis (translucides ou opaques) qui ont toutes les propriétés envisageables... Et les négociants savent alors pertinemment utiliser le test le plus approprié pour valider une transaction majeure avec un gros client (importateur). Les principaux tests plus ou moins utilisés (ou du moins commentés) par les fraudeurs sont les suivants : |
Les
tests ci-contre
sont-ils suffisants pour expertiser l'ambre ? L'expertise dichotomique (= en deux pôles) selon laquelle il serait possible de distinguer le VRAI du FAUX par l'évaluation des tests énumérés ci-contre est une utopie. Ce document donné de cette façon n'est qu'informatif. La réponse positive d'une matière située dans une plage de résultats acceptables n'est pas une expertise. D'ailleurs, plusieurs réponses positives correctes ne sont pas forcément plus convaincantes qu'une seule. Car, le faux (de plus en plus élaboré !) ne se révèle précisément que par un seul test raté. Dit autrement, tout semble vrai à l'exception du petit détail (évidemment passé sous silence par le faussaire). Argumenter une analyse dichotomique qui sépare parfaitement le VRAI du FAUX, n'est SPECIALEMENT PAS facile pour l'ambre, car les matières sont surtout des mélanges dans des proportions qui varient à l'infini. |
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Le
VERITABLE mélange...
Certains grossistes proposent des échantillons avec leur certificat d'authenticité où l'on peut lire plus ou moins : "AMBRE véritable"; "avec de l'AMBRE véritable"; "à base d'AMBRE véritable". Le terme "v-é-r-i-t-a-b-l-e" est décliné dans plusieurs directions... Cette locution signifie que l'objet contient certes, de l'ambre, mais pas seulement... Si vous poussez plus en avant l'expertise vous pourrez effectivement constater que ces matières vendues sous le label ("véritable") sont assez souvent des mélanges. Prenons l'exemple de l'acétate de cellulose (mélange de cellulose et d'acide acétique) qui est utilisé par exemple dans la fabrication des lunettes. Le nitrate de cellulose, c'est à dire l'acide nitrique sur du coton donne un thermoplastique (dont la manipulation dangereuse) peut intégrer les contrefaçons. La caséine, extraite du lait écrémé naturellement caillé, est un mélange complexe de plusieurs protéines qui est également utilisé sous forme de poudre par des faussaires. De couleur blanche et de goût neutre, la caséine trouve son utilisation dans des processus de collage. Si vous prenez 10 g. de phénol, 10 ml de formaldéhyde et 0.3 g. de sulfite de sodium neutre (Na2SO3), si vous mélangez, vous pouvez obtenir à la cuisson à 130°C un plasticomorphe de "VRAI faussaire"... En fait de nombreux échantillons baptisés "NATUREL" (où l'expression signifie souvent qui contient des traces d'ambre naturel) sont des mélanges à base de Bakélite. Les mixtures peuvent varier à l'infini et répondre par des propriétés si graduées qu'il est assez inutile de pinailler sur telle ou telle valeur pour imaginer une certification. |
EXPERTISES
3/5.
En fait le circuit de fabrication des bijoux et de reconstruction des gemmes d'ambre tourne à l'infini dans ce schéma ignoré du public. A chaque "rotation" les prix grimpent. Les couleurs ainsi obtenues dans les collections des grandes enseignes sont totalement artificielles. Dans ce désordre pluriel (où le gourou malhonnête saura vous présenter un plastique avec son certificat d'authentification) le bon sens peut suffire pour expertiser une gemme à 98% de certitude. Donnons un exemple. Un geste simple (jamais mentionné sur WIKIPEDIA) peut vous aider. Posez la gemme sur le bout de votre langue. Si c'est froid, alors, c'est du verre. La distinction est immédiate. En cognant légèrement la pièce contre sa dent on peut estimer le son "clic" pour un verre et plutôt "colc" (façon de parler) pour une résine fossile. Les sculpteurs choisissent de la même façon les marbres de haute qualité en tapant un marteau sur la roche brute pour écouter le rendu sonore. Le rendu sonore d'une pierre est un test imparable (pratiqué par les experts). Si vous voulez poursuivre, vous pourrez distinguer un ambre natif d'un mélange plastique au son qu'il donne lorsqu'il est cogné légèrement sur une plaque de verre. Outre le test de la langue et celui du son il existe des indices fossiles non reproductibles qui, toujours présents dans les ambres natifs, peuvent être salutaires... Croyez d'avantage vos observations détaillées que les propos assez orientés des grossistes. Il ne faut pas confondre imperfections des gemmes nées à l'autoclave et inclusions vraies (et donc précieuses) des ambres natifs. Nés à l'autoclave les plasticomorphes ont des imperfections, ce sont souvent des bulles écrasées lors du traitement de compactage + chauffage (et les faussaires les présentent d'ailleurs comme de vraies inclusions naturelles). Les vraies inclusions organiques des VRAIS ambres natifs sont différentes et se reconnaissent souvent au détail précis du gradient de couleur imparfait qui les entoure. Lorsque la couleur est trop uniforme autour d'une bizarrerie (inclusion vraie ou artefact) il faut être prudent et questionner la réponse de fluorescence en lumière U.V. |
EXPERTISES
4/5.
A l'origine, sécrétion fluide qui exsude des végétaux en prenant la forme des coulures verticales par le jeu de la force de la pesanteur, l'ambre a conservé dans sa masse (et c'est assez incroyable !!!) une multitude d'indices observables qui, correctement lus (en replaçant les axes intérieur / extérieur et haut / bas dans le bon sens) permettent de raconter plus que la naturalité des pièces ! En effet, l'ambre natif, formé par le recouvrement successif de plusieurs coulées diurnes, a enregistré en intensité l'évolution temporelle des variables qui opéraient sur la microscènose antique. Les gonflements par l'arrivée de la sève, une dessiccation au soleil, les impacts laissés par un orage, l'arrivée d'un essaim d'insectes, le mouvement d'une bascule accidentelle de l'arbre, etc, de nombreux paramètres hasardeux peuvent marquer (définitivement) l'ambre natif. Les indices conservés ne demandent qu'à parler (à celui qui se donne la peine d'y porter attention) mais ces indices sont évidemment ruinés si d'aventure l'opérateur passe les échantillons à l'autoclave pour construire ses bijoux. L'expertise la plus fiable, la plus explicite (et merveilleuse) consiste à rechercher ces traces originelles toujours présentes dans les ambres! Cette expertise ne nécessite AUCUN MATERIEL de laboratoire ! Une loupe à main suffit. Pour vérifier si l'ambre proposé à la vente est originel (=natif), il suffit de repérer ces indices étranges (voir ci-dessous) qui disparaissent lorsque les matières sont fondues à l'autoclave. |
EXPERTISES
5/5.
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L'ambre
natif raconte sa vie là où le plasticomorphe reste muet...
L'ambre natif, par définition, est imprégné d'effets nombreux qui lui donnent son caractère exceptionnel tant sur l'expression que dans la précision des détails. L'ambre natif EST TOUJOURS marqué de traces fluides qui permettent d'expertiser la gemme pour la distinguer du plasticomorphe sans intérêt. L'ambre natif est vivant. Dans une vision plus poétique que scientifique ne peut-on pas d'ailleurs lire les pulsations de vie au cur de la gemme lorsque par bonheur on voit les perles de "sang" conservées dans l'ambre originel ? Voyons la chose en image ci-dessous. |
Construite
à l'autoclave, la mélasse partiellement fondue, mêlée
à l'huile de colza pour améliorer le compactage puis déjà
teintée à la pyridine a surtout une teinte homogène
dans la nuance (standardisée) qui est fonction de la recette
secrète de l'opérateur. Lister les couleurs (sans explications)
constitue souvent l'essentiel du travail commercial qu'ont les revendeurs
qui joignent parfois un certificat papier à leurs plasticomorphes...
Dire les couleurs n'est pas EXPLIQUER les couleurs... Ci-contre, l'ambre
natif (= 100% originel, tel qu'il existe dans la nature), possède
une couleur intrinsèque (rarement expliquée des commerciaux)
qui raconte précisément les étapes de la genèse
des échantillons.
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Translucides, opaques, noirs ou bigarrés les ambres natifs ont des couleurs qui parfois racontent la genèse des échantillons. |
La
couleur constitue l'essentiel immédiat de l'attrait des gemmes.
Le succin, matière mutée de l'organique au faux minéral
"fossile" est un miracle géologique resté translucide.
La gemme si légère et fragile a étrangement fonctionné
comme une "éponge" aérienne pour aspirer les
marques spatiales environnantes (vent, pluie, soleil) pour ensuite enregistrer
les éléments topographiques du sol (percolation de gaz,
imprégnations d'argiles, absorptions de pigments végétaux).
La couleur a donc une construction logique d'abord sur l'arbre puis
dans le sol. Le décryptage de la lecture de la couleur des ambres
natifs raconte rigoureusement les influences de la microscènose
natale.
La couleur des ambres natifs expliquée sur le site LISA. |
Ce
dossier EXCLUSIF est constitué par l'inventaire expliqué
des traces qui existent toujours dans les ambres natifs. Ce
document stratégique est donc à la base de TOUTES les
expertises... Ce sujet démontre au collectionneur
- acheteur la réalité factuelle de l'ambre géologique.
Et, cette explication par les faits vaut alors d'avantage qu'un certificat
d'authentification papier qui n'a finalement pas grande valeur pour
une quelconque expertise de faux... Pourquoi donner
un certificat papier au client LORSQUE la démonstration de l'ambre
NATIF peut (et doit) se suffire à elle-même ?
L'ambre géologique, = 100% vrai, (= Natif) est celui des vrais collectionneurs... Et les "VRAIES" explications sont toujours les même imparables... Ce dossier spécial qui raconte les traces originelles contenues dans les gemmes d'ambre est un SUJET FONDAMENTAL, et assez exclusif sur le site Internet LISA... |
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En
tenant cette lecture logique et attentive des traces dans les échantillons
d'ambres, on peut tout expertiser...
Et, l'examen des panneaux magistraux de la célèbre Chambre
d'Ambre des Tsars (ci-contre) est alors très instructif...
En fanfare et avec toute la communication contrôlée qui s'impose, on nous explique volontiers que la reconstruction de la célèbre chambre d'ambre des Tsars (reconstruction à l'identique conduite par Alexander Krylov) a nécessité les matières précieuses les plus prestigieuses, déjà mises en valeurs par les meilleurs artisans de la discipline. Oui, mais... l'examen démontre que des matières non géologiques sont parfois intégrées dans les marqueteries. Les polonais dénoncent la duperie dans leurs publications. Le dossier de la chambre d'ambre permet de se faire un avis sur l'ambre modifié qui n'est évidemment pas l'ambre géologique (100% natif). |
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La chambre d'ambre : présentation
1, reconstruction
2, ambres
modifiés 3, comparaisons
4, détail
5, détail
6, alerte
7.
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Une lecture
attentive des détails montre un problème évident
: une altération au temps. Constant à la lumière,
invariable à l'oxygène, on comprend pourquoi les artisans
substituent l'ambe pulvérulent aux bakélites teintés
pour proposer des uvres plus durables...
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Les
fraudeurs sont bien incapables de reproduire à l'identique les
fossiles d'ambre (hyper fins !) de Dame Nature. Mais, ceci dit,
la difficulté de copier le modèle à l'identique
n'empêche pas la vente des faux ! Les
fraudeurs vendent des insectes noyés dans des Bakélites
car le public ignore les indices d'expertises. Puisqu'une
image vaut plus qu'un long discours, regardons quels sont ces indices
dans un lot d'ambre de 227 pièces. L'ambre natif a une douzaine
d'effets environ qui permettent d'expertiser les gemmes. Nous avons
déjà évoqué le
halo blanc (que l'on
retrouve sur ce lot), mais cet effet (qui est montré ci-contre)
n'est pas le seul. Les douze effets ne sont pas tous toujours présents
dans un échantillon donné, mais lorsque quelques traces
existent, ces dernières sont TOUJOURS cohérentes les unes
avec les autres. Les traces répondent à la logique unique
des évènements dynamiques à l'origine de la genèse
des échantillons. Un plastique, un ambre fondu n'a plus de cohérence,
les indices sont dénaturés. Le halo blanc qui nimbe les
inclusions n'est pas reproductible par les faussaires. Le halo blanc
est intéressant pour conduire une expertise, mais, répétons-le
il y a d'autres critères que le linceul blanc pour vérifier
les pièces.
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