LIRE
LES
traces et les INCLUSIONS |
Pendant
son long processus géologique de transformation du pôle
résine fluide au pôle résine indurée, une
poisse végétale développe toujours des marques
(de compactions, dessiccations, cisaillements, maturations, etc.) qui
sont le témoignage certifié du processus de fossilisation
(qui manque aux plastiques).
La lecture de ces marques significatives (qui existent toujours dans l'ambre ou le copal) permet de discuter rigoureusement la nature originelle des inclusions piégées. CETTE PAGE (unique sur le web, fruit des travaux d'Eric G.) VOUS PRESENTE LES MARQUES SIGNIFICATIVES DES RESINES FOSSILISEES. |
Les
ambres modifiés, dénaturés, transformés
à l'autoclave sont si fréquents (dans des proportions
si élevées) que certains collectionneurs et même
des paléo entomologistes de renom n'ont que ces "plasticomorphes"
comme seules références de travail. Les
scientifiques polonais ont lancé une alerte en expliquant
que le l'ambre natif existe encore dès que l'on se donne la peine
d'éviter le
circuit de transformations lucratif des matières.
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COMMENT
REPERER LES FAUX AMBRES ?
Il existe une dizaine de tests assez simples pour expertiser l'ambre. (Densité, grattage, odeur, aiguille chaude, combustion à la flamme, dissolution, etc.) MAIS ces tests commentés partout sont tous assez "inutiles" !!!!! POURQUOI ??? Mais c'est simple: car les pièces expertisées (que l'on tient en mains dès qu'elles proviennent d'un vendeur) sont potentiellement des mélanges !!!! Les réponses aux différents tests sont et seront alors graduées à l'infini... Dissolution, densité, dureté, etc. Pour questionner des ambres on peut rappeler ces tests "classiques", cela aidera à dégrossir les sujets, mais, puisque les matières sont potentiellement des mélanges (= 90% des volumes proposés à la vente), les tests ne sont guère utiles. Et d'ailleurs les vendeurs s'en servent eux mêmes à leur profit pour duper les clients... A Gdansk, on peut voir couramment des exposants qui déposent des échantillons "suspicieux" dans des aquariums d'eau salée (pour interpeller sur le test de la densité) alors que rien n'est dit sur la salinité retenue !!! Pire, encore, des vendeurs testent devant les acheteurs une partie d'un collier (soigneusement repérée au préalable) en lumière UV, en électrostatique, etc., en oubliant de tester TOUT le collier ! Et, bla bla bla... (=langage de fraudeur). Plutôt que de tergiverser dans ce paragraphe insondable et infini (avec ces réponses graduées aux tests généraux), mieux vaut ALLER à L'ESSENTIEL et lire l'expertise en recherchant les huit traces... ET attention !!!! L'idée est de repérer les traces (les huit traces) moins de le comprendre... Si VOUS VOYEZ les traces, alors l'ambre est authentique ! C'est SUPER SIMPLE ! Prenons un exemple : si vous voyez le halo blanc autour d'une inclusion : ALORS l'ambre est authentique à 100% (et pas besoin de faire de tests)... La finalité n'est pas de comprendre le détail (la logique narrative) des traces mais simplement de les voir les unes associées au autres... Un ambre qui est NATIF (originel, vrai) a toujours des marques intrinsèques internes qui existent au nombre de huit. Si un ambre est modifié, mélangé, compacté, (aussi infime soit la modification) LES TRACES ORIGINELLES SONT TOUTES DENATUREES TRES SEVEREMENT !!!! Donc, inutile d'expertiser la pièce par des tests de "dupes", (utilisés par les faussaires eux-mêmes!!!!) Il suffit de lire les traces internes qui démontrent le vécu des ambres !!!!!!!! Si les traces manques et/ousont dégradées, c'est un FAKE... |
Les
8 traces expressives dans les ambres natifs.
Ce
sujet qui consiste à lire et exploiter les traces mémoires
dans les fossiles (jusqu'à repositionner
l'échantillon d'ambre tel qu'il était sur l'arbre)
EST TOUT SAUF UN AMUSEMENT. Le décryptage des indices
PAR l'intuition articulée sur LE BON
SENS (donc accessible à tous !) permet de démontrer
que les maîtres "déclarés" de la discipline
racontent
n'importe quoi. CQFD (Ce Qu'il Fallait
Démontrer) : La vérité logique des traces
est IMPLACABLE !
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1/8
Le halo blanc
de dégazage. |
Le
halo qui nimbe l'inclusion permet
de distinguer l'animal du végétal.
Sans être une règle absolue, on peut grossièrement distinguer une inclusion animale d'une autre végétale au halo qui diffuse dans la résine (et qui nimbe l'inclusion)... Généralement SEULES les inclusions contenant suffisamment de fluides initiaux (lors du piégeage) marquent les résines en développant des halos. Une inclusion compétemment sèche piégée ne développe aucun halo. Les halos naissent à la seule présence des fluides apportés par les inclusions. Les végétaux ont moins tendance à marquer les résines que les portions animales (= arthropodes ou vertébrés). Mais, ceci noté, on peut aussi faire une distinction avec la couleur et même la texture (opaque ou non) du halo. En effet, un halo plutôt jaune pâle à "blanc" qui devient clair avec un gradient prouve qu'il existe des bulles de gaz (=dégazage) suggérant l'hypothèse animale. Et le halo plutôt "rouge" - ocre, parfois orange, qui peut être parfois foncé n'est souvent qu'une diffusion de fluides végétaux (= éventuellement de la sève associée à d'autres choses) donc corrélé aux végétaux !!! La première trace, (animale) est plutôt "claire" mais opaque car il existe des bulles de dégazage avec l'activité bactérienne. Et la seconde (végétale) est plutôt diaphane, translucide (on peut voir au travers) mais n'est pas forcément blanche et peut être foncée... La chose est intuitive... Lorsqu'il y a des bulles microscopiques dans le halo, lorsque la trace est réellement opaque: C'EST TOUJOURS animal, car ce sont les animaux qui hébergent les bactéries qui dégazent... Les bactéries sont hébergées par les espèces animales car elles participent à l'assimilation des aliments. Lorsque la diffusion est translucide (il n'y a pas de bactéries), il n'y a donc pas de dégazage, alors la diffusion est d'origine végétale... Couleur et opacité permettent donc de distinguer grossièrement les inclusions animales des inclusions végétales... Pour l'ambre balte le halo animal est résolument blanc, tandis que dans l'ambre birman il est d'avantage blanc-jaune... |
2/8
La ligne
de fracture conchoïdale. |
3/8
La position
des inclusions. |
4/8
La croute
scoriacée. |
5/8
Les diffusions
polluantes. |
6/8
Les recouvrements
diurnes successifs. |
7/8
Les compactions
internes. |
8/8
Les liquides
non miscibles. |