L'hétérophyllie est une caractéristique constatée chez certaines plantes qui peuvent "in natura" (en milieu naturel) produire des limbes synchrones de plusieurs types différents, d'où la problématique paléontologique assez inextricable de certifier le type d'une nouvelle espèce végétale antique à partir d'un fossile, surtout unique... Un organisme catalogué dans le registre d'une nouvelle espèce peut avoir plusieurs allures différentes. Plusieurs allures différentes pour un même organisme... Voilà un problème difficile à surmonter pour décrire les espèces (au moins) paléontologiques... Ignorant cela des naturalistes racontent sans trop réfléchir des théories boiteuses sur l'évolution et le constat de certaines formes observées... L'écueil le plus retentissant aura été celui des paléontologues de donner plusieurs noms d'espèces aux mêmes dinosaures alors que ces derniers changeaient tout simplement de morphologie au cours de leur vie... Le record est atteint lorsque qu'une éponge porte plus d'une cinquantaine de nom scientifiques différents... Et ce "polymorphisme" générique existe aussi chez les végétaux... Un pissenlit selon qu'il vit en terrain sec ou inondé peut développer des feuilles lisses ou dentées couvertes de poils... Les arbres font la même chose... Ignorant la réalité des faits, des naturalistes (idéalistes et doux rêveurs) qui peuvent tout expliquer (car ils simplifient tout à l'extrême) proposent et lancent des idées au petit bonheur la chance. Ils lancent des pistes de réflexions scolaires comme cette idée que les feuilles munies d'épines chez le houx pourraient être une défense du végétal pour éloigner les herbivores... Oui. Sauf qu'un houx peut développer des feuilles avec épines ou pas... L'acacia, (cet arbre indomptable munis d'épines qui exsude des résine-gommes retrouvées à l'état fossile) peut varier la symétrie des frondes... Le châtaigner (cet arbre réputé pour ses tannins (qui sont des défenses chimiques), peut lui aussi varier l'allure de ses feuilles. De là tous les ratés sur les théories de l'évolution où chacun raconte, convaincu, sa "vérité dérisoire"...

      En tenant la pierre d'ambre, il est finalement intéressant de conduire un exposé sur l'évolution... Cet dossier replace l'observation ici au centre des débats... Il faut lires les faits plutôt que de lancer des pistes au hasard des inspirations du moment... Pourquoi imaginer des théories là où l'observation de l'ambre suffit à certifier les étapes prises par les espèces dans leurs réussites évolutives ?