Voici
une page web imposée par des observations de terrains très
surprenantes... En effet, des lombrics vivants, sortis de terre d'un
site pollué et présentés à la lumière
du soleil ont l'étrange caractéristique de pouvoir restituer
des lumières lorsqu'ils sont amenés dans l'obscurité...
Le phénomène de restitution des lumières (qui n'est
pas un canular) fonctionne un peu sur le
modèle de la phosphorescence minérale au seul point
différent que le rendu des lumières ne fonctionne que
deux à trois fois (d'ailleurs de moins en moins fort) pour s'épuiser
jusqu'au point mort. Ce qui fonctionne de façon invariable pour
une phosphorescence minérale est ici différent avec les
vers... L'effet des lumières restituées dans le noir est
fracassant la première fois puis rapidement perd en puissance
et ne fonctionne plus jusqu'à l'observation du lendemain où
les choses peuvent reprendre à l'identique de la veille... Plusieurs
laboratoires contactés pour commenter ce sujet ont réfuté
l'observation, criant au canular... D'où cette page Internet
qui a été la base d'une publication dans un magazine naturaliste...
Découvertes, rédactions, photographies et publications : Eric G.. |
Cette page web regroupe deux
observations différentes sur les lombrics.
1
- l'autofluorescence (une émission de lumière
initiée par une exposition préalable au soleil).
Cette première observation a été réfutée
par courrier par 13 spécialistes (de 10 laboratoires différents).
Pourtant les lombrics irisés par autofluorescence existent !!!! La
science en parle ici...
2 - la bioluminescence (une
émission de lumière qui fonctionne sans soleil, dans le noir).
1 - L'AUTOFLUORESCENCE CHEZ LE LOMBRIC
En explorant les grenouilles monstres d'une marre
polluée dans
le Morvan (et après avoir posé les mains au sol pour me rendre
compte qu'un film fluorescent me marquait la peau), j'ai
découvert (assez déconcerté) des lombrics aux
couleurs miroitantes maintenues
quelques secondes
dans l'ombre...
Incroyable ! Des lombrics observés au soleil déclenchent des
couleurs maintenues quelques
instants dans la pénombre... Les "couleurs" ainsi générées
ou plus exactement les
lumières pourraient-elles être corrélées à
la présence éventuelle de radium
(radioactif) sur le site dont les effets expliqueraient alors ces
espèces répérées monstres et observées
synchrones ?
Cette observation étrange sur des lombrics, se veut sérieuse,
authentique et n'est pas l'un de ces
dossiers "coquilles vides" ce cette science "dérisoire"
(que
nous dénonçons d'ailleurs avec force).
Les images de ce dossier sont extraites de la photothèque Insectes
Art et Images qui reste un
outil d'alerte pour les inventaires de biodiversité ménés
dans le Morvan depuis 2006...
Défendre "bec et ongle" son observation selon laquelle les
lombrics extraits
de l'humus émettent des lumières et que les illuminations ne
sont pas de
simples reflets au soleil constitue le dossier le plus difficile à
analyser
tant les notions sont complexes et que les arguments des
"spécialistes" (septiques et joueurs) sont arrêtés...
"Arrêtez de fumer la
moquette, c'est mauvais pour la santé."
Voilà les propos des scientifiques de l'unité
xxx qui
ont pourtant essayé de s'approprier le sujet...
Guidé par Saint Thomas (qui ne croit que ce qu'il voit) je suis
convaincu d'avoir entre les mains des organismes qui
émettent ou plus exactement "restituent" des
lueurs lorsqu'ils ont absorbé les énergies
du spectre solaire. Menons l'enquête
de "vérité" sans fumer
la moquette...
Cette observation réfutée par courrier par 13 spécialistes
(de 10 laboratoires différents) est cas d'école, car, les lombrics
irisés par autofluorescence existent !!!! La science en parle ici...
L'image centrale du dossier, les nuances fonctionnent dans l'ombre :
Avec
la diffusion générale des appareils de photographies numériques,
chacun peut désormais questionner les frontières limites
de la nature. Cette exploration curieuse menée par le nombre
ruine pas à pas les chasses gardées "scientifiques"
où, leaderships perdus, certains souhaitent désespérément
garder l'expertise et l'explication des choses.
Ce dossier est SPECIALEMENT dédié à ces chercheurs du laboratoire xxx qui m'ont affirmé de façon virulente que les lombrics ne généraient aucune lumière et que ce dossier n'était qu'un sujet sans intérêt... Ce site est également dédié aux chercheurs (du service yyy) qui, souhaitant garder l'anonymat, appliquent (dixit leur email) la recette du : "rien n'existe en dehors de notre travail. Toute observation qui n'a pas été (ré)étudiée par nos soins n'existe(ra) pas." Entendu, travaillons et menons l'étude pour préparer une publication sur la couleur de ces lombrics qui n'existent pas... |
Photographies, découvertes,
rédactions, publication :
© Eric Geirnaert.
Contact : eric.ambre.jaune@hotmail.fr
-
Publication : Le
lombric - lumière sur un auxiliaire de l'ombre.
Dossier - Eric GEIRNAERT, article publié dans
Nature & Progrès N° 94 - Septembre-Octobre 2013.
Les lombrics présentés ici n'émettent pas de lumières
(au sens strict de la VRAIE Bioluminescence), MAIS, les nuances
émanées de ces animaux SONT d'avantage que des irisations optiques
simples !!!! Le sujet, assez complexe, est à
la limite de plusieurs notions couramment confondues... Les vers produisent
ici des lueurs dans l'ombre....
Les illuminations des animaux sont aussi intermittentes et ont plusieurs caractéristiques
très étonnantes.
Impossible d'affirmer que les couleurs SI VIVES et "émanées"
des lombrics ne sont que du type iridescence ! CAR elles
se maintiennent quelques instants dans l'ombre (avant de s'évanouir).
Et, plus étrange encore, les sujets ramenés
au soleil se rallument mais moins nettement et moins longtemps. C'est comme
si le phénomène (qui s'épuise),
répété deux, trois fois, s'estompait,... laissant place
alors aux seules iridescences qu'ont tous les vers...
Cette observation n'est évidemment pas une bioluminescence au sens
strict... C'est plus
une : irido-bio colorisation qui, (c'est très étrange!) fonctionne
TRES FORT mais
s'amenuise très vite au bout de quelques secondes comme si
le potentiel "couleur-lumière" s'estompait
par manque d'énergie interne...
Les
phénomènes lumineux chez les animaux que l'on peut observer
dans le jardin ne se limitent pas à la bioluminescence des lucioles
ci-dessus et des collemboles (photographiés ci
dessous). L'autofluorescence
est une émission naturelle de lumière générée
par plusieurs structures biologiques (mitochondries, lysosomes, pigments,
etc) lorsqu'elles ont été exposées au soleil. L'autofluorescence
biologique est donc une sorte de "restitution" retardée
de lumière, qui, initiée forcément au soleil
peut facilement être confondue avec des reflets optique... Un
reflet optique de surface est physiquement corrélé à
l'angle d'incidence des lumières par rapport à la position
de l'observateur... Une infime variation de position (et donc d'angle)
fait disparaître immédiatement les reflets. Par contre
une autofluorescence développe une lumière "émanée"
qui accompagne les mouvements des structures et, légèrement
retardée, peut s'apprécier quelques instants dans la pénombre
si le sujet se déplace vers une zone d'ombre.
|
La
science laborantine par la voix de quelques spécialistes
(qui communiquent via la télévision) nous explique qu'il
serait intéressant de participer à la cartographie nationale
d'inventaire des vers de terre. Car référencer le lombric
dans le jardin, la pelouse, le champ, la forêt, c'est important !
Bon, introduction faite, la méthode consiste à verser
une matière agressive (que nous nommerons pas)
sur le sol qui fait remonter les sujets à la surface... C'est
d'une simplicité enfantine ! D'ailleurs l'opération
est faite par des enfants qui (hygiène prise en compte) ramassent
les lombrics avec une pince pour éviter la souillure. La science
laborantine, (qui met ses enfants au travail) nous explique que la connaissance
de l'animal (sale) est encore "obscure".
Cette première approche qui trouve un artifice chimique versé
sur le sol pour déloger les espèces est-elle vraiment
éducative ? Est-ce la seule façon d'appréhender
le monde ? Que développera cette mentalité (d'agression)
après quelques années ? Existe-t il une
alternative ? Oui...
Imaginons une approche enfantine qui consiste à REGARDER sans déranger. Le lombric, puisque vivant, est comparable aux grands animaux. L'animal bouge, mange et sort même la nuit ! En privilégiant l'approche respectueuse, en recherchant l'observation sans artifice, en préférant l'éthologie (in situ), -voir ci-dessous- , l'obscur animal se révèle en lumière ! Voici quelques images tout à fait incroyables car réalisées SANS artifices, sans lumière artificielle (noire, blanche, bleue, rose polarisée ou UV) qui révèlent l'animal tel qu'il apparaît au sol ! Ces images sont un témoignage d'une "contemplation" respectueuse. L'émerveillement (qui conduit au respect) est sans doute, lui aussi, éducateur... |
Introduction
- Une SUPERBE couleur pour le lombric, une iridescence, mais,...
MAIS "b-i-o-t-i-q-u-e" ?
L'iridescence, cette propriété physique de couleur structurelle est mal documentée tout au moins pour le vivant (et principalement pour les lombrics). Le phénomène optique d'iridescence fonctionne partout et perpétuellement dès qu'il y a de la lumière. Les iridescences sont ce processus optique où les couleurs des surfaces changent selon l'angle d'observation sous lequel on regarde un objet éclairé. Les iridescences sont universelles dans la nature. Les ailes des papillons, les plumes de certains oiseaux, les élytres de quelques coléoptères et des minéraux peuvent êtres irisés. L'irisation donc universelle existe partout dès qu'il y a de la lumière dans le paysage. L'irisation est si "mécanique"-prévisible qu'elle est re-pro-duc-tible. Le plus étrange est alors de repérer ce phénomène qui, supposé universel et invariable, ne fonctionne par épuisement que sur un site !!! Les couleurs émanées des lombrics semblent être ici plus que de simples interférences optiques lumineuses. Les couleurs photoniques des vers sont fonctionnelles (oui!) mais semblent être aussi biologiques... Si les couleurs générées étaient seulement structurales elles seraient alors constamment associées aux lombrics vivants. Les canaux rangés en rangs nanométriques des tissus corporels du ver agissent en effet comme des fibres optiques. Or, ici, les lombrics ne sont iridescents qu'in situ ! Tout se passe comme si l'iridescence était "biologique" ! Extraits de leur site, les lombrics perdent leur propriété de colorisation photonique... Et, remis in situ ils recouvrent cette propriété. L'iridescence semble être guidée sur une base vivante qui prépare la physiologie des sujets. C'est pour éviter le terme d'iridescence biotique que le terme d'irido-bioluminescence est inventé et employé évidemment de façon tout à fait impropre dans ce document. Cette observation déroutante de lombrics TRES colorés in situ s'accompagne de collemboles TRES bioluminescents (émission vraie de lumière verte intense repérable de jour en plein soleil et évidemment dans le noir). L'hypothèse simplifiée qui est retenue dans cette observation est celle où des bactéries - microbes sur site seraient responsables de la bioluminescence des collemboles et seraient capables de "modifier" la physiologie des lombrics permettant des observations (purement) optiques autrement impossibles. Pour tester s'il y a de la bioluminescence, il faut évidemment réaliser les observations dans le noir. De plus, il faut SURTOUT comprendre qu'il n'y a aucun lien entre la bioluminescence VRAIE des collemboles et les couleurs irido-émanées (optiques) des lombrics. Et, c'est surtout pour cette NON liaison qu'un naturaliste fin observateur peut être totalement bouleversé ! Trouver deux références rares si bizarres au même endroit est assez improbable ! Il doit donc y avoir quelque chose à la base. Mon idée (totalement folle) est d'imaginer que les bactéries qui se développent à partir des champignons que je dépose (régulièrement) dans le sol sont à l'origine de la bioluminescence vraie des collemboles. Et, dans ce substrat (ad hoc pour la bioluminescence des collemboles), d'autres bactéries - ou les mêmes, ou même des virus- seraient responsables d'une "dilatation" parfaite des fibrilles tubulaires (tubes des tissus corporels mous des vers), lesquelles joueraient pleinement l'effet idéal de fibres optiques pour donner des couleurs vives. Le mucus n'est pour rien dans les couleurs ! C'est l'état général "gonflé" des tissus corporels du ver qui joue pour donner les couleurs. L'iridescence serait ici biotique ! Le ver ne peut se "coloriser" que si et seulement si il contient de la terre ad hoc. Le lombric serait en quelque sorte préparé (malgré lui) à construire ses couleurs par la présence des microbes dans le sol. Pourquoi des microbes ne seraient pas à l'origine de la couleur des lombrics ? |
Au
seul soi-disant prétexte qu'il y a une confusion importantes
dans les définitions: "luminescences, phosphorescences,
etc., etc.,..." plusieurs chercheurs (de 13 équipes différentes)
refusent l'observation. En fait il faut surtout comprendre que je dois
envoyer (à mes frais) des échantillons au laboratoire,
sinon, évidemment, toute discussion est stérile. Mais,
lombrics expédiés ou pas, la problématique est
là : pourquoi des vers"amorphes", assez ternes,
peuvent développer après quelques jours passés
dans un substrat ad hoc des couleurs aussi éclatantes ?
Peut-on imaginer un processus qui "prépare" le lombric ?
Y aurait-il un phénomène biotique
(bactérien) qui initie les processus ? Pourquoi l'animal
terne le lundi matin développe déjà, vendredi midi,
des couleurs très belles et aussi vives ? Pourquoi le lombric
change t-il à ce point ? Pourquoi de telles variations ?
La réponse pourrait-être : "envoyez moi vos lombrics, on verra bien". Le "potentiel" d'expression (lumière - irido-couleur) qui s'exprime chez les collemboles et les lombrics peut-il être un paramètre moteur du sol ? Ce rapport d'observation sur des espèces sentinelles (bio-indicateurs des sols : lombrics de surface et collemboles sur le même site) est extrait d'une surveillance éco toxicologique des biotopes humides du Morvan. La lecture des indicateurs biotiques, la recherche des expressions étranges (éventuellement pathotypes) d'un site cible, permet d'évaluer la naturalité et la santé des terrains. Evidemment la bioluminescence peut être un process tout à fait normal de fonctionnement du vivant. Mais repérer l'évolution étrange ou remarquable de plusieurs espèces synchrones permet déjà de tester certaines hypothèses -in situ-. |
Je
me pose la question de savoir si la nanostructure du corps du lombric
formé de tubes minuscules ne pourrait pas fonctionner comme des
"fibres optiques" créant une structure photonique qui
jouerait une fluorescence contrainte. Les tissus corporels du lombric
(composés de cylindres creux regroupés en configuration
serrée dans un réseau de stries parallèles, empilement
de couches minces, formant un miroir de Bragg?) ne pourraient-ils pas
engendrer une fluorescence contrainte comme cela existe chez certains
papillons ? Dans l'esprit, lorsque l'on parle de structures optiques,
ont pense à quelque chose de "solide" ou "figé-rigide",
or, le lombric a un corps mou et un changement de conformation pourrait
expliquer ces flashs. Ce qui est étrange pour le lombric, c'est
que l'émission des couleurs ("lumières" émanées
éventuellement "fluorescentes") est privilégiée
selon des directions particulières... Outre la fonction d'aide
à la répulsion d'eau et l'effet bénéfique
d'antisalissure facilitant le déplacement, les structures en
tubes pourraient être utiles à ces vers de surface via
l'absorption de la lumière infrarouge qui pénètre
le sol favorisant ainsi le réchauffement indirect de l'animal
sensible à la lumière...
|
Ne
passons pas à côté de l'interprétation des
couleurs du lombric. Les canaux cylindriques creux emballés
dans des matrices tissulaires du lombric -qui fonctionnent vraiment
comme des fibres optiques pour donner quelques couleurs structurelles
aux surfaces- n'expliquent pas pourquoi l'effet couleur n'est observable
qu'in situ. Si les couleurs n'étaient que structurelles elles
seraient reproductibles et évidemment observables indéfiniment
en dehors du site. Les intervenants chercheurs qui s'expriment sur le
dossier en transposant des résultats d'observations des faunes
marines au lombric du Morvan, doivent aussi et surtout prendre en compte
la caractéristique géographique et temporelle du phénomène
d'optique. Le lombric en dehors du site n'est plus iridescent.
|
Irido-bioluminescence ?
Pourquoi inventer ce mot ? Les photographies exposant des couleurs
si vives (si extraordinaires, presque "impossibles") méritent
réflexions et nécessitent un commentaire important. L'intensité
des couleurs ne semble ne pas être amenée que par la fine
couche de mucus (ou de tissus fins) qui entoure le ver... Surtout pas
! Les couleurs s'affichent uniquement si le lombric a ingéré
la terre (le substrat ad hoc) qui, DE PLUS, doit surtout être
dans le corps de l'animal ! Une irisation préjugée
de surface seule ne fonctionne pas à ce point (surtout si les
lombrics sont affamés). Les couleurs ne sont exprimées
que si et seulement si le lombric a ingéré de la terre.
Les couleurs sont, de plus, localisées aux portions du corps
contenant la terre ad hoc. Une observation attentive des juvéniles
(plus translucides que les adultes) renseigne sur ce point important.
De plus, l'intensité de la réponse, change, évolue
selon la qualité du sol (ensemencé ou pas avec des champignons).
Les productions colorimétriques sont un résultat mixé
de processus physiques installés sans doute avec une base chimique.
Les processus impliqués semblent pouvoir se chevaucher. Si les
couleurs étaient seulement irisées, elles seraient invariables
associées aux structures tissulaires, donc, assez reproductibles
chez l'ensemble des sujets de la même espèce. Or, c'est
l'inverse. Les couleurs varient avec la qualité de la nourriture.
Les couleurs les plus intenses sont celles qui apparaissent lorsque
le sol est ensemencé de champignons (pour accélérer
l'humification). Les processus physiques et chimiques semblent pourvoir
se compléter pour créer ce qui est d'avantage qu'une simple
irisation de surface. L'hypothèse d'un processus complexe (chimique
puis physique) semble pouvoir être considérée. La
genèse des couleurs vives (qui transparait via l'irisation du
mucus) semble être installée aussi dans le substrat contenu
dans le corps du lombric. Le mucus seul (sans le substrat ingéré
lequel doit être dans le lombric) ne donne jamais une telle réponse forte.
Le spectre des couleurs émanées du lombric semble être
d'avantage qu'un simple jeu d'optique (couleurs iridescentes de surface).
Plusieurs couleurs semblent être maintenues dans l'ombre...
Pour étudier la validité de cette hypothèse d'une genèse corrélée au sol, il faut noter que l'animal se débat (beaucoup) surtout lorsque les couleurs émises sont vives. Des couleurs optiques physiques (de réverbération et d'irisation) pourraient-elles déclencher des sensibilités animales particulières ? Alors, précisions faites, pour le lombric, ne serait-il pas préférable de parler : d'irido-coloro-bio-luminescence ? Les détracteurs (amicaux de la première heure) ceux qui certifiaient par dogme l'iridescence "pure et simple" imcompressible, admettent que les observations fines permettent d'ouvrir le débat... Et, pourquoi le sol n'aurait-il pas des propriétés intrinsèques motrices pour moduler les productions optiques (iridescentes ou pas). Peut-on invoquer le CEC (la capacité d'échange de cations), faut-il imaginer un effet électromagnétique ou ionique ? Les hypothèses chimiques et surtout biotiques sont ouvertes... Une colorisation des lombrics modulée par le sol ? |
Irido-bioluminescence ?
The pictures of a very vivid colors in earthworms Lumbricidae
are magnificent and strange. The intensity of colors appears not to
be caused only by the thin film of mucus or tissue surrounding the worm.
The colors appear only if the earthworm eat the soil substrate. Iridescence
does not create (alone) colors without soil substrate. The colors are
installed exactly and only in the places where the earthworm has earth
in his body. Careful observation of juveniles (more translucent than
adults) explains a lot on this important point. Moreover, the intensity
of the color response, change and evolve depending on soil quality (with
or without mushrooms). The pictures of vivid color is a mixed result
by photophysical and photochemical processes involved can be overlap.
If the colors were only iridescent, they would be perpetual and invariable
on all of the surfaces of all animals. It is the opposite. Colors vary
greatly with the quality of the food. The strongest colours are only
those that appear when I regularly mix fungi in the soil. The physical
and chemical processes seem to be filled be complementary and additional.
The hypothesis of a complex process (physical and chemical) seems here
to be considered. The physical birth of the vivid colors (in the mucus
surrounding the worm) seems correlated to soil substrate in the body
of the Lumbricidae. The thin film mucus (alone, without the substrate)
is not sufficient to turn colors. The spectrum of color seem to be more
complex, that only one component of Iridescence. Then we can say
more accurately : irido-bioluminescence.
Of course Iridescence is a purely physical phenomemon commonly seen in earthworms, being produced by the fibrous (collagenous) nature of the cuticle causing diffraction of light. |
Les
vers teintés n'expliquent pas tout. Bonjour, Eric. J'ai
fait une petite expérience simple pour me permettre de vous envoyer
cette image étonnante. Je sais évidemment que votre cas
d'observation (in situ en Morvan - Bourgogne) n'est pas corrélé
à de simples colorants. Cependant, pour l'examen, il faut envisager
l'hypothèse de substances chimiques rencontrées qui peuvent
teinter les organismes. Ici pour cette image, la teinte des vers est
donnée par des colorants que les animaux rencontrent dans le
substrat. Cette image n'a que pour seul intérêt de démontrer
que les vers peuvent afficher un morphe modifié par l'ingestion
de substances exogènes. Pour votre dossier, si l'hypothèse
de substances étrangères est avancée, on peut alors
regarder le résultat de cette expérience simple où
les vers deviennent colorés (teintés) après avoir
vécu quinze jours dans un substrat imprégné de
colorants (colorants solubles dans l'eau qui sont utilisés pour
marquer les ruisseaux). Cette image n'a qu'un intérêt informatif.
J'ai procédé à cette expérience dans la
passé pour pour marquer des vers relâchés dans la
nature. Les vers sont teintés lors d'un traitement lourd. Cette
observation démontre que la couleur prise par l'animal ne se
limite pas à certains organes. Si l'hypothèse des colorants
(ou polluants exogènes) est discutée, il faut alors considérer
que le vers peut changer radicalement et complètement d'allure.
J'ai utilisé des colorants pour les rivières (rouge, bleu
et vert; le vert était un peu jaune-vert). Des concentrations
très importantes ont été nécessaires pour
marquer de façon définitive les lombrics (couleur permanente).
Sur l'un vers rouges, vous pouvez voir une particule du sol d'un ver
vert. Dan.
Worms dye does not explain it. Hello, Eric. I did a little test to allow me to make a photo to send you. I knew that your case was not related to colored dye that they encountered in the soil, but if someone suggests this, here is how that would look. I have dyed them in the past for marking and release, but in this case I gave them a heavy treatment. They lived in soil with large amounts or dye for two weeks. This is proof that the colors do not show only in certain organs. If anyone suggests dye to you, you can show them this as evidence that dye probably cannot explain it. I used water-soluble dye that is used to mark streams and rivers (red, blue and green; the green was somewhat yellow-green). Very large amounts were required to make them take on this permanent color. On one of the red worms, you can see a particle of soil from a green worm. Dan. Dan Johnson, PhD Professor, University of Lethbridge Chair, 2005 International Conference of the Orthopterists' Society Past-President of the Entomological Society of Canada www.uleth.ca/~dan.johnson D'ailleurs des bactéries peuvent éclairer des vers. Dan Johnson nous rapporte l'anecdote suivante: "Repérée au printemps 1862, pendant la guerre de sécession, lorsque le Major-général Ulysses S. Grant avait poussé ses troupes dans le territoire confédéré le long de la rivière Tennessee, une lueur appelée la "Lueur de l'ange" semblaient guérir les blessures des soldats!!! L'effet apparemment protecteur de la lumière mystérieuse sur les plaies était le résultat de bactéries luminescentes (Photorhabdus luminescens) qui vivent dans les entrailles de vers parasites appelés les nématodes. Des vers peuvent donc s'éclairer, se colorer pour diverses raisons..." Dan Johnson. |
Observations
esthétiques étonnantes. Faut-il croire ici à
la présence de bactéries luminescentes et/ou iridescentes
(commensales ou symbiotiques) chez le lombric (ou à des microbes
dans le mucus) ? Les lombrics modifient l'intensité mais
aussi la couleur grâce aux structures des tissus internes (métamères)
qui, pendant la reptation, jouent par effet d'écran ou par diffusion
selon des stries des tissus translucides. Le tissu musculaire du lombric
(en mouvement pendant la reptation) déplace les structures physiques
comme un système naturel de fibres optiques. Le système
d'allumage et d'extinction est-il purement physique avec un mucus "transformé"
par des paramètres liés au site ? Peut-on penser
à des unité photo réactive dans le mucus ?
Ce commentaire, (qui pourrait être intuitif, ce qui serait un
moindre mal), est surtout déductif...
Pourquoi le sol n'aurait-il pas des propriétés intrinsèques pour donner des capacités modulées au mucus animal qui nimbe les lombrics ? Peut-on supposer des échanges de cations, faut-il envisager un effet électromagnétique ou ionique ? Pourquoi le mucus ne donne t-il ses irisations les plus fortes que si et seulement si un reliquat de terre est contenu dans le corps du lombric ? Le mucus seul, (sur un lombric à jeun), ne donne aucun allumage colorimétrique. Etrange. Pourquoi l'animal in situ est-il si peu considéré ? Les observations in situ sont pourtant étonnantes ! Elles ne nécessitent aucun moyen onéreux !!! La science ne se joue pas exclusivement au laboratoire, au musée ou sur la paillasse universitaire sous la loupe binoculaire maltraitée des étudiants agités. La vraie science, celle de la Nature, se joue dehors. Ouvrez les yeux ! Les lombrics peuvent s'allumer comme des guirlandes de Noël, pour peu que vous preniez la peine de regarder évoluer l'animal (obscur) dans son biotope. |
Certes,
ce dossier ne va pas "révolutionner" la science fondamentale !
Mais cette observation in natura des couleurs chez les lombrics
(sans aucun matériel, observation accessible
à tous !) est un sujet utile pour évaluer
les réactions dogmatico-inflexibles de quelques spécialistes
laborantins. Présenté de cette façon sur cette
page Internet, ce sujet souhaite montrer qu'il semble y avoir des "petites
choses intéressantes" en arrière de l'iridescences
très ordinaires des vers. Mais, dénigrement de canular,
critiques gratuites, opinions lapidaires, jugements lancés sans
discussion, puis, déjà appréciations reformulées
pour demander que des vers puissent être expédiés
(à mes frais) pour étude en laboratoire ?!... Oui,
les réactions humaines sont aussi intéressantes que le
dossier de science à proprement parler... Il est finalement étrange
de constater la présentation monolithique des vers (toujours
mornes dans les guides Nature) alors que ces animaux peuvent se parer
de couleurs flamboyantes. En poussant les investigations avec de vrais
collaborateurs brillants, le dossier avance. Dan Johnson -l'ancien Président
de la société d'entomologie du Canada- nous a donné
les pistes d'examens possibles et nous rapporte que des lombrics (à
l'état naturel) peuvent apparaître avec des tâches
de couleur orange... Le dossier des lombrics du Morvan est loin d'être
bouclé. D'ailleurs, une publication (dans une revue) est en préparation.
|
Le
processus "couleurs - illumination" initié par les
lombrics (dans une terre ad-hoc) semble fonctionner comme une "restitution"
de lumière... L'autofluorescence est une émission naturelle
de lumière par des structures biologiques qui ont absorbé
préalablement une lumière... Tout semble indiquer que
l'autofluorescence (dans les tissus profonds des lombric) peut ici tenir
une part d'explication dans ce dossier...
Mais, ceci dit, si vous souhaitiez suivre le sujet d'une observation étrange, n'espérez pas convaincre -même avec des peuves- et attendez-vous à quelques réponses laconiques. Certains (que vous n'avez pas contacté) vont vous tester pour savoir ce que vous souhaitez faire de ces observations. Des confrères (un mot dont la lecture phonétique est à la hauteur des lumières du lombric, humour) sont déconcertés et n'y croient pas, puis, après réflexions irritées, lancent leurs arguments et leurs sentences dans ces discussions passionnées. Puis, prenant le pas mesuré de l'autorité donneuse de caution, exigent déjà des choses, puis d'autres intransigeantes... Bref. Les couleurs émanées des lombrics ne seraient QUE des iridescences ?... Passant à coté de l'explication (si elle existe), utilisant parfois l'humour (mais pas seulement) pour vous demander si vous maîtrisez votre sujet, des observateurs refusent l'hypothèse d'un processus biotique corrélé au sol. ET POURTANT ! Au seul critère que la genèse des couleurs du lombric n'est pas une bioluminescence stricte, parfaite, unique (et limitée comme celle du modèle théorique), des spécialistes -mais le sont-ils(?)-, qui veulent rester propriétaire de la Science dénigrent chaque piste du dossier jusqu'à dire : qu'il n'y a rien à voir ni même à considérer pour ce sujet... Voici de façon très résumée, les réactions non classées : "Oui, mais, Monsieur, m'avez vous seulement envoyé la bonne vidéo, car, je ne vois rien d'intéressant ou digne d'attention. Le phénomène rapporté, (votre phénomène photographié) s'il n'a pas été photo-mesuré par nos soins n'existe (n'existera) pas. Je suis incapable de parler d'un tel phénomène, autour de moi aucune information n'est accessible pour commenter ce sujet. Vos vers sont, je crois, très normaux et ne montrent rien d'intéressant. Monsieur, vous dominez tellement votre sujet -par vos images si incroyables- que nous restons (et voulons surtout rester) des observateurs extérieurs (et anonymes). Votre observation n'existe pas c'est un canular. Des choses analogues existent ailleurs (je crois) en milieu marin par exemple. Des bactéries étranges impliquées en partie dans une bioluminescence ou une chimiluminescence mêlée restent une idée totalement théorique et assez saugrenue surtout au regard de l'espèce... Selon moi, impossible d'aller plus loin que cette réponse : il n'y a rien explorer ni à considérer dans votre invention. Monsieur, les frais d'expériences que nous pourrions conduire pour démêler ce sujet sont (seront) à votre charge, et seule une expertise scientifique pourrait lever l'inconnue sur ce sujet qui sinon sera assez insoluble." Evidemment, force est de prendre en compte ces remarques. Mais, je reste sur mes positions. L'observation n'est certes pas transcendantale, mais, au moins elle existe. Les vers ont ici des couleurs assez inhabituelles. Et, les couleurs qui s'estompent peuvent se aussi se recharger... L'observation faite semble être assez étrange. Oui, pour moi (Eric G.) les couleurs lumineuses étranges sont guidées par un "processus" corrélé à la terre. Les couleurs émanées des lombrics (et parfois même quelques lumières "biotiques" émises) sont, je crois, reliées à un site particulier. Le phénomène "couleur vives - lumières biotiques étranges" existe surtout dans un site particulier. L'indication la plus probante est que les collemboles (qui ne sont bioluminescents qu'à partir de terre ingérée contenant certaines bactéries) ne produisent leurs lumières qu'à un endroit précis. L'observation des couleurs émanées des lombrics et des collemboles est attachée à un site ! Il est étrange d'apercevoir de vraies lueurs chez un lombric. Est-ce une lumière chimique ou l'effet de lueurs conduites le long des soies comme le feraient de vraies fibres optiques ? Les flèches indiquent (sur cette image) de vraies émissions lumineuses et, c'est assez étrange, mais tout se passe comme si le phénomène s'épuisait dans le temps. C'est comme si la "ressource" lumière disparaissait... L'iridescence EST ici SI FORTE, que ce n'est PLUS de l'iridescence !!! Le ver coloré, lorsqu'il s'allume, conserve VRAIMENT ses couleurs QUI NE DISPARAISSENT, parfois, qu'assez lentement mais inexorablement... Il est surprenant de noter que le vers évolue dans un site dont un film de surface (rapporté par la main) montre une fluorescence forte en lumière noire. Et rappelons (une fois encore) que les observations ne se font que sur un site p-a-r-t-i-c-u-l-i-e-r. Les couleurs "améliorées" qui ne sont pas toutes du type arc en ciel (certaines marques sont SURTOUT monochromes) sont TRES renforcées sur un site et dépendent rigoureusement du climat. Toutes les photographies présentées dans ce dossier ont été réalisées de jour, en lumière naturelle, sans flash. Ne peut-on pas se poser la question de bactéries et/ou de champignons impliqués dans le processus d'amélioration des couleurs ? En manipulant les vers, je me suis rendu compte que la terre devait certainement être couverte par un bio-film mince de surface fait de "bactéries fluorescentes" (?)... Je viens de réaliser cette première observation (ci-dessous) en UV aujourd'hui. Ce sont les toutes premières images (de mauvaise qualité)... Je vais approfondir le sujet. Alors, n'y aurait-il pas un phénomène biotique (microbien ?) qui initie les processus des "couleurs-lumières" pour ces lombrics ? Il n'est pas totalement déraisonnable d'écrire que des lombrics peuvent avoir une origine physique et biologique (plusieurs processus étant corrélés). Exemple, le cas des papillons... |
NOTE :
En dressant l'inventaire de biodiversité des espèces animales
dans le projet VAVIV,
certains types examinés ont révélé des
notions intéressantes. En examinant la membrane supérieure
des écailles de l'aile de
quelques papillons on a observé l'organisation en cylindres
creux d'une configuration hexagonale enserrés dans un réseau
de stries parallèles. L'ensemble est maintenu à distance
d'un empilement de couches minces, (formant alors un miroir de Bragg,
par un réseau désordonné de piliers verticaux).
Des molécules fluorescentes sont présentes dans cette
structure. Leur pic d'émission se situe dans le bleu - vert
aux environs de 505 nm et le pic d'excitation dans le violet, à
420 nm. Jusque là limité aux
seules "conceptions" de l'iridescence (simple), les ailes
rigides des papillons formées de réseaux en cylindres
creux contiennent parfois des molécules fluorescentes et peuvent
alors donner un complément fonctionnel aux couleurs structurelles.
Les couleurs émanées peuvent alors se compléter.
L'iridescence peut fonctionner de concert avec la fluorescence...
CQFD, c'est sur cette complémentarité des processus (couleurs - lumières) qu'il faut sans doute interroger les teintes si vives du lombric... Des structures photoniques produisent des effets colorés intenses dont la nature est générée par plusieurs processus synchrones (des processus optiques et chimiques)... Poursuivons, autre exemple. Sans donner une publicité à certaines équipes plus qu'à d'autres, le sujet de quelques processus assez complémentaires agissant sous l'iridescence pour "booster" les couleurs n'est pas l'invention allumé d'un naturaliste fou, mais bien un fait déjà expertisé, vérifié et publié par la science officielle. Les couleurs structurelles (irisées) d'un papillon qui sont AMELIOREE pas des substances fluorescentes in vivo (dans les ailes) sont une réalité ! Et, autre exemple, une mouche qui "allume" ses yeux par une auto fluorescence naturelle in vivo n'est pas la vision hallucinée du même naturaliste toujours dérangé. Ces faits sont des observations tangibles déjà discutées dans des articles. La référence du lombric coloré n'est donc pas un canular graphique... |
Restons
curieux, poursuivons les observations pour sonder la réalité
des phénomènes impliqués. Après avoir crié
au canular pour conduire le début d'une appropriation (récupération
du dossier ???), les personnes qui appliquent la recette du
rien n'existe en dehors de mon travail (dixit : le phénomène
que vous rapportez s'il n'a pas été ré-étudié
par nos soins n'existe -n'existera- pas) se ferment sans doute des
portes pour explorer de nouveaux phénomène. L'observation
des réalités naturelles n'appartient à personne.
La vérité des choses (lombrics, mouches, papillons, collemboles
colorés par quelques phénomènes physiques et/ou
biologiques) n'est pas une propriété. L'observation des
choses naturelles n'est pas un capital, un bien privé...
|
Les
lombrics, en certaines circonstances (lorsqu'ils sortent du sol
pour s'accoupler), ont paru quelquefois phosphorescents. (Voir Flaugergues,
sur le phosphorisme des vers de terre; Journal de Physique, tom. xvi,
p. 311; et J.-G. Bruguière, Journal d'Histoire naturelle, tom.
II, p. 267). On ignore la cause de ces phénomènes,
qui, néanmoins se retrouve principalement dans les "amours"
des animaux. Mais, parfois ce sont des bactéries luminescentes
(Photorhabdus luminescens) qui vivent réellement dans
les entrailles de certains vers parasités qui produisent alors
des teintes assez perceptibles (indépendamment de l'accouplement)...
Merci aux personnes surtout désintéressées qui ont collaboré (sans arrière pensée) au dossier des lombrics - collemboles colorés en donnant leurs observations conformes et complémentaires à celles présentées ici. Quant à celles qui ont critiqué, (c'est un euphémisme) affirmant que le sujet, d'abord inutile, devenait trop "complexe", imaginant peut-être une récupération possible(?), ont-elles fait un bon-mauvais choix ??? La critique gratuite, les sentences lancées, puis les exigences d'autorité pour récupérer le dossier, sont-elles le meilleur moyen de conduire un projet ? Cette focale posée sur un sujet d'observation aussi simple et accessible que l'examen de la couleur de quelques lombrics communs (observés sans artifice) a surtout l'intérêt de pourvoir être repris par chacun. Si les couleurs "émanées" des vers sont toutes structurelles, chacun vérifiera alors immédiatement et sans aucune difficulté que les lombrics sont de vraies "guirlandes" de noël. Si les couleurs (aussi vives) ne sont pas reproductibles (à l'identique), c'est qu'il y a autre chose dans le dossier. Et, ceux qui préconisent : "d'arrêter de fumer la moquette dans ces observations complètement invérifiables" sont alors assez impertinents. Ne pratiquent-ils pas l'adage (rédigé dans cet e-mail qui doit rester privés) : "n'existe que ce que je publie moi et moi seul. Cela n'existe pas, puisque ce n'est pas moi l'inventeur". Ce dossier du lombric (très perfectible) est accessible à chacun qui prend la peine de regarder la beauté des choses. Dans sa version pré-presse, la maquette de publication PDF est (sous condition) disponible par e-mail. |
Avant
de s'éteindre et de fermer la lumière...
Outre les belles couleurs, le plus surprenant dans les teintes émanées de ces lombrics (qui rappelons-le sont de surface), ce sont les "illuminations" qui se maintiennent quelques brefs instants pour s'épuiser... Si l'on dit "LUMIERE" il y a alors échange, dépense d'énergie... Ici avec les vers, tout se passe comme si il existait une réaction chimique sous jacente qui s'amenuise. Peut-on supposer une réaction chimique à partir de composés organiques présents dans le sol (phosphine =hydrogène phosphoré, par exemple) dans l'humus, précisément de surface où sont observés les vers? La décomposition des matières peut-elle être colonisée par des bactéries ad-hoc ? Peut-il y avoir plusieurs processus impliqués ??? Bien évidemment il n'y a pas ici de "combustion". Si des processus lumineux sont impliqués ce sont ceux de lumières froides (comme le luminol qui réagit sur le peroxyde d'hydrogène)... Difficile d'intéresser LA science pure et dure à ces "irisations" colorées sur les lombrics qui sont d'avantage que des "réflexions miroitantes" simples sur des empilements de couches minces, formant un miroir de Bragg... Les lombrics lumineux existent ! La fluorescence native est fréquente chez les bactéries, les algues, les invertébrés aquatiques et certains insectes et papillons (Abel et Ludescher, 2003). Par contre l'autofluorescence des vers est moins connue et la capacité des lombrics à émettre de la lumière a longtemps intéressé les chercheurs (Jamieson, 1981; Cardillo et coll., 1997). Pour le vers Diplocardia alonga, par exemple, les réactions sont basées sur la luciférine, toutefois, l'origine anatomique de la lumière n'a pas été précisée (Otsuka et al., 1976). Et, les premières études de microscopie ont suggéré que ces lumières pouvaient avoir une origine dans les exsudats de la boue, mais les sources subcellulaires n'ont pas été élucidés (Rudie et Wampler, 1978; Wampler et Jamieson, 1986). Plusieurs espèces de lombrics peuvent restituer des lumières ! L'autofluorescence qui est l'émission de lumière par des structures biologiques lorsqu'elles ont été exposées à l'éclat du soleil existe et fonctionne chez les lombrics. Le ver du fumier (Eisenia foetida), appelé "ver rouge", "ver tigré" génère des illuminations lorsqu'il a absorbé la lumière du soleil. A lire : "Autofluorescence as a tool to study mucus secretion in Eisenia foetida" (R.B. Heredia, S. Dueñas, L. Castillo, J.J. Ventura, M. Silva Briano, F. Posadas del Rio, M.G. Rodríguez) April 2006. Comparative Biochemistry and Physiology, Part A 151 (2008) 407 - 414. A lire : FOLIA HISTOCHEMICA ET CYTOBIOLOGICA, Vol. 44, No. 1, 2006, pp. 65-71. Autofluorescence in eleocytes of some earthworm species. (Justyna Cholewa, Graham P. Feeney, Michael O'Reilly, Stephen R. Stürzenbaum, A. John Morgan and Barbara Plytycz). |
La
science n'est pas la poésie.
Le ton polémique du dossier (très gênant) tient aux participations de ceux qui (voulant rester anonyme !) se sont invité au sujet pour soi-disant donner une caution d'autorité (qui s'est résumé par : "donnez moi votre fichu sujet, mal ficelé, je vais le publier"). Passé l'appropriation (ratée), les protagonistes curieux ont pris des couleurs encore plus vives que celles des vers ! Oui, la télévision nous distille ses émissions de science où les collèges d'experts collaborent tous dans l'allégresse, montrant à la caméra la synergie d'une collaboration gratuite désintéressée profitable à la connaissance partagée et gratuite... La réalité (hors caméra) est assez différente. Si vous étudiez un peu des sujets autrement plus médiatiques que celui de la couleur des vers de terre, (la paléontologie humaine n'est qu'un exemple), vous devriez voire poindre quelques polémiques chaudes où l'invention d'une découverte (avec une nouvelle référence, refusée avec force plusieurs années) est vraiment l'oxygène du combattant scientifique. La science (comme le sport, l'économie, la politique et les affaires) fonctionne par rivalités. Seule la poésie vit (peut-être) dans l'Eden chimérique d'un monde platonique baigné d'une béatitude cérébrale... Mais, voilà les faits, la science n'est pas la poésie... |
© Eric Geirnaert.
Contact : eric.ambre.jaune@hotmail.fr
Ah la jolie bioluminescence
des lombrics !!! |
Rarement
photographiée en milieu naturel, la bioluminescence
vraie des lombrics est un phénomène étudié
et expliqué. La bioluminescence réside dans les cellules
chloragogènes des vers lesquelles fonctionnent de façon
similaire au foie chez les vertébrés. Ces cellules stockent
le glycogène et neutralisent les toxines, sont de couleur jaunâtre
en raison de la présence de granules jaunes appelés chloragosomes
et sont présents dans le liquide coelomique de certains annélides.
Ces cellules aident aussi dans les fonctions excrétrices. Dès
1980, la physiologie comparative et la biochimie de douze espèces
de vers de terre bioluminescents de six genres (Diplocardia, Diplotrema,
Fletcherodrilus, Octochaetus, Pontodrilus et Spenceriella) États-Unis,
l'Australie et de la Nouvelle-Zélande ont indiqué une
similitude considérable dans le mécanisme de bioluminescence
où les vers exsudent le liquide coelomique bioluminescent par
leurs pores dorsaux. Les spectres lumineux d'émission sont plutôt
larges mais uni modes (de 500 nm à 570 nm). Les réactions
sont coréllées au sol avec la réaction du peroxyde
d'hydrogène avec le N-isovaléryl-3-aminopropanal
ou d'autres matières analogues proches avec des composants associés
à la luciférase.
|
Bonjour
Monsieur Geirnaert.
Je viens de lire votre sujet passionnant concernant le phénomène de l'autofluorescence (bien photographiée !) sur vos lombrics observés en milieu naturel (pollué). Et, si vous me le permettez, j'aimerais vous soumettre une observation complémentaire (très différente), elle aussi, assez déconcertante... Je vous situe le contexte. Je travaille de nuit (de 21 H à 5 H). Je suis de retour à mon domicile vers 5 H 45. Donc je suis habitué à lire et décrypter les choses, la nuit (dans le noir ou la pénombre). Ce jour, le ciel était très chargé. Ce lundi matin 02/10/2017, le ciel était très nuageux et par conséquent il faisait nuit noire réellement. Pas de lune, pas d'éclairage public de quelque sorte... Rien. A 6H exactement (alors qu'il faisait toujours nuit noire), je suis sorti par l'arrière de la maison pour descendre ma poubelle. J'ai l'habitude d'y aller dans le noir (le travail de nuit m'aide dans l'adaptation aux déplacements à faibles luminosités même si je suis parfaitement sensible au plein spectre du soleil, le jour). En arrivant devant la porte de mon garage, SURPRISE ! Je vois une vraie lueur au sol. La lueur est là sur un lombric sans que je n'aie opéré aucun éclairage préalable d'aucune sorte. N'y résistant pas, j'ai sorti mon Smartphone pour prendre une photo (témoignage en l'état du phénomène étrange). Réglage : ISO: 2500, EV: 0, S:5s, F:2.2 sans flash évidemment. N'ayant pas de trépied pour fixer la prise d''mage ou d'appareil plus professionnel j'utilise mon téléphone au mieux. Et le rendu général (outre le grain et le flou) est plutôt correct. On distingue sur la photo ces alternances claires et sombres comme les sont ces bandes alternées sur les images des chromosomes photographiés en microscopie lorsque l'on dépose des pigments pour faire des caryotypes cellulaires. Le rendu de ma photographie restitue bien ces alternances claires et sombres jusqu'à l'extrémité réellement plus claire "plus allumée" en quelque sorte... Ce qui m'a interpellé et intrigué (notamment par rapport à votre sujet) c'est que dans le cas de mon observation, la lumière se maintien plusieurs minutes sans variation (que cela soit une diminution ou une augmentation). La lumière ne vacille pas... Elle est fixe, stable, durable, rayonnante et maintenue au moins pendant les 3 ou 4 minutes où j'observe la chose et que je prends l'image. La photo jointe à mon message est celle sans compression, (prise avec un Smartphone dans les détails technique donnés précédemment, l'iso, le temps d'ouverture, etc.) Le "raté" de l'image est surtout donné par le manque de lumière générale plus que par le bougé de l'animal. En effet c'est le grain très marqué qui dégrade l'image mais la séparation entre des bandes claires et sombres sur le lombric est plutôt bien délimité (assez nette). On peut ainsi compter 12 nuances alternées sur le lombric. En remarquant que ces bandes sont de longueurs variables et qu'elles ne correspondent pas à la segmentation du lombric (où tous les anneaux ont la même taille), j'ai supposé que le principe éclairant (comme vous l'expliquez dans votre article) est (était) corrélé à la terre, au sol. Mais cette hypothèse me pose problème : si vous regardez bien l'image prise dans le noir, vous verrez que ce sont les pierres plus que le sol autour qui sont d'avantage "lumineuses". Ce constat est possible sur l'image réalisée avec la correction des couleurs (réglage informatique). Je me demande s'il n'y aurait pas un bio-film bioluminescent réactif sur les cailloux et alors concentré dans le corps annelé du lombric. Le mucus peut-être ? Cette observation si franche d'un lombric lumineux de nuit, en France, est si étonnante, que l'on pourrait penser à un canular fabriqué de toute pièce. Il n'en est rien. Je vis à Trélivan (22), dans un lieu-dit en haut d'une impasse où il n'y a aucun éclairage. Au dessus de ma maison, il y a un champ où un éleveur met ses vaches à paître. Derrière chez moi, j'ai des voisins écolos (maison en bois, chauffage bois, etc...,) et, chez moi, mon jardin est 100% naturel.... A l'inverse de vous (où vous avez prospecté dans un site pollué pour rechercher et analyser vos phénomènes), ici le terrain d'observation ne concentre aucun intrant particulier. Il n'y a jamais eu de dépôt de produits chimiques. Pour dire la chose simplement, ce lombric était là lumineux sur le palier de mon garage. Et, le sol alentour est très ordinaire, tout ce qu'il y a de plus naturel. Des mauvaises herbes parmi des cailloux, un peu de pelouse, c'est tout. Après avoir descendu ma poubelle (je dois descendre en bas de l'impasse), le lombric avait rejoint la pelouse (je l'ai cherché avec une lampe dans la direction vers laquelle il allait) sans le retrouver... Voilà donc le constat étonnant.... et mes impressions de ce que je peux vous dire sur ce phénomène constaté et réel. Monsieur Geirnaert, votre dossier présente l'autofluorescence, cette réponse lumineuse déclenchée au soleil qui fonctionne quelque secondes dans le noir. Mais, ici mon phénomène émet une vraie lumière stable et durable dans le noir. Cela rappelle la bioluminescence bleue observée sur les plages de nuit produite par le phytoplancton... Je sais aussi que certains produits de la chimie, (proposés à la vente) fonctionnent par rémanence lumineuse. Les produits absorbent l'énergie du soleil de jour et restituent une lumière brillante dans l'obscurité. Bien évidemment mes voisins et moi même n'avons surtout pas utilisé ces produits utilisés pour la décoration nocturne. D'ailleurs ces matières fonctionnent surtout après avoir été rechargées à la lumière plein spectre du soleil. Or, ici le temps était nuageux, et, ce n'était pas encore l'aurore (le début de journée) invalidant l'hypothèse de l'énergie bleue décorative d'un produit de jardin rayonnant qui fonctionne surtout au crépuscule... Ce qui m'intrigue c'est que la luminescence observée au jardin (luminescence animale et même fongique) est habituellement verte. Les insectes lucioles, les champignons Armillaria mellea et Omphalotus illudens émettent des lueurs vertes. Mais ici la lumière n'est pas verte... En recherchant des images de références sur Internet je ne trouve aucune correspondance... Rien... J'ai bien notion de la faiblesse des deux images que je présente. Je sais que l'observation est étonnante et la prochaine fois, je me propose poser un papier (type ticket de bus-métro) un papier blanc à proximité immédiate du vers pour avoir une notion de la taille mais également pour apprécier le gradient de la lueur émise qui diffuse vers le papier pour mieux se rendre compte du phénomène. Le cerveau humain analyse d'avantage en profondeur et en intensité que ce que restitue un téléphone par une image 2D... Mes documents ne sont pas parfaits mais ils sont le témoignage réel d'un phénomène peu documenté. Monsieur Geirnaert, pourriez-vous me guider vers des personnes susceptibles d'être intéressées par ce phénomène ou qui pourrait m'aider dans l'explication du sujet ? Le phénomène photographié dans le noir n'est surtout pas une réverbération optique... La lumière est d'ailleurs rayonnante dans toutes les directions autour du vers. L'observation faite (où je rapporte ici mes impressions) me laisse maintenant devant mes interrogations... Les lombrics de nos jardins seraient-ils bioluminescents de ce bleu franc observé sur les plages de nuit produit par le phytoplancton ??? Dans tous les cas, si c'est lié à une présence bactérienne au sol (du type Pseudomonas fluorescents), associée aux vers, dans le mucus de l'animal, (comme en Nouvelle-Zélande), le sujet devrait être observable plusieurs jours de suite, sauf variation climatique énorme... L'hypothèse du mucus lumineux est peut-être la solution puisque c'est surtout l'extrémité arrière du lombric qui est très éclairée. Peut-être la reptation accumule-t-elle le mucus concentré vers l'arrière de l'animal ?... Bref, le sujet mérite quelques vérifications simples... C'est sans doute le mucus du lombric qui émet de la lumière et évolue avec la qualité du sol... Qu'en pensez-vous ? Pour compléter le sujet j'avais dans l'idée de refaire les mêmes photographies du sol avec le même cadrage précis sous la lumière diffuse de la lune... Surtout celle ou vous j'ai photographié le lombric allumé. En tirant profit de l'image modifiée par informatique (ci-dessous à droite, où l'on peut lire le volume effectif des cailloux) il devrait être possible de reprendre une image du même emplacement parfaitement cadré sous le même angle... Ceci dans l'idée de faire un morphing des deux photos pour dénicher des détails sur l'hypothèse sol, mucus, bactéries ou autre... Le sujet est tellement vaste en questions intéressantes... Cordialement. Menard M. |
Le 27/10/2019.
Observation rapportée par Monsieur Claude Gallacier. |
Note
aux détracteurs ("scientifi"-sceptiques toujours incrédules)
qui pourraient croire que cette observation ici n'est qu'un canular.
DANS LA NATURE, SANS AUCUN TRUCAGE, SANS ARTIFICE AUCUN, DE TRES NOMBREUX ORGANISMES ONT UNE BIOLUMINESCENCE NATURELLE et les organismes émettent des lumières (souvent faibles) non perceptibles à l'il humain, car alors produites sous le seuil limite de notre perception sensible. Pour révéler ces espèces qui passent toutes sous le seuil radar de notre vision, (qui n'est pas celles des animaux), il est loisible d'utiliser une lampe UV... L'éclairage en lumière monochromatique (lumière noire) démontrera que la bioluminescence est bien plus fréquente que ce que l'on croyait... Le monde de la bioluminescence touche de très nombreuses espèces (même aveugles)... OUI, les lombrics terrestres bioluminescents existent dans nos jardins... Et lorsque l'on transpose la focale d'observation dans le milieu marin (exploration faite de nuit également) alors la surprise est énorme... Dans le milieu marin DE NOMBREUX ORGANISMES ONT UN BIOLUMINESCENCE NATURELLE. D'ailleurs, c'est presque la norme... Le monde naturel ("in natura") existe "en lumières" qui nous échappent... Les "scientifi"-sceptiques encore incrédules, qui crient au canular, sont simplement de piètre observateurs... Ils racontent le monde (avec des dogmes faux) sans regarder les faits... |
C'est
le "N-isovaleryl-3-amino-propanal" (appelé Diplocardia
luciferin) qui est le substrat générique
commun pour la bioluminescence constaté chez les vers étudiés...
Et pour toutes les espèces examinées, ce sont les luciférases
qui semblent être responsables de la couleur de la bioluminescence
observée.
|
C'est
donc le "N-isovaleryl-3-amino-propanal" (appelé
Diplocardia luciferin) qui est le substrat générique de
base...
En fait le processus lumineux généré chez le lombric est causé par une protéine contenant du cuivre qui réagit avec le peroxyde d'hydrogène pour produire une enzyme en présence d'oxygène... Autrement dit le Diplocardia luciferin est activé par une luciférase de type peroxydase. Une stimulation du lombric provoque l'excrétion des liquides internes par la bouche, les pores dorsaux et l'anus du ver. La lumière est émise dans (ou par) les fluides pendant la réaction chimique. La lumière imprègne alors la boue alentour qui devient lumineuse. Certains naturalistes suggèrent que le lombric utiliserait ce processus contre des prédateurs comme la taupe... Plusieurs lombrics sont bioluminescents. Citons pas exemple : Diplocardia longa. Autre référence, une espèce d'Emlea (Enchytraeidae)... Voir le lombric en lumière(s) dans son jardin (la nuit, dans le noir) n'est donc pas un canular... Le sujet existe bien... |
Bechara EJH (1988) Coléoptères luminescents: aspects biochimiques, biologiques et écologiques. Adv. Oxygène. Processus. 1: 123-178. Branchini BR, Magyar RA, Murtishaw MH, Anderson SM et Zimmer M. (1998). Mutagenèse dirigée de l'histidine 245 dans la luciférase de luciole: un modèle proposé du site actif. Biochemistry 37: 15311-15319. Desjardin, D., Oliveira AG, Stevani CV (2008) Bioluminescence des champignons. Photochem. Photobiol. Sci 7: 170. Ghirandella, H. (1998). L'anatomie de la production de lumière: la structure fine de la lanterne de luciole. Anatomie microscopique des invertébrés.11: 363-381. Harvey EN (1952) Bioluminescence. Presse académique, New York. Hastings JW (1983) Diversité biologique, mécanismes chimiques et origines évolutives des systèmes bioluminescents. J. Molecular Evolution 19: 309-321. Lall BA, Seliger HH, Biggley WH et Lloyd JE (1980) Écologie des couleurs de la bioluminescence des lucioles. Science 225: 512-514. Lloyd, JE (1978) Bioluminescence des insectes. Dans Bioluminescence in Action, Herring P. (éd.), Academic Press, New York. Rees JF, De Wergifosse B., Noiset O., Debuisson M., Janssens B. et Thompson EM (1998) L'origine de la bioluminescence marine: transformer les mécanismes de défense contre l'oxygène en outils de communication en eaux profondes. J. Exp. Biol. 201: 1211-1221. Shimomura O. (2006). Bioluminescence: principes et méthodes chimiques, World Scientific, New Jersey. Sivinski J. (1981) La nature et les fonctions possibles de la luminescence chez les larves de Coleoptera. Coleopt. Taureau. 35: 167-180. Tu, SC (2007). Luciférases bactériennes. Dans "Luciférases et protéines fluorescentes: principes et avancées en biotechnologie et bioimagerie". (VRViviani et Y.Ohmiya eds) pp 1-18, Réseau de recherche Transworld, Kerala, Inde. Viviani VR, Hastings JW et T. Wilson (2002) Deux diptères bioluminescents: le nord-américain Orfelia fultoni et le australien Arachnocampa flava . Niche similaire, différents systèmes bioluminescents. Photochem. Photobiol. 75: 22-27. Viviani, VR (2002) L'origine, la diversité et les relations fonction de structure des luciférases d'insectes. CMLS 59: 1833-1850 Viviani, VR (2007) Luciférases de coléoptères: relations dorigine, de structure et de fonctions et ingénierie pour les applications biotechnologiques. Dans "Luciférases et protéines fluorescentes: principes et avancées en biotechnologie et bioimagerie". (Éditions VRViviani et Y.Ohmiya) pp 79-105, Réseau de recherche Transworld, Kerala, Inde. Wood KV (1995) Mécanisme chimique et développement évolutif de la bioluminescence du coléoptère. Photochem. Photobiol. 62: 662-673. Wilson
T. et Hastings JW (1998) Bioluminescence. Annu. Rev. Cell Dev. Biol.
14: 197-230.
|