Jean-Henri Fabre Les livres Article La poésie Le bulletin




 
Jean - Henri Fabre







"Pour apprécier la quintessence de la science écrite."







      "Jean-Henri Fabre, l'homme des insectes, n'était pas un saint."

      Voilà le ton est donné. Monsieur Patrick Tort dans son ouvrage : J.H. Fabre, le miroir aux insectes, veut nous proposer une narration critique de l'œuvre et de la doctrine du grand naturaliste. Et, monsieur Tort de poursuivre : "Jean-Henri Fabre conserve pourtant ses adeptes enthousiastes, ses cultes régionaux et ses célébrations jubilaires - en Aveyron, en Provence, à Paris, au Japon et ailleurs. La pensée du naturaliste est celle d'un chevalier de la foi animé d'une hostilité sans mesure contre la biologie évolutive, allant de l'incompréhension élémentaire jusqu'à la falsification d'énoncés. L'opposition de Fabre à des pans fondamentaux de la biologie moderne rend presque incompréhensible son exceptionnelle popularité d'auteur naturaliste et de pédagogue des sciences. "
Simples candides, piètres lecteurs, sommes-nous aveugles et ignares de cette "réalité" ? J.H. Fabre, qui se tint délibérément à l'écart du siècle (isolé du monde à l'harmas) a t-il construit sa légende (d'ailleurs volontairement ?) sur le caractère pittoresque (pour ne pas dire ridicule) du personnage ? Car pour le détracteur, tout est là pour construire un mythe, un miroir aux alouettes et aux insectes... Les bons ingrédients d'une béatification sont réunis : pauvreté, solitude, dénuement, chétivité. Le labeur quotidien; les épreuves, la persévérance, J.H. Fabre trouve son inspiration sur une table ridicule d'écolier acquise à Carpentras. La petite table en noyer, thésaurisée, reçoit la connaissance du monde versée en manuscrits. Fabre, chétif, trimbalait la table minuscule à volonté, dans le cabinet de travail ou au salon, suivant la lumière ou l'envie. (A l'époque où nous parlons il n'y avait pas d'électricité à l'Harmas). "
[…] Grande comme un mouchoir, occupée à droite par l'encrier, fiole d'un sou, à gauche par le cahier ouvert, ma table de travail fournit tout juste la place nécessaire au maniement de la plume. J'aime ce petit meuble, l'une des premières acquisitions de mon jeune ménage. Cela se déplace aisément où l'on veut, devant la fenêtre si le temps est obscur, dans un recoin d'éclairage discret si le soleil est importun ; cela permet en hiver l'intime voisinage du foyer où se consume une bûche. "
Souvenir entomologiques, Série XIV, souvenirs mathématique, ma petite table.
J.H. Fabre devenu spécialiste des insectes par l'observation des espèces vivantes est fait légendaire de son vivant. Ses Souvenirs Entomologiques, (4.000 pages en dix volumes, publiés dès 1879 qui ont servi de modèle à des générations d'élèves et des instituteurs tant français qu'étrangers) démontrent que le naturaliste faisait preuve d'un immense talent de vulgarisateur pour expliquer et raconter la beauté du récit de ses observations. La critique au vitriol de l'œuvre et de la doctrine du grand naturaliste est-elle fondée ? Ce livre est-il provocateur ? Vouloir être le premier et affirmer être le premier à proposer une étude critique est-il autre chose qu'un plan marketing littéraire ? Cette page internet est (1) une réponse argumentée aux critiques, puis, (2) une galerie graphique pour retrouver la quiétude d'une contemplation sereine...




Jean - Henri Fabre
"Pour apprécier la quintessence de la science écrite."


J.H. Fabre

Ce dossier est une réponse à l'article de M. Guillaume Lecointre, paru le 16 octobre 2002
dans le journal -Charlie Hebdo- qui fait : éloges et louanges aux propos de M. Patrick Tort.

Le journal satirique Charlie Hebdo se délecte de pouvoir peindre au vitriol le portrait du grand naturaliste, en s'inspirant
des critiques de Patrick Tort: "Les Souvenirs Entomologiques, jonchés de contradictions massives dans la
caractérisation de l'instinct, ne sont qu'une scénarisation de la vie animale".

(Rédaction, images et Internet : Eric GEIRNAERT)



 




Les livres de Jean Henri Fabre, bien plus qu'un
"miroir aux insectes" par lequel ...
certains regardent à "Tort".






     De forts préjugés se sont opposés (cf. Les souvenirs entomologiques, quatrième série - J. H. Fabre -1923) et s'imposent encore aujourd'hui, à l'attribution aux insectes d'aptitudes "intelligentes"; non des aptitudes mentales identiques à celles des hommes, mais des activités astucieuses et même brillantes (=discernements) qui, souvent, leurs permettent de déjouer les exercices inflexibles qu'ont imaginé de vains savants qui se veulent de cette science Facile, Durable et d'Autorité…

     L'entomologiste de terrain est depuis toujours assimilé, confondu à son sujet d'étude, partageant alors la petitesse, la "bêtise" de son insecte…
Selon Guillaume Lecointre; 16 octobre -Charlie Hebdo-, qui souligne la dernière publication de Patrick Tort : " Les bondieuseries entomologiques de Fabre sont encore prises par des hordes d'amateurs de tous pays pour de la science, précisément par ceux qui n'ont pas compris que la difficulté méthodologique en sciences, par définition, ne saurait justifier un appel au transcendant. .../... Fabre n'a jamais été commenté que par des adorateurs éblouis par son talent littéraire."

      L'auteur voudrait nous faire accroire que le naturaliste (extraordinaire vulgarisateur des sciences), J.H. Fabre, un homme indépendant s'il en est, était soumis aux décisions autoritaires et impératives de la confession religieuse ! Non ! Il ne faut pas confondre religion et spiritualité. Et l'interdisciplinarité dont faisait preuve J.H. Fabre avant l'heure (et il y avait quelque difficulté à le supporter à l'époque) ne constituent absolument pas des "bondieuseries".

      La nature d'une chose, n'est pas un reflet de miroir… D'un coté on l'imagine lui, l'entomologiste bondieusard, et, de l'autre on lui oppose la science et quelques laborantins maîtres d'une analyse épistémologique rigoureuse guidée par des retombées économiques. Est-ce une Science ?
La France est le plus gros producteur mondial de pesticides. La France pleure t-elle la mémoire de ses entomologistes ? (Disparus aux contacts des produits ?) Pourquoi tant de commémorations pour Jean - Henri Fabre, ce personnage que l'on dit "scientifique" ou "spiritualiste" ? La réponse à la lecture de ses livres... Cf. Aurore 1877. Pour sécher des larmes, il faut évidemment un miroir; et, le mouchoir en papier apposé à l'œil, on regagne alors sa solennité, on lit et on regarde, on découvre sa critique dans le miroir...

      Jean - Henri Fabre se joue de cette image, des critiques et de son actualité ! Selon ses propos, dans une lettre adressée à Henry Devillario:"Je me suis fait une loi de ne jamais répondre aux observations, soit en biens, soit en mal, que peuvent m'attirer mes écrits. () Chercher la vérité est ma seule préoccupation. Si quelqu'un n'est pas satisfait du résultat de mes observations, si ses chères théories en souffrent, qu'il recommence pour voir si les faits parlent autrement que je ne l'ai raconté."
Alors, faut-il voir J.H. Fabre, son souvenir, comme le miroir d'une perfection ? Certainement...
L'insecte pose au naturaliste et à l'homme de nombreux problèmes (transcendants) dont celui, par exemple, de l'instinct et de l'intelligence et du discernement.
La vision actuelle des équipes de recherche impose souvent qu'il faille regarder le sujet sous son aspect rentable; comment alors aborder le sujet de l'insecte ? Mieux vaut utiliser un pesticide ?
Peut-on alors penser à "Tort" que Jean Henri Fabre n'est commenté que par des adorateurs éblouis par son tallent littéraire, désignant ses lecteurs de non-scientifiques ? Jean-Henri Fabre - simple miroir aux insectes - au colloque international d'entomologie ce 18 et 19 octobre à Micropolis ? Non, l'homme dépasse l'enjeu et l'image de cette critique en nous laissant par ses écrits des pistes par lesquelles on peut encore résoudre nos interrogations présentes.
Reprenants ses lectures non désuètes (qui plaisent encore au plus large public dont celui des scientifiques présent à la Cité des insectes) on recouvre alors les bases d'une rigueur élémentaire; l'observation, l'interprétation.
Ces sujets obligés devraient être révisés par ceux dont la critique est rapide. Ensuite, seulement, par un examen minutieux et raisonné des expériences de terrain, le personnage se permettra de présenter une interprétation logique, agréable et éventuellement artistique vers le transcendant.

     L'insecte de Jean-Henri Fabre n'est pas qu'un être d'instinct réglé par des réflexes, (reflet d'un miroir), c'est un être de vie et de merveille : "Lui, d'une richesse inouïe en instincts, mœurs et structure, nous révèle un monde nouveau, comme si nous avions colloque avec les naturels d'une autre planète. Tel est le motif qui me fait tenir l'insecte en haute estime et renouveler avec lui des relations jamais lassées."





JEAN - HENRI       FABRE

d'après un dessin à la plume de E. Heber Thompson



A l'inverse de justifier un "appel au transcendant", le naturalise J.H. FABRE cherche les explications dans une démarche rationnelle et critique. Il mène des expériences et consigne ses observations. Donnons deux extraits de texte, ci dessous, pour démonstration. Et, de plus, l'homme sait ne pas TOUT savoir. Le sujet consacré au ver luisant, est explicite, le savant ne fait pas appel au transcendant pour expliquer les choses, il expose son ignorance : "La réponse est ailleurs, on ne sait où."

Souvenirs entomologiques (quatrième série - J. H. Fabre -1923)

INSTINCT ET DISCERNEMENT


1) Longtemps les insectes on été considérés comme des "roues de moulin", fidèles automates aveugles guidés par une pulsion première. J. - H. Fabre s'inscrit en faux contre cette idée largement répandue.

"Lorsqu'il crépit le point où se dressait le nid que je viens de détacher de la muraille, lorsqu'il persiste à bourrer d'araignées sa cellule pour un œuf absent, et qu'il clôt en toutes règles une loge où mes pinces n'ont rien laissé, ni germe, ni provisions, le Pélopée nous donne une bien pauvre idée de son intellect. Soumis à des épreuves analogues, les Chalicodomes, la chenille du Grand-Paon et tant d'autres commettent les mêmes inconséquences : ils continuent, dans l'ordre normalement requis, leur série d'actes industriels, rendus désormais mutiles par un accident. Vraies roues de moulin non aptes à suspendre leur rotation lorsque manque le grain à moudre, ils persévèrent, une fois l'impulsion acquise, dans l'accomplissement d'un travail sans valeur. En ferons-nous des machines ? Loin de moi cette sotte idée".


2) La vision avant-gardiste du naturaliste pour imaginer l'instinct, comme une information consignée dans l'espèce, information pas forcément exprimée mais transmissible aux descendants.

"Les ressources de l'animal ont quelque élasticité dans d'étroites limites. Ce que son industrie nous apprend à un moment donné n'est pas toujours la mesure de son savoir-faire. Il y a en lui des moyens latents, tenus en réserve pour certains cas. De longues générations peuvent se succéder sans les employer; mais qu'une circonstance l'exige, et brusquement ces moyens éclatent, affranchis d'essais préalables, de même que jaillit, indépendante des lueurs antérieures, l'étincelle virtuellement contenue dans le caillou".







 





Jean Henri Fabre observe les insectes vivants pour étudier les
comportements... L'insecte mort (épinglé) n'a pas grand chose à dire...











Pour seul outil, une loupe à main pour regarder
le monde et questionner la nature...








Le dossier : Jean-Henri Fabre "Pour apprécier la quintessence de la science écrite."
Les livres de Jean Henri Fabre, bien plus qu'un miroir aux insectes par lequel certains regardent à "Tort"; (réponse à l'article de G. Lecointre paru dans Charlie Hebdo du 16 octobre 2002) est utilisé dans l'ouvrage : "Jean Henri Fabre, l'observateur incomparable".

Alix Delage - 2005. Editions du Rouergue, Rodez (416 pages, 24 planches). Genre : Biographies, mémoires, correspondances... ISBN : 2-84156-689-7 code barre : 9782841566891
Jean Henri Fabre, l'observateur incomparable.
Alix Delage - 2005

Petit détail : sur l'image de
couverture, J.H.
Fabre n'a pas sa
loupe
à main.
Etrange...



Voici, ci-dessous, le passage du livre
"Jean Henri Fabre, l'observateur incomparable" :




















Admiré par Darwin et Bergson, récompensé
par l'Institut de France, le travail pluriel de
Jean-Henri Fabre
mérite d'être (re)mis en valeur... Proposons
et réalisons alors de belles infographies...









Infographies gratuites, non commerciales, contact : eric.ambre.jaune@hotmail.fr
Ce sujet des images (ci-dessous), consacrées à Jean Henri Fabre, sont pour une part les bases
iconographiques des dossiers que j'ai présentés en conférence à Millau.








Vous désirez des images originales pour publier sur
Jean-Henri Fabre et / ou les insectes ? Vous recherchez
des infographies pour un livre ? Rien de plus simple, je réalise
toutes les images - infographies (gratuitement) à la demande ...











Les fonds manuscrits non administratifs, les vieilles cartes postales et trois cent documents et clichés
anciens sur J-H Fabre et sur l'Harmas permettent de dessiner une scénographie riche sur
l'œuvre plurielle du savant. Estampes, gravures, cartes postales, diapositives, une
multitude de documents autres que les livres est à disposition
de celui qui souhaite "imager" l'œuvre du naturaliste...





Propriétés des illustres, centres des expositions, musées, maisons
natales, etc... la scénographie peut s'appliquer à plusieurs sites...
Reproductions originales pour un article, portraits en sintuations pour une conférence, dessins originaux
réalistes pour une affiche... L'animation Nature / Insectes / Environnement a besoin de sujets
neufs et inédits. Je me propose de vous présenter J.H. Fabre dans sa version imagée.











Certains auraient-ils besoins d'images pour communiquer ?
Pour les célébrations autour de l'œuvre de Jean Henri Fabre, certains communiquent sur J.H. Fabre sans aucune image... Le procédé, (ci-contre), a de quoi surprendre... C'est pour répondre à ce défaut d'images que j'ai proposé des scénographies gratuites...

(Bis) certains ont-ils besoins d'images pour communiquer ?

L'association "les pimprenelles" communique sur le web pour annoncer les activités de l'établissement public le Naturoptère.
 

 
Communiquer sur Jean Henri Fabre -ce qui n'est quand même pas le secteur le plus lucratif de l'économie mondiale-, = humour,
reste soumis au jeu de la concurrence. Tout se passe comme si (derrière le "merci" de façade) il existait une petite rivalité
à la communication exclusive. Exit les luttes intestines des protagonistes et proposons ici des images gratuites...

Prenons l'exemple d'une célébration... Il faut célébrer J.H. Fabre...
Voici une image réalisée en trois minutes...




          Les infographies insectes sont faites à partir
          de la photothèque : Insectes Art et Images
          elle-même publiée dans plusieurs ouvrages.







La maçonnerie du pixel (qui produit des images) est soumise
aux lois "guerrières" des rivalités de la communication...





      Lorsque je suis venu en conférence à Millau présenter un nouvel ordre d'insectes (publication Eric G. juin 2002) découvert à partir des fossiles de l'ambre, deux choses m'ont étonné.

- La première est l'attention énorme (!) du public régional pour l'assimilation des présentations concernant les insectes et les belles images ! Le public, demandeur, TRES connaisseur, est réellement passionné !
- La seconde est l'étonnante "atonie", "apathie" de certains animateurs à s'approprier des sujets toniques pour en donner une image soporifique et monochrome. Ammener un nouvel ordre d'insecte c'est la découverte de toute une vie. Pourquoi publier le sujet sur un timbre poste ? C'est ce déficit d'images dans la communication qui m'a poussé à concevoir des images autour de l'œuvre de J.H. Fabre. Les infographies présentées ici dans cette page Internet ne sont alors surtout pas une appropriation d'une quelconque matière, mais, seulement une présentation visuelle pour ouvrir l'inspiration de ceux qui présentent les grands sujets de la nature en noir et blanc...

      Mon objectif dans cette présentation Internet
n'est pas de trouver un partenaire institutionnel ou un mécène pour valoriser mon travail (ou commercialiser mes livres). Mon idée est d'offrir GRATUITEMENT une scénographie pour que des prestataires - animateurs puissent se l'approprier (selon leurs besoins), ni plus ni moins. Certains communiquent en collant des insectes sur la tête du naturaliste faisant passer le grand homme pour un pot de confiture qui attire les entomofaunes... L'image n'est pas très "sérieuse". D'autres, pour parler du naturaliste et occuper le terrain (sans réelle passion), ouvrent des livres sur un coin de table et disent que c'est là une exposition... Pour communiquer sur Fabre, d'autres encore ne retiennent que les dates anniversaires : 2023 sera le bicentenaire de sa naissance et 2115 sera le bicentenaire de sa mort... En attendant, sans aucun encombrement matériel, il est loisible de dessiner la scénographie d'un voyage virtuel...

      "Pourriez-vous arrêter vos diffusions d'images, pourriez-vous stopper vos travaux de communication (surtout gratuits) pour nous permettre de conserver notre leadership ?" Sans humour, voilà à quoi se résument assez souvent l'essentiel des correspondances (privées) dès que vous présentez un travail dans un secteur culturel. Ne soyons pas dupe, lisez cet exemple culte : "Hors du chemin, point de salut" (une activité sans coopération qui joue à surveiller puis tuer la concurrence).



      La preuve, ci-dessus, si vous n'êtes pas adoubés par vos pairs, la communication que vous proposez sera étouffée dans l'œuf. Dans l'animation, la culture comme en science, la concurrence fait feu de tout bois. Se livrant des rivalités de clochers, les petites jalousies de village à village ruinent la synergie des travaux collectifs (qui restent alors cloisonnés). Et la critique de dire encore : "Oui, mais non merci. Nous souhaitons rester propriétaire de notre programmation. Et, nous avons nos propres animateurs (certes débordés) mais suffisamment compétents pour produire dès qu'ils en auront le temps les mises en valeur qui correspondent à notre programmation."
Les rivalités pour communiquer existent donc. La communication est une chasse gardée. Le partage gratuit est surtout un concept utopique. Et, ces images (offertes gratuitement et présentées ici sans la moindre intention) ne veulent surtout pas être un terrain de discorde... Ces infographies mises gratuitement sur la table, dans cette page Internet, ne sont qu'un support d'inspiration, de partage et d'échanges...






La maçonnerie du pixel ne réalise que des images...







Les belles infographies ne vont pas sauver le patrimoine de pierre. La maçonnerie du pixel (qui
ne produit que des images) n'est d'aucune utilité pour entretenir le patrimoine monumental.
Par contre les créations graphiques -surtout celles construites à partir de la
restauration de documents originaux-, peuvent contribuer à établir
l'atmosphère d'une animation culturelle originale
qui focalisera l'intérêt du public...

 
Allons au grenier trouver
l'inspiration des idées
originales...


 
La maçonnerie du pixel ne répare pas les monuments, certes, mais
peut restaurer et compléter des documents anciens. Voici
l'exemple de l'utilité du dessin intégré à l'infographie.






Assis dans sa chaise à roulettes, le naturaliste a ses pieds coupés (dans l'image originale)...
Pour exploiter Jean Henri Fabre dans une scénographie originale il est intéressant
de dessiner les chaussures manquantes et de compléter la structure de la chaise.
Seule la passion permet d'aller chercher ses "détails", ce qui n'est pas
forcement le cas de ceux qui produisent "grands formats"...



Autre exemple...

Autre exemple de "petit" détail... Le plus surprenant avec les détails, c'est l'importance qu'ils ont. Comment diable le graphiste qui a réalisé la couverture du livre "Jean Henri Fabre, l'observateur incomparable" d'Alix Delage (édition 2005), a-t-il pu enlever la loupe à main du naturaliste ? La loupe c'est justement l'identité du personnage ! L'ob-ser-va-teur incomparable, QUI JUSTEMENT observe toujours avec SA LOUPE ! Pour le coup, c'est un détail "loupé"...







 

 








Pour cette année 2015 (consacrée à la commémoration du centenaire de la disparition de Jean Henri-Fabre), chacun
a plus ou moins travaillé dans son coin... L'un a fait un grand dessin, l'autre a proposé une statue pendant
que l'on faisait la lecture aux enfants...Pour cette année 2015 de la commémoration du
centenaire de sa disparition, il fallait bien une publication...
C'est chose faite avec
Small Wonders.




Publication : Small Wonders. Par Matt Smith. Illustrations Giuliano
Ferri, Infographies et Internet Eric Geirnaert. Edition 2014 - 2015





Web page, images Jean Henri Fabre : Eric GEIRNAERT.

"Dear Eric, Lovely! Thanks for sharing! I will be sure to pass on the
link to anyone who asks me for more info. Best."
Matt Smith.










Ci dessus, petit détail (détourné par l'infographie) Jean Henri Fabre observe un petit scorpion enfermé dans le bocal de verre...





      Jean Henri Fabre, (l'Homère des insectes), est la "Joconde" des entomologistes pour plusieurs associations... Quelques collectifs (qui d'ailleurs cherchent comment avoir leur site Internet) travaillent pour rappeler la mémoire du naturaliste : autobiographie, chroniques, généalogie, albums de famille, manuscrits, travaux compilés, etc. déposés parfois dans des musées. Et, dans ce cadre, sans le moindre encombrement, la voix la plus "facile" consiste sans doute à construire un "web"-voyage virtuel où les belles images peuvent promouvoir la mémoire et l'œuvre du savant. Les infographies peuvent entretenir la vie et la mémoire du grand naturaliste... Cette page Internet ne doit être examinée que comme des ressources iconographiques disponibles à qui souhaite présenter le naturaliste. Les infographies peuvent être modulées, remaniées pour coller à un thème. En l'état, le contenu de cette page Internet n'est alors pas d'avantage destiné au musée (x ou y) qu'à une association ou des scolaires qui devraientt faire un exposé dans le cadre d'un TPE...




















En mars 1879, Jean-Henri Fabre fait l'acquisition d'une propriété située à huit
kilomètres d'Orange, à la sortie du village de Sérignan-du-Comtat
(Vaucluse). Il la nomme l'Harmas, (= friche en provençal).





















L'Harmas (le nom de la propriété de J.H. Fabre) signifie "terre en friche", "terre sauvage"
en provençal. L'harmas est alors la marque d'un lieu laissé sauvage où la naturalité
n'est pas marquée de la main de l'homme
(= anthropisé)...








Les infographies permettent de varier les présentations originales.


Dans un style cette fois réaliste, dessinons
J.H. Fabre à la fenêtre puis assis sur son banc.






 

Dessiner Jean Henri Fabre installé à sa fenêtre n'est pas une idée prise au hasard. C'est l'occasion
de donner une image à son commentaire sur les fossiles qu'il examine dans les murs de sa maison.













Jean Henri Fabre souvent photographié assis...







Nous manquons d'argent pour...


      On entend souvent les responsables d'expositions dire : "nous manquons de moyens pour mieux présenter nos panneaux. Nous aurions aimé présenter de belles choses mais, vous savez, nous manquons de subventions".

      Oui, l'argument est toujours le même. J'ai entendu ce message des dizaines de fois pour mes expositions sur l'ambre. A titre de petit exercice, faisons des infographies, pour (dé)montrer que la créativité au moins graphique n'a rien à voir avec les subventions ! Ce n'est pas vraiment l'argent qui conditionne l'originalité et le caractère des dessins et des présentations... Dessiner la loupe rectangulaire du naturaliste (plutôt que ronde) et lui remettre dans la main, ne coute rien. Mettre en scène le savant dans sa maison, accessoiriser l'entomologiste (avec ses outils originels et ses effets personnels, ses lunettes par exemple) pour produire des scènes réalistes d'observations dans son jardin ne coute aucun argent. Ceci expliqué, ci-contre, voici l'exemple d'une image animée... Sur ce principe, (sans le moindre argent) il est loisible de developper une visite virtuelle des lieux... Ci dessous, il est possible de proposer des dessins réalistes du personnage (en action) pour rendre les choses plus "vivantes"...





Dans un graphisme volontairement ancien et
réaliste dessinons Jean Henri Fabre debout.







Autre dessin... Jean Henri Fabre au lavoir...








Bien que la représentation à droite (ci-dessous) ressemble à une photographie ancienne en noir
et blanc, le portrait de Jean Henri Fabre est bel en bien un dessin. Le graphisme en photo
réalisme permet d'améliorer les scénographies autrement
impossibles avec des vues originales abimées.








      Régulièrement au cours de ses travaux, Jean Henri Fabre nous parle de ses yeux et de sa mauvaise vue. Dans l'étude du ver luisant, par exemple, J.H. Fabre nous explique qu'il ne peut pas approfondir l'explication de la lumière chez l'insecte : "Sur l'épiderme s'étale une sorte de badigeon blanc, formé d'une substance finement granuleuse. C'est là certainement la matière photogénique. Scruter plus avant cette couche blanche n'est pas possible pour mes yeux si fatigués. "
      Le savant avait évidemment des lunettes (ci-contre). Et, c'est l'occasion de lui remettre la monture originelle sur le visage pour voir à quoi ressemblait le naturaliste au travail...



Alors, Jean Henri Fabre avec ses lunettes ? Réalisons le dessin...







Le graphisme en photo réalisme, permet de reconstruire
des sujets. Autre exemple, avec le scarabée sacré...






Avec l'infographie, le scarabée sacré de collection (ruiné maintenant sous cadre) mais ayant
appartenu à Jean Henri Fabre est remis en action avec des documents anciens...




Les infographies, une scénographie
pour rendre vie à Jean Henri Fabre.




Les commémorations les plus vibrantes, les plus réalistes sont sans
doute celles où les images présentent le naturaliste dans sa maison
et son jardin de l'Harmas... Les infographies permettent
réellement de replacer J. H. Fabre dans un décor
évidemment connu du naturaliste...

















      Les cartes postales anciennes de collection sont un support idéal pour construire des célébrations vivantes et des scénographies animées où, par exemple, Jean Henri Fabre (ci-dessus) est occupé à chasser les insectes dans un coin de l'Harmas.
Hier si nombreux, les papillons aujourd'hui disparaissent des paysages. Le naturaliste aurait-il pu imaginer qu'en cent ans à peine le monde change à ce point ? L'observation entomologique (souvent infantilisée dans des animations naturaliste -de garderie- dispensée aux enfants) est un sujet bradé, dangereusement simplifié, ce qui constitue un écueil grave pour nous tous. Que ce soit pour la botanique ou l'entomologie, l'observation de terrain est fondamentalement le seul principe de base qui permet d'approcher la réalité des choses.
Jean Henri Fabre l'expliquait parfaitement : "Ils ne savaient pas regarder. En ces vieux temps, on raisonnait beaucoup, beaucoup trop, car parfois on déraisonnait; mais rarement s'avisait-on d'examiner ce qui est réalité. La patiente observation, mère des sciences, leur était inconnue."

J. H. Fabre était, selon Darwin, un "incomparable observateur"... L'observation sans concession, sans trucage, démontre la régression actuelle et la sénescence des espèces synchrones connues du maître...








      HIER - Invasions de papillons  VS    AUJOURD'HUI - disparitions de papillons...

      A son époque, J.H. Fabre nous raconte les invasions de papillons : "J'accours. Il y a de quoi justifier l'enthousiasme de l'enfant et son exclamation hyperbolique. C'est une invasion sans exemple encore dans notre demeure, une invasion de papillons géants. Une bougie à la main, nous pénétrons dans la pièce. Ce que nous voyons alors est inoubliable. Avec un mol flic-flac, les grands papillons volent autour de la cloche, stationnent, partent, reviennent, montent au plafond, en redescendent. Ils se jettent sur la bougie, l'éteignent d'un coup d'aile ; ils s'abattent sur nos épaules, s'accrochent à nos vêtements, nous frôlent le visage. C'est l'antre du nécromancien avec son tourbillonnement de vespertilions. Pour se rassurer, petit Paul me serre la main plus fort que d'habitude. Combien sont-ils ? Une vingtaine environ. Ajoutons-y l'appoint des égarés dans la cuisine, la chambre des enfants et autres pièces de l'habitation, et le total des accourus se rapprochera de la quarantaine. Ce fut une soirée mémorable, disais-je, que celle du Grand-Paon." Jean Henri Fabre, Souvenirs entomologiques, Série VII, Chapitre 23. Aujourd'hui l'observation "in natura" donne l'inventaire de monstres moribonds, des papillons si malformés qu'ils ne volent pas...










La maîtrise du dessin permet de dessiner des scénographies colorées (assez réalistes) inspirées des documents
originaux publiés en noir et blanc dans les ouvrages anciens. La mise en valeur des textes et des travaux
ainsi faite (voir en bas de page) permet de varier les présentations dans toutes les directions.






























Jardin exploratoire, laboratoire à ciel ouvert, l'Harmas est le
terrain d'observation des espèces examinées "in natura".











Jardin exploratoire, laboratoire biologique à ciel
ouvert, l'Harmas est le paradis sur Terre...









Visite monastique aux fontaines puis arrêt au lavoir. Recueillements entomologiques
sur les fleurs... Contemplations végétales dans les allées qui mènent
aux grands arbres... L'Harmas (ce jardin en magnifique
désordre) se dévoile comme un Eden.










      Jean Henri Fabre : "Hoc erat in votis"...

      Jean Henri Fabre a exploré son jardin de l'Harmas comme un auteur compulse quotidiennement le dictionnaire, mot à mot, page à page, y revenant sans cesse. Le naturaliste a poussé l'expertise comme nul autre ne l'a fait son époque. Il peut être considéré comme l'un des précurseurs de l'éthologie, science du comportement animal. Ses découvertes (racontées de façon si délicieuses) sont tenues en haute estime en Russie, aux États-Unis et également au Japon où J.-H. Fabre est considéré comme un modèle à tel point qu'il est au programme des enseignements de l'école primaire. Jean-Henri Casimir Fabre, né le 21 décembre 1823 à Saint-Léons du Lévézou (Aveyron), mort le 11 octobre 1915 à Sérignan-du-Comtat (Vaucluse), est un homme de sciences, un humaniste, un naturaliste, un entomologiste éminent, un écrivain passionné par la nature et un poète français, lauréat de l'Académie française et d'un nombre élevé de prix. Son terrain d'exploration du monde était un jardin...

      Revoir Jean Henri Fabre arpenter les allées du dit jardin est un rêve... "Hoc erat in votis" (= c'était l'un de mes souhaits). Comme le dit, le naturaliste en parlant de son Harmas, Hoc erat in votis est l'expression idéale pour l'un de mes souhaits, vivre la présence du naturaliste dans ses explorations... Ne faudrait-il pas préparer l'exposition "Hoc erat in votis" pour vivre le souvenir du maître dans ses travaux ?
(Le sujet est présenté en bas de page ).





"Hoc erat in votis" (= c'était là ce que je désirais), l'harmas, un coin de terre...































      Plusieurs chemins, un plan d'eau, un potager, vingt arbres historiques (monumentaux) et plus de cinq cent espèces végétales composent la biosphère très vivante de l'Harmas. Contraste des microscènoses mais homogénéité transversale du désordre très biologique. Le jardin est composé d'une partie fleurie, d'une surface en friche et d'un espace planté de hauts arbres (dont certains l'ont été par Fabre lui-même). L'espace fermé par le mur d'enceinte se partage entre le potager, le bassin, la fontaine et le lavoir. Le nano-monde de l'Harmas est traversé par ces pistes où circulent les espèces entomologiques selon de déplacement de l'air (plus ou moins chaud entre les aires ensoleillées et les espaces ombragées) telle une armada d'escadrilles volantes. L'Harmas est un jardin exploratoire... Tous les entomologistes pratiquent LE (leur) jardin secret...
Entomologiste, photographe,
j'ai le réflexe de me fondre le plus possible dans le paysage pour rechercher (alors et seulement) les interactions qui se jouent dans le nano monde. Dans le parterre de quelques centimètres, on peut déjà lire l'analyse des comportements des animalcules puis comprendre (mais incomplètement) l'ensemble des messages qui circulent... Cette mesure de proximité avec les espèces (sans aucune intervention) permet de questionner la naturalité des lieux en approchant la coalescence qui soude les acteurs.

      Tous les entomologistes (observateurs) pratiquent cet abandon naturel. Dans le sillage du grand naturaliste, j'ai naturalisé un espace exploratoire que j'ai nommé "Dream park", c'est mon Harmas en pays Morvan. Aucun voyage n'est plus formidable que celui de l'observation respectueuse des entomofaunes dans ce monde de proximité qui s'offre à nos pieds...


















Pour raconter J.H. Fabre mieux vaut produire des images où le naturaliste se
consacre à ses occupations... Les scènes ainsi dessinées sont "vivantes".
Voici la cueillette des espèces végétales dans le jardin de l'Harmas...

































L'ermite de Sérignan, botaniste (voir ci-dessus), entomologiste, poète et
pédagogue, a aussi réalisé plus de 700 planches d'aquarelles de
champignons (voir ci-dessous). Jean-Henri Fabre était
selon Darwin un "incomparable observateur"...







      Jean Henri Fabre : Depuis une trentaine d'années que j'habite Sérignan, je n'ai jamais entendu parler du moindre cas d'empoisonnement par les champignons dans le village, et cependant il s'en fait ici abondante consommation, en automne surtout. Il n'est pas de famille qui ne récolte, dans quelque promenade à la montagne, un précieux appoint à ses modiques ressources alimentaires. Et que récolte-t-on ? Un peu de tout. Bien des fois, courant les bois du voisinage, je visite les paniers des récolteurs et des récolteuses, qui volontiers me laissent faire. J'y vois de quoi scandaliser les maîtres en mycologie. J'y trouve fréquemment le Bolet pourpre, classé parmi les dangereux. J'en faisais un jour l'observation à un ramasseur. Il me regarda d'un air étonné. "Lui, le pain de loup [Les Bolets sont connus ici sous le nom général de pan de loup, pain de loup. On les utilise indistinctement en cuisine après avoir enlevé la couche de tubes, la mousso, aisément séparable.], un poison ! disait-il en tapotant de la main le corpulent bolet ! Allons donc ! Moelle de boeuf, monsieur, vraie moelle de boeuf." Il sourit de mes scrupules et partit avec une pauvre opinion de mes connaissances en fait de champignons.
Extrait des Souvenirs entomologiques, Jean-Henri Fabre. 1907, 10e Série, Chapitre 20.









      Ce qui ne peut être conservé ni dans l'herbier, ni dans les cadres vitrines de collections (en nature), sera transposé en dessin...

      
Jean Henri Fabre se lance dans l'inventaire exhaustif des champignons en dessinant les espèces avec une précision formidable assez extraordinaire...

      Le bolet, ci dessus, devient aussi réel que l'on peut l'imaginer... Grâce aux dessins, l'inventaire tout azimut est maintenant à portée de main (et de pinceau).

      Comment ne pas être admiratif devant les croquis et les aquarelles de Jean Henri Fabre...

      D'ailleurs les belles références de l'œuvre maîtresse du savant ne sont pas (forcément) au musée mais plutôt dans les collections privées.

      Quelques documents originaux et des manuscrits des souvenirs entomologiques se sont vendus aux enchères jusqu'à 10.000€...

      Pourquoi diable personne n'a encore regroupé dans un site Internet (au moins esthétique) les œuvres graphiques du savant ? Manque de temps, manque de méthode, ou plutôt refus "pathologique" de partager l'information ?









Un thème parmi tant d'autres, l'étude du scorpion languedocien...
















 
Autre sujet, le ver luisant...

















EXPERIENCES - L'étude des merveilles de l'instinct des insectes : comment le cadavre
d'une souris, arrêté dans les broussailles peut-il être enterré par les nécrophores ?
Même question avec une taupe et un oiseau...






Observateur incomparable, J.H. Fabre réalise aussi des
expériences pour sonder l'instinct des petites bêtes.

















Toutes les images, ne sont pas présentées sur le site Internet. Une cinquantaine
de sujets consacrés aux textes entomologiques (arrangés en infographies)
sont disponibles, gratuitement, par correspondance en haute
résolution, (contact : eric.ambre.jaune@hotmail.fr)









      Ci-dessus, voici les boîtes d'entomologie ayant appartenu à Jean Henri Fabre. En examinant les collections d'insectes épinglés de Jean Henri Fabre, on remarque que le naturaliste a échangé et reçu quelques espèces étrangères, (les sujets conservés sous cadre ne sont pas tous des insectes de l'Harmas).
J.H. Fabre à publié sur les charançons (en échangeant d'ailleurs des correspondances ave Charles Darwin), sur le scarabée sacré (qui roule sa boule) et l'entomologiste a aussi consigné en détail le comportement des carabes. Mais certains carabes (ceux surtout qui ont ces tâches blanches aux élytres) ont quelques particularités défensives. Et, en octobre 1848, Charles Darwin corresponds avec Jenyns (voir ici la référence) pour raconter ses mésaventures avec ces insectes.
Charles Darwin : "Un Cychrus rostratus m'a un jour aspergé du liquide dans l'œil et m'a causé une douleur extrême. Je dois vous raconter donc ce qui m'est arrivé aux rives du Cam durant mes premières expériences entomologiques; sous une pièce d'écorce j'avais trouvé deux carabes (je ne me souviens plus desquels et attrapés chacun dans mes deux mains, quand soudain je découvris un Panagaeus sacré crux major; Je ne pouvais me résoudre à abandonner mes carabes et perdre le Panagaeus et j'ai donc, de désespoir, placé un des carabes entre mes dents quand, à mon inénarrable dégoût et douleur, l'inconsidérée petite bestiole m'a giclé de l'acide dans la gorge, me faisant perdre les deux carabes et le Panagaeus!"
En fait, ces coléoptères n'ont rien d'inoffensifs.























































De façon très pragmatique, Jean Henri Fabre observe les fossiles
là où ils sont (dans les murs de construction de sa maison)...









Le haut niveau de conservation des appendices d'une mouche, la netteté et la précision
du processus de fossilisation tourneboule la pensée de l'entomologiste... Jean
Henri Fabre commente les fossiles de diptères conservés dans la pierre.






























Incruster Jean Henri Fabre dans le décor originel de sa maison, replacer des
livres "fictifs" (ci-dessous) sur la table, la scénographie devient "vivante"...









Jean Henri Fabre, chez lui, avec son chat et son chien...







Comment transformer un diaporama statique en scénographie vivante empreinte d'émotion...
Il faut donner une âme aux scènes et aux objets... Le traitement graphique permet de renforcer
l'information. Une "bonne" infographie guide la pensée, renforce l'expression de l'image...




















Une scénographie gratuite pour des travaux ?... Pour une sortie culturelle, pour
une affiche ou un flyer, pourquoi ne pas mettre Jean Henri Fabre au
monde du graphisme et de l'art numérique à la demande.
Voici Jean Henri Fabre dans la cour de l'Harmas.






Images contemporaines ou vues anciennes réalistes, les infographies offrent
le choix d'une scénographie qui peut prendre plusieurs directions...



L'Harmas de
J.H. Fabre, route
d'Orange, à Sérignan
du Comtat 84830.




Caché des regards, préservé derrière
ce mur d'enceinte, voici l'Harmas.
La propriété de Jean Henri Fabre,
repérable de loin aux grands arbres,
se dévoile comme une merveille de
biodiversité... Derrière la grille en
métal, voici ce jardin si spécial,
ce "laboratoire à ciel ouvert"
où le scientifique a pratiqué
ses observations
entomologiques,
en inventant : "la
science des
insectes".




Depuis la rue, la belle propriété de l'Harmas est immanquable...



























Sollicité et admiré par des personnalités aussi différentes qu'Henri Poincaré, Edmond Rostand, Romain
Rolland et Maurice Maeterlinck, Jean-Henri Fabre vécut à Sérignan-du-Comtat
de 1879 à 1915, année de sa mort à l'âge de 92 ans.











      A l'apogée de sa gloire mondiale, J.H. Fabre reçoit (ci-dessous) le 14 octobre 1913 le président de la République Raymond Poincaré qui lui rend un hommage national : "Ce n'est pas seulement par la patience de vos recherches et la consciencieuse exactitude de vos observations que vous avez donné à l'entomologie et à la science en général une gloire nouvelle. Vous avez mis dans les êtres les plus humbles une attention si passionnée, une pénétration si ardente, un enthousiasme si bienveillant et si compréhensible, que, dans les plus petites choses, vous avez fait voir de très grandes, et qu'à chaque pas de votre œuvre, nous éprouvons la sensation de nous pencher sur l'Infini." .









Le 5 août 2013 à l'Harmas...









Petits posters pour des commémorations... Images originales en fondus pour des articles...
L'infographie, qui peut varier à l'infini, donne un réel caractère aux présentations...






Ci- dessus, Jean Henri Fabre semble regarder un papillon... C'est évidemment un ajout fait par l'infographie...













Le détail de la loupe à main...


En examinant attentivement les anciennes photographies, on remarque (ci-dessous) de petits changements.
Se prêtant au jeu des poses, Jean Henri Fabre changeait de position et cherchait la bone posture...
La position de la main, par exemple, n'est jamais la même...








Connu avec ses loupes rondes, Jean Henri Fabre
utilisait aussi ses loupes rectangulaires...













Installé à la fenêtre de l'Harmas, toujours un œil vers le
jardin, Jean Henri Fabre consigne, sur sa petite table
en noyer, l'étude du comportement animal...





















Mais, ... tout a une fin... Comme le dit Jean Henri Fabre :

"Tout finit afin que tout recommence, tout meurt afin que tout vive".


Et, au décès du savant, l'Harmas doit
inventer son recommencement...




Comme le dit Jean Henri Fabre : "Le ménage correct n'est
plus possible du moment que la maison s'effondre chaque jour."






















 
Sa loupe rectangulaire à la main, Jean Henri Fabre est derrière les grilles...



 

Si l'Harmas est un paradis, y a-t-il des grilles au paradis ?
A moins, ... que J. H. Fabre n'ait perdu ses clefs ? (= Humour).






Bon, quittons un peu l'Harmas...
Autre visite, autre maison, toujours
avec Jean Henri Fabre.








Où sommes nous ??? A Saint-Léons, juste là, dans
le paysage, existe une belle petite maison...






Nous y sommes, Jean Henri Fabre est là...











Jean Henri Fabre n'aimait pas les commémorations, dénigrait la vénération
et ne voyait que le caractère immobile des statues... Célébrer
l'homme, statufier l'homme qui fustigeait les souvenirs
solennels est assez contradictoire...

C'est pour cela que j'ai dessiné (dans la mesure
du possible) des images du savant en mouvement.




      Dès 2002, en conférence à Millau, j'avais dessiné quelques infographies très originales qui, présentées au public, m'ont valu des commentaires chaleureux et enthousiastes. Sur leurs demandes expresses, j'ai donné mes tirages papiers à des prétendus Animateurs - Nature "Fabre and co" (qui facturent leurs prestations 150€ la demi-journée !!!) pour leur permettre d'accrocher et d'intéresser les responsables des structures locales... La communication (qui ressemble quand même à une récupération) n'aura sans doute pas fonctionné, d'où cette présentation web où l'on peut, ici, sans rien voler examiner tout, gratuitement, sur pièce...

      Ces images sont présentées ici sans aucune visée commerciale.
Les posters, les dessins sont travaillés dans plusieurs directions graphiques pour inviter les responsables et/ou animateurs nature à préparer des flyers, des prospectus... ICI, TOUT EST GRATUIT. Voici de belles images pour nourir l'inspiration, ni plus ni moins.

      Pourquoi ne pas rééditer un petit dépliant esthétique pour le musée ? Je vois déjà les belles images d'art (grands formats) en kakémonos à l'entrée du musée (insectarium) ou de la salle de conférence pour la prochaine animation culturelle... La démarche de présenter les infographies ici (de cette façon) sur ce page Internet est une démarche altruiste pour soutenir les animations pédagogiques. Une conférence gagne en prestige avec la projection de belles images... Faire une belle affiche sur J.H. Fabre ? Rien de plus facile... Toute la matière est là,... à disposition... Les infographies sont toutes proposées gratuitement. Contact : eric.ambre.jaune@hotmail.fr




Ne jurant par aucun maître, Jean Henri Fabre ne thésaurisait personne et
commentait de façon très pragmatique, les santons, les figurines et les
statues commémoratives : "C'est beaucoup trop de santibellis".
"Santibelli", littéralement : "petit santon", signifie rester clairement
immobile (comme le sont ces figurines). Pour Jean Henri
Fabre l'immobilité n'est pas vraiment le caractère
utile pour sonder le monde.



















Les infographies idéales pour les annonces culturelles et les présentations
touristiques sur des prospectus peuvent aller dans d'autres directions...
Prenons le cas de ces images qui nous transportent dans le
monde fantasmagorique du narrateur. L'Harmas, cette
maison plutôt sombre, vous accueille (ci-dessous)
pour des morceaux choisis...



Infographie - commentaire : La décoration murale originelle, (ci-dessous, la peinture dite "en pointe de diamant") donne
une atmosphère étrange à la pièce. Le volume ressemble à une géode minérale... C'est dans cette
ambiance étrange que le naturaliste nous raconte la vie cachée des araignées...






Autre ambiance, autre support, voici cette fois un visuel scénographique
sur lequel on peut disposer un texte pour une exposition...











































Une scénographie originale, qui...
Qui, oui,... Pourquoi ne pas...










Pourquoi ne pas...


Pourquoi ne pas préparer une animation
exposition dont le thème serait "Hoc erat in votis".






      Deux animateurs nature (du collectif xxx), sans doute frappés du syndrome de tristesse, ou peut-être écrasés par le complexe de persécution, prennent l'initiative de m'écrire et m'expliquent, désolés par e-mail, qu'ils ne peuvent pas suivre ces présentations (et ces ressources gratuites). Ils m'exposent qu'ils ne peuvent pas agir et ne se voient pas quitter cette méthode où quelques livres ouverts sur la table constituent la (seule) ressource d'animation pour promouvoir les travaux du savant.

      Pour ceux qui ne veulent ou ne doivent QUE compulser les livres, il y a les bibliothèques. Pour ceux qui sont touchés par la mélancolie pathologique de l'inaction, il y a la médecine. Et, pour les Internautes de passages, (sur le web), il y a ces infographies de voyage...

      J.H. Fabre disait de façon pragmatique : "Agir c'est vivre, travailler c'est progresser". Alors, exit la déprime, faisons de belles images pour vivre et progresser... Et préparons l'exposition : "Hoc Hoc erat in votis"...



















      "Hoc erat in votis". Comment rendre une commémoration vivante ?

      La méthode qui consiste à regrouper les effets personnels d'un personnage connu dans une petite vitrine d'exposition a ses limites. Pour construire une commémoration, l'exposé exhaustif des effets ayant appartenu au savant disparu ne fait que matérialiser son absence... Les collections souvenirs... "Voici son chapeau, ses lunettes, son manuscrit et, ici, ses chaussures..." Pour accrocher le public, les conservateurs jouent parfois la course aux affaires personnelles : "Nous avons retrouvé trois dessins et ses effets personnels... Voici sa savonnette, ses chaussettes, sa dernière chemise et un mouchoir usager...". Ici, c'est une exagération grossière. Mais, ne versons pas dans le mauvais goût. Jean Henri Fabre (qui jouait du piano) n'a rien de la rock star idolâtrée... La réunion scénarisée de références personnelles (à intimes) peut vite transformer l'exposition commémorative en paysage assez macabre d'une enquête médicaux-légale étrange qui inventorie des indices d'un corps disparu... De telles présentations muséales "maladroites" existent. Au moins celles des momies exploitées par quelques esprits coloniaux qui se sont approprié le fond et la forme des messages exprimés. Aujourd'hui les musées doivent parfois rendre les objets présentés à leurs propriétaires ou ayants droits... L'héritage d'un personnage n'appartient-il pas à ses descendants ? Peut-on s'approprier la communication (commerciale) d'une personne ? Le musée souffre réellement d'une difficulté à faire vivre ses expositions. Les espaces présentés sont statiques, le temps s'est arrêté... Ne reste que les restes... D'aucun achètent de nouvelles références (au prix fort) en croyant que les nouvelles pièces animeront d'avantage les présentations... Mais cela ne contribue qu'à faire de l'argent sur la mémoire des personnes...

      Au musée je n'ai rien vu de vivant. Rien que des souvenirs morts, figés... Pour éviter cet écueil l'idée la plus facile serait de réintégrer l'image du personnage dans chacune des activités originelles. Pour cela il suffit de dessiner les scènes ad-hoc... Jean Henri Fabre peut être réinstallé en images à sa table... Les images présentées ici sur cette page Internet sont évidemment perfectibles. Ce sont surtout les idées qui importent avant la finalisation des images qui évolueront selon les orientations techniques des présentations (éditions papiers ou utilisations numériques). Un diaporama en fondu enchainé sur un mur donne une ambiance très chaleureuse à une pièce et matérialise une présence bien réelle... L'image ne coute rien, ne souffre d'aucune usure, et ne demande aucun entretien. Si les échantillons précieux et fragiles des collections privés peuvent être touchés, (volés par le public), les images ne demandent aucune sécurité particulière... Bref, l'image reste quand même la solution efficace multi support la plus appropriée pour multiplier sans effort (et sans frais) de belles présentions.





      "Hoc erat in votis". Comment créer une scénographie colorée vivante ?



      La méthode qui consiste à redessiner des images réalistes (les plus proches possibles des textes publiés) donne une scénographie assez vivante... Prenons un exemple avec le papillons...

      Jean Henri Fabre (comme montré ci-dessous) n'a évidemment jamais été photographié en couleur, debout dans son salon, (surtout un filet dans les mains !), occupé à rechercher ses papillons... L'image (ou plutôt le dessin) est une infographie inspirée de la lecture : "Mœurs des Insectes - Le grand Paon", où l'entomologiste nous raconte l'invasion des grands lépidoptères chez lui, à l'Harmas, regroupés, pour certains, au plafonnier...

      L'image publiée dans l'ouvrage (ci-contre) est une vue en noir et blanc, laquelle, peut servir de modèle pour construire le dessin d'une vue réaliste de la scène comme si nous la revivions à l'époque...

      L'idée de l'exposition "Hoc erat in votis" est de remettre Jean Henri Fabre en situation dans ses activités de façon réaliste la plus concrète possible...



Oui, quoi, hein ? Les papillons ont quitté la cloche grillagée ???












Un hommage mérité à l'Œuvre de J.H. Fabre est aussi un prétexte à des
collaborations pour promouvoir la mémoire de ce travail monumental
formidable. Nouer des collaborations autour des activités
"J.H. Fabre" c'est rencontrer des spécialistes de toutes
les sciences de la nature... C'est alors
s'enrichir en partageant...



Contact : eric.ambre.jaune@hotmail.fr












Pour finir, un détail... "cassant"...



Les présentations graphiques concernant J.H. Fabre sont parfois assez "douceâtres", pour ne pas dire dires légères. La scénographie se résume
souvent à des dessins perfectibles. Regardons ci-dessous, cette fresque monumentale sur un HLM à Millau. Jean Henri Fabre
est assis sur une chaise en rotin... Entendu... Mais, la chaise est-elle cassée ? Ne manque-t-il pas une armature
de renfort du côté gauche sur le pied, et, l'entomologiste aurait-il également perdu sa canne ?







Si vous souhaitez un graphiste gratuit... Contact : eric.ambre.jaune@hotmail.fr




Si vous souhaitez des ressources graphiques, des iconographies, des
posters spéciaux pour des animations culturelles, je réalise
les infographies (gratuites) selon les besoins...


Contact : eric.ambre.jaune@hotmail.fr









     S'il fallait analyser les travaux d'un naturaliste pour se rendre compte, qu'après comparaison faite, J.H. Fabre reste l'Incontestable Observateur Universel, de toutes les publications sorties de la plume alerte d'un prix Nobel de littérature, mon choix irait à celles de Maurice Maeterlinck. L'écrivain belge exprime de tels proppos que l'on mesure alors l'érudition de Jean-Henri Fabre.
Voici un exemple, M Maeterlinck analyse, les termites mâles : "Sortis d'un œuf semblable à ceux dont naissent les ouvrières, mais non fécondé, ils forment une caste de princes fainéants, goulus, turbulents, jouisseurs, sensuels, encombrants, imbéciles et manifestement méprisés".
Grâce aux "doctes" publications de M. Maeterlinck,(=humour) on mesure l'immensité du talent pluriel de J.H. Fabre !…






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