Retour
début du site



Etudier l'inventaire des inclusions de l'ambre (un quart de siècle) constitue un exercice de fond assez transposable pour tenter une lecture de bio-naturalité d'un paysage contemporain. Il suffit en effet de lire l'état sanitaire des quelques espèces pollumètres. Etudier l'ambre ouvre donc des voies pour comprendre les forêts contemporaines (et réciproquement)... Raconter la forêt actuelle après avoir étudié l'ambre (si longtemps) est une méthode qui offre quelques avantages...


La multifonctionnalité forestière dans le Morvan - (film).

Le projet formidable qui consiste à construire un film dont le sujet se déroulerait comme une balade virtuelle dans une forêt
"multiaxes" est assez comparable à celui qui consiste à se représenter la forêt d'ambre à partir des inclusions
piégées dans l'écrin de résine et des macrorestes conservés dans les sédiments. Lorsque vous
travaillez un quart de siècle à l'imagerie (la reconstruction virtuelle) de la forêt d'ambre,
vous avez quelques fils conducteurs intéressants pour le synopsis d'un film
relatif à la multifonctionnalité forestière du Morvan...


Après avoir sondé la forêt d'ambre sous tous les angles possibles -avec la
première monographie française publiée sur l'ambre-, il est assez
logique de poursuivre les sujets forestiers vers l'étude de la
multifonctionnalité des peuplements sylvicoles...






A l'origine ce dossier devait se concrétiser par la production d'un film. Mais des problèmes
techniques sont venus stopper la réalisation... Plutôt que de laisser mourir le sujet
(abandonné dans un tiroir) le dossier a été reformaté pour
être présenté sur le site Ambre.jaune.free.fr





Sous forme de balade "virtuelle" examinons la belle forêt du Morvan.
Pourrions-nous, lors d'une présentation (pédagogique et interactive)
comprendre d'avantage les enjeux de la multifonctionnalité forestière ?

 





 
La forêt du Morvan qui doit rester rentable (cupidité oblige) devient un écosystème sacrifié, déréglé par les pratiques culturales mortifères. Les acteurs
de la filière bois se rendent compte (eux-mêmes) du déficit d'image que produit ce massacre. Pour valoriser l'image générale de la filière bois en
expliquant l'écosystème d'un peuplement d'arbres, l'idée est de proposer un film pédagogique, éducatif qui explique la multifonctionnalité forestière.


Le constat de terrain sur le Morvan est assez étonnant. Des arbres mutent. Ils deviennent anarchiques et panachés.
Un inventaire de terrain sur les hautes terres du Morvan révèle des arbres mutés spontanément (mutations génétiques) où les
phénotypes exprimés sont définitivement anarchiques. Peut-on supposer la présence de contaminants tératogènes dans le paysage ?


Exit le discours de propagande qui consiste à dire que la forêt est formidable et qu'il y fait bon vivre... Ici dans les forêts du haut Morvan la réalité des faits démontre que des dérèglements biologiques plus graves que le saccage des paysages altèrent la génétique des espèces ! Sans trucage et sans exagération, les arbres, devenus fous, mutent dans l'indifférence d'une communauté locale qui préfère ignorer la réalité gênante pour dire que la pollution est ailleurs...
La forêt du MORVAN
est "malade" - mutée.












Cette présentation n'a aucun caractère commercial avec des partenaires quelconques. La balade virtuelle au gré des
infographies (toutes faites à partir de découvertes personnelles) n'a que pour objet d'animer des sujets pédagogiques
trop souvent menés par ces donneurs d'ordres (...) qui s'octroient le monopole du savoir en appliquant leurs directives
selon des arrangements parfois assez confidentiels. Ce sujet a pour seul objet le transfert et le partage d'expériences.
Raconter le fonctionnement intime de la forêt du Morvan, suppose de vraies observations de terrain. Pour dire autre
chose qu'un nouveau rapport théorique, il faut VRAIMENT regarder ATTENTIVEMENT, explorer le biotope en
détail, creuser toutes les choses, (remuer par exemple la terre au pied des racines). En soulevant les feuilles
du sol donnons une annotation qui bluffe les naturalistes et quelques scientifiques. Un habitant très commun
du sol forestier est... est... chamarré !!! Après l'observation rare des collemboles luminescents, allumés et
photographiés de nuit en milieu forestier, une nouvelle mérite une publication. Oui, les lombrics de la forêt
du Morvan sont colorés, (allumés) sans trucage, comme des guirlandes de noël. Lire le dossier ici.





Cette page Internet est un pêle-mêle de sujets susceptibles d'intégrer le synopsis du film sur la multifonctionnalité forestière du Morvan.






Les partenaires initiaux qui ont demandé des travaux iconographiques et des ressources scientifiques
précises concernant le Morvan ont révisé leurs "priorités" et ont souhaité retrouver l'anonymat...

Pour ne pas interférer dans les partenariats et les appels d'offre, toutes les références techniques, nominatives,
bibliographiques, iconographiques et même le logo de la société sont inventés. La société Area-Production
n'existe pas. Par contre les observations de terrain sont de vrais examens tous extraits de la photothèque
Insectes-Art et images qui dresse l'inventaire de biodiversité du Morvan depuis plus de dix ans.



Note concernant de dossier de : La Multifonctionnalité Forestière.

Les travaux sont protégés par des chevaux de Troie.
Pour éviter l'appropriation malhonnête des travaux (piratage) pour éviter que les textes soient
aspirés par ces personnes peu respectueuses, plusieurs erreurs volontaires (importantes) ont été intentionnellement dissimulées dans
la rédaction. Le repérage de ces erreurs (Chevaux de Troie) permettra alors de suivre les rapporteurs d'information.
Les partenaires qui souhaiteraient la rédaction (vierge d'erreur) pourront l'obtenir
gratuitement à l'adresse e-mail : eric.ambre.jaune@hotmail.fr



Ce dossier présente les articulations bien incomplètes de quelques
ressources utilisées et associées au film relatif à la Forêt du Morvan...






- La multifonctionnalité forestière -



      Créée en mars 2002, la SNAS Area Production regroupe douze auteurs naturalistes, réalisateurs devenus spécialistes de l'audiovisuel pour des travaux initialement développés en Belgique. Deux infographistes ont rejoints récemment notre équipe pour apporter la plage de communication qui nous faisait défaut. Ainsi nous pouvons mener désormais des projets pertinents et plus artistiques. Implantés en Bourgogne, nous portons un regard attentif à notre région pour son potentiel de Biodiversité. Nos activités de développement sont principalement axées sur la nature et l'observation des espèces dans le paysage régional. Nos animations écologues fédèrent des mouvements citoyens autours des thèmes de l'observation et de la protection de la nature. Nos énergies sont enracinées dans la diversité et l'échange où déjà nos équilibres de biosphère se développent au fil de l'eau, de l'air et des sols. L'arbre constitue alors notre logotype et forme cette aire (Area) de vie qui anime notre travail (Production). Nous sommes particulièrement heureux de développer des travaux autour de la multifonctionnalité forestière et, avec Eric GEIRNAERT (moteur scientifique et créateur graphique talentueux qui a réalisé tous ces travaux gratuitement) nous sommes convaincus de pouvoir vous emmener dans un voyage de contemplation et d'émerveillement.



Petite explication sur le logotype.
Le cercle coloré (et nuancé) autour de l'arbre, ci-contre, est l'allégorie de l'allélopathie végétale... L'arbre est capable de conduire une multitude d'interactions biochimiques directes ou indirectes, positives ou négatives vers d'autres plantes au moyen de métabolites secondaires qui fonctionnent un peu comme les mots d'un langage chimiques.
Les arbres qui, durant quelques temps, produisent des résines bleues par exemple, diffusent des informations biochimiques que d'autres espèces (comme les fourmis) peuvent exploiter...







      Parcourir notre chronologie à la recherche d'ancêtres n'est voué qu'à suivre l'arbre de l'évolution pour trouver une très lointaine cible verte... En remontant le temps, les branches du temps, quel que soit le point dont on part, on finit toujours par célébrer l'unité du vivant, et, finalement retrouver l'arbre originel -lequel nous a laissé ses traces de pierre ou d'ambre, (ses larmes de résine)... Les oléorésines sécrétées par les arbres sont indissociables du stress environnemental. La résine est souvent la réponse perceptible d'un stress. L'examen de multifonctionnalité forestière doit sans doute se poser la question de l'état sanitaire des peuplements. Et, pour éviter les théories une exploration des indicateurs pollumètres des biotopes (voir ici) associés à l'examen des pathotypes est intéressante. La résine est corrélée à la santé des arbres et donc des paysages.









      Le support que sont les résines est un document extraordinaire pour étudier dans toutes les directions la biosphère forestière ! Les résines sont en quelque sorte la médecine des plantes. La communication chimique entre les plantes est un fait écologique. Les plantes "parlent" avec le monde environnant. Les composés volatils végétaux s'échappent des résines comme autant de paroles lancées au vent, ce langage vert orchestre les rapports du monde depuis la nuit des temps. Pour étudier la multifonctionnalité forestière aucune matière n'est plus utile que l'ambre, une résine devenue fossile par le savoir faire de Dame Nature... Ci dessus, voici dix types de résines examinées dans le territoire du Morvan, des résines qui restituent des informations surprenantes !










      En examinant les résineux du Morvan (en voici un ) et l'extraordinaire microsphère vivante localisée à la surface du tronc et sous l'écorce fractale, force est d'admettre que l'arbre n'est pas ce modèle statique et figé que nous résumons trop vite... Les oléorésines côtoient les fluides nourriciers, (se mélangent parfois) et émettent déjà des molécules volatiles pour orchestrer la biochimie (le message vert) environnant. Les terpènes fongicides défendent l'arbre des attaques des champignons (pathogènes) alors que ce dernier ne peut pas vivre sans eux (les mycorhizes lui permettent d'assimiler les nutriments du sol). Amis / ennemis, la subtilité est mince... Les esters déjà emmenés par les poisses collantes stockées dans les fissures du bois, permettent de combattre les insectes envahissants, qui, pour certains ont récemment inventé cette nouvelle huile sur la cuticule pour éviter le piège de l'engluement. Les phénols, les acides prennent le relais et jouent leur rôle que les insectes connaissent assimilent d'avantage que l'étudiant de troisième cycle qui doit publier son rapport sanitaire sur la forêt et s'inspire de ces travaux glanés sur le web...










      Les plantes : "le monde du silence" ? Non, ce serait plutôt l'inverse ! Les plantes parlent, communiquent, s'expriment et hurlent parfois leurs colères ! Les plantes publient leurs messages TOUTES, depuis toujours par le jeu des diffusions chimiques ! Pour démontrer le langage chimique des plantes regardez : "Belles plantes mais pas potiches", documentaire 57 minutes, France-5 du 5 décembre 2012 réalisé par Emma Bufie. Attaquées, maltraitées, soumises aux contraintes exogènes, les plantes sont capables de changer leurs comportements intimes (le tabac sauvage par exemple peut changer sa chimie, ses odeurs, sont goût) et jouent -avec une sensibilité étonnante- toutes la palette des discussions chimiques pour influencer les espèces alentours déjà alertées et éventuellement sollicitées dans la grande communication ubiquiste. Les plantes émettent leurs substances de diffusion par les feuilles et les racines. Ce langage à destinations d'autrui s'articule en cris d'alertes. Le message est formé de hurlements végétaux et correspond réellement à un comportement offensif ou protecteur. Ce langage parlé -que ne n'entendons pas de façon sonore-, constitue un dialogue vert entre plusieurs espèces (plantes et animaux) et fonctionne merveilleusement bien pour qui est sensible à la partition des odeurs. Toutes les stratégies du vivants sont contrôlées, (gouvernées même) par ces substances chimiques libérées, diffusées dans l'environnement, le langage vert des des plantes. Immobiles, fixées à un support, certes, les plantes ont cependant à disposition un langage qui voyage sans contrainte, ce qui rend la communication TRES efficace ! Ainsi peut et ainsi doit être étudiée la multifonctionnalité végétale et donc évidemment forestière…




Maintenus sous contrôle par la gestion d'attribution des subventions, les acteurs
directs et indirects de la forêt sont désormais conduits dans des communications
où le message exprimé n'est pas forcément le reflet de la réalité de terrain.
L'arbre, ignorant le chantage à l'argent, vit et existe depuis un demi
milliard d'années,... en dehors des politiques humaines...









      Examiner la forêt par la fenètre temporelle qu'est l'ambre (et sa forme contemporaine que sont les oléorésines) n'est pas un exercice mystique, utopique qui n'aurait que des résultats théoriques. Pour lire la biosphère sans spéculation il faut tenter des observations transversales. De quoi parlons nous ? Certains groupes animaux sont surtout intéressants pour étudier l'ensemble des sujets de la forêt. Les araignées, sont présentes dans toutes les forêts et existent en fossiles dans tous les ambres insectifères. (Eric G. 1998, congrès mondial de l'ambre). Les araignées sont les arthropodes les plus bavards pour une étude transversale ! Elles jouent et s'expriment sur tous les points... Les inclusions animales constituent des biosphères suffisamment originales -par époque et par région- pour permettre des comparaisons...













Substances cytologiques pour anticiper (prévoir) les choses
ou pour les réparer, quel est le rôle des oléorésines ?
Et, pourquoi capturent-elles des insectes ?








      Là, située à cette surface gluante, là sur ce champs de bataille (entre l'arbre et l'insecte) se joue l'une des plus grandes rivalité du monde. Que voyons nous ? Un arbre qui souffre ? Voyons nous des insectes emmenés sur la résine collante par le malheureux hasard d'un coup de vent ? Voyons nous des insectes qui ont prémédité leur attaque et meurent de n'avoir pas évalué à sa juste valeur la défense mécanique d'engluement ? En fait, l'enjeu est d'analyser l'équilibre entre le végétal et l'animal en discernant le commandement des choses. Qui commande qui ? D'après vous ? C'est l'animal qui commande et le végétal qui subit ? Est-ce l'inverse ? D'ailleurs, pourquoi la résine ? Les botanistes voient dans cette substance un pansement physiologique. Pourquoi le pansement est-il collant fixant alors une multitude de souillures ? L'idéal d'un pansement serait qu'il soit hermétique, lisse, durable et discret. Voyons ces points... Les botanistes, encore eux, nous expliquent que le pansement peut émettre des odeurs répulsives qui, idéalement, éloignent les insectes. Pourquoi avoir un effet répulsif d'un côté et être collant de l'autre ? C'est illogique et/ou contradictoire ! Il faut noter que l'effet d'engluement ne dure pas et s'estompe aux variations thermiques qui créent un voile de dessiccation sur les poisses. Des larves de mouches peuvent aussi vivent impunément dans l'exsudat poisseux. Concernant la discrétion, maintenant, des substances émises par les résines attirent les insectes. L'arbre émet des odeurs à destination des insectes pour les attirer (kairomones). Pourquoi attirer des insectes pour ensuite les tuer ? Bon, si les résines sont ce pansement (tantôt répulsif, tantôt attirant) est-il alors fabriqué à retardement lorsque l'arbre est déjà souffrant ? Si tel est le cas l'effet collant du pansement est assez gênant. Autre chose, maintenant. Ceux qui pratiquent le gemmage le savent, ce sont les arbres saints (en bonne santé) qui produisent le plus de gemme. La production de résine peut-elle être évaluée comme une anticipation ou est-elle simplement la réponse (tardive) à une attaque ? Prévoyance ou réponse du pansement ? Si les insectes sont piégés nombreux sur le pansement, il faut supposer que la prévoyance est inefficace ou l'odeur inopérante. Dans les deux cas c'est problématique. Pourquoi avoir développé des messages chimiques à destination des animaux lorsque la majorité des espèces pathogènes sont insensibles aux odeurs ou arrivent véhiculés par le vent (les champignons, par exemple). Un pansement collant n'est-il pas le meilleur moyen de retenir les agents pathogènes ? Pourquoi l'hypersécrétion membranaire initialement collante finit par durcir changeant la propriété du pansement ? Pourquoi certains pansement se gélifient et d'autres gonflent à l'eau (étant convenu que par nomenclature ces substances ont déjà un autre nom). Produit de déchet ou véritable émanation supérieure très élaboré. A coté de la classification très arbitraire appliquée aux sécrétions, c'est surtout le rôle et les mécanismes impliqués qu'il serait intéressant de comprendre...





Celui qui étudie l'ambre peut vérifier la chose : TOUS les concepts sont faits
pour être ébranlés. Les théories abstraites nées d'idées reçues
n'existent que pour être balayées !










 

Pour se représenter la forêt d'ambre, pour comprendre la forêt des résineux, il
est intéressant d'examiner les rares macrorestes végétaux, notamment
ceux, du bois de l'arbre producteur, restés en connexion avec les
résines antiques. Ces découvertes © Eric G. sont uniques...























Etudier les forêts antiques nécessite d'aller sur le terrain et, voici la découverte de toute une vie !
Voici le graal du paléontologue prospecteur d'ambre ! Voici l'arbre fossile à l'origine de l'ambre !
Découverte réalisée en 2000. Collection, photographie Eric Geirnaert.







MORVAN
La multifonctionnalité forestière


La prospection en forêt offre des rencontres étranges. Voici un arbre fabuleux dans le Morvan...



      Les queules du Morvan, ces hêtres sinueux et tordus, mémoire historique d'une ancienne tradition nervienne, (décrite par César dans la guerre des Gaules) sont des arbres tressés alignés le long des voies gallo-romaines. Les branches et les troncs jeunes étaient entrecroisés pour servir de haies. Les arbres abandonnés ont développé leur croissance sur les blocs de granits rapportés des hommes, -aujourd'hui basculés par l'érosion-, laissant alors les racines et les troncs dans ces postures irréelles. Les queules du Morvan, aujourd'hui aérés -sans ces pierres installées aux racines- sont ruinés par la sylviculture privée. De rares queules (deux examinés sur le GR Bibracte - Alésia) ont progressé vers des formes fabuleuses et mystiques... Les protubérances, les difformités et les cicatrisations de ces sujets sont la mémoire liée aux problèmes calamiteux et/ou pathogènes. Le queule ainsi déformé est un formidable bio indicateur de la naturalité des lieux, il raconte ses péripéties. Il suffit de lui donner la parole, puis l'écouter. Il faut tendre l'oreille, et, évidemment pratiquer le "langage" des arbres... (Humour).




      Madame ANNE LORD, Secrétaire générale de rédaction de la Magazine Terre Sauvage qui examine les arbres remarquables (depuis la création française du concours du plus bel arbre de l'année, il y a déjà dix ans) m'invite à défendre les couleurs françaises pour le titre européen. Le concours animé sur Internet se déroule en Tchécoslovaquie. Evidemment ces sujets ne sont que de la communication (merveilleuse et très efficace) pour promouvoir l'arbre et la forêt. Il est agréable de voir que des communautés de naturalistes se passionnent pour l'observation respectueuse des arbres. Ce qui m'amène à un commentaire.
      En examinant les arbres étranges pour des concours de photographies certains naturalistes s'arrêtent devant les sujets noueux en se demandant pourquoi les tailleurs se sont déchaînés dans ces créations hallucinatoires ! Les branches vont dans toutes les directions, elles repartent vers le tronc fusionnent et font des ponts, des boucles ! L'arbre lance ses branches torturées dans un désordre aléatoire, c'est le cas de ce robinier. Ces arbres n'ont pas été taillés par des botanistes "fous"..., ces arbres ont simplement perdu la photométrie, la direction de croissance par la présence d'un petit champignon dans les tissus végétaux. Les arbres ont perdu la tête en quelque sorte... La cause n'est alors pas humaine (taille ou greffe). C'est une simple maladie infectieuse causée par un micro champignon pathogène biotrophe, (le champignon exploite la cellule sans la tuer). Au cours du temps les taxons peuvent devenir tortillards spontanément par "mutation" (adaptation) génétique, c'est le cas des hêtres par exemples.
 
L'étude des pathotypes en pays Morvan est une phase importante de l'expertise de la Multifonctionnalité forestière...
Quelques images extraites de l'abécédaire des arbres : IMAGE-1 IMAGE-2 IMAGE-3 IMAGE-4



      La Multifonctionnalité Forestière - Les Arbres VRAIMENT Remarquables du Morvan.


      L'inventaire des arbres remarquables dans le Parc régional du Morvan n'aurait-il pas oublié quelques sujets intéressants ? Les images envoyées auraient-elles été perdues ? (=Humour). Voici celui pourtant accessible à tous dans les locaux de Bibracte. Et, ci dessus, voici un autre exemple avec le profil d'un hêtre magnifique... L'arbre a une silhouette étrange... Outre sont intérêt esthétique, cet arbre (un queule, c'est-à-dire un hêtre planté en bordure des voies gallo romaines dont les branches ont initialement été déformées pour servir de clôture) est évidement déformé. Pour la Multifonctionnalité Forestière, cet arbre est un sujet TRES intéressant pour questionner la santé des espèces. Les arbres "référence-sentinelle" de la santé des paysages sont souvent des sujets malades, abîmés, cassés qui ont été attaqués par des parasites ou ont été taillés (et cicatrisent alors en développant des protubérances). Les protubérances des cicatrisations et les difformités liées aux problèmes calamiteux ou pathogènes rendent ces sujets essentiels car ils sont une archive vivante des évolutions exogènes. L'arbre déformé est un formidable bio-indicateur de la santé du paysage. Les vieux arbres déformés sont la mémoire sanitaire des lieux, et, le bois garde l'empreinte précise des attaques endurées. Pour interroger la santé d'un paysage, pour comprendre la multifonctionnalité du territoire, il est utile d'examiner les arbres "étranges". Espérons que ces arbres soient un jour pris en compte par ces rapporteurs d'informations qui, subventions en main, vivent surtout reclus dans leurs bureaux. Pour trouver ces arbres, il faut évidemment chausser ses chaussures et arpenter la forêt. Ces arbres sont intéressants car ils sont très expressifs ! Et, la silhouette évolue dans le temps surtout avec les ombres éphémères aux différents éclairages du jour... Aux lueurs du crépuscule le monstre fantomatique change constamment ! Le faciès animal rend l'arbre énigmatique et incontournable. Le faciès, gueule ouverte, ressemble ici à une tête d'ours rugissant... Un arbre "Esprit de la forêt" qui donne alors réellement écho à La Multifonctionnalité Forestière !






La balade virtuelle en forêt se décline aux images extraites de l'abécédaire des arbres.
Un reccueil du tout meilleur et du spectaculaire réalisé dans les forêts du Morvan.









-Publication disponible-


L'abécédaire
est un recueil
didactique et artistique de notions
scientifiques récentes qui examinent
l'arbre sous un angle "sensoriel"...
En avançant dans un paysage
boisé, on se confronte à
ces notions poétiques
et très surprenantes
de l'abécédaire...







Morvan - La Multifonctionnalité Forestière : Le film et le site de promotion







      Bénéficiant d'un référencement solide dans les moteurs de recherche, ces pages de promotions n'ont aucune visée commerciale. Ces présentations animées par de belles infographies (réalisées gratuitement) n'ont que pour objet de servir de passerelle de communication pour relier les naturalistes passionnés (déjà nombreux) par les sciences de l'observation. Les travaux développés par l'ABC (Art Bien Communiquer) ont pour objet principal de vulgariser la science en aidant, si c'est possible, les personnes qui oeuvrent à la valorisation du patrimoine scientifique. L'ABC propose alors ses travaux gratuits et accompagne les partenaires dans les étapes de la communication. Chaque évènement photographié dans le paysage forestier (comme ces arbres remarquables) est une rencontre unique entre la science, le public et les intervenants qui commentent chacun leur tour les sujets déjà publiés. Passion, désintéressement, vulgarisation et partage permettent d'entretenir l'émotion scientifique ! Tandis que certains jouent encore leur chantage aux subventions, tandis que d'autres vous distribuent leurs travaux commerciaux (sans contenu pédagogique!), tandis que d'autres encore piratent les sujets, l'invitation est ici conviviale, franche, et devrait d'ailleurs aboutir à des parcours en extérieur pour partager les méthodes d'observation photographiques.



Morvan - La multifonctionnalité forestière.
Travaux protégés par des chevaux de Troie. Pour éviter l'appropriation malhonnête des travaux (piratage) pour éviter que les textes soient
aspirés par personnes peu respectueuses, plusieurs erreurs volontaires (importantes) ont été intentionnellement dissimulées dans
la rédaction. Le repérage de ces erreurs (Chevaux de Troie) permettra alors de suivre les rapporteurs d'information.
Les partenaires qui souhaiteraient la rédaction (vierge d'erreur) pourront
l'obtenir à l'adresse e-mail : eric.ambre.jaune@hotmail.fr






Retour début du site