L'AMBRE, MIEL DE FORTUNE ET MEMOIRE DE VIE
D'aucun parmi
les puristes de regretter
l'orientation du livre : "L'auteur est malheureusement
sorti du cadre scientifique." (André. Nel, M.N.H.N.)
Certaines critiques sonnent
ici comme des compliments ! Il y a plusieurs années,
candide, jeune, tendre et inexpérimenté, j'ai imaginé
des collaborations avec la grande institution. Pour vivre (sans
arrière pensée) ma passion de l'ambre et des insectes,
j'ai souhaité me rapprocher de ceux qui avaient l'AUTORITE.
Sans rien demander, j'ai présenté mes observations,
mes méthodes, j'ai expliqué ma technique. J'ai amené
mes découvertes, j'ai offert mes services (évidemment
gratuits). Mais l'accueil immédiatement condescendant n'aura
été teinté que de notions étranges sur
l'intérêt dogmatique des collectionneurs et d'intérêts
surtout honorifiques pas toujours synonymes de rationalité
et d'entente respectueuse. J'ai expliqué que l'accès
aux beaux fossiles de l'ambre pouvait fonctionner autrement qu'avec
les "subventions"... Acheter les belles pièces
pour construire une collection n'est pas la solution... Rondement,
remercié pour mes propos imbéciles et ma vision idéaliste
des choses, mon souhait de préparer un livre sur l'ambre
n'aura alors alimenté aucune synergie! Bien au contraire
l'annonce des objectifs aura initié des rivalités
où en cachette la seule occupation motrice des équipes
est de tuer la concurrence... "Revenez nous voir lorsque vous
aurez vos poils au menton", (lorsque vous aurez publié
votre livre)...
La passion sereine a
ses moteurs que la critique ignore. J'ai alors mis en pratique mes
méthodes et j'ai souhaité que mes travaux s'éloignent
alors des présentions scientifiques (souvent tristes car
publiées en PDF noir en blanc). Guidé par les commentaires
du public (côtoyé régulièrement lors
des expositions et des conférences), j'ai orienté
mes présentations vers l'art. Exit le PDF en noir et blanc
rédigé en anglais à partir de cet ambre découpé
en lame mince. L'ambre est en couleur et en volume et c'est comme
cela que je souhaite restituer la gemme. Mes images en fonds pastels
(appréciées du public) déclencheront les moqueries
mémorables des photographes de la grande institution... Dans
ce climat où la synergie du travail en équipe n'est
qu'un concept théorique dans un paysage en guerre, inutile
de demander le prêt de pièces étrangères
pour publier des images. Les inclusions de l'ouvrage seront toutes
le fruit de mon travail de prospection... C'est aussi le meilleur
moyen d'éviter les faux. Et, la préface sera publiée
par deux autorités incontournables. Joël VALEMBERG,
le président de la Société Entomologique du
Nord de la France, un observateur redoutable d'efficacité
et Jacek SZWEDO, l'auteur le plus prolixe sur l'ambre qui travaille
au département de Zoologie de l'Université de Silésie
(Katowice) en Pologne.
Je m'amuse de lire le reproche
après coup que l'on me fait d'être sorti du cadre :
"L'auteur est malheureusement sorti
du cadre scientifique." Ce propos (d'un lecteur
atrabilaire ?, -spécialiste des publications PDF noir
et blanc-, sonne comme un agréable compliment.
Fruit d'un travail personnel
long de 25 années sur des prospections réelles, les
découvertes sont alors exclusives. L'ouvrage présente
une trentaine de mentions vierges d'étude (comme les pigments
conservés dans la gemme) et tant d'autres observations désignées
d'impossibles par les détracteurs... L'ouvrage est né
à l'invention d'une méthode photographique performante.
Le livre riche de 310 photographies couleur, est un prétexte
à la contemplation. Le lecteur est emmené vers des
sujets jamais explorés comme l'analyse des comportements
animaux, etc. La monographie est un voyage initiatique (qui ouvre
la pensée critique) aux frontières de l'étrange,
du surprenant et de l'unique. Malheureusement, et il en va ainsi
de la science, malheureusement les nouveautés sont souvent
réfutés sans arguments. Ce qui est trop neuf, est
faux... Le temps démontrera que les pigments (végétaux
et animaux) existent bien, que le piégeage sous l'eau est
possible, que l'ambre existe en Afrique, que le copal malgache bleu
n'est pas un canular, etc. ... Je garde précieusement les
correspondances de mes détracteurs qui ont affirmé
que ces découvertes ne peuvent être que des artefacts
inexplicables. Les nombreuses inclusions publiées dans l'ouvrage
Ambre Miel de Fortune et Mémoire de Vie, surtout celles conservant
les expressions éthologiques UNIQUES, ne peuvent sans doute
pas être QUE des artefacts, (autrement dit, des "aberrations"
qui n'existent pas).
J'accorde beaucoup d'attention
à ceux qui, enthousiastes, ont partagé réellement
mes prospections pour aller chercher ces mentions surprenantes.
J'accorde beaucoup moins d'audience à ceux qui ont refusé
de participer à un projet en équipe qui s'est alors
"transmuté" en visions artistiques de l'ambre.