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Voici la réponse de l'auteur (Eric Geirnaert) au compte rendu de lecture du livre :
"L'Ambre - Miel de Fortune et Mémoire de Vie"
publié par M. André Nel dans le numéro
300, édition spéciale des 25 ans
de la revue "Pour la Science".


Réponse de l'auteur...

          "Pour la Science", numéro 300, édition spéciale des 25 ans de la revue ! ... Trois ouvrages font l'objet d'un compte-rendu de lecture, dont le livre : L'ambre Miel de Fortune et Mémoire de Vie

          Si vous publiez un livre (et c'est la règle) vous devez accepter les critiques lorsque les propos sont argumentés et/ou fondés. Mais, refuser les découvertes au seul principe qu'elles sont trop nombreuses et/ou surtout venues d'un horizon étranger à celui de la grande institution n'est pas très "respectueux". En fait, pour clarifier les choses, il faut savoir qu'en amont ce ce travail édité, les conflits scientifiques de l'ambre opèrent depuis longtemps ! Ceci dit, voici alors une réponse au compte rendu de lecture, pour remettre les petites vérités en lumières.
Tout d'abord, le contexte : faisant la course aux publications, des spécialistes de l'ambre malintentionnés ont souhaité participer en amont à la rédaction du livre pour dissimuler des coquilles (des erreurs volontaires) qui auraient permis de discréditer l'ouvrage. Ma réponse (silencieuse) aura été de cacher des chevaux de Troie dans mon livre, lesquels, ouverts au bon moment démontrent que certains piratent et s'approprient des travaux de science dans le déni du droit d'auteur... Il est important de connaître le climat réel dans lequel se prépare les travaux de science...


          Bon, ceci dit, pourquoi demander aux grands maîtres de la discipline de porter un jugement d'autorité sur un livre de vulgarisation ??? C'est donner ici trop d'importance à un petit travail d'amateur... Pourquoi les pontes sont-ils focalisés si fort sur ce travail d'amateur ???

          Formuler des critiques si pointilleuses pour un livre de vulgarisation est étrange... Ces critiques toujours venus des mêmes démontrent que les personnages consultés peuvent être passionnés. La passion peut-elle amener la partialité ? Certains ont prêché le faux pour protéger le vrai. Oui, ne soyons pas dupe. Certains ont souhaité participer à la rédaction du livre pour y introduire des erreurs volontaires. Cela s'appelle une "coquille", et c'est un jeu pratiqué par les chercheurs pour tuer la concurrence... La règle est de donner de vrais faux conseils...

          Donner de vrais faux "con"-conseils (des orientations fausses) est-il une attention volontaire malveillante ou simplement un accident hasardeux ? Non, pour l'ambre, rien n'est laissé au hasard. Les conflits sont l'oxygène des équipes.
"Les inclusions marines n'existent pas, l'ambre d'Afrique n'existe pas, vos découvertes de pigments sont des mystifications, le copal malgache est un canulatr... La couleur des inclusions est..., les inclusions rares (l'antenne de crevette est..., l'alevin est ...) et ces autres choses si merveilleuses... (Vos inclusions n'ont rien d'important), etc." Sachant que le numéro anniversaire N° 300 de la revue est surtout médiatique, on peut se poser la question de la nature des idées (courriers antérieurs) et l'orientation profonde de la rédaction de Monsieur André Nel... Au regard des propos tenus dans l'article, (évoquant la mafia), on devine la pensée sous jacente, (virulente), j'ai proposé à la rédaction du magazine un droit de réponse (évidemment rejeté). Mais, Il y a plus efficace... Il y a les chevaux de Troie. .

          Pour éviter d'affirmer des choses infondées (ce qui serait diffamant), j'ai caché des chevaux de Troie dans mon travail qui prouvent (lorsqu'ils sont ouverts, à retardement, jusqu'à dix ans plus tard) que quelques personnes -rapides en critiques infondées- s'approprient encore frauduleusement des découvertes...

Travaux ambre, rédaction de l'article, élaboration des fichiers informatiques réalisés par l'auteur.
Email : eric.ambre.jaune@hotmail.fr
 
 
 


         



 

Le compte rendu de lecture rédigé par M. André Nel :
Version image
Version texte


 E-Mail reçu le : 17 Octobre 2002 à 10 h 18 :

     Cher Monsieur, Nous vous remercions de votre lettre.
Nous n'accordons pas de droit de réponse pour les critiques de livres. La critique d'André Nel était élogieuse pour votre livre qu'il recommandait à plusieurs reprises, et c'est le point qu'auront retenu nos lecteurs qui ne sont pas des spécialistes et qui seraient intéressés par le sujet.
Je vous conseille d'adresser votre lettre directement à André Nel qui serait plus à même de discuter directement avec vous des points que vous soulevez.

Avec mes salutations les meilleures,
Françoise Cinotti - Pour la Science -
Rédactrice en chef


 

   

Une réponse à cet article ?
E-Mail envoyé le : 17 Octobre 2002 à 16 h 25 :

     Certainement Madame, alors vous ne verrez, je l'espère, aucun inconvénient à ce que j'utilise vos propos comme préliminaires à mes argumentations.
Amitiés sincères,
Eric Geirnaert



 



 


 
Je n'ai jamais eu la prétention d'écrire
un traité scientifique sur les inclusions de l'ambre Droit de réponse de l'auteur présenté à la rédaction (refusé) :


Reconnaissant l'intérêt de l'iconographie présentée, Monsieur A. Nel, tout en appréciant la façon vivante dont je restitue les masses d'informations extraites des travaux scientifiques publiés depuis vingt ans, ne mentionne pas que sont venues s'y ajouter mes propres observations s'étalant, elles aussi, sur une période aussi longue.


En examinant la première page du site Ambre.jaune.free.fr, (rubrique : Les scoops, les records, les exclusivités) le lecteur vérifiera assez facilement que les découvertes exclusives, (et même uniques !!!), soit plus d'une cinquantaine de références vierges de toute mention dans la littérature mondiale; publiées dans l'ouvrage, correspondent rigoureusement à des découvertes personnelles (fruit de plus de vingt cinq ans de travail). D'ailleurs certaines découvertes, et, publications ne sont-elles pas piratées ?


Dès juin 1998 et à plusieurs reprises, j'ai sollicité Monsieur A. Nel (et d'autres chercheurs) pour collaborer au livre français présentant l'ambre qui me tenait à cœur. Recherchant la collaboration, j'ai préconisé mes compétences photographiques pour promouvoir la collection nationale. Offrant mes services (gratuitement (lorsque l'on sait le coût de la photographie argentique), j'ai également proposé ma monographie informatique comme base de rédaction de l'ouvrage. Trois ans plus tard, j'ai sollicité Monsieur A. Nel pour rédiger la préface. Dit poliment, je me suis fait jeter. Un homologue étranger, très connu, de l'autre coté de la Manche, m'a répondu avec un humour ravageur : "Monsieur Geirnaert, merci pour votre proposition de rédaction de préface. Mais, je n'écris en français que pour charmer les filles, acheter du vin ou commander du fromage." (Autrement dit ton livre sur l'ambre, en français...). J'insiste sur ces anecdotes pour que le lecteur comprenne qu'en arrière des propos de parades existe des attaques extrêmement virulentes.



"Le livre est toutefois parsemé de quelques erreurs".
A. Nel fait remarquer que l'ambre de Birmanie date du Crétacé et non du Tertiaire. Concernant ce gisement, page 83, deuxième chapitre, la datation est mentionnée avec un point d'interrogation pour signifier l'incertitude. De plus, la légende de l'image en bas de page mentionne : "De récentes révisions réalisées par David Grimaldi, du musée de New York, suggérèrent de nouvelles datations, plus anciennes, pour la Burmite".
Ce propos illustre l'utilité de réviser les travaux scientifiques étrangers, offrant des "contrecoups" qui ne deviennent utiles que, si et seulement si, ils sont diffusés dans la presse spécialisée. Mais, force est de constater la pauvreté des publications françaises sur l'ambre; les 200 références utilisées dans mon ouvrage démontrent ce point.

"Certaines interprétations d'inclusions, telle celle de l'antenne de crevette, n'engagent que l'auteur, car elles n'ont pas été étudiées scientifiquement."
Elément d'autant plus intéressant (!) que c'est l'hypothèse avancée par A. Nel lui-même à l'examen d'un cliché 24x30 cm, le 6 juin 1998 en conférence à Creil, lors de la présentation du gisement d'ambre fossilifère de l'Oise !
Ce point est d'ailleurs mentionné à la page 157 de mon ouvrage.
Comment faut-il, de plus, concevoir l'étude "scientifique" d'une inclusion ? (Regarder : l'inclusion)
Ne peuvent être considérées pour une étude scientifique que les inclusions que vous donnez gratuitement. Désolé, mais je souhaite conserver les pièces de ma collection, qui restent évidemment, à disposition de qui voudra pour des co-opérations, (co-publications). Il n'y a évidemment aucun problème à ce sujet là.

"L'"ambre" de Madagascar est principalement du copal."
Avec cette remarque, (rédigée de la sorte), on peut presque croire que certains souhaiteraient se garder l'exclusivité de la découverte du vrai et authentique ambre jaune d'Afrique. Certains prêchent-ils le faux pour préparer le terrain d'une découverte ? (Surtout si un livre est en préparation. Il serait amusant de balancer quelques erreurs, qui, une fois publiées permettrait de discréditer le travail concurrent. Oui, le matériel malgache est évidement majoritairement du pôle copal. Mais n'y a-t-il pas autre chose en Afrique de l'est ? Les propos rédigés (et datés) seront la preuve que dès 1998 on a présenté du matériel (fort intéressant) à certains, sans succès. "N'est beau que ce qui m'appartient, votre découverte, est, sans intérêt."
Oui, dans les correspondances d'A.N., il faut lire et même comprendre : "L'ambre Jaune d'Afrique N'EXISTE PAS !Mais, en 1996, j'ai entre les mains du matériel fossile qui n'a rien d'un copal...
Les notions concernant les résines subfossiles et fossiles d'Afrique SONT TRES disparates et complexes. Et pour relativiser les propos simplistes des donneurs de leçon, lisez ce document page 13 pour l'expertise des copals.
Et, le temps vient à mon secours, l'ambre jaune existe bien en Afrique... Pour ce qui est du matériau malgache, si, effectivement je titre : "L'Ambre de Madagascar, 2 M.A.", expliquant page 86 la raison du qualificatif d'ambre, donnons alors la première ligne du texte des gisements, page 87 : "Découvert plus tard (1991) que celui de Tanzanie, le copal malgache est légèrement plus ancien." On parle bien ici de copal... La distinction ambre/copal est abordée dès la page 15. Je mentionne, page 47, les travaux sur les matériaux malgaches, citant une nouvelle fois le terme copal : "Il faut mentionner aussi le premier spécimen connu d'un sub-fossile de scorpion dans le copal de Madagascar (7-D)."

"L'auteur est malheureusement sorti du cadre scientifique".
Je n'ai jamais eu la prétention d'écrire un traité scientifique (triste, en noir et blanc) sur les inclusions de l'ambre, mais bien de présenter ces mêmes inclusions, sous un angle nouveau, au plus large public possible, divergeant, de ce fait, de la voie purement doctrinale !!! Nonobstant cette orientation différente (et ce mauvais accueil général des chercheurs surtout ceux du Musée), on pourra noter que le livre (en dehors du "cadre scientifique") est largement piraté par des docteurs !
J'ai le souvenir du commentaire de la photo 53 par certains chercheurs parisiens, confrères d'André Nel : "Il est incohérent de produire des araignées fossiles sur des fonds bleus ; quelle est l'utilité de dénaturer le fossile d'ambre ? C'est idiot..."


"... proférant des jugements de valeurs personnels sur les chercheurs et la recherche en général".

Les notions rédigées dans mon livre sont l'expression véridique, la pensée même édulcorée et BIEN réelle de quelques scientifiques virulents, menteurs, voleurs et manipulateurs (confer le premier congrès mondial de l'ambre !!!)... Certains chercheurs parisiens d'ailleurs associés à de nombreuses équipes piratent les travaux et abordent leur science de temps à autre par obligation et non par passion. Pour démontrer ces points j'ai câché des chevaux de Troie dans mon livre... Et, j'ai évidemment formulé ces propos (à la suite d'interviews) pour démontrer que certaines études peuvent se contredire, et, parfois être opposées : "Selon les auteurs, la systématique entomologique peut comporter de cinq à dix sept niveaux hiérarchiques ! Difficile alors de retenir l'essentiel."


"L'auteur semble regretter que les collections privées soient rarement mentionnées dans la littérature scientifique. Je dois m'inscrire en faux contre cette assertion".
Outre une exaspération à voir ses travaux piratés, et, outre une répugnance certaine à se séparer de ses pièces, même pour un laps de temps réduit, le collectionneur craignant toujours que le matériel prêté (en fait, donné gratuitement) ne finisse par être intégré dans les collections nationales, je fais remarquer, page 165, qu'un superbe scorpion balte appartenant à un amateur reste à ce jour sans description, malgré la démarche du propriétaire de présenter son fossile en congrès mondial.
Concernant ma collection, j'ai de nombreuses demandes de scientifiques pour étudier les pièces rares présentées sur mon site Internet. (Une dizaine de demandes)... Mais je dois TOUJOURS DONNER LES fossiles gratuitement, quelle rigolade...
Je fais également remarquer que les préparateurs qui travaillent dans l'ombre des chercheurs (travail occulte de nettoyage du brut, travail de polissage et de découpe imbécile en lame minces) ont convoité l'alevin fossile de ma collection pour découper la pièce dans le seul but de réaliser des observations techniques moins fines que les miennes (non destructives !)... J'ai refusé le découpage de l'alevin, préférant les observations traditionnelles non destructives ! (M'attirant les foudres divines !!!)


"Nombre de collectionneurs privés permettent l'étude de leur matériel, ce qui n'a pas été le cas de l'auteur, à ce jour".

On me reproche souvent ne de pas "permettre" l'étude de mes pièces rares??? Là c'est un comble!!!! J'ai plusieurs fois démarché les musées pour placer des ambres (RARES ET UNIQUES: alevin, caméléon, couleuvre, etc.) pour permettre à la science de faire ses études et ses publications. MAIS, les conservateurs M'ONT TOUS répondu à chaque fois qu'ils n'avaient AUCUN budget aussi infime soi-t-il pour ces pièces effectivement intéressantes et que je devais alors penser aux dons gracieux (= donner les pièces gratuitement) pour une publication... C'est presque du chantage... La dernière démarche en date est celle retentissante avec ce grillon (insecte resté coloré) qui, proposé sans bénéfice aucun, fini donc dans la collection d'un enfant de 13 ans (Sacha) pour ne pas le nommer.

J'ai amené mes pièces de collection plusieurs fois à mes frais aux chercheurs de Paris, (l'alevin balte par exemple, le cnidaire, les mélanophores, le copal bleu malgache). J'ai présenté mes découvertes (toutes réfutées par la science "parisienne") de nombreuses fois dans d'autres musées. Et, la presse en a fait écho. J'ouvre donc assez facilement ma collection d'ambre pour des échanges ou des travaux respectueux. J'ouvre ma collections aux chercheurs pour autant qu'il y ait collaboration et non pas pillage.

Ma collection reste hermétique aux observations parisiennes ??? Ce point tient exclusivement au fait (crucial) que les scientifiques rue Buffon n'ont jamais retenu l'hypothèse d'exploiter les fossiles en l'état (c'est à dire brut), préférant COUPER LES ECHANTILLONS pour réaliser LEURS expertises à partir de lames minces (comme expliqué page 73).
Pourtant l'alternative existe et MA technique de prise d'image fonctionne ! Et celle faite à la grande institution est risquée, (Fig. 20), pour des échantillons fragiles, incompatibles avec la conservation, dans leur intégralité, de tous les composants utiles aux lectures des fossiles. D'ailleurs pour un résultat photographique moindre que celui proposé dans mon livre. L'alevin (operculé au niveau de la queue, présenté a Paris !!!) les pseudoscorpions, les inclusions végétales, etc. sont ainsi restées dans l'anonymat.
Je me suis rendu plusieurs fois à Paris, (à mes frais), pour présenter les échantillons fossilifères les plus intéressants de ma collection (j'ai le courirer des personnes contactées  !)... Mais, si mes fossiles n'étaient pas cédés gracieusement à l'institution parisienne aucune expertise "sérieuse" ne pouvait être envisagée.
Je participe à des manifestations pour présenter mes découvertes, et, à l'occasion je présente mes publications et découvertes dans les musées...


..."ce qui n'a pas été le cas de l'auteur, à ce jour".
J'ai souhaité offrir à l'expertise des scientifiques parisiens l'inclusion la plus surprenante qui soit, je parle ici de l'alevin exposé à page 153 du livre. La pièce fossilifère a été présentée à Monsieur Jean Gaudant, maître de Conférences à l'UFR des Sciences physiques de la Terre en décembre 1998, sur les recommandations de Monsieur André Nel !
Réponse : Compte tenu du caractère "bien différent" des travaux au sujet des fossiles de poissons au Musée d'Histoire Naturelle de Paris, cette inclusion, n'a pas retenu d'avantage d'attention. Ce point est mentionné à la légende de la figure 247.
Compte tenu du caractère "bien différent", oui, vous comprendrez, cher lecteur, que vous devez céder gracieusement votre pièce pour espérer l'analyse condescendante des chercheurs.

"... des trafics apparaissent (mainmise de la mafia russe sur des ambres de la Baltique, exploitation des paysans du Mexique, etc.)"
Pour dissuader les négoces prohibitifs, j'ai insisté dans mon ouvrage sur la facilité de concevoir une collection prestigieuse à partir de lots de bruts industriels. Pour illustrer ce propos, j'ai offert gratuitement des échantillons insectifères à mes 500 premiers lecteurs. Au chapitre "Curiosité et sensibilité à la beauté, alors au fil du temps, une rare et belle collection.", page 18, on peut lire :
"Le prix d'une pièce n'est pas garant de ce qu'elle peut apporter à la connaissance. .../... L'auteur ne peux qu'espérer inciter ses lecteurs à collectionner les inclusions de l'ambre. La constitution d'une collection de ce type est abordable (et doit le rester)."

Sans entrer dans le détail de querelles de clocher, révélant ici les tensions entre les différents protagonistes du premier congrès mondial des inclusions de l'ambre, on ne peut que regretter la concurrence que se livrent entre eux différents laboratoires, lorsque ce ne sont pas des luttes intestines, épi-phénomènes qui ne peuvent que nuire à la synergie nécessaire pour mener à bien les études à l'échelle internationale que requerront les découvertes de nouveaux gisements de par le monde. Réponse d'un "éminent" chercheur étranger à la proposition d'écrire la préface de son livre : "Désolé, Monsieur mais je n'écris en français que pour acheter du vin, parler aux filles ou commander du fromage."


E.G.

 



 

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Enfin un ouvrage général en français sur l'ambre ! En dehors du très intéressant Les fantômes de l'ambre. Insectes fossiles dans l'ambre de la Baltique, par Ewa Krzeminska et Wieslaw Krzeminski, paru en 1992 (Éditions du Muséum d'histoire naturelle, Neuchâtel), rien n'a été publié sur le sujet dans notre langue.

Le principal intérêt de ce livre est son iconographie, impressionnante tant par la qualité des photographies que par l'intérêt scientifique des inclusions présentées. L'auteur est un vrai passionné. Il réussit à restituer de façon vivante des masses d'informations, extraites des très nombreux travaux scientifiques publiés depuis 20 ans. Il fournit de riches renseignements sur l'origine et sur la production des ambres (des résines fossilisées des arbres), sur la préparation des inclusions, ainsi que sur une méthode pour détecter les nombreux faux proposés à la vente, etc. Nous pouvons saluer son travail de synthèse et son esprit de vulgarisation.

Le livre est toutefois parsemé de quelques erreurs. Certaines dates, par exemple, sont erronées. Ainsi, l'ambre de Birmanie date du Crétacé, et non du Tertiaire. L'"ambre" de Madagascar est principalement du copal (une résine fossile naturelle plus pauvre en oxygène (*) que l'ambre), très récent, d'âge variant de quelques années à probablement moins de 500 000 ans. Certaines interprétations d'inclusions, telle celle de l'antenne de crevette, n'engagent que l'auteur, car elles n'ont pas été étudiées scientifiquement. Toutefois, ces maladresses n'enlèvent rien à la qualité de ce travail.


Note (*) : Le caractère de l'oxygène dans la matrice fossile est une "turlupinade" intellectuelle peu avantageuse pour caractériser les matières. Un commentaire à cet argument est donné dans le Magazine Mag-AMP N°4 page 13. Voyez alors le paragraphe : "Prenons une bouffée d'oxygène et demandons l'avis aux PLUS GRANDS spécialistes !"


L'auteur est malheureusement sorti du cadre scientifique pour proférer des jugements de valeurs personnels sur les chercheurs et la recherche en général. Pour n'en citer qu'une : "Le fait de compliquer une science (l'entomologie) permet d'en rester le maître!" Qu'il se rassure, il n'existe aucun complot des scientifiques en vue de rendre leur science inaccessible. La science est ouverte à tous. Dans mon laboratoire, nous offrons toujours le meilleur accueil à des paléoentomologistes amateurs, à qui nous prêtons nos moyens d'étude, comme l'auteur peut en témoigner. Ces collaborations sont en général fructueuses. Je regrette, dans le cas présent, que des commentaires, informels et préliminaires, aient été publiés de façon prématurée dans cet ouvrage.

L'auteur semble regretter que les collections privées soient rarement mentionnées dans la littérature scientifique. Je dois m'inscrire en faux contre cette assertion. Nombre de collectionneurs privés permettent l'étude de leur matériel, ce qui n'a pas été le cas de l'auteur, à ce jour. Le code international de nomenclature recommande, mais n'oblige pas, le dépôt des spécimens étudiés dans un musée.

Soulignons que des collectionneurs de plus en plus nombreux se lancent dans l'achat d'ambres fossilifères. Les prix de ces fossiles montent et des trafics apparaissent (mainmise de la mafia russe sur des ambres de la Baltique, exploitation des paysans du Mexique, etc.). Si plusieurs collègues amateurs rendent les inclusions qu'ils ont trouvées accessibles aux entomologistes, ou les étudient eux-mêmes, on peut regretter que de trop nombreux fossiles soient thésaurisés dans des collections privées sans jamais être étudiés.

La recherche progresse malgré tout. Grâce à la découverte de nombreux gisements du Crétacé supérieur (entre 100 et 65 millions d'années), et du tout début du Cénozoïque, les chercheurs commencent à avoir une meilleure vision des faunes d'arthropodes de cette période, en liaison avec le problème de la "crise" de la fin du Crétacé. C'est un travail international de très longue haleine!

Cet ouvrage présente un intérêt certain pour qui veut s'initier aux ambres et à leurs inclusions, et comble même une lacune dans la littérature française.

André Nel
Muséum national d'histoire naturelle de Paris.





La réponse d'un lecteur :

Salut Eric,

Oui, l'argument de l'oxygène, (on en avait déjà parlé) est assez inadapté ! Je trouve l'analyse de ton ouvrage très partiale mais peut-être y a-t-il une forme de rancœur de la part d'André Nel de ne pas l'avoir publiée lui-même. Il met en valeur l'aspect prise de vues dont il ne peut contester la qualité mais se pose un peu trop en scientifique pour juger la chose de haut.

C'est une attitude malheureusement souvent répandue chez ceux qui n'estiment qu'il n'existe rien ou peu de choses en dehors de leur cercle. Néanmoins il s'en tire par une jolie pirouette dans les 2 dernières lignes, ce qui est assez surprenant compte tenu de ce qui précède... Peut-il, faut-il voir tout cela comme une manière de régler des comptes avec les amateurs mais sans que cela soit vraiment dirigé contre toi... ton ouvrage lui a, en quelque sorte, servi de prétexte...

Amitiés, Claude P.



La réaction d'un autre lecteur :

Je viens de lire le texte et ta réponse à André Nel.

Alors, le torchon brûle !!!!

Cela ne m'étonne pas que ça finisse ainsi; je l'aurais parié. Il était évident qu'avec les expos, pour lui, tu marchais sur ses plates-bandes et que jalousie aidant, (press-book sur la table) il ne saurait distinguer son domaine du tien.

Si la réaction a été vive et insidieuse de sa part, c'est qu'elle est proportionnelle à son désapointement, et inversement proportionnelle à la qualité de ton travail; je veux dire par là que son argumentation tentant de "démolir" est bien mal argumentée et quand on emploie ce type de pseudoargumentation, on est petit, mesquin, à la limite de la diffamation.

On ne pouvait pas moins en attendre de celui qui a exploité un naïf (GdeP) que tu connais et qui avait bien bossé pour lui, puis qui a été viré comme un malpropre quand on n'en n'a plus eu besoin...
Le merci aux amateurs...

Je ne savais pas que ton livre n'avait pas sa place à la bibliothèque du muséum, si cela a été voulu, cela démontre d'un manque de fair play et d'un curieux sens de la démocratie et de la libre expression.
De plus ce genre de réaction est anachronique et inefficace car il ne tient pas compte de l'impact que tu lui as assuré sur internet par tes sites qui donnent l'envie de se le procurer.

Alors, bon voyage et bon vent à Mr A.N. et qu'il continue à ne rien laisser tranparaître de son petit monde étriqué, en tout cas ce n'est pas comme cela que l'on trouve un soutien dans le monde des amateurs au moment où les grandes institutions battent de l'aile et où les chercheurs doivent manifester dans la rue pour maintenir leurs postes, leur existance, leurs musées.

Il m'est arrivé de "torcher" un détracteur mécontent de ton bouquin, récemment, à Paris lors d'une réunion, et qui attaquait sur le thème du titre "ambre" alors que beaucoup de photos montrent du copal. Il y voyait de la confusion, ce à quoi je lui ai fait savoir que pour la première fois des explications riches et variées dans ton livre (PAGE 16) montraient toute la complexité de distinguer ambre et copal, et que s'il avait lu cette page il aurait peut- être compris...

Jaloux et envieux ne manqueront pas de critiquer, incapables d'en faire autant, mais les chacals hurlent et la caravanne passe !

Continues donc à faire rêver, à instruire en même temps;... bien peu de gens sont capables de faire les deux en même temps !

Amitiés. A propos, veux-tu présenter to livre lors de notre exposition les 28 et 29 Mars à Givenchy en Gohelle ?

André H.



La réaction d'un autre lecteur :

SUPER top ! Je viens de lire le sujet !

Yes, le torchon brûle !!!!

Que celui ki critique fasse mieux !!!!!!!!!!!!
Petit Mélou ne nous a pas (encore) pondu un livre sur l'ambre. Donc, pour l'instant c'est zéro pointé avec comme musique de fond la complainte du lamantin mou - mou... Et pendant ce temps là Gaëlou est aux galères.... Vivre le travail libre des amateurs libres !!!!

En fait le dogme de la toute "puissance" parisienne est hérité de la mentalité colonialiste où les responsables des musées pillent encore tout sans aucune déontologie. Un jour viendra où la "richesse" des musée devra revenir aux personnes spoliées.

L'ambre n'est pas une propriété privée parisienne même si l'on compte avec les récoltes coloniales de l'été 1999 où effectivement les gisements de l'Oise ont été saccagés à la grue...

Amateurs indomptables VS lamantin mou - mou...

Camarade ambryon fait ton choix...

Signé : Marc M.







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