Comment faut-il procéder pour photographier
les inclusions
de l'ambre ? Certains vont préconiser de découper les
échantillons en lames minces en utilisant le
trinoculaire disponible au laboratoire...
Pour un rendu plutôt moche...
Peut-on imaginer d'autres solutions ???
Ce dossier présente des solutions simples (abordables)
pour photographier les inclusions
de l'ambre sans dénaturer la gemme. Ce dossier est aussi et surtout une
alternative
à la voie doctrinale des donneurs d'ordres qui affirment savoir tout
sur le sujet...
Pas de binoculaire
de compétition, aucun microscope
(trinoculaire) avec des caméras haut de gamme
-hors de prix-, aucun découpage des ambres
en lames minces... Ici que du bidouillage
optique pour un résultat, vraiment
haut de gamme et donc
accessible à
chacun !!!
Retour début du site
Franchement
c'est toujours la même chose. Le scientifique en herbe ne s'intéresse
qu'à la technique de photographie des inclusions de l'ambre QU'AU
MOMENT urgentissime où il doit publier SON mémoire,
SA thèse... Puis, le devoir accomplit, il passe à tout autre
chose sans restituer d'aucune façon ce qu'on lui a expliqué
(avec difficulté) sur le sujet, pourquoi d'ailleurs le faire ?
Prétextant un manque de matériel, (comme c'est original !)
Nicolas Brasero, ci-dessous,
me demande les secrets de la prise d'image des ambres pour finalement
choisir l'option exécrable qui consiste à
découper ses échantillons en lames minces !!!
J'ai quand même l'impression de perdre mon temps avec
ceux qui opèrent dans les locaux de la grande institution...
Pour éviter de prêcher la "bonne parole" et les
bons conseils inutilement jusqu'à l'épuisement, (à
chaque interlocuteur), je RE-présente ici, une nouvelle fois, le
sujet de la prise d'images qui permettra aux collectionneurs amateurs
(sans matériel de pointe) de faire des images plus élaborées
que celles qui sont faites par les professionnels qui travaillent rue
Buffon et qui ont la ruche comme emblème... La ruche est un logotype
effectivement adéquat, il y a une multitude de petits ouvriers
appliqués aux besognes laborieuses, et, le donneur d'ordre suprême
est là pour remettre la petite ouvrière égarée
qui aurait l'idée idiote de demander conseil dehors... Réponse :
NON, ICI POUR LES AMBRES, ON FERA CE QUE L'ON FAIT ET CE QUE L'ON SAIT
FAIRE, ON DECOUPERA LES ECHANTILLONS EN LAMES
MINCES. C'EST TOUT, CECI DIT? POUR FAIRE VALOIR CE QU DE DROIT.
|
A lames mince, esprit
étroit... Et
la preuve en image !
Publier sur l'ambre nécessite d'inventer
des
méthodes pour photographier les inclusions...
Correspondance
adressée à Eric G.
Monsieur Geirnaert, Bonjour, je m'appelle Brasero Nicolas et je suis étudiant à l'université de Mons-Hainaut (Belgique) en 2ème Master biologie des organismes dans le laboratoire de Zoologie du Professeur Pierre Rasmont. Je réalise mon mémoire sur l'entomofaune de l'ambre de l'Oise et plus particulièrement sur la superfamille des Chalcidoidea (en collaboration avec le Dr André Nel du Museum d'Histoire Naturelle de Paris). Je me permets de vous écrire car ayant lu votre livre : "L'Ambre Miel de Fortune et Mémoire de Vie", j'ai été admiratif devant la qualité des clichés réalisés... J'aimerais également réaliser de telles photographies sur les spécimens que j'étudie, mais,... malheureusement le matériel me fait défaut. Je me demandais si une rencontre serait envisageable afin de réaliser quelques clichés ? Brasero Nicolas. |
Réponse
Eric G. :
|
||
|
|||
Réponse Eric G. : Monsieur André Nel et ses collaborateurs (M. Meunier, Gaël de Ploêg, Dany Azar, etc.) au Musée d'Histoire Naturelle de Paris, rue Buffon, disposent de bons matériels pour réaliser des images entomologiques d'inventaire de bonne "facture". Leurs méthodes nécessitera (forcément) dogme et routine obligent de découper vos insectes en lames minces (= débitage des inclusions, DONC séparation des syninclusions)... Les insectes Chalcidoidea, puisque petits à minuscules, sont très facile à photographier car la mise au point se fait par un seul réglage sans découper les ambres. Selon moi, NUL besoin de débiter les ambres en lames minces ! De BONS résultats peuvent être obtenus dans des ambres fossiles conservés en volume. Voici un exemple. Même si j'ai offerts mes services techniques gratuits (sans réponse), dès 2000 aux chercheurs, -avant mes publications-, je ne travaille plus gracieusement surtout pour des travaux de thèses, à moins, d'être associé (=co-édition)... Que m'offrez-vous en échange des photographies pour votre mémoire ? Si vous demandez l'aide technique (éventuellement gracieuse) aux collaborateurs parisiens, vos ambres seront découpés... Avec mes inventions bricolées, (qui ne nécessitent aucun matériel cher), j'ai surtout orienté mes recherches vers l'art... Et, j'ai peur que mes réalisations "artistiques" dénaturent un peu un sujet sérieux de science (type Master). Ce sont les reproches renouvelés que j'ai eu par email puis par courrier postal de plusieurs entomologistes parisiens... J'insiste, une fois encore, à rebours de ce qui est expliqué ici pages 25 à 28 dans votre travail, il est inutile de préparer les échantillons insectifères en lames minces. Un insecte découpé en lame mince n'est observable qu'en ombre chinoises, dans un seul plan. Selon moi, il faut conserver la logique 3D de l'obsevation... Les méthodes empiriques que j'ai inventé et que je présente ici dans cette page consiste à utiliser l'ambre conservé en volume (parfois comme un allier) pour révéler différents plans de l'inclusion. Avantage perdu lorsque l'insecte est préparé (découpé) en lame mince... Monsieur Brasero, je vous laisse lire ce dossier, ci-dessous, consacré à la technique de photographie d'art des insectes de l'ambre. Vous devriez trouver quelques solutions utiles... MAIS, sans être dupe, j'ai de GROSSES inquiétudes quant aux méthodes que vous allez "retenir". Je suis persuadé que l'on va vous i-m-p-o-s-e-r la technique dogmatique du découpage des ambres en lames minces... Cordialement, Eric G. |
Posons-nous une question...
Dans certaines institutions
(parisiennes, londoniennes) le découpage (idiot)
des ambres en lames minces est une religion...
Et, donnons une réponse...
HYPER
IMPORTANT : Concernant la technique photographique des inclusions
de l'ambre, je le dis dans mon livre et sur le site internet AMBRE.JAUNE
à plusieurs endroits, ET, JE LE REPETE ICI EN HURLANT, si
vous photographiez des ambres : attention de ne pas utiliser de lumières
calorifiques (=qui dégagent de la chaleur). Sinon, la dilation
des gaz contenus dans les pièces et principalement celles avec
les grandes inclusions (= cavités vides dans la gemme) peut éclater
les fossiles... C'est de la physique... DONC attention... Mieux vaut s'entraîner
à la photographie des inclusions sur des ambres sans valeur...
|
Un ambre peut gagner en contaste
par l'utilisation des lumières bleues...
Même démonstration sur un autre ambre... La lumière
bleue venue de l'arrière améliore toujours
beaucoup le contraste des inclusions...
Autre exemple (ci-dessous) d'un ambre "opaque"
sombre, qui peut redevenir "translucide et clair"...
Les ambres qui ont ce caratère optique initié par
de végétaux ont souvent une
réponse UV très forte.
Voyons ci-dessous un autre ambre éclairé en lumières bleues...
Pour
photographier l'ambre, IL FAUT TOUJOURS prioriser
la lumière naturelle du soleil !!!! Car il y a la composante
bleue et même UV (TRES UTILE) qui n'existe pas dans l'illumination
des lampes électriques !!!!! Les
meilleures images pour raconter les inclusions de l'ambre se
font TOUJOURS avec la lumière naturelle
su soleil.
|
Abordons, ici, dans cette page un sujet important qui consiste
à photographier les inclusions de
l'ambre SANS dénaturer
ni découper la gemme. Oui, à côté de la "lame
mince"
examinée sous microscope, une alternative existe.
Ce sujet a été publié à trois
reprises :
1) Le Magazine "Photo Selection" - "Un
autre regard sur l'ambre et l'insecte".
2) L'ouvrage : L'ambre Miel
de Fortune et Mémoire de Vie. 3) Le
journal Nord-Eclair.
Les guêpes Chalcidoidea (étudiées par M.
Brasero Nicolas) puisque petites SONT TRES faciles
à photographier (voir ci-dessus, et ci-dessous). Et conserver les insectes
dans le volume
d'ambre permet de varier les angles d'observation pour photographier les détails
intéressants comme l'anomalie des ocelles sur cette autre
guêpe Chalcidoidea.
Les petites guêpes (aussi petites soient-elles) piégées
dans des ambres bruts peuvent offrir
de belles représentations. L'art n'est pas incompatible avec l'image
scientifique d'inventaire.
A coté du sujet déjà publié en 2002 sur les
bases de la macro argentique des inclusions de l'ambre, le NOUVEAU dossier
consacré à la photo numérique donnera les découvertes
de 10 nouvelles années de prospection...
Alors, quelques surprises au rendez-vous ?
Pour ceux qui connaissent l'espèce, les guêpes Chalcidoidea
sont vraiment minuscules. L'art peut rejoindre la photographie de
science (trop souvent noir et blanc). L'idée est d'aller chercher le
détail morphologique curieux qui rendra l'image intéressante.
Posé
sur la paillasse, l'insecte, et, ...
l'ambre, ... en lumière et
en images...
Lu
sur le web : ".../... observation de l'ambre au microscope
avant de le découper en fines lamelles pour identifier ses habitants"
(Laboratoire CNRS, Université Toulouse-III)
et |
Ceux qui vivent l'ambre au laboratoire, ... expliquent de façon autoritaire
et dogmatique qu'il faut
découper les ambres pour examiner les inclusions : "Il faut retirer
l'ambre qui gêne
l'observation". Ce saccage qui ruine l'échantillon fossile
est également
pratiqué à grande échelle lorsque ces donneurs d'ordres
prospectent
les gisements français fragiles avec
des grues...
Refusants les mauvais conseils (des donneurs d'ordres qui travaillent à
la grande institution), j'ai
inventé mes techniques photographiques, puis, j'ai même préparé
des expositions...
Ce
dossier, évidemment perfectible, présente l'une des
approches de ma technique photographique respectueuse (car non destructive)
des ambres fossiles insectifères, puis, raconte que la solution
est transposable au vivant... |
On peut prendre des images
des inclusions de l'ambre
SANS DECOUPER
les échantillons...
Refusant la technique destructrice de préparation des ambres découpés
en lames minces, certains résultats bricolés sur un coin de
table (sans moyen onéreux), sur des échantillons
bruts, sont tout
à fait convenables.
Cliquez sur le bandeau ci-dessous pour voir quelques
macrophotographies
argentiques des plus belles inclusions fossiles de l'ambre...
La
photo de l'ambre se met au numérique. |
Le souhait de vouloir photographier correctement les inclusions
fossiles de l'ambre brut -en évitant la technique des échantillons
découpés
en lames minces- nécessite une maîtrise pointilleuse de la
gestion des surfaces et notamment des fluides à utiliser pour résoudre
les difficultés rencontrées. Le petit insecte, en image ci-dessus,
a été photographié à travers une surface d'ambre
très abîmée.
Preuve est faite que des petites solutions alternatives (non destructrices)
existent...
Le
souhait de vouloir exploiter les ambres bruts impose de devenir inventif...
La photographie des inclusions de l'ambre est une succession d'inventions
où le bon sens permet d'éviter les pratiques destructrices...
|
Le
secret de la belle photo d'art...
L'effet
d'effacement de la gemme autour d'une inclusion.
L'effet
d'effacement de la gemme autour d'une inclusion.
Pas besoin de découper un ambre en lames minces.
De
nombreuses astuces existent pour celui qui, inventif, se donne la
patience de chercher... L'un des sujets plus intéressants (et
surprenants) est cet effet d'effacement des petites souillures et imperfections
qui peuvent exister dans la gemme d'ambre autour de l'inclusion principale.
En utilisant des réflecteurs mobiles, (en arrière de la
pièce d'ambre), il est possible de créer un flou qui estompera
le paysage d'ambre et améliorera alors le contraste donné
par l'inclusion principale. Pour faire simple (sans donner toutes les
clefs de la technique) disons que des réflecteurs arrières
maintenus en mouvement pendant la prise d'image peuvent gommer la gemme
d'ambre laissant alors libre le paysage qui, par l'utilisation de l'eau
sucrée appliquée en surface peut (outre l'effet de loupe)
canaliser des lumières évidemment réglées
au millimètre qui apporteront une tonalité homogène,
(confère la petite guêpe en vignette). Les photographies
des inclusions de l'ambre que je présente ici (réalisées
toutes sur des échantillons conservés en volume) ne sont
pas faites selon les petits standards scientifiques habituels... Le
procédé évoqué ici, d'un arrière
plan en mouvement permet d'estomper les fonds en modifiant à
loisir les nuances. En travaillant sur des ambres bruts, conservé
en volume, si vous maintenez la focale de mise au point sur l'insecte
principal, tandis que des réflecteurs d'arrière plan gardés
en mouvement produisent une lumière non directionnelle, vous
obtiendrez un "flou", d'autant plus important que la prise
de vue (en temps d'exposition) sera longue. Cette méthode surtout
adjointe au réglage de la mesure spot (le point central dans
le viseur de l'appareil photo) permet de créer des surexpositions
contrôlées du paysage d'ambre d'ont l'effet est surtout
d'effacer les opacités de la gemme alentour, (détails
structurels et/ou imperfections des coulées). Ceci fait, une
gouttelette d'eau sucrée apposée sur l'échantillon
brut permet ensuite de localiser en surface (tandis que l'arrière
plan est alors effacé par le mouvement) une zone éventuellement
colorée, uniforme, pour rendre l'image esthétique. Expliqué
ainsi, le double procédé (d'arrière plan mobile
et de surface mouillé) peut apparaître abstrait ou obscur.
Mais, je veux dire par là que le paysage autour d'une inclusion
peut être partiellement effacé, clarifié et présenté
dans des nuances éventuellement esthétique (artistiques).
Des ambres sombres, "pollués" peuvent ainsi être
nettoyés optiquement. Le procédé consiste à
bouger les lumières pendant une prise d'image de quelques secondes.
Cette subtilité doit être utilisée avec la solution
de l'eau sucrée appliquée en surface (laquelle maintient
une fenêtre nette) car, sans fenêtre liquide maintenue fixe,
si toutes les lumières bougent, la photographie dans son ensemble
sera floue, c'est évident. |
La
facilité étouffe la créativité... |
C'est
D. Grimaldi, en 1998, qui, le premier a montré l'emploi de logiciels
numérique (utile à la science) en affichant la vue recomposée
d'un acarien de l'ambre (tout poilu !) pour prouver la netteté
des détails d'un sujet caché dans l'écrin jaune.
|
Certaines
photos couleurs d'inclusions (ici des abeilles) devraient postuler au
Gérard Award (= humour) tant le rendu est
(trois petits points).
Argentique, ou, Numérique, les principes de la
Macro photo des inclusions de l'ambre sont approximativement
les mêmes... Pour réaliser de belles images d'insectes à
forts grossissements, sans découper les échantillons
en lames minces, il faut surtout, SURTOUT, travailler les notions optiques
à travers la gemme fossile...
Quel
dommage ! |
Pour des travaux aussi prestigieux que ceux d'un congrès mondial (Fossils
3X en Espagne) les images publiées
sont toutes celles d'inclusions montées en lames minces. Evidemment,
je sujet n'est pas forcément abordé.
Même l'image référencée N (qui semble être
un échantillon brut) n'est que le détourage
simple d'un échantillon préparé en lame mince... C'est
d'ailleurs dans ce support déjà
découpé que l'observateur a découvert, par hasard, une
toile d'araignée orbiculaire.
Alors oui, quel dommage d'avoir découpé l'échantillon pour
ensuite seulement
se rendre compte que la toile avait été rabotée inutilement...
Quel dommage...
Un
nouveau procédé d'observation des
ambres est à l'origine d'un article (en
préparation) sur la photographie des inclusions;;. |
Préparé, et, disposé de façon particulière,
un ambre peut révéler des traces fantômes nées des
processus
diagénétiques passés, comme cette irisation assez commune
attachée à cet insecte balte...
Le nouveau procédé d'exploration des inclusions (procédé
non destructif) permet de donner un
surcroît de profondeur et de relief aux inclusions comme ici avec cette
tête de fourmi
décapitée lors d'un combat où l'on peut alors voir le cerveau !
Des
découvertes ensuites validées par la taphonomie ! |
Bientot dans la presse !
Un dossier très
complet concernant la macro numérique
des inclusions de l'ambre est en préparation...
Hier
on travaillait au laboratoire... |
L'ambre est une matière si spécifique qu'elle oblige
vraiment à sortir des sentiers battus.
C'est la passion, et le respect du fossile qui conduit vers la recherche
de la perfection...
L'observation
d'une biosphère très particulière impose parfois
d'inventer des petites méthodes photographiques... En
venant du monde extérieur, là où la vie grouille
dans les hautes herbes, vous apprendrez vite à respecter votre
sujet. Si vous souhaitez photographier (c'est ma première passion)
le comportement des insectes en milieu naturel (l'éthologie IN
NATURA!) vous verrez qu'il faut rigoureusement s'effacer devant son
sujet et développer une intuition "déductive"
(à chaque situation) qu'un matériel sophistiqué
ne solutionnera pas. Si vous approchez le VRAI spectacle de la nature,
celui où les espèces bougent et vivent, vous constaterez
vite combien il faut être inventif et respectueux des détails.
Le photographe insectes qui sait clicher le
vol livre des espèces (en démontrant par exemple qu'une
mouche vire en pivotant le corps mais en gardant la tête fixe)
aura sans doute développé une abnégation profitable
et transposable à la prise d'images des précieux acteurs
figés dans un écrin de miel. L'important est d'inventer
des petites méthodes ! Ce n'est pas le matériel qui offre
la solution, c'est l'invention, la découverte des procédés.
Alors, certains tuent les insectes (en milieu naturel) pour les photographier,
d'autres découpent le paysage d'ambre (en lames minces) pour
accéder aux morphologies des fossiles. Je pratique la photographie
de l'ambre en "respectant" mon sujet, je refuse de couper
le sarcophage doré. |
Le
montage systématique du fossile d'ambre (unique) en lame mince
est la preuve de l'incompétence photographique de l'opérateur !
Débiter un fossile unique pour en donner une image en ombres
chinoises (ou une description par le dessin tant les photograpjhies
sont laides) est un "crime" de science. A une certaine
époque on ouvrait les pyramides d'Egypte à la dynamite.
On pratiquait l'ornithologie en tuant les oiseaux qui survolaient les
cols durant leurs migrations. Bref, on sacrifiait un échantillon
pour la compréhension globale. Comment pouvait-on faire autrement !
De nos jours, dans l'ingnorance la plus absolue, (on ne dit rien au
public), les ambres sont montés chaque année en lames
minces. C'est presque une industrie. Un travail à la chaîne.
Et, mon confrère espagnol de m'interpeller pour m'expliquer qu'il
a enfin découvert (=par hasard) dans une lame, un ambre
(malheureusement) monté en lame mince une portion de toile
d'araignée... Commentaire en bas
de page. (Tous les indices synchrones à la toile d'araignée
ont été malheureusement irrémédiablement
perdus)... Faillait-il monter l'ambre en lame mince ? Et, le pire,
pour les publications papiers, c'est que l'on détoure l'ambre,
on dessine une ombre pour faire croire
au public que l'échantillon est encore conservé en volume.
|
Les
meilleurs repas se font dans les vielles casseroles !
|
Voici
une mouche de l'ambre TRES "photogénique". La bonne maîtise
des spécificités de l'ambre
pour aller chercher les belles images. Cette image a été présentée
en 2008 dans une exposition photo.
Présentons sous forme de menu plusieurs travaux publiés
qui exploitent la macro
des fossiles de l'ambre et sa transposition en milieu extérieur (in natura).
La macro photo par Eric GEIRNAERT Introduction ![]() Les images macro utilisées dans plusieurs publications. ![]() (Cliquez sur les trois images du menu ci-dessus pour parcourir le document) |
"Un
autre regard sur l'ambre et l'insecte"
par Éric Geirnaert
Le Magazine "Photo Selection"
Mars 2003
présente
la Macrophoto
des Insectes de l'Ambre
"Un autre regard sur l'ambre et l'insecte" par Éric Geirnaert Une
perspective macro d'un monde passé, dévoilée à
l'aide d'une technique toute particulière. Le
dossier : "Un autre regard sur l'ambre et l'insecte"
|
Publication de cette photographie
en pleine page pour la couverture
du magazine COSINUS
N°36 parution février 2003.
Cette même photographie est utilisée en couverture du livret
éducatif 2004-2005 du musée d'histoire naturelle de la ville du
Mans.
Cet insecte fossile est rattaché au groupe des Apocrite...
L'inclusion de 11 mm est une guêpe Ichneumonidae. On peut noter que le spécimen fossile, âgé de 2 millions d'années, a conservé ses couleurs d'origine. |
"Les
grandes choses nous frappent; les petites ne nous intéressent guère... ;
et pourtant il est tout un monde, que beaucoup soupçonnent à
peine, aussi étonnant que ce monde grandiose où il semble
perdu : tous les jours, à tous les instants, nous foulons aux pieds
des merveilles, et si nos regards daignaient s'abaisser sur le brin d'herbe,
où rampe un insecte méprisé, sur la motte de terre
où se passe sa courte existence, nous verrions que la divine Providence,
dans sa sagesse, a répandu ses dons avec une profusion égale
sur les grands et sur les petits, qu'elle veille avec une constante sollicitude
sur les plus obscurs des êtres".
Ce texte, extrait du chapitre préliminaire du "Nouveau Spectacle de la Nature" de MM Victor et Ambroise Rendu, (1840), présente clairement l'intérêt formidable qu'a l'Histoire des insectes pour nourrir les travaux des hommes passionnés par la Nature ! |
Publication de cette photographie
en pleine page dans la revue INSECTES N°129,
(OPIE, Domaine INRA) dans la rubrique "Photo-choc", parution juin
2003.
Un insecte actuel posé sur une fleur... La
photographie de la mouche qui butine a été réalisée
avec huit sources lumineuses. L'insecte
est une petite mouche de la famille des Syrphidae, 4 mm.
La méthode
photographique, initiée par l'auteur, à partir de ses travaux
sur les inclusions fossiles
de l'ambre est transposable
à de nombreux supports vivants
actuels : fleurs,
insectes, etc...
Photographier
les sujets vivants est une marque de respect. Il n'est pas nécessaire
de tuer les insectes pour réaliser des belles photographies. L'exemple
le plus immédiat que l'on peut donner est sans doute celui des
fourmis. La biosphère des fourmis (toujours grouillantes)
constitue le sujet les plus intéressant à photographier
en pleine nature. Intraitables au moindre dérangement, les fourmis
proposent une large gamme de comportements, qui, correctement analysés,
permettent une observation photographique. Publiées dans l'ouvrage
MORVAN et utilisées dans le diaporama : Les insectes du
Morvan (400 photographies présentées dans les musées)
des images réalisées ont toutes été prises
en nature, sans artifice ni trucage pouvant nuire au respect des espèces.
Et, c'est finalement la connaissance du comportement animal qui permet
de photographier les animalcules dans leurs conduites intimes. Outre les
fourmis, cet autre exemple de cette mouche (qui se lave les ailes et la
tête -en même temps !- avec ses pattes postérieures) est
un témoignage formidable de la richesse d'observer les insectes
vivants. Pour étudier les insectes contemporains ou leurs homologues
piégés dans l'écrin d'ambre, il est important de
porter un autre regard (plus respectueux) sur le sujet photographié...
|
Il n'est pas nécessaire de tuer les insectes pour réaliser
des belles photographies... Publiées dans le livre MORVAN, les vues
présentent le meilleur des comportements que l'on peut observer chez
les fourmis. 1 - Le transport de déménagement
en tandem
des juvéniles. 2 - L'aide donnée à la naissance
des reines. 3 - Exploitation en éclats de la résine pour
ses propriétés
thérapeutiques. 4 - Le transport des matériaux de construction.
5 - Comportement d'alerte. 6 - Combat d'une fourmi
rouge qui décapite une fourmi des bois. 7 - Echange alimentaire
(trophallaxie). 8 - Comportement de chasse.
Pour la saison 2009-2010, le Musée d'histoire Naturelle
d'Autun
expose la merveille des insectes (diaporama E.G.).
Les
nombreuses photographies présentées en diaporama dans les musées
par l'auteur regroupent des images
qui ont toutes été réalisées en nature, sans artifice
ni trucage pouvant nuire au respect des espèces.
Il n'est pas nécessaire de tuer les insectes réaliser des belles
photographies.
C'est
la connaissance du comportement animal qui permet de
photographier les sujets dans leurs conduites intimes, telle
cette mouche qui se lave les ailes et la tête
avec ses pattes postérieures !
![]() ![]() ![]() ![]() "Un autre regard sur l'ambre et l'insecte" suite ... ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Une libellule actuelle de la famille des coenagriidae. Photo réalisée sur un insecte vivant (puis, libéré... )
![]()
|
La double vision des insectes
par
Éric Geirnaert
Note : le dossier publié en 2003 et complété (2008) par
une étude
des fossiles de l'ambre, voir les superbes images
en bas de page.
Une
citation de Jean Henri Fabre, Avons-nous des yeux pour y voir, ou bien y voyons-nous parce que nous avons des yeux ? La fonction fait-elle l'organe, ou l'organe fait-il la fonction ? De ces deux alternatives, l'insecte acclame la première. Il nous dit : "Mon industrie ne m'est pas imposée par l'instrument que je possède; mais j'utilise cet instrument tel qu'il est pour le talent dont je suis doué."
Et
c'est bien là toute l'histoire la richesse des insectes, ... |
Sur
l'image ci dessus, posé sur le bas de la page, les spécialistes
reconnaîtrons le dessin du
petit Taon aveuglant ou Chrysops caecutiens forma ludens, une
mouche que l'on
représente à tord dans les livres entomologique avec
des yeux noirs...
(Commentaire en bas de page)
LA DOUBLE VUE DES INSECTES ou comment les mouches prises sous un
orage peuvent éviter les gouttes d'eau. Réécriture
scientifique de l'article.
Avons-nous
des yeux pour y voir, ou bien y voyons-nous parce que nous avons des
yeux ? Et bien, il faut sans doute poser la question aux mouches !
Car, certaines ont une vue exceptionnelle et des yeux brillants (les taons,
par exemple, voir ci dessous en bas de page la mouche Chrysops caecutiens).
Mais, les chercheurs désignent justement ces mouches de malvoyantes,
et même de taons aveugles !!! Oui, sans blague, les chercheurs
ont donné ce nom ridicule aux mouches qui ont les yeux les plus
admirables ! Avouez qu'il y a de quoi d'être confondu !
Ayant surtout étudié ces insectes morts épinglés
dans des cadres d'expositions, les scientifiques ont consigné ces
mouches aux yeux noirs, d'où leur nom de taon aveugle... Mais,
ces mouches qui vivent et sortent principalement par temps d'orage, ont
toutes une vue assez exceptionnelle !!! Alors, juste une remarque,
certains spécimens sont capables de voler plusieurs mètres
sous un gros orage tropical en évitant aisément les gouttes
d'eau ! "Prouesse de l'évolution" s'émerveillent
certaines personnes, comme si le comportement résultait d'une amélioration
graduelle (dans le "temps des pluies"). Si tel est le cas, combien
de pluies d'orage peut-on espérer avant une telle réussite
évolutive ? Comment estimer les pertes d'un escadron de mouches
qui se risqueraient à un exercice aussi risqué ? (= humour).
Et si la prouesse trouvait son origine dans un sens proche mais antérieur
à celui de la vue ? Le vol de l'insecte est volontaire,
par contre, il est difficile de croire que l'insecte puisse décider
consciemment d'un acte d'anticipation pour éviter chacune des gouttes
de l'orage ! Le centre d'analyse et du contrôle des mouvements
chez la mouche se situe dans le cerveau. Et, les ocelles jouent un rôle
crucial d'alerte automatique dans ce mécanisme de vision double
chez les insectes... Les stimulations lumineuses du cerveau chez les insectes
par les ocelles leurs permettent d'ajuster leurs comportements. Chez la
mouche Drosophile, par exemple, on a remarqué que l'insecte pouvait
inverser ses commandes de mouvements continus pour installer (volontairement ?)
un comportement de réponse rapide (= feed-back). D'autres
mouches réagissent, préférentiellement à des
ruptures de couleurs franches (du clair au sombre) dans des animations
horizontales, plus que verticales. Le comportement de vol (volontaire
chez l'insecte), excité par la stimulation du déplacement
de l'air sur les poils, se modifie par des tentatives de virages, préférentiellement,
lorsque des couleurs pastelles apparaissant par ruptures de séquences
sont intégrées aux expériences. La perception des
nuances et successions des couleurs prévalent sur l'action du poil.
Et c'est bien là l'explication du miracle de pouvoir voler à
travers les gouttes d'un orage.
Le comportement volontaire et continu de l'insecte s'ajuste (automatiquement) en fonction des signaux visuels perçus. Il existe donc une corrélation croisée entre une stimulation sensorielle d'entrée par les yeux à facettes et une variable de sortie motrice (sans détermination volontaire de l'insecte) dont une partie du signal d'origine interfère par les ocelles... Les ocelles permettent aux insectes de bénéficier d'une vison à deux niveaux que des facultés cognitives performantes peuvent séparer pour analyser un danger imminent. Les insectes ont donc une double vue, et, ce sujet d'étude n'a pour ainsi dire jamais été traité dans les ouvrages entomologiques... Aussi, je me devais de préparer une petite publication. Note : l'article, rédaction exhaustive est révisée cette année 2008, avec les fossiles de l'ambre (voir les superbes images en bas de page). |
Ci dessous, une libellule de la famille des coenagriidae.
Photo réalisée
sur un insecte vivant (puis, libéré... )
Photographiez les insectes vivants !!!!
L'examen
du vivant en pleine nature, oriente rapidement le naturaliste contemplatif
à considérer les fleurs. Quelle profusion de formes, et,
quel foisonnement de couleurs... C'est en photographiant la nature (vivante)
en milieu extérieur qu'il est loisible de s'extasier sur les fleurs
pour, ensuite, de se poser la question de la naissance de ce prodige au
cours de l'évolution. Oui, les
fleurs existent dans l'ambre...
A partir du registre des fossiles, on sait que les fleurs sont associées aux brachycères (mouches) depuis le jurassique. Cette association mouches fleurs est sans doute à l'origine d'un "mutualisme" évolutif. Une mise en commun des potentialités et des influences réciproques. Une évolution en "synergie". Trouvé et photographié par l'auteur, voici d'ailleurs la mention la plus ancienne de mouche connue à ce jour : la plus vieille mouche du monde. |
Comment la Vie a créé les Fleurs Publication réalisée dans la revue COSINUS, N°38, Avril 2003 ![]() Revue COSINUS, N°38, Avril 2003 Service de la Rédaction Monsieur Louis FATON, Madame Lise Pavin, Contact E-mail : redaction@cosinus-mag.com Site Web : http://www.cosinus-mag.com/pages/cosinus.html |
Un petit escargot se déplace dans une fleur à corolle (convolvulus) |
En observant la nature (spontanée, vivante, dehors) on observe parfois des scènes simples et merveilleuses. Le petit escargot se prépare pour la nuit en jetant son dévolu pour cette fleur de liseron. La fleur de liseron lui servira de maison pour passer la nuit? Oui, bien placé au niveau du pistil, le petit escargot est solidement installé au fortin! Scène simple et fragile, scène merveilleuse que chacun peut découvrir s'il s'en donne les moyens. |
![]() ![]() |
L'objet
de cet article est de montrer que les méthodes inventives,
par lesquelles les fleurs sont arrivées à un tel degré
de perfection rivalise facilement avec n'importe laquelle des plus belles
adaptations du règne animal.
Mimétisme, Parties mobiles, stratégie de la Reproduction, mystères de la Séduction, langage chimique des Odeurs, langage des Couleur, raisons de la Forme des inflorescences, Eh oui ! ... des fleurs souvent magnifiques, parfois bizarres, exercent un attrait sur les homme (et les animaux) Les fleurs, en raison de leur beauté ou de leur complexité, sont le résultat d'adaptations évolutives. Au-delà des fleurs flamboyantes les plus populaires en culture, la nature recèle des joyaux à la complexité étrange que cet article exhaustif présente dans le détail par des photographies d'art. |
Présentation
de la technique macro pour une publication dans :
Le photographe, le mensuel de l'image pro.
Numéro 1588, Septembre 2001
Le
photographe, le mensuel de l'image pro.
Ce jeune photographe paléontologue
de Villeneuve d'Ascq se passionne pour l'ambre depuis plus de vingt
ans et s'est
spécialisé depuis cinq ans dans la photographie des inclusions.
Chercheur indépendant, il a même remporté le
premier championnat du monde de paléontologie organisé
par le magazine La Recherche en 1997. Jurassic Park, les Dinosaures et l'ADN ancien ont fortement médiatisé ces restes de vie conservés dans l'ambre et Eric Geirnaert prépare un film TV destiné à faire revivre ce passé emprisonné pendant des millions d'années. Et un roman dont, n'en doutons pas, les fossiles de l'ambre seront les héros. Bernard
Perrine |
La Technique Macro des inclusions de l'ambre
Eclairages et réalisation
de la prise de vue pour
des inclusions
fossiles
Cette
technique de photographie des inclusions de l'ambre avec ici un
exemple d'une tête de fourmi
mandibules ouvertes, tombée au comat, a été présentée
dans une publication au Canada, en Mars 2003.
Plus l'ambre est épais, plus le jeu des rebonds des lumières est "aisé". Les lumières des fibres optiques doivent être bleues surtout si les ambres sont anciens et/ou épais. Il est possible de réfléchir ces lumières, à l'aide de petits réflecteurs collés contre l'échantillon (voir ci-dessous). Une illumination trop directe d'une fibre optique sur l'insecte risque de produire une surexposition mais aussi des reflets disgracieux. Le but de l'opération, qui consiste à faire tourner les lumières dans le bloc d'ambre, est de trouver un angle d'éclairage où l'insecte semble produire lui-même sa lumière tandis que la zone photographiée est située dans une ceinture d'ombre. (Il ne faut pas utiliser de lumières directes). L'effet de rebond des lumières incidentes peut être obtenu en utilisant les courbures internes des recouvrements naturels successifs de la résine. On utilise les courbes de recouvrement de résine comme des réflecteurs. Notez qu'un rayon diffracté maintes fois dans l'ambre aura une tendance à virer vers le rouge. Il vous faudra alors renforcer l'élément bleu incident pour retrouver la composante naturelle (blanche). Les petits réflecteurs peuvent être remplacés par des miroirs, dont l'avantage est de polarisé la lumière qui révèlera la structure interne des coulées successives de la résine. Un carton bleu, un papier d'aluminium ou même un papier de bonbon peuvent parfaitement convenir de réflecteur. Indépendamment du niveau de la fermeture du diaphragme, la profondeur de champ (zone dans l'échantillon où l'image est nette), peut être augmentée. La méthode consiste à ramener les lumières profondes vers la surface dans cette bande de netteté de la prise d'image. |
La diapositive, irremplaçable...
Pour
une publication ? Oui, mais refaite-moi toutes vos photos en
diapositives !
Pour publier des travaux scientifiques, le moyen le plus simple de vérifier l'authenticité des inclusions fossiles est d'imposer les diapositives. Outre la qualité des pellicules 25 asa, la diapositive constitue (encore de nos jours) une preuve de l'existence des organismes et des scènes photographiées. Aujourd'hui, quel crédit donner à des fichiers numériques si facilement transformables ? D'un point de vue éthique, la diapositive s'impose... |
![]() L'objectif Olympus Minolta Bellows Micro Rokkor 25 mm f/1:2,5 n'est pas compatible avec le matériel Pentax, (boîtier argentique Z-70 + soufflet Pentax ASAHI Auto bellows M) Une petite invention rend la compatibilité aux dispositifs. La photographie des inclusions de l'ambre reste une activité de "bricolage"... |
Les
Aspects pratiques de la macro photographie.
Très épuisantes pour les yeux, certaines configurations de prise de vues, cf:la config, ne permettent pas de faire plus de trois photos à l'heure ! Au total, et dans les conditions les plus contraignantes, selon la qualité des échantillons, huit sources d'éclairage s'avèrent nécessaires pour faire disparaître les reflets ou autres brillances parasites Jusqu'à 1.000 Watts de lumière peuvent être concentrés sur un centimètre carré, (une illumination incidente qui traverse littéralement l'ambre) pour révéler l'inclusion. Les ampoules dégageant une forte chaleur devront être disposées assez loin du sujet. Pour réaliser de belles images il faut penser continuellement aux détails morphologiques de l'animal que l'angle de prise de vue doit mettre en valeur, (mandibule ouverte, aiguillon dardé à l'extrémité de l'abdomen, ...) le détail doit apparaître sur un fond contrasté, d'où la nécessité d'observer très minutieusement l'échantillon avant de le préparer. C'est l'observation très attentive qui décidera du cadrage. Pour faire de belles photos des petites inclusions de l'ambre, ne lisez par trop les documents commerciaux qui ventent les qualités des produits optiques. Le marketing de vente ne n'est pas l'optique, (voir ci contre). Retenez surtout que plus les ambres sont épais (c'est à dire volumineux), plus ils permettent de jouer des lumières en interne (avec des rebonds, comme expliqué ci-dessous). Et, si même l'insecte est malheureusement profondément enfoui, en éclairant fort, vous pourrez atteindre d'avantage de profondeur en diaphragmant d'avantage. Donc, l'inconvénient d'un gros ambre est largement compensé. |
Gestion des lumières
dans un ambre conservé en volume, expliquons
un procédé d'éclairage des inclusions vraiment performant
!
Il est
possible de photographier les inclusions (foncées)
de l'ambre dans des
échantillons bruts sombres... L'idée ici est d'exploiter l'épaisseur
de
l'ambre (via les différentes lignes de courant dans la gemme)
comme des réflecteurs naturels pour orchestrer une
"symphonie" lumineuse où l'insecte peut se
retrouver éclairer (de façon indirecte)
alors qu'il est dans l'ombre !
Lumières
focalisées et/ou difractées, un jeu de billard des illuminations
autour de l'inclusion.
Utilisée en faisceaux directionnels focalisés, (pour gagner en puissance) la lumière froide à fibre optique (très forte) peut rapidement traverser l'ambre même opaque en profondeur. L'ambre problématique aux observations peut être opaque, mais, la variété limpide peut être aussi difficile. En effet, l'ambre translucide peut être traversé par des plans miroitants. Lorsque la gemme est coupée par des lignes de fractures qui constituent des surfaces miroirs (surfaces problématiques pour l'image) une méthode efficace peut être conduite pour les faire disparaitre. Placez l'ambre dans une matière encaissante formée de petits grains cristallisés (sucre, sel, sable ou poudre de verre). Les faisceaux à fibre optiques (focalisés précédemment) seront cette fois difractés à plusieurs reprises par les surfaces des grains et donneront alors des éclairages répartis qui peuvent être calibrés pour effacer les reflets. Un reflet (=zone lumineuse non désirée) s'efface du paysage si le panorama d'arrière plan est plus lumineux. C'est simple, c'est de la physique! La roche encaissante cristallisée peut-être remplacée par de l'eau et la technique photographique change alors de nom et devient l'immersion partielle (vois ci-dessous, second dessin). L'ambre est un allier réel pour photographier l'inclusion. L'ambre peut être utilisé comme un réflecteur ou comme un conducteur de lumière. Plus le volume d'ambre est large, plus les réglages "trigonométriques" de la gestions des lumières 3D autour de l'inclusions sont faciles à mettre en place. Il faut penser les lumières sur le principe du jeu de billard. La trajectoire victorieuse n'est pas forcément la ligne droite ! |
Cette "gestion des lumières" (3D)
qui exploite l'épaisseur de l'ambre et
toutes les lignes internes comme des miroirs est évidemment ruinée
si les échantillons sont montés en lames minces. Expliquons le
resultat des deux photographies ci-dessus par le schéma
d'exploitation des lumières ci-dessous .
(Ci
dessus) : Sept à huit ampoules
alentours, cf:la
config, (non
représentées sur le dessin), sont couramment utilisées
pour faire disparaître les reflets internes et donner un contraste
général à l'inclusion.
Mais, l'éclairage utile, est surtout composé d'un jeu de faisceaux lumineux par fibres optiques, employé pour illuminer l'insecte de façon directe et/ou indirecte. Après des rebonds internes dans la résine ou sur les réflecteurs, les lumières par fibre optiques peuvent illuminer l'insecte en surface, (de telle sorte que le spécimen soit visible sans illumination directe), selon des zones où les obscurcissements sont alors calculés.
|
Donnons un exemple d'observation
avec ce procédé.
Cette fois,
avec cette solution, il est loisible de photographier les inclusions sans
se préoccuper
des surfaces (éventuellement abimées). Cette technique permet
d'aller chercher -sans
perdre de temps- les particularités intéressantes qu'un travail
autrement systématique
de nettoyage de chaque échantillon (évidemment long) ne permettrait
pas. Alors, ce
motif en points doubles, artéfact sur les deux yeux composés à
facettes de
ce coléoptère ou particularité paléontologique plutôt
intéressante ?
L'insecte
publié en couverture de mon livre "Ambre Miel de Fortune
et Mémoire de Vie" est
minuscule.
![]() |
|
La
photographie d'un insecte immergé dans l'eau bleue.
Les procédés expliqués par les deux schémas ci-dessus sont complémentaires et doivent évidemment être utilisés en même temps sur le même échantillon. L'idée des premiers réglages photographiques est de rechercher l'obtention d'un fond illuminé bleu qui s'opposera à la teinte rouge que restitue naturellement l'ambre lorsqu'il est éclairé en lumière naturelle. Puis, ceci fait, il faut amener les lumières focalisées blanches (non colorées) aux endroits les plus utiles. Comme au billard où les trajectoires gagnantes sont calculées avec les rebonds sur les bandes extérieures, ici, il faut utiliser les profondeurs de l'ambre pour faire rebondir les illuminations indirectes. Le résultat d'une telle lumière focalisée (ici amenée en arrière de la tête) est efficace car elle pénètre l'intérieur de l'insecte, qui, examiné sous un autre angle semble s'éclairer de l'intérieur, de lui même, donc, sans aucun reflet. L'insecte fossile photographié ci contre est un clavicorne de l'ambre comparable à celui utilisé en couverture du livre L'Ambre Miel de Fortune et Mémoire de Vie. Voici le rendu final. ![]() |
![]() |
Avant la photo, nettoyer les précieux échantillons d'ambre...
Une
nouvelle fois je suis interpellé par un vendeur d'ambre, qui
croit me mettre dans la confidence des dieux en m'expliquant ses secrets
pour nettoyer des échantillons précieux... Mais non. Rien
de nouveau. Bien au contraire...
Après avoir nettoyé le brut à l'oxyde d'alumine, certains améliorent l'éclat des résines fossiles en utilisant les pâtes abrasives disponibles dans le commerce pour l'industrie automobile. L'abrasif du produit industriel (polish carrosserie - mirror pour voiture) est capable de polir une surface par frottement. Le résultat est une diminution effective de la profondeur des micro-rayures, puis, une disparition visuelle complète par le recouvrement de corps gras, (le rendu optique est parfait). Attention ces procédés sont surtout mauvais pour conserver durablement les échantillons fossiles. L'éclat d'une surface, le miroitement artificiel d'une zone décapée avec des matières inappropriées n'est surtout pas la garantie d'un lustrage permettant une conservation durable ou la prise d'une photographie nette des éventuelles inclusions ! Dans les autres procédés efficaces, (mais mauvais), les solvants offrent également des résultats rapides ! L'acétone peut rapidement faire disparaître des rayures d'un copal insectifère... Attention, les procédés polish anti-rayures qui rendent éclat et brillance aux surfaces sont surtout néfastes aux résines fossiles et sub-fossiles. |
Ressemblant
à de vieux tableaux dont les glacis et vernis auraient été
abîmés par les outrages du temps, voici le détail
A) d'un copal insectifère craquelé naturellemenbt
en surface par l'imprégnation malencontreuse de corps gras et
B) un ambre balte, également insectifère, que le
propriétaire a malheureusement recouvert d'un vernis polyuréthane
en croyant à une hypothétique protection mécanique...
Pour réaliser les photographies entomologiques à travers
de telles surfaces déjà abîmées,
il est inutile de décaper les échantillons (surtout avec
un polish efface rayure qui détériore encore d'avantage
les matières). |
-=-=-=-=-
Avec
ces deux solutions techniques (évidemment complémentaires)
présentées via ces schémas ci-dessus, preuve est
donnée : l''épaisseur de l'ambre est utilisée
pour conduire une gestion des lumières. Et, de fait le
montage des ambres en lames minces n'est pas une obligation de travail
du scientifique. NON ! Le montage des inclusions fossiles
de l'ambre en lames minces est une commodité de travail. Ici,
le paléo-entomologiste va au plus facile, au plus rapide... Il
réalise ses images en éclairages arrières, dont
l'effet toujours le même, sans relief, est de donner des inclusions
en ombres chinoises. Le chercheur qui souhaite une description morphologique
de l'échantillon (et une observation aisée) ruine son
fossile en le coupant, c'est évident. Et, c'est assez dommage;
car, des techniques de substitutions (différentes et très
PRO.) existent pour réaliser des observations nettes et précises.
|
Oui, le "dé"-montage
des ambres en lame
minces, "the life period", le resultat sera...
Le
montage des ambres en lames minces (ou dé-montage = humour)
consiste à découper les ambres en plaques millimétriques
pour séparer les inclusions que l'on souhaite observer, (ici une
fourmi et une patte de fourmi)... Les inclusions organiques, ainsi isolées,
sont numérotées... Ce montage (qui détériore
évidemment les fossiles) est soit disant nécessaire (indispensable ?!)
devant l'extrême difficulté d'observer l'insecte noyé
dans l'ambre. L'opérateur souhaite réaliser une belle photographie
nette ou une description précise de l'insecte... La préparation
des inclusions organiques en lames minces est vraiment courante. Surtout
chez les spécialistes qui révisent un groupe. Alexander
Petrunkevitch, qui est l'auteur spécialiste des araignées
de l'ambre a ainsi travaillé sur les spécimens de sa collection
tous montés en lames minces. Préférant éditer
des dessins moins coûteux que des photographies dont les reflets
sont difficiles à gérer, (confer les propos de l'auteur),
le scientifique a publié ses conseils TRES discutables sur la conservation
et la préparation de ses échantillons ! Il faut vraiment
lire les travaux d'Alexander Petrunkevitch pour se rendre compte des erreurs
passées. A.P.: "I also recommand that ... piece of amber
containing arthropods be also kept in jar with mineral oil"...
A coté de la préparation destructrice des inclusions fossiles,
l'auteur recommande de conserver les échantillons à inclusions
dans des bocaux contenant de l'huile ! Le procédé est
réfutable car, l'huile va pénétrer l'échantillon
(naturellement poreux et perméable) et intégrer l'épaisseur
de la matrice par les fissures naturelle de l'ambre. Ensuite, l'huile
par dilatation interne entre les couches va briser l'échantillon.
Plonger ses ambres insectifères dans l'huile minérale est
un procédé aussi protecteur que de donner un coup de marteau
sur les préparations !
Les photographies scientifiques des fossiles de l'ambre (montés en lames minces) se reconnaissent et ressemblent souvent à ces ombres chinoises (des silhouettes sombres posées un fond trop clair)... Le manque d'épaisseur de l'échantillon n'autorise aucun réglage des lumières dans l'ambre. Le seul ajustement de la lumière se fait par l'arrière. Impossible d'espérer la "belle" image... Séparer toutes les inclusions organiques d'un ambre n'est peut-être pas la meilleure méthode pour comprendre les indices à l'origine de la formation du fossile... Une vision de l'intérieur et en 3D des inclusions de l'ambre. Pour étudier des inclusions précieuses de plus près, en renonçant aux "dissections" destructrices que sont les préparations en lames minces, on devrait s'inspirer de David Penney. Le chercheur britannique, de l'université de Manchester, paléontologiste spécialiste des araignées, s'est adressé à l'équipe du Centre de tomographie à rayons X de l'université de Gent (Belgique) pour examiner Cenotextricella simoni, 53 M.A., une petite araignée découverte dans le bassin parisien. Les techniciens belges ont travaillé les paramètres de la technique dite VHR-CT (Volumetric High-Resolution Computed Tomography) qui dérive de la tomographie classique CT à rayons X. Le nouveau scanne médical fournit des images des inclusions de l'ambre en trois dimensions exploitables par ordinateur. Plusieurs laboratoires possèdent leurs installations VHR-CT, (l'université du Texas par exemple), mais les ingénieurs belges ont augmenté la résolution, apportant une finesse d'observation remarquable. Bien évidemment les imageries numériques pour reconstituer en 3D le corps d'un organisme antique de l'ambre ne sont pas une première. Et, on rappellera alors la technique: UHR CT (pour Ultra High Resolution X-Ray Computed Tomography) qui révélé l'intérieur d'un lézard dominicain. Les images 3D exposées au premier Congrès Mondial des Inclusions de l'Ambre (20-23 octobre 1998, à Victoria-Gasteiz), ci-dessous, ont révélé les os et notamment les dents de l'animal. Le concept intéressant aura été de pouvoir mesurer les forces qui se sont exercées pour déformer la dépouille animale. Une dissection numérique 3D d'un lézard de l'ambre de deux centimètres est tout aussi extraordinaire que de regarder l'intérieur de l'abdomen d'une araignée contemporaine des dinosaures ! Certes, ces observations ne bouleverserons peut-être pas la destinée du monde, mais, au moins ces images montreront que le montage systématique des ambres en lame mince est assez inutile. |
Il est possible d'étudier de
près, les inclusions de l'ambre en renonçant aux
"dissections" destructrices que sont les préparations en lames
minces...
Issue
des technologies médicales, l'imagerie rayons x moderne permet
de scanner les matières problématiques, fragiles, les végétaux,
les os, les tissus momifiés anciens, et depuis peu, les ambres
opaques, offrant ENFIN un moyen non destructif d'observer les inclusions
organiques peu contrastées autrement inaccessibles à nos
techniciens des "lames minces". La microradiographie en contraste
de phase (Phase Contrast X-ray Synchrotron Imaging, ou, SRXTM
= synchrotron radiation X-ray tomographic microscopy) qui construit
une silhouette optique en jouant sur les interférences de la matière,
ne se limite aux seules observations des petits insectes de l'ambre. Comptant
avec les observations des plantes -Virtual taphonomy using synchrotron
tomographic microscopy reveals cryptic features and internal structure
of modern and fossil plants- Selena Y. Smith,a1 Margaret E. Collinson,a
Paula J. Rudall,b David A. Simpson,c Federica Marone and Marco Stampanonide,
Proc Natl Acad Sci U S A. 2009 July 21; 106[29]: 12013), puis, les
examens des araignées (David Penney de l'Université de
Manchester), les dissections "numériques" ne sont
pas l'apanage de la technologie française. Cependant, les techniques
se croisent, se complètent de plus en plus, et dès que la
tomographie rejoint un nouveau procédé, (par exemple, le
contraste de phase) la propagande raconte la science en marche !
M. Lee Berger de l'Université Witwatersrand de Johannesburg, Afrique
du Sud, n'a t-il pas montré (revue Science du 9 avril 2010)
qu'il utilisait avec succès ces techniques sur des ossements humains
du plus grand intérêt ?
Les imageries numériques 3D de l'ambre sont anciennes et ont été présentées (octobre 1998) au premier congrès mondial des inclusions de l'ambre. Oublier les prédécesseurs -américains, anglais espagnols-, ne serait-il pas le moyen d'affirmer que l'on est à la pointe dans son domaine de recherche ? N' y aurait-il pas une petite course au scoop ? Au risque de répéter un peu les conseils, ce n'est pas tant l'outil technique qu'il faut travailler, c'est l'objet observé, c'est-à-dire l'ambre. Une bonne connaissance de la gemme fossile permet au naturaliste amateur (mais pointilleux) d'espérer des belles images sans utiliser obligatoirement du matériel coûteux de laboratoire. Alors de l'eau pour mieux voir les tout petits fossiles ? Les défauts de surface des morceaux d'ambre tels que des craquelures perturbent l'observation optique des inclusions. Pour obvier la difficulté il est loisible de déposer les matières dans l'eau sucrée (Eric G. publication 1998). Douze ans plus tard, on explique l'idée révolutionnaire de placer les ambres dans de l'eau pour augmenter la visibilité sur l'inclusion et améliorer la détection et la caractérisation des fossiles... Formidable ! La science est en marche ! A lire : Non-invasive 3D-visualization with sub-micron resolution using synchrotron-X-ray-tomography. Heethoff M, Helfen L, Cloetens P. Department of Evolutionary Biology of Invertebrates, University of Tubingen. Les spécialistes apprécieront. |
Voici
deux photographies qui prouvent que l'on peut réaliser de belles
images
des espèces de l'ambre (même opaque) sans obligatoirement
dé-"monter" les échantillons en lames minces...
et...
sans utiliser ces matériels laborantins coûteux...
Ces photographies réalisées
sur échantillons d'ambre brut sont extraites du dossier
La
double vision des insectes (réédition
2008, 2011)
Outre les images qui agrémentent les ouvrages et articles réalisés
par l'auteur,
de nombreuses photographies des inclusions de l'ambre ont été
exploitées dans plusieurs
outils didactiques et culturels (calendriers, posters, livrets pédagogiques,
carte postales, affiches
)
Image publiée dans le livret éducatif 2004-2005
du Musée Vert
Photographie Eric GEIRNAERT
Ce travail
de réalisation des belles images des inclusions fossiles de l'ambre
est à l'origine d'une contribution photographique
pour les expositions :
"Le termite et la fourmi, deux
sociétés, deux mondes"
organisée au Palais de la Découverte février
2008 au 31 août 2008.
L'empreinte du vivant ambre et bois
fossile
organisée par le Musée Vert, musée d'histoire naturelle
de
la ville du Mans.
Plusieurs
photographies des insectes fossiles ont été publiées
dans le calendrier 2001 de Villeneuve d'Ascq (Calendrier fossilium).
D'autres
photographies sont exploitées dans des posters 45 x 70 cm :
...ou dans
des cartes postales.
Le Taon aveuglant
où le temps du livre fait à l'aveuglette !
Que valent les guides d'entomologie réalisés à partir d'insectes
morts ? Regarder
des cadavres est-il le meilleur moyen de comprendre le vivant ?
Pour
votre livre, photographiez les insectes vivants !!!! (Merci
pour eux). |
"Une
nature morte perd toujours un peu de ses couleurs"...
Il faut se dépoussiérer
la tête et se laver les yeux. Il faut regarder
les choses en face, je suis tout sauf un "Taon aveugle".
.
La
toilette méticuleuse de la mouche Tabanidae Chrysops caecutiens...
Observer l'insecte vivant, est un plaisir.
Les photos montrent que l'insecte a surtout des yeux superbes. Pourquoi la petite
mouche est-elle
alors représentée avec les yeux noirs dans les guides d'entomologie
?
Certaines
mouches dessinées dans les guides d'entomologie avec des yeux noirs
(comme cet exemple en bas de page)
ne sont en fait que les descriptions
pâles de cadavres. Et, vivantes, ces mouches ont surtout
des
yeux admirablement pigmentés !...
Ignorer les pigments visuels des mouches, c'est ignorer l'essentiel.
Les couleurs pigmentaires des yeux des mouches ne sont pas simplement des
"peintures" esthétiques du vivant. Ce sont des dispositifs
ETONNANTS qui
conditionnent la vision dans des plages de sensibilités très spécifiques.
Les pigment des yeux peuvent même émettre des lumières !
A lire : info
1, info
2,
info
3, info
4, info
5.
Je suis heureux de contribuer -dans
une petite mesure- à présenter
les insectes
pour ce qu'ils sont, des merveilles qu'il faut regarder vivre.
Les images
de la mouche vivante (avec ses yeux alors richement colorés) sont
publiées dans LE GRAND LIVRE DES INSECTES.
Les meilleures photographies de la photothèque
Insectes
Art et Images sont utilisées en
illustration de ce
magnifique ouvrage.
Retour au site Ambre.Jaune
Cliquez sur la mouche.
Voici le Taon aveuglant (Chrysops caecutiens) tel qu'il est représenté
dans les guides... Les yeux sont noirs.
La couleur pigmentaire n'est qu'un souvenir. Le dessin n'est que celui d'une
mouche morte.
On se demande qui de la mouche ou du scientifique est "aveugle",
car dans la nature la mouche a des yeux surtout très colorés !
Retour au site Ambre.Jaune : cliquez sur la mouche.