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2002 Eric
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E-mail Auteur : eric.ambre.jaune@hotmail.fr
With
the ambrer, the truth meter, do you have your own ? / Avec l'ambre,
le compteur de vérité, avez-vous le vôtre ?
Le site Ambre.Jaune qui n'est rattaché à aucun partenaire commercial, qui fonctionne surtout en free lance, -sans subvention-, publie ses dossiers en ne recherchant que l'aspect progressif et pédagogique de la vérité (si elle existe) des choses... Cette démarche bouscule un peu les standards surtout avec les dossiers sensibles comme l'expertise des faux, la prospections des sites, les vertus de la pierre et les confusions des matières (confusions volontaires crées par certains car lucratives)... Certains donneurs de leçons racontent des vétrités dérisoires pour animer "la science spectacle" (tenant ainsi des journalistes dupes en haleine) et préparer le terrain encore vierge de la prochaine manipulation farfelue... La déontologie ambrée reste à inventer... |
Des
actualités AMBRE
en vrac sur le site Ambre.jaune |
Le
22/03/2017, dans série américaine "Pawn Stars
- les rois des enchères" où l'idée est
d'expliquer aux téléspectateurs que TOUT PEUT SE VENDRE
(car l'argent américain est le ciment colle de l'édification
du monde), Rick Harrison (1), le propriétaire du magasin, reçoit
M. Madison (2) qui lui présente un "ambre balte" contenant
une énorme araignée (3). Et le propriétaire d'affirmer
que son trésor, daté de 50 M.A., pourrait valoir 50.000 $ !!!
Pour engager les négociations l'homme présente ses documents d'expertises réalisés à Berkley (4), lesquels félicitent l'heureux propriétaire parmi des graphes d'exploration IR de la gomme Kauri... Dans cette émission, puisque l'intelligence molle est soumise à la puissance de l'argent roi, le premier "expert" en minéraux du magasin (5), décide sur l'accord de Rick Harrison de contacter le GIA (Gemological Institute of America) pour conduire une contre-expertise, en laissant la douloureuse facture au client... Dépité et présenté surtout comme un gros benêt qui ignore ce qu'est le Bakélite) M. Adison paye 200 $ pour s'entendre dire que la valeur actualisée de son trésor est un manque à gagner de 200$ !!! CQFD (Ce Qu'il Fallait Démonter) payer une expertise qui déclare sans expliquer est aussi imbécile que d'acheter un faux certifié chez un fraudeur. Sans intelligence, (dans cette émission surtout), c'est quand même ici la double peine. L'imbécile achète un faux chez un fraudeur, puis, heureux de passer à la télévision, paye (encore, donc, une seconde fois) un expert qui n'explique rien !... Les idiots sont là (dans cette émission) pour se faire duper... Le bon conseil (plusieurs fois répété sur le site Ambre.jaune) serait de dire que vous pouvez devenir vous-même l'expert des ambres en ouvrant simplement votre esprit critique aux réalités du monde. L'intelligence ne coûte rien !!! Ce n'est pas l'argent qui fait la vérité des choses, ni même la valeur des individus... |
Cette
fois le divorce est bel et bien consommé !!!
A l'époque du premier congrès mondial des inclusions rares
de l'ambre (en
1998) les autorités suprêmes de l'ambre NE
VEULENT SURTOUT PAS ENTENDRE PARLER DU COPAL ! Les détenteurs,
propriétaires historiques du SUCCIN (= l'ambre Gédanite
des territoires baltes) voient d'un très mauvais il toutes
les animations médiatiques autour du copal (jeune ou ancien).
"Ce matériau de Mxxx ne doit pas
être une matière déclarée ambre qui concurrencera
alors l'Or du Nord, le seul, le vrai, l'unique!" Les
tensions sont alors si fortes qu'évoquer le mot "copal"
dans le circuit de distribution du succin est identique à un
suicide ! Et chacun de défendre ses positions (et
ses réseaux) pour maintenir son
commerce lucratif... Et, les scientifiques anglais, (parmi les plus
joueurs, manipulateurs) reniflent le nouveau filon. Voyant que certains
copals récents (peu onéreux, =5€/kg) ne sont pas
étudiés par la science, (focalisée sur le succin
balte sur
le déclin) et que les dites résines sont 10 à
30 fois plus insectifères que les matières baltes, les
découvertes nombreuses ouvrent TOUS LES HORIZONS!!!! A l'époque
de l'argent ROI, ils proposent au public pour la
somme investie de 10.000 € de donner leur patronyme au nom
scientifique de la prochaine espèce examinée.
Pour avoir votre nom enregistré dans la nomenclature des espèces animales (zoobank.org / The Official Registry of Zoological Nomenclature) les scientifiques cupides anglais vous demandent 10.000 € !!!! On peut s'offusquer de voir à quel point l'homme de science méprise le public pour inventer un tel commerce ! Dans le même ordre d'idée, on pourrait négocier le nom de baptême donné aux nuages qui passent dans le ciel ou vendre le nom donné aux planètes qui existent dans le système solaire... Sans humour, donner son nom à une planète est plus prestigieux que d'appliquer son patronyme à un infâme moustique écrasé dans une purée de résine indurée, sub-fossile (= non fossilisée !). L'exploration de l'ambre est comparable à celle du cosmos: TOUT reste à faire ! L'idée que tout n'a pas été découvert est une réalité pour l'ambre !!!! Et, d'ailleurs pour l'ambre, personne ne centralise les découvertes et chacun y va de ses prospections anarchiques dans un commerce débridé ! L'actualité démontre cette réalité. La guerre empêche la prospection des résines fossiles birmanes. Mais, le commerce maintenant mondialisé (facilité par Internet) permet à chacun d'acheter pour quelques piécettes des références totalement inconnues de la science !!! Des allemands ont acheté des résines birmanes contenant des fourmis hallucinantes (1). Dans les mêmes gisements crétacés, un collectionneur français a eu bon flair d'acheter (sur mes conseils) un lombric inconnu de la science (2). Les chinois vont au marché acheter leurs échantillons par douzaines qui contiennent des portions d'ailes et de queues emplumées de dinosaures (3). Et devant cette publicité plutôt médiatique des dinosaures, les collectionneurs privés fouillent leurs fonds de tiroirs (vieux de 15 ans et mal expertisés) pour les céder aux américains qui identifient alors des insectes qui n'appartiennent à aucun ordre connus (4). PREUVE est faite que le COPAL crétacé birman (dénigré des vendeus pro-succins) permet des explorations "riches" dans tous les registres... Et cette actualité du copal qui permet d'identifier un nouvel ordre d'insecte, (copal deux fois plus ancien que le plus vieux succin connu), ne va qu'accélérer le divorce débuté au premier congrès mondial de l'ambre... Donc, assurément, l'ambre éocène balte (sur le déclin) n'est pas le copal crétacé birman (qui gagne ses lettres de noblesses et déchaîne la passion des découvertes)... Le divorce est cette fois consommé ! |
L'étude
des inclusions des résines fossiles oblige à
réviser la classification des insectes. Deux ordres successifs d'insectes ont été créés pour prendre en compte les inclusions fossiles repérées dans l'ambre (succin) puis le copal. |
PREUVE
est faite QUE LES COLLECTIONS PRIVEES D'INCLUSIONS rare de l'ambre recèlent
DES TRESORS INCONNUS DE LA SCIENCE et que l'exploration des résines
fossiles (Ambre ou Copal) où beaucoup reste à faire, peut
exister à partir du matériel présenté sur
Internet avec des matières disponibles souvent mal interprétées
de leurs propriétaires...
|
Puisque
l'article (commenté ci-contre) a été publié
dans la revue Science et Avenir, j'ai envoyé ce
droit de réponse à Dominique Leglu (Directrice de
la rédaction de Sciences et Avenir). Madame Leglu osera-t-elle
publier ce sujet tel quel dans son courrier des lecteurs ? Mais,
je vois déjà le ciel se couvrir... Les précurseurs
(= les découvreurs) sont souvent rejetés, pour ne pas
dire foudroyés. Rappelons-nous de Galilée réhabilité
fin du 20ème siècle par le Vatican et du pauvre Giordano
Bruno qui a été torturé puis brûlé
malgré la pertinence de son idée d'un univers infini,
qui n'a pas de centre, peuplé d'une quantité innombrable
d'astres identiques au nôtre...
|
C'est
un scoop, une actualité détonante et fantastique !
Les journalistes qui savent mener des enquêtes rigoureuses et
qui sont désormais les porte-paroles utiles des scientifiques
(qui, eux, font l'actualité), nous annoncent avec force et conviction
que l'on vient de découvrir pour la première fois la preuve
paléontologique de la couleur d'animaux fossilisés : "La
présence de mélanosomes a été identifiée"
dans les fossiles. Mais pourquoi un tel délai ? "Au
microscope ces petits corps cellulaires se confondent avec des microbes".
Bon, la découverte est donc formidable, mais, le doute légitime
existe car il faut vérifier quelques détails : "Si
ce sont bien des mélanosomes, ils doivent êtres entourés
de kératine." Le journaliste (de l'information spectacle)
nous certifie accompagné de ses confrères que c'est la
première fois que l'on identifie des mélanosomes fossiles.
Vérifions
le sujet...
Pour ceux qui suivent les travaux du site Ambre.jaune (depuis 1997), voici quelques vues des mélanosomes, mélanophores, conservés dans les fossiles de l'ambre, passés en publication et présentés en conférences dès 2000 au salon de paléontologie de Fossilium. Image 1, Image 2. |
Le
8/12/2016, l'information tombe et génère une onde de choc
identique à celle de la météorite du Chicxulub
: un
ambre crétacé
birman (99 M.A.) en vente au marché de Myitkyina, (la capitale
de Kachin dans le nord de la Birmanie), voir ci-dessus, contient l'incroyable
queue emplumée d'un dinosaure.
Le dossier, publié dans la revue Current Biology, est repris
en fanfare par les médias scientifiques spécialistes de
l'information spectacle où la vérité dérisoire
doit côtoyer les publicités commerciales (nombreuses, peu
utiles et racoleuses)...
Incroyable mais vrai : Une partie de la queue emplumée d'un dinosaure vieux de 99 millions d'années, avec os, tissus mous parfaitement conservés a été découverte dans un ambre birman, trouvaille inédite qui permet, bla bla bla... Oui, mais non ! La découverte birmane est magnifique, exceptionnelle même, mais les muscles, les os, les tendons, les cartilages, les tissus mous ne sont pas "idéalement conservés". La portion de queue de 36 mm est operculée. Cela signifie que la queue du dinosaure sort de l'ambre (par deux endroits). L'enrobage par la résine n'a pas été entier, intégral, et, de fait, toutes les matières animales originelles ont été dématérialisées, désagrégées chimiquement, et donc remplacées par des minéraux le plus souvent argileux... Dès qu'il y a une une perforation, la gemme d'ambre est colonisée par des cristaux et des polluants exogènes. La portion de queue du dinosaure (piégée partiellement) est restée en contact avec le chimisme des roches encaissantes. La résine n'a pas joué (ici pour ce fossile) son rôle d'écrin parfaitement protecteur. L'inclusion, qui dépasse de la résine (enrobage partiel), s'est DEMATERIALISEE rendant difficile l'extraction intéressante de quelques portions biologiques conservant de l'ADNa ("a" voulant dire ancien). Le reliquat des tissus mous n'est conservé dans l'ambre que par un fin film de carbone. Les os ont été également dénaturés. L'imagerie traditionnelle aux rayons X (pour lire la structure des os) a donc été assez "infructueuse", les os qui ont quasiment disparus ne laissent que des reliquats minéraux... Concernant les "os" annoncés et présentés sur le web, les images sont celles réalisées par la tomographie et la photomicrographie SR X-Ray mCT (qui elles restituent la vue des volumes restés vides dans l'ambre) donnant l'illusion fantomatique d'un vide blanc assimilé à tord à un "squelette" matériel 3D. Les muscles révélés, eux, par une exposition sous une lumière UV, sont désormais constitués d'un fin film noir (de carbone), ne permettant aucune lecture des capacités motrices des fibres musculaires de l'animal. Les plumes par contre sont bien conservées en volume. La préservation de la kératine, inégale selon sa position sur l'appendice de l'animal, permet d'observer avec détail des traces de la structure fibreuse. Les plumes retrouvées sur ce fossile n'ont pas la même organisation que celle des plumes des oiseaux modernes. Le rachis, structure verticale linéaire située au centre de la plume, n'est pas encore défini, contrairement aux barbes et aux barbules. Cela signifie que ces structures se seraient développées avant celui-ci. L'étude de cette queue va donc sûrement apporter de nouvelles informations sur l'évolution des plumes chez les théropodes. (Ce sont des dinosaures bipèdes, pour la plupart carnivores ayant vécu de la fin du Trias jusqu'à la fin du Crétacé, soit entre -230 et -65 millions d'années.) Le fossile de l'ambre très exceptionnel est d'autant plus remarquable que ce dinosaure a été emprisonné (dans la capsule temporelle) précisément à l'époque où naissent les prémices de la divergence entre le plumage des dinosaures et celui des oiseaux. Cette queue, en l'état, dans la résine indurée est constituée des traces de huit vertèbres et celles-ci ne sont pas soudées au niveau du croupion comme chez les oiseaux. Il s'agit donc bien d'un dinosaure terrestre et non aérien. On peut supposer que le nombre total de vertèbres caudales devait se situer entre 15 à 25. Et d'après la mesure de la portion conservée dans l'ambre (36 mm) on peut supposer que l'animal était un juvénile. La structure incurvée de la queue est celle d'un dinosaure du groupe des théropodes, les Coelurosaures, qui comprend également les tyrannosaures et les oiseaux... |
1 - Pour que des
os existent dans l'ambre : il faut impérativement qu'ils aient
été recouverts
entièrement !
Dans le cadre
du scénario de "Jurassic Park" pour récupérer
l'ADNa ("a" voulant dire ancien) d'un dinosaure à
partir de l'ambre, il faut obligatoirement des fossiles du type 1
ou 2. Un fossile operculé de type 3 (comme c'est le cas de
la
queue emplumée du Coelurosaure) ne convient pas...
|
L'ambre
de Birmanie (appelé Burmite ou ambre de Myanmar) est le
nom générique de plusieurs ambres de même affinités
botaniques (copals d'origines Burseraceae, Araucariaceae
et Dipterocarpaceae) et d'âges sans doute variés,
connus de longue date. L'ambre des monts Patkoai (Montagnes Patkai
au sud-est de l'Himalaya faisant office de frontière naturelle
entre le nord de la Birmanie et l'est de l'Inde) était connu
et utilisé par les chinois dès l'époque des Han.
(206 av. J.C. - 220 apr. J.C.). A cette époque coloniale où
tout ce qui était beau, précieux ou scintillant devait
trouver refuge dans les cabinets de curiosités -devenus les
grands musées nationaux d'Europe-, les pièces énormes
et prestigieuses d'ambre devenaient forcément la propriété
des Musées d'histoire naturelle. Le Muséum de Londres
n'échappe pas à la règle et "exhibe"
à qui veut le voir la plus belle pièce d'ambre du monde.
L'accumulation sans doute de résine au creux d'un arbre mort
a donné cet amas rouge sombre, rouge cerise ("sherry")
qui pèse plus de quinze kilos (33 livres, 10 onces). L'ambre
muséal londonien est originaire de la vallée du Hukawng...
Selon les dépôts, les datations birmanes proposées
depuis les années 2000 sont constamment révisées
à la hausse et depuis les gites dans la haute vallée
de l'Irrawaddy où l'ambre était daté du Miocène
(30 M.A.), on est passé sur d'autres gisements à 45
- 50 M.A. pour finalement arriver à 99 M.A. pour les dépôts
du site Angbamo (Albien, Cénomanien) qui a donné cette
queue emplumée de dinosaure.
|
La
suite et les prospectives.
Pour des fossiles uniques de ce genre, si précieux, on se pose évidemment la question de la suite et des prospectives... L'ambre, quelque soit son âge et/ou son affinité botanique, pulvérulent, (= qui se consume inexorablement à l'air et à lumière; le polymère de la résine fossile se coupe surtout sous l'effet de l'oxygène), pourrait être conservé sous atmosphère contrôlée d'azote ou pourrait être noyé dans des résines Epoxy (procédure réalisées par certaines équipes que nous ne citerons pas) avec le désagrément que l'opération d'isolement est définitive et ne garantit pas la conservation pérenne... Pour ceux qui aiment la science spectacle, si l'ADNa n'est pas accessible ici à partir de ce fossile, on peut toujours rêver de récupérer les plumes !!! Car OUI : on peut véritablement extraire les plumes de la résine fossile ! L'exploit a déjà été réalisé avec succès (par votre serviteur, rédacteur) ! A l'identique des poils de mastodontes (mammouths) que l'on peut extraire du permafrost, on peut extraire les plumes antiques des ambres !!! De telles expériences sur la récupération des portions dures ou molles (conservées dans l'ambre) sont tentées partout, par toutes les équipes... Mais, pour réussir de tels exploits, il faut savoir des choses un peu spéciales, et, ici nous sommes dans le domaine de la science pure et difficile où les secrets des préparations chimiques sont jalousement conservés. La science médiatique partage ses résultats beaucoup moins ses moyens et ses méthodes. |
Les
plumes fossiles de l'ambre sont les inclusions parmi les
plus convoitées.
Outre la discussion évidemment intéressante qui argumente
pourquoi et comment ici ces plumes sont "certainement" celles
d'un dinosaure et non pas celles d'un oiseau antique, il y a matière
à dire bien d'autres choses. En effet, on peut imaginer tirer
avantage des syninclusions (= les inclusions synchrones), surtout celles
des entomofaunes, pour raconter la réalité des évènements
survenus lors du piégeage. Les insectes sont particulièrement
nombreux dans le fossile DIP-V-15103 (voir ci-dessous, il faut surtout
regarder les fourmis) et il est alors loisible d'aller explorer, pas
à pas, méticuleusement, les préoccupations intimes
de tous les acteurs présents... Que venait faire la blatte ?
Et, pourquoi ce petit fulgor surtout à cet endroit dans le fossile ?
Les fourmis piégées dans l'ambre venaient-elles inspecter
la dépouille du dinosaure comme source de nourriture ? Etc.
Il est facile (et passionnant !) de répondre à ce genre de questions. Et, c'est justement par l'action de nettoyage des fourmis -qui viennent rigoureusement manger des dépouilles de vertébrés partiellement piégées dans les résines collantes- que l'on alors peut retrouver de VRAIS OS COMPLETEMENT NETTOYES préservés dans l'écrin temporel ! Découvrir de telles merveilles dans l'ambre jaune n'a pas de prix ! Le savoir des choses enrichit plus que la possession cupide des objets lucratifs (déjà vendus). Et cette phrase est une belle transition avec le sujet ci-dessous qui concerne l'arnaque à la vente en Belgique... |
L'échantillon
d'ambre, ci dessus, contenant la queue de dinosaure, -mais pas seulement !!!-,
officiellement appelé DIP-V-15103 est finalement
surnommé "Eva" en l'honneur d'Eva Koppelhus, (la paléo
botaniste, épouse de Philip Currie). Au total c'est plus d'une
douzaine d'échantillons à inclusions (ambres malheureusement
déjà polis et façonnés en ovales par les
vendeurs pour être montés en bijoux) que les scientifiques
ont ainsi récupéré au marché de Myitkyina...
On regrettera que les spécialistes ne portent pas d'avantage
intérêt à la lecture taphonomique des fossiles...
La portion de queue tombée dans l'ambre était-elle une partie abandonnée de la dépouille d'un dinosaure attrapé par un prédateur supérieur qui aura lâché une partie de son repas ? La queue "abandonnée" aura-t-elle été inspectée par des fourmis carnivores ("dino-phages"), fourmis présentes dans le fossile, dont le nid était hypothétiquement installé aux racines d'un arbre Burseraceae, Araucariaceae ou Dipterocarpaceae ?... Il serait TRES intéressant de raconter la scène du piégeage par les indices taphonomiques et les syninclusions. Mais, cet exercice est dénigré des chercheurs... Et, d'ailleurs, si nous regardons bien les syninclusions (voir ci-dessus) IL SE POURRAIT BIEN que les fourmis (passées sous silence, sans aucun commentaire des découvreurs !!!) soient du type gerontoformica !!! En effet on peut noter le scape minuscule chez ces fourmis... Les fourmis sont ici donc bien du type gerontoformica, type étudié pour la première fois en 2004 à partir d'ambre français... |
ARNAQUE
à l'ambre en Belgique.
Dans les textes de la propagande du VRAI mensonge bien ficelé destiné aux journalistes, dans la bouche des margoulins belges (faussaires et escrocs pluriels) qui vendent l'Or du Nord, le VRAI FAUX AMBRE, l'ambre de catégorie 4, c'est-à-dire celui qui admet les adjonctions de synthétiques et de copal ne représenterait qu'1 à 2% des volumes globaux. Rires, quelle rigolade !!! Le reste, (toujours selon les mêmes menteurs) soit 98% des volumes produits et exportés vers la Chine serait du 100% naturel. Arrêtons-nous dix secondes à ces chiffres. Ils sont sans doute justes MAIS les fractions sont INVERSES ! La part de l'ambre 100% naturel (c'est à dire natif, non modifié, tel qu'il existe dans la nature) est d'1%. Le reste, soit 99% du volume des transactions concerne des matières passées à l'autoclave où les gemmes sont anabolisées aux stéroïdes pétroliers pour devenir des masses limpides indestructibles, parfaitement luisantes et idéalement colorées. La contrepartie à ce dopage plus ou moins sévère est la propriété (vérifiable par tous) que le test de la combustion révèle désormais des gemmes qui brûlent en développant des flammes irrégulières, des crépitements associés à des coulures noires là où l'ambre originel maintient une flammèche régulière sans aucune coulures. Certains grossistes versent dans les ambres de plus en plus modifiés, jusqu'au jour où la matière n'est plus acceptable... Pour éviter la marchandise de dupe, l'idéal serait de limiter les transactions au brut. Mais, les stocks sont de plus en plus rares et il ne faut pas tuer la poule aux ufs d'or. Alors, vive les mélanges ! Lorsque l'on sait que les chinois "investissent" sur le copal dominicain bleu à 1.000€ le g. dans des sociétés occultes basées sur des monnaies virtuelles, on ne peut que craindre ici l'énormité du mensonge des margoulins belges producteurs de la Baltique. Selon la propagande des belges faussaires, le prix actuel d'une belle qualité dans une fraction d'échantillons calibrés 20-50 g. est approximativement 3.800 €. Mais, ne soyons pas dupes. Pour avoir assisté aux discussions de dessous de table avec des polonais sérieux, je peux vous certifier qu'il est possible d'avoir des lots modifiés et également du brut natif non chauffé à des prix beaucoup plus raisonnables. L'idée générale des faussaires est TOUJOURS d'annoncer des prix TRES élevés pour préparer le prospect à avaler des couleuvres plus grosses que des anacondas. En Belgique, dans la petite ville de xxx, dans les rues piétonnes où les panneaux de signalisation urbains vous invitent à flâner dans les petites boutiques, le margoulin attend le prospect pour le vampiriser. Ici, le bracelet 20-25 grammes, 11 perles se vend 330 € !!!!!!!!!!! Bon, si vous regardez les ventes de particulier à particulier sur le web (Ebay, pour ne pas le citer) vous verrez que les prix belges sont hallucinants. Le margoulin belge expliquera que les perles superbes sont issues de lots très spéciaux d'une fraction 10-20g au coût de 2.000€ /Kg. En travaillant les perles, la perte de volume des gemmes s'élève à 70% de la masse. Le prix de revient du dit bracelet est donc de 25 x 2/0.3 = 167 €. En appliquant une tva à 21%, le prix grimpe à 273 €. La marge avouée (par ce calcul de dupe fait par l'escroc) est de 106 € soit 63%. La théorie (noyée dans les chiffres et les calculs) devient vite différente lorsque vous examinez les matières, qui, observations faites, doivent quand même être expertisées. En examinant les gemmes et en appliquant les vrais chiffres -que vous n'êtes pas sensé connaitre-, le margoulin peut espérer des marges à 3 et parfois même 4 chiffres !!!!! Jusqu'à 1.000% de bénéfice... Le marché de l'ambre brut (l'ambre NON modifié tel qu'il est extrait des roches géologiques) est à l'ogonie, MAIS, la finance des opérateurs raconteurs de leçons mathématiques fonctionne à plein régime peut-être aussi soutenue par la contrebande de l'ambre qui atteint des records en 2016. Tout le monde n'est pas spécialiste des gemmes chauffées, truquées, reconstruites à l'autoclave... Et l'argus de l'ambre restant une nébuleuse (ignorée du public) comment savoir si les prix placardés correspondent à une réalité ? Pensez donc, ici c'est 330 € le petit bracelet de 11 perles !!! Pourquoi diable le commerçant belge pratique une découpe des pierres qui ruine 70 % des volumes ! A moins d'être imbécile, la réponse est évidemment ailleurs... L'achat des bijoux est assez compulsif. Mais dans votre démarche d'achat, vérifiez déjà l'aperçu du site web. Monsieur x par exemple s'approprie frauduleusement la photographie glamour d'une boutique de luxe des galeries Royales de Bruxelles sur son site Internet alors que Google Map montre des locaux austères. Le premier mensonge est une alarme. Lisez également la santé financière de la boutique sur le site xxx qui doit être référencée au registre du commerce. La méfiance permet d'éviter les déconvenues. Depuis peu, la mode (commerciale) est aux comparateurs de prix. Où trouver le moins cher ? Les articles plus ou moins "ambrés" sont tellement disparates, trafiqués, galvaudés (gradués dans le mensonge) qu'il est techniquement irréalisable d'imaginer un comparateur efficace. Par contre, bénéficiant d'un solide réseau de correspondants (au moins grâce au forum) le site Ambre.Jaune récolte de précieux renseignements à partir des clients mystères qui circulent dans les boutiques. Et, de partager ici les informations utiles pour remettre les fraudeurs à leur place. |
2016
- LISA
- l'outil exploratoire de l'ambre NATIF.
Alors que les faux se multiplient et que la contrebande fait rage (voir-ci-dessous) il s'avère de plus en plus indispensable de trouver un partenaire pour l'expertise des ambres. L'actualité (intéressante) de l'ambre (commerciale ou scientifique) est constamment "encombrée" de dossiers relatifs aux faux... D'aucuns s'interrogent sur l'achat tout juste réalisé et/ou la qualité naturelle ou pas des lots proposés à la vente par plusieurs enseignes. Le trafic des soutiers fait rage... Puisque les pierres d'ambre sont désormais essentiellement des mélanges nés à l'autoclave, il est difficile d'arrêter une expertise par le seul commentaire de résultats de quelques tests qui peuvent varier à l'infini. Dans ce désordre (inextricable, maintenu de main de maître et même entretenu !) qui profite au commerce des faussaires, un outil d'expertise se met en place sur le site Ambre.Jaune. L'outil s'appelle LISA pour Lire l'Information Sous l'Ambre. LISA est en quelque sorte un instrument de lecture logique qui raconte quoi chercher dans l'ambre pour conduire la vérité de l'expertise. LISA est une narration expressive et logique au cur de l'ambre natif. Sous la surface des choses, LISA explore la "Mémoire de Vie" de l'ambre... LISA est aussi un espace d'exploration des gemmes et également un partenaire d'expression pour anticiper les mauvaises affaires en préparant les belles présentations éducatives sur le thème de l'ambre... |
2015
- L'ambre (en fait le copal) indonésien
arrive
chez nous...
A Sumatra, de nombreuses résines contemporaines indurées (c'est à dire solides) commercialisées à la tonne, sont exportées pour des fumigations : la gomme benjoin (appelé anciennement le storax, provenant de l'arbre Styrax officinalis, aussi appelé Aliboufier en Turquie), l'encens kemenyan, etc... Cependant, certaines matières sont plus anciennes et correspondent à de vraies résines fossiles. Selon mes connaissances (qui demandent à être vérifiées) plus on remonte dans les époques géologiques, plus les matières fossiles des quatre grandes îles indonésiennes (Sumatra, Sulawesi, Bornéo, Nouvelle-Guinée) ont une identité taxonomique stricte au moins certifiée par la spectroscopie IR. Il existe une résine fossile verte très similaire au copal dammar (exsudat moderne des Dipterocarpaceae, Shorea hopeifolia). Mais ceci noté, de toutes les façons, les résines indonésiennes fossiles sont toutes toujours du type copal (originaires des arbres Dipterocarpaceae). Le nom d'ambre (attribué ordinairement au seul succin) est donc ici une usurpation scientifico commerciale où jeune désigne copal et ancien (supérieur à un million d'années) signifie ambre. Cette graduation d'âge d'une résine qui fossiliserait très vite du pôle copal vers le pôle ambre est un non sens soutenu par des "spécialistes" qui ont des intérêts avec l'aspect commercial de quelques définitions surtout lucratives. Au cas par cas, ces auteurs qui nous parlaient hier d'épaulement balte inventent et modifient des registres d'âges avec cette fois des notions de classes (résines fossiles de type A, B et D pour embrouiller les pistes en gardant un semblant de cohérence)... Toutes les résines fossilisées indonésiennes et celles à Sumatra (Dipterocarpaceae = DONC copal) sont récoltées dans de nombreux endroits car elles sont souvent associées à des lits de houille et de lignite, qui, localement sont originaires du début du Miocène (23-20 Ma). La formation de Talang Akar dans le sud de Sumatra, la formation de Jampang dans l'ouest de Java, etc... Sur l'île de Bornéo, au nord, un dépôt de résine Miocène associé à un charbon exploité à ciel ouvert de la région de Sarawak (dans l'état du Brunei Darussalam) a été découvert en 2009. La matière est singulièrement fluorescente pour des imprégnations végétales kérogènes. La matière (et c'est d'ailleurs le cas sur plusieurs échantillons de Sumatra) est amalgamée, tourmentée. La résine est un peu comme une pâte visqueuse, une pâte à gâteau qui aurait baignée dans des résidus végétaux. La résine n'est surtout pas une coulée aérienne, une stalactite "pendulaire" mais plutôt un amas compressé et roulé dans une soupe végétale partiellement décomposée. De tels dépôts devraient être, selon moi, ceux de cuvettes peut-être volcaniques comme l'exemple du lac allemand de Messel (une cuvette à fossiles, une sorte de tourbière marécageuse, avec des glissements de terrain à répétition et peut-être des percolations gazeuses où, plusieurs espèces végétales étaient associées). Les matières apparaissent alors souvent dans un rouge limpide assez irréel et les insectes (ou autres inclusions) sont alors assez rares. Les résines sont soit translucides soit franchement opaques dans les teintes caramel cuit. Pour ces dépôts en cuvettes les résines ont toujours cet aspect en amas parfois importants. Le record de la plus gosse pièce actuellement répertoriée est ce morceau de 68 kg, découvert le 3 décembre 1991 dans une mine de houille à Merit-Perla (région de Sarawak, île de Bornéo). La sécrétion fossile de Dipterocarpaceae et est exposée au musée de Stuttgart. L'affinité botanique des résines fossiles dans les différents gîtes malaisiens est assez homogène mais singulièrement problématique, car parfois, les bois associés (en connexion) à la sécrétion collante sont étrangers et les propriétés intrinsèques des poisses végétales d'une même série varient à l'intérieur d'un même dépôt. Certes, après l'IR, la pyrolyse en laboratoire donne des expertises précises, mais les résultats sont variés. Andrew Ross du Musée d'Histoire Naturelle à Londres s'est heurté à ce problème ardu avec le matériel de Bornéo : "Des morceau sortis d'un même gisement peuvent réagir différemment aux mêmes tests". A côté des résines fossiles du charbon miocène (résines copal très fluorescentes, voir la carte ci-dessous), il existe ici et là des sécrétions végétales indurées en volumes parfois importants. La société xxx, site web xxx, qui exploite des bois pétrifiés propose à la vente des amas énormes d'une poisse jaune qui n'est sans doute pas fossilisée. Les "ambres" malaisiens (=copal) arrivent chez nous dans les salons d'expositions ventes, de quoi compléter nos collections en étudiant ces résines surtout intéressantes lorsqu'elles sont associées aux charbons... Présentées au chalumeau, ces résines copal se liquéfient (fondent, sans flamme) en donnant une goutte et une vapeur blanchâtre à l'odeur de résine. L'ignition à la forte chaleur du copal indonésien n'est surtout la combustion régulière du succin avec la petite flamme fixe régulière... |
2015
- Un nouvel "ambre" existe au Mexique...
Simojovelite, Bacalite, Copal Chiapas et Coahuilite se parlent sous les feux de la rampe pour avoir une place au panthéon de l'ambre... Il suffit de prospecter pour se rendre compte que les résines fossiles très nombreuses dans la nature (par centaines) sont plus disparates que le modèle binaire qui dresse une dichotomie des sécrétions fossiles en deux registres : Ambre et Copal. Après les ambres amazoniens (et la polémique scientifico médiatique où les découvreurs scientifiques xxx revendiquent en 2006 la paternité de la découverte alors que les pièces se collectionnent depuis longtemps), cette fois c'est dans le nord du Mexique qu'une "nouvelle" résine fossile est identifiée parmi le Chiapas Miocène (23-13 M.A.) qui existe plus au sud (= le copal Chiapas qui usurpe l'identité de l'Ambre / succin, pour gagner en prestige et en prix). Situé au Coahuila, cet Etat situé au Nord du Mexique, la nouvelle résine fossile mêlée aux charbons près de Palau, est alors appelé Coahuilite. La matière fossile (qui n'est que la variété qui existe à Simojovel) est cette fois datée de 73 M.A. puisque située dans la formation Olmos. D'une manière générale le copal dit Chiapas (au sud) se situe dans les alluvions de la région de Simojovel, où l'on rencontre certains points de ramassage sur les veines régulières qui affleurent dans une épaisseur de plusieurs centimètres. Les exploitations locales n'ont jamais été centralisées. Connu depuis longtemps des anciennes populations, le copal Chiapas, (mis sur la table scientifique par Frans Blom, l'explorateur danois, archéologue et spécialiste de la Culture Maya, qui travaille avec l'Université de Californie en 1950-1953), n'est de nouveau en vogue que depuis peu. A chaque site, sa résine géologique plus ou moins ancienne et le nom vernaculaire associé. El-Rosario (au nord ouest) résines crétacé supérieur, Simojovel (au sud) résines oligocènes et Palau (au nord) résines également crétacé supérieur, sont les trois sites mexicains où l'on trouve des sécrétions botaniques fossiles... Bref, de quoi donner des nouveaux noms vernaculaires aux matières pour qu'elles puissent exister sans être étouffées par la concurrence. La Bacalite, nom vernaculaire donné en 1935 par Buddhue aux résines fossiles de la Basse Californie (l'État du Mexique situé le plus au nord) n'est rien d'autre que la résine fossile trouvée à El Rosario qui est alors datée de 73 M.A. Les analyses chimiques donnent des affinités avec les Angiospermes de l'ordre Saxifragale (liquidambar)... Bref, l'ambre mexicain (même révisions faites en 2015) n'est pas encore le succin. Confer les travaux : E. Martínez-Hernández, L. Almeida-Leñero, M. Reyes-Salas, Y. Betancourt-Aguilar, Estudio palinógico para la determinación de ambientes en la cuenca Fuentes-Río Escondido (Cretácico Superior), región de Piedras Negras, Coahuila. Instituto de Geología, Universidad Nacional Autónoma México, Revista 4, 167-185 (1980). National Gallery, "INR00225 Liquidambar orientalis" in Infrared and Raman Users Group Spectral Database, Edition 2007. Edited by B. Price, B. and B. Pretzel, (IRUG, 2007) vol. 1 (8), pp. 368. |
L'ambre
existe au Mexique ! Et, comment faire de la science sans contrarier
les opérations commerciales...
L'expertise des nouvelles résines mexicaines (crétacé) est observée sous un angle qui évite autant que faire se peut la douloureuse dichotomie qui consiste à séparer l'AMBRE (précieux) du COPAL (moins prestigieux). Pour se faire, les résines fossiles étudiées sont passées en spectrométrie (Micro-FTIR) et on ne parle que de pics, de longueurs d'ondes, de bandes d'absorptions, de signature optique pour des éléments spécifiques avec leurs groupes organiques associés... Le tout dans une confiture de chiffres assez imbuvable qui, au bout de dix pages, rend la lecture assez obscure et indéchiffrable... Pourquoi un tel ésotérisme pour expliquer une résine fossile ??? C'est simple. Depuis l'impossible définition des matières au premier congrès mondial de l'ambre (et les rivalités nées depuis cette époque) la solution consiste à dire : "finalement tout est de l'ambre" (on refait des définitions alphanumériques et chacun y retrouvera ses petits -en oubliant le copal-). Insoluble dans l'alcool et l'acétone, le nouvel "ambre" mexicain, résistant aux acides légers, devient vitreux à 100°C. La suite du dossier est disponible sur le cd-rom Ambre. |
2015
: Investissez dans l'ambre ! (Le
début du dossier est ici 1/2) "Ressources non renouvelables = demandes croissantes... Si, demandes croissantes = bon plan pour gagner de l'argent. Donc : Investissez dans l'ambre !" Question : faut-il investir (spécialement chinois !) dans l'ambre dominicain ?
-=-=-=-=-=-
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15/12/2014,
l'ambre est à l'honneur à la télévision !!!
Le
15 décembre pour l'exposition "Bernstein - Mehr als
Schmuck ?" (L'ambre plus qu'un bijou ?) au "Deutsch
Bernsteinmuseum" de Ribnitz (musée allemand de l'ambre
de Ribnitz), Christine Jamm, pédagogue, explique la rareté
des inclusions. Xenius: "Pourquoi les inclusions végétales
sont si rares ?" Christine Jamm : "Les
inclusions végétales sont très rares, c'est l'ordre
d'une pièce sur mille. La plupart du temps les plantes sont
immobiles. Il faut un très grand coup de vent pour qu'une feuille
atterrisse dans une goutte de résine encore fraîche"...
Cet argument est peu convainquant lire ci-dessous (la
loi du vent). |
La
loi du vent n'est la vérité des inclusions végétales
de l'ambre ! |
Seules les feuilles réellement desséchées (feuilles enroulées sur elles-mêmes, recroquevillées, fanées) peuvent prétendre à une interception stricte par le vent pour tomber au piège des coulées de résine. Les feuilles flétries avant leur piégeage ont une taphonomie aérienne de capture comme cette inclusion balte -fig.76 en bas à gauche sur cette publication-, (Ambre Miel de Fortune et Mémoire de Vie. page 59. Eric Geirnaert, Juin 2002). Les pièces d'ambre qui permettent de démontrer les paramètres de la tourmente au sein de la forêt d'ambre sont exceptionnelles et doivent forcément être brutes pour lire les empreintes inévitablement laissées en surface des échantillons. Malheureusement les pratiques menées par Emilie Langlade dans le film (orientées commerce - argent) sont celles d'un ponçage immédiat (expéditif) pour améliorer l'esthétique et la valeur des gemmes. En pratiquant le ponçage expéditif on détruit de nombreux indices explicatifs (pour inventer ensuite des "théories")... Le message éducateur d'alerte qu'il faudrait lancer au public serait d'avertir qu'il ne faut surtout pas ruiner les surfaces scoriacées sans autre considération qu'elles sont inutiles. La portion inutile peut souvent invalider des dogmes allemands qui ont la vie dure. |
Sans
autre affirmation que le parrainage réseau fonctionne, en affirmant
que les monnaies virtuelles "gemcoins" sont des outils fiables
et intéressants du web, des promoteurs marketings (qui avouent
ne pas être de grands experts de l'ambre) vous proposent d'injecter
votre argent dans les résines fossiles (le matériel
dominicain d'El Valle) pour gagner des rémunérations
"faciles"... Les annonces (sans explications, sans démonstrations)
sont basées sur des valeurs assez exceptionnelles puisque le
gramme d'ambre (selon les "sources") peut atteindre 1.000 €
le gramme... Gagner de l'argent sans rien faire, en croyant que l'ambre
reste (restera) un marché lucratif est plutôt une pensée
"originale", presque "étrange"... |
Via le marketing réseau,
voici la promesse des investissements rentables avec l'ambre
bleu (dominicain d'El
valle) annoncé à 1.000 € / gramme, (soit
: 1.000.000 € le Kg !) ...
Investir sur la toile (dans des opérations autorisées) pour
"jouer" avec
les fluctuations des monnaies virtuelles (le gemcoin) est une chose.
Investir dans la gemmologie est une autre chose. Maintenant
à côté de ces deux choses, rien n'empêche de préciser
la couleur des gemmes et quelques
notions
sur les résines fossiles dominicaines.
Les résines fossiles dominicaines, questions,
précisions et renseignements :
eric.ambre.jaune@hotmail.fr
Lambre dominicain sans
doute le plus célèbre, (ci-dessous), celui étudié
dans le concours
scientifique "Le Mystère
De La Chambre Jaune" ne fait pas exception à la règle...
Malgré les précautions tenues, l'ambre ne résite pas
au temps...
Focale sur un problème
grave : les résines fossiles résistent mal au temps...
L'ambre balte (ci-dessus)
resiste mal au temps, et, le copal dominicain (spécialement
celui d'El Valle) est encore plus fragile !
La grande "confrérie" GEMCOIN fédère les
nouveaux "amoureux" de l'ambre...
En fait, peu importe la gemme dominicaine ou autre, le système marketing
qui peut
exister en dehors de l'ambre et / ou du copal rémunère
ses adhérents (volontaires)
dès qu'ils parrainent de nouveaux investisseurs... C'est d'ailleurs
pour cette
raison que les messages sur le web sont toujours personnels :
"SI VOUS SOUHAITEZ des explications ECRIVEZ-MOI".
Le système des monnaies virtuelles (gem-machin, gem-truc, gem-con)
qui fonctionne sur
tous les supports rentables ou sur de simples calculs mathématiques
ne vous empêche
pas de tester vos matières. Devenus vos échantillons, vous pouvez
tester les gemmes.
Si le certificat évoque la fluorescence, le test de la combustion est
alors explicite...
Les allemands appellent l'ambre Bernstein (littéralement La pierre
qui brûle).
Un ambre vrai, authentique, présenté à la flamme se consume
en
maintenant une flamme fixe... Un facsimilé développe une
ignition assez irrégulière et l'échantillon coule...
Pour éviter d'être Gem-con, avec ou sans certificat papier, le
bon conseil
serait de tester vos pièces. La pierre démontre plus que le
certificat papier.
Le
marketing réseau invente l'investissement chinois gemcoin qui
considère le copal dominicain Hyménaea comme
une "manne" sécurisée. |
Au
final pour éviter d'être "Gem-con" il faut se
méfier des tarifs fous et des conférenciers lanceurs d'alertes
économiques (qui réclament votre argent) en
expliquant que l'ambre (tout
juste un talisman pour la science) est ici bon pour la santé
humaine... Le conférencier qui prône la valeur et la
médecine de l'ambre va dans le sens culturel de ces personnes
qui, pour certaines, mangent la corne de rhinocéros (et même
l'ambre) pour les effets prétendus aphrodisiaques des matières...
(Sans humour...)
La nigaud-thérapie de l'ambre ne doit pas être le terrain des recruteurs gourous... Pour fixer les idées, sur les pratiques donnons un exemple. Dans ces contrées lointaines où le commerce débridé n'a pas vraiment de déontologie, des crayons en ambre (parfois authentique, ci-dessus) sont préconisés pour calmer les hémorroïdes, les vaginites et les douleurs dentaires de bébé. On veillera à bien noter l'utilisation de chaque crayon pour éviter les grimaces de bébé. Sans humour, cette fois, la nigaud-thérapie de l'ambre a ses adeptes... Si vous croyez aux vertus d'un matériel fossile (des matériaux fossilisés !) pour ces prescriptions médicinales, alors, vous êtes prêt pour : avaler des couleuvres (marketing), croire aux chiffres annoncés... Vous êtes disposé à investir dans le plastique teinté jaune, rouge, vert, bleu en autoclave pour devenir un membre recruteur de le confrérie Gemcon... |
Vous
écoutez une conférence, mais, sachez suivre entre les
mots ("lire" entre les lignes)...
En suivant les propos de l'infopreneur conférencier (qui raconte SON économie rentable de l'ambre), imaginons dix secondes que les palettes ci-dessus soit celles de la variété à 1.000 $ / gramme. Petit calcul fait, qui serait prêt à mettre DEUX MILLIARDS DE DOLLARS sur la table pour acheter ce lot d'ambre ? En reprenant les pourcentages lancés et en appliquant les valeurs annoncées à des lots photographiés (des lots bien réels), les chiffres obtenus sont totalement imbéciles... C'est en lançant des montants aussi élevés que les populations (pauvres en République dominicaines) risquent de sacrifier tout et n'importe quoi dans le paysage. Pour deux milliards de dollars vous pouvez lever une véritable armée de mineurs (surtout dans l'un des pays parmi les plus pauvres au monde), ils creuseront tous (avec leurs ongles, jusqu'au sang, d'où peut-être la variété rouge ?)... Avec le Gem-"con", il n'y a pas vraiment investissement, il y a surtout possession de lots copals très surévalués et "spéculations" sur des monnaies virtuelles... Si l'investissement est SI profitable, (pour tout à chacun), je vais le proposer aux propriétaires fonciers baltes (en faillite) qui verront sans doute l'extrême avantage de devenir la base d'édification de l'empire asiatique du copal. En annexe du matériel dominicain prôné ici en marketing réseau, un autre copal (indien, cette fois) est également examiné de prêt pour produire des mélanges jaunes (colliers ostentatoires de plusieurs kilogrammes), qui, magie de l'autoclave faisant, devient un ambre !!!! |
Février
2014. L'Ambre russe. |
De
telles présentations (magnifiques) insufflent le sentiment
précieux du style de la belle vie ancienne et donnent un arôme
délicat de l'ambre utilisé dans l'art et ses créations.
MAIS, cette présentation fastueuse cache
mal la crise. Les critiques fusent et la réalité
est celle du commerce de
l'ambre tenu par les mafias. Pour les critiques, n'y résistant
pas, les polonais dénoncent le matériel utilisé
pour la chambre d'ambre. Dans
ses publications, Wielaw Gierlowski : "Inventés
à Yantarny, les procédés pour fondre et teinter
les ambres ont été largement utilisés pour reconstruire
la décoration rococo de la chambre d'ambre..." |
La situation de l'Ambre Jaune ? C'est pas tout rose... |
Ramassé
pour son éclat jaune et ses inclusions rares, l'ambre
végétal jaune, le
véritable Or du Nord des régions baltes est en crise.
Le Programme Russe
pour le Développement de l'Industrie de l'Ambre, (The Amber
Wave, conduit par Andrey Krylov, -dédicace
utilisée sur l'image- bureau Sea Venture, ltd.)
qui investi 100.000 $ sur 5 ans (Gorbaceva 1998), peut-il sauver l'industrie
de l'ambre ? |
Amusant,
amusant. La prospection des ambres en Inde... |
La
prospection rentable et le massacre du paysage... |
2014
Amusant, amusant. La science spectacle en marche. |
2014
- Poursuivre les investigations. |
Travaux
de science cherche ses donateurs d'ambre ! 2013 - Le laboratoire xxx de M. yyy, directeur de recherche et responsable de l'équipe zzz, recherche des fossiles d'ambre à inclusions organiques. Le sujet d'étude concerne l'évolution des génomes des plantes et des animaux. Dans le cadre de cette recherche nous sollicitons les collectionneurs d'ambre pour accéder aux ADN antiques des espèces disparues. Les collections montées en lames minces (n'étant pas accessibles) nous souhaitons mener un projet collaboratif ouvert sur les collections privées (ambre brut). Pour participer à cette initiative, veuillez contacter : eric.ambre.jaune@hotmail.fr Nous vous remercions par avance pour votre implication. Monsieur yyy, directeur et responsable de l'équipe zzz. |
Nouveau
: Une
anomalie en Mer baltique
Nouveau : Dossier l'ambre à l'âge de Bronze Nouveau : Les ambres d'Amazonie Nouveau : Entomologie, le dernier ouvrage publié Nouveau : La forêt d'ambre est vivante ! Nouveau : La science de Jurassic Park en marche Nouveau : Les fourmis libérées de l'ambre balte Nouveau : L'ADN des iclusions de l'ambre Nouveau : 2013 sera l'année de l'ADN ! Nouveau : Découverte d'ambre gris |
1990
- 2012, Copal et Ambre au Congo, mes oreilles sifflent
encore !
Bon, revenons à cet email
que je reçois ce jour... |
2012
: le 65ieme anniversaire de l'usine d'ambre de Kaliningrad...
|
2011-2012
: Fortune en Mer Baltique, quand l'esprit se noie dans les théories.
Toute cette année une communauté d'internautes se passionne, s'enthousiasme, s'enflamme pour une fortune de mer ! Pensez donc il y a de quoi. Pour les uns c'est l'incident Roswell à la maison : "un objet, je vous assure est là en Mer Baltique et on nous cache la vérité." Pour les autres ce serait les traces d'une base de sous-marins allemands... Qui a raison, qui a tord ? Société suédoise privée en charge d'explorer les épaves, THE OCEAN EXPLORER (à la recherche permanente des trésors de mer) découvre, par hasard, (mais le hasard existe-t-il surtout dans ce cas !) un référent étrange inexploitable au sonar en juin 2011. Ne pouvant estimer la chose, pour une sortie rentable, le sujet est alors tourné aux médias (la publicité est toujours bonne à prendre) et trouve un écho favorable auprès du public avide d'étrange. Les annonces se suivent et les découvreurs affirment que trente heures de plongée ne suffisent pas à expertiser l'objet ovoïde énorme d'une hauteur de huit mètre pour un rayon de trente. Situé, de surcroît, dans une trace longue de 1500 mètres, profonde également de 8 mètres, l'observateur peut croire à une zone d'impact ou voir un quai d'accostage pour les sous-marins. Sans évoquer la matière constitutive de l'anomalie (qui avouons-le clarifierait tout !) la société commerciale (à la recherche de mécénat d'entreprise) donne une adresse email que nous pourrions peut-être utiliser pour exposer notre théorie géologique. Car, oui objet il y a mais, soyons honnête, NON, il n'y a pas mystère, il y a un fait, un fait à expliquer. L'extrapolation ne serait-elle pas entretenue sur le déficit de connaissance ou de reconnaissance que le bons sens permet ? Soyons logique cinq secondes. Une estampille métallique validerait un moyen de transport, une réunion de pierres homologuerait éventuellement une architecture historique, et, au final reste alors la masse homogène en grès la bonne vielle géologie qui forcément est connue des spécialistes puisque nous nous trouvons dans cette mer, très fréquentée où les prospections ont révélé des trésors pour ne parler que de l'ambre... Avec l'ouverture récente des archives secrètes américaines, l'invention d'une rumeur peut être analysée d'un point de vue sociologique et c'est la curiosité des gens qui les poussent à croire à ce qu'il souhaite voir. A notre époque devenue moderne, les communautés sociales d'amis virtuels, agglomérés à leur sujet d'expertise, ravivent le phénomène et tout est dit sur l'anomalie en Mer baltique. La science de l'ambre est elle aussi encombrée pas ces dossiers. Et, ce sont des prospecteurs de l'étrange qui souhaitent lire notre analyse peut-être plus raisonnable du sujet. Sur le principe, nous n'y voyons pas d'inconvénient et nous examinons le dossier -en aveugle- pour trouver le meilleur angle d'expertise. Avant de commencer, il faut surtout garder à l'esprit que les scientifiques sont des grands joueurs. Pour avoir publié mes inventions de science (de vraies découvertes) avec des chevaux de Troie pour les protéger du piratage, pour avoir estimé qui faisait quoi, comment et pourquoi, (surtout dans cette science qui n'a aucune retombée financière : la descriptions des types fossiles n'a qu'un intérêt intellectuel) je peux vous affirmer que les activités en dessous de table animent plus vite un sujet que la théorie mise sur papier -par appropriation frauduleuse- d'un auteur qui attend d'être noté par ses pairs, évidemment, favorablement... Pour ne prendre qu'un exemple voyez cette chimère publiée dans un ouvrage (nous garderons les références), amenée au public de façon sérieuse, et, retrouvée trente ans plus tard dans le musée de la Mer à Monaco. OUI, la science est encombrée de chimères ! Le meilleur moyen de ne pas être corrompu n'est-il pas encore d'appréhender le sujet ? Pour le dossier qui nous concerne nous acceptons l'invitation de l'équipe française d'observation et appréhendons ce sujet qui en l'état prête maintenant à sourire. L'anomalie est visible ici et LE DOSSIER est disponible là. |
Juin
2012 :
La route de l'ambre
(à l'âge du bronze )...
A coté de l'utilisation des résines récentes (contemporaines et subfossiles) pour les embaumements et les rites (en témoigne quelques traces d'onguents parfums, huiles et résines, dans des vases) les égyptiens utilisaient la gédanite (la vraie variété noble de l'ambre balte) pour sa valeur spirituelle. Dans un documentaire passionnant (1h26mn de Gisela Graichen et Peter Prestel -Allemagne, LA ROUTE DE L'AMBRE, Arte 2 juin 2012), l'archéologue Timo Ibsen nous accompagne sur les traces qui "démontrent" (démontreraient) l'utilisation de l'ambre et son transport des terres brumeuses du Nord -source de la pierre mystique très prisée- jusqu'aux temples de l'Égypte pharaonique.... A lire : l'ambre utilisé en Egypte. |
Juin
2012 :
Film LA ROUTE DE L'AMBRE.
|
Analyse
critique des données. |
A
lire pour
compléter le sujet
:
- Aufrère, Sydney, L'univers minéral dans la pensée égyptienne 2, L'intégration des minéraux, des métaux et des "trésors" dans la marche de l'univers et dans la vie divine, BdE 105, Kairo 1991, 597. - Aufrère, Sydney, Études de lexicologie et d'histoire naturelle I-III, in: BIFAO 83 (1983), S. 1-17. - Le sacal de Pline (HN XXXVII, 36)? Ambre, résines ou gommes africaines employées en Egypte ? Le mot skr identifié avec le sacal, ambre jaune, fait allusion à un succin (résine) dont Pline avait pressenti l'origine et qui serait la transcription erronée du mot s 3 hrt. Provenant d'Egypte par la route des oasis, cette résine pourrait être d'origine équatoriale et désigner le copal du Guibourtia copallifera présentant de nombreuses analogies avec l'ambre jaune, ou par extension, certaines gommes comme celles du kordofan dont le commerce suivait la route des Quarante. Equivalence linguistique sacal = s 3 hrt. - L'ambre dans la bijouterie de l'Egypte antique, par François Daumas (ACADEMIE DES SCIENCES ET LETTRES DE MONTPELLIER, 1973). Et : François Daumas. Quelques notes sur l'Ambre jaune dans l'ancienne Egypte. Chronique d'Egypte, XLVI, No. 91, Bruxelles, pp. 50-58, 1971. |
|
Les
résines noires de l'Egypte antique...
Oui. Ambre vrai, gommes et sortes de résines subfossiles originaires d'Afrique... Oui, ces travaux sont anciens (de vingt à quarante ans). Peut-être faudrait-il revoir le sujet, et les notions avec une "révision" des travaux en faisant SURTOUT les analyses chimiques d'échantillons... On peut citer le sacal de Pline et penser aussi aux pratiques funéraires romaines qui utilisaient l'ambre (l'ambre toujours balte ?)... Cette vision analytique/critique sur l'origine géographique des oléorésines durcies (plus ou moins fossiles) et leurs affinités botaniques (origine autre que celle du succin) me rappelle -dans une moindre mesure- toutes les difficultés que j'ai eu pour présenter des résines fossiles (voir ci-dessous) et subfossiles africaines dans ma monographie de l'ambre dès 1998. Je résume : "L'ambre, d'Afrique et/ou les résines fossiles d'Afrique N'EXISTENT PAS ! Sinon, cela se saurait !!!" Quelques résines utilisées en Egypte seraient le copal du Guibourtia et autres espèces végétales assimilées? Il est difficile d'aller à l'encontre des théories admises par le plus grand nombre. N'oublions pas que Pline évoquait déjà les sources antiques d'un ambre dans le Pô en Italie, sur la côte nord de l'Espagne. Les résines fossiles ne sont pas toutes originaires de la baltique... Du moins, c'est mon idée... |
L'expertise
archéologique de l'ambre : une "non" science poétique
à inventer... |
Mars
2012 :
Le langage par les couleurs avec les inclusions de l'ambre...
Un excellent guide d'entomologie, présente en introduction l'ambre d'Amazonie, (découverte Eric Geirnaert 2002) en évoquant la coloration extrêmement rare des inclusions fossiles. Cette mention est l'occasion idéale d'expliquer la raison du morphe des insectes pour la communication par le langage des couleurs. |
Janvier
2008 : La fin des dinosaures aurait été causée
par des insectes piqueurs de l'ambre ?!...
Plusieurs théories ont été émises pour expliquer la disparition des dinosaures à la limite Crétacé-Tertiaire (dite K-T). La plus connue est évidemment celle de l'impact d'une météorite qui aurait entraîné une sorte d'hiver nucléaire étouffant les végétaux, allumant les volcans, ruinant ensuite la chaîne trophique (de prédation)... Lire ce dossier. Ne revenons pas sur les autres hypothèses très intéressantes, mais, présentons plutôt cette théorie hallucinante d'épizooties transmises par des insectes piqueurs! L'hypothèse entomologique est défendue par des "adorateurs" de l'ambre George Poinar et Roberta Poinar qui auraient trouvé deux protozoaires du Crétacé : Leishmania et Plasmodium dans le matériel birman. En observant des nématodes, des protozoaires dans des fèces fossiles, voilà déjà les scientifiques assurés de tenir sans équivoque possible les preuves irréfutables de la disparition ubiquiste des dinosaures ! Les méchantes bestioles auraient (toutes) été décimées par les petits parasites (éventuellement intestinaux) pouvant être véhiculés par les insectes coprophages qui inventent à cette époque ancienne des nouvelles maladies. On se demande si les théories ne sont pas parfois échafaudées un peu vite comme si les auteurs souhaitaient publier leur scoop avec un effet d'annonce. D'après "Insect attack may have finished off dinosaurs", Science-Centric sur le web (janvier 2008) selon : What Bugged the Dinosaurs? Insects, Disease and Death in the Cretaceous, par George Poinar et Roberta Poinar. Princeton University Press, 296 p. (publication personnelle)... Alors, encore une théorie sans fondement, une idée (risible) encore lancée à l'approbation publique pour distraire des lecteurs ? Une idée inventée, insolite comme celle des variations de la gravité qui auraient ruiné les grands animaux ? Rappelons que cet auteur -spécialiste mondial de l'ambre- a déjà publié dans un ouvrage... (l'annonce 2001 de...) la plus ancienne fourmi (130 M.A.), évidemment, qui n'en est pas une, (voir ci-dessous). Oui, c'est la course aux publications et c'est surtout la course aux exclusivtés ! Une lecture attentive des travaux de l'ambre -en suivant la chronologie des découvertes- démontre que certains sont de grands joueurs et, refusant de vraies découvertes, préfèrent le badinage risqué des appropriations et des accommodations plus ou moins honnêtes. Le monde de l'ambre est un piège, et les auteurs inventent leurs propres traquenards qui entretiennent la rivalité entre les équipes... Ces propos ne sont surtout pas lancés gratuitement mais restituent une réalité cachée au public. Les paléontologues (de l'ambre) se font une guerre terrible, sournoise, à tous les niveaux (voir ici). La théorie inventée n'est qu'une étape visible des rivalités et du processus général de dénigrement systématique et méthodique des travaux concurrents. En examinant quelques échantillons du Liban, de Birmanie et du Canada, voici une théorie vite montée et surtout très osée ! La "grande maladie" aurait tué l'ensemble des dinosaures à cette époque où les insectes préhistoriques se déplaçaient en essaims voraces véhiculant leurs microbes pathogènes. Oui, on croirait le scénario d'un mauvais film de science des années 30. Un vers intestinal et deux protozoaires et voilà une théorie mondiale qui invente la malaria, les leishmanioses Soyons ouverts, mais, restons critiques. Ici, c'est une fois de plus la science spectacle. Et, le "spectacle" continue, cette fois, avec les puces géantes... |
Février
2012 :
La puce géante pique les dinosaures...
En trouvant des fossiles chinois apparentés à nos puces actuelles (pièces buccales allongées et les griffes "spécialisées" pour s'agripper à des poils hypothétiques ou les plumes ????) les scientifiques (avides de scoops?) affirment que des puces antiques de deux centimètres piquaient les dinosaures... Evidement repérer un insecte (une morphologie) ne permet pas d'affirmer un comportement. Seul le fossile rare d'une phorésie ou d'un parasitisme permet la démonstration. Je rapporte rigoureusement ce que l'on m'a écrit (et, qui est surtout vrai)... Et, de tels fossiles existent. Voici par exemple le seul exemple connu d'une phorésie trouvé sur le gladiateur, le dernier ordre d'insectes identifié en avril 2002. Il est surprenant que les donneurs d'ordres n'appliquent pas à leurs travaux ce qu'ils imposent aux autres. Alors, la science spectacle ? Oui, c'est rigoureusement la science spectacle. |
Octobre
2009 : Les mouches licornes de l'ambre...
Eric Geirnaert (2003) - Diptère : La Double Vision des Insectes... Publié dès 2003, soit un an après ma monographie de l'ambre, -pour garder l'invention de la découverte-, la fonction de l'il neuronal chez l'insecte n'est pas l'idée délirante d'un naturaliste halluciné par trop d'éthologie. Non, ce troisième il -la vision ocellaire qui permet à la mouche de voler dans un orage en évitant ls gouttes de pluie- existe et trouve son expression chez les diptères (Bibionomorpha) du Crétacé. Ces mouches licornes (Cascoplecia insolitis 2009) portent leur triplet d'ocelles à l'extrémité d'une protubérance. Il est dommage que la communauté scientifique refuse les découvertes au seul motif qu'elles ne sont pas propriété de la grande institution. Etudier le comportement des insectes "in natura" pris naturellement au piège des résines permet de comprendre les faits que des fossiles progénotes (aux morphologies étranges) viendront valider. Surveiller l'éthologie pour confronter les faits aux dossiers extraits des fossiles de l'ambre assure un voyage de contemplation infini !... |
Décembre
2010 : A coté de la Taxonomie de l'ambre...
A côté de la Taxonomie de l'ambre, la taphonomie de certains sujets. A côté de la biométrie maladive des morphologies étudiées à la loupe, (pour la description urgentissime de la sacro sainte nouvelle espèce) les taxonomistes passent parfois à coté de renseignements précieux. Si d'ordinaire les antennes des petits insectes -piégés vivants par la résine- se révèlent, une fois l'animal étouffé, être des indicateurs fiables de la force qu'ont exercé les coulées sur les dépouilles, (rendant alors possible une lecture taphonomique de la scène d'ambre), il existe une originalité remarquable à l'exercice taphonomique. |
Des
insectes apparaissent souvent avec une position antennaire ignorée
des spécialistes (ou, pire encore, jamais commenté dans
le moindre article). Plusieurs espèces de micros papillons de
l'ambre sont souvent retrouvées les antennes positionnées
de façons étrange et assez remarquables...
Prenons un exemple. Sur le fossile de l'ambre, ci dessous, l'une des antennes est dirigées vers l'avant (parfois ouverte avec un angle assez constant) tandis que l'autre, courbe, est vraiment rangée le long du corps. Peut-on croire que ces positions originales de l'ambre -où les deux antennes sont en oppositions- soient le jeu du simple hasard mêlé à la force de l'écoulement de la résine plastique? Jouant au candide, j'ai posé la question à plusieurs spécialistes (qui, assurant connaître le sujet) répondent par l'affirmative. Oui, mais, non. Désolé... En examinant les insectes actuels, on comprend d'avantage la position mortuaire parfois si spécifique de certains spécimens de l'ambre. Alors, selon vous que voit-on ? |
Les
insectes analysent les potentialités d'un site à partir
d'investigations visuelles mais aussi olfactives en cherchant et en
jugeant un bouquet d'informations utiles sur les ressources locales.
A coté des abeilles connues depuis longtemps pour juger
les situations visuelles, et, étudiées depuis peu, pour
leurs perceptions olfactives des odeurs des résines (à
lire ici) d'autres insectes comme les papillons évaluent
surtout les composés volatils pour satisfaire leurs besoins primordiaux.
Des micros papillons analysent les gradients d'odeurs dans un biotope en jouant une danse des antennes (surtout longues) dont le mouvement renseigne sur le gradient olfactif qui permet de localiser la source de la ressource ou de l'information malgré le déplacement de l'air. La position des appendices des insectes (les antennes par exemple), les comportements intimes des spécimens ne sont jamais analysés de concert avec les propriétés des oléorésines, c'est dommage. Les travaux (publiés) de l'ambre ne voient que la sacro sainte biométrie des sujets (montés en lames minces) pour décrite la nouvelle espèce qui déjà porte le patronyme -terminé par i- de l'inventeur. Il est regrettable que personne n'ait encore exploité la position fossile des papillons antiques figés dans les résines indurées pour discuter les perceptions antiques des nuages d'insectes qui colonisaient les forêts à cette époque où la Terre ne connaissait pas encore l'homme. Ce qu'il faut comprendre c'est que la position étrange des antennes des papillons fossiles prouve (au moins ici) un comportement de perception (olfactif). Les antennes n'ont surtout pas une position née au fluage hasardeux des résines. Ce point est ignoré de la science qui étudie l'ambre. |
Pour
se retrouver et se reproduire, les papillons de nuit et de nombreux
micro papillons utilisent des phéromones. Ce message odorant
est émis par la femelle pour attirer le mâle de son espèce,
parfois à très longue distance. Lors d'étude d'olfactométrie,
on a démontré que les papillons contemporains sont les
maîtres de la perception antennaire. La spécificité
de cette communication est assurée à la fois par la composition
du mélange phéromonal, le ratio des différents
composés, et, également, par la période d'émission
du message selon un rythme nycthéméral (qui désigne
une alternance d'un jour et d'une nuit, correspondant à un cycle
biologique de 24 heures. Iglesias et al, 1999). Cette fenêtre
temporelle d'émission phéromonale est d'ailleurs une caractéristique
de l'espèce, d'où la contingence assez homogène
des séries observées prises au piège des résines.
La danse stéréotypée antennaire de chimioréception par espèce. Les petits papillons sont donc sensibles à des molécules et des cocktails spécifiques de molécules qu'ils analysent en déplaçant leurs organes sensoriels au vent. Plusieurs micro-lépidoptères actuels, souvent postés d'équerre sur un support végétal roulent leurs antennes au vent à l'identique d'un nageur qui pratique le crawl. Immobile pendant la perception des courants d'air odorants, on peut supposer que les papillons antiques (devenus des fossiles d'ambre) pratiquaient une danse antennaire dont les positions sont restituées dans l'ambre. Le fossile d'ambre raconte alors plus que la morphologie des organes, le fossile d'ambre restitue aussi de précieux comportements (souvent ignorés? des taxonomistes) où jamais commenté, jusqu'à ce jour, pour les papillons de l'ambre... Les antennes des papillons, on le voit sur de nombreux fossiles de l'ambre sont couvertes de sensilles olfactives, sortes de petits "poils" sensoriels spécialisés qui abritent les neurones olfactifs. Pour vérifier le fonctionnement théorique de ces minuscules dispositifs, (sur des sujets morts, antiques) la position des antennes des insectes dans cette danse stéréotypée de chimioréception par espèce (observable dans le fossile) est alors un indice précieux. Le mouvement dansé des antennes des papillons, parfois alterné comme les bras d'un nageur qui pratique le crawl (sans avancer!), varie évidemment selon les espèces. Et, les papillons dont les antennes sont trop longues utilisent d'autres animations plus adaptées, comme des rotations en cônes sérés selon une symétrie de plan facial. Voir cette image. La danse antennaire chez les papillons contemporains est, avouons le, peu étudiée... Ne parlons pas alors de celle éventuellement conservée dans le registre des fossiles de l'ambre. Pourtant, imaginez qu'un chercheur explique aujourd'hui qu'un dinosaure (grâce à sa position mortuaire) montre qu'il devait certainement avoir une capacité sensorielle qu'un comportement semble expliquer. On dirait : Génial! Le fossile restitue une foule d'informations ! Pour les insectes de l'ambre, c'est rigoureusement la même chose. Mais, les équipes (surtout par tradition ?) sont surtout occupées aux seules descriptions des holotypes, qui, avouons le, ne fédère pas les commentaires enthousiastes, surtout si les images, difficiles à réaliser, sont remplacées par des schémas en noir et blanc. J'ai quelques livres des inventaires exhaustifs de plusieurs groupes entomologiques de l'ambre que l'on m'a donné gracieusement avec ce commentaire : Tient. C'est sûrement passionnant pour un spécialiste, mais les schémas en noir et blanc, par centaines, c'est redondant et cela n'intéresse pas vraiment un lectorat surtout captivé par la couleur, les mouvements et les histoires qui peuvent être présentées dans les TPE. La position des antennes des papillons s'apparente alors un peu (au moins pour son potentiel taphonomique d'une lecture descriptive du fossile) aux dispositions des antennes des fourmis, qui, comme nous le savons, constituent un langage tactile qui peut être décrypté (et même conservé à l'état fossile. Un exemple, également dans l'ambre avec cette découverte rarissime). La description morphologique des insectes de l'ambre dans l'ignorance complète du comportement c'est le meilleur moyen de s'égarer... Prenons simplement le groupe des fulgores (étudié dans la pierre jaune par Germar et Berend depuis 1856 !) dont le nom, issu du latin, signifie éclair en rapport à l'organe insolite porté au front désigné de "lanterne", dont on imaginait qu'elle produisait des lumières A quoi correspond l'organe ? Mais simplement à une caisse de résonance qui amplifie les vibrations transmises par le support que sont les tiges végétales lorsque d'autres insectes, distants de plusieurs centimètres, cognent de la tête sur le végétal pour transmettre un message. Attendons les travaux de l'ambre (peut-être existent-ils) qui expliquent et développent ce petit point de détail (JUSTE FONDAMENTAL) pour l'un des groupes les plus étudiés de l'ambre ! En parlant des fulgores, j'ai une pensée amicale très sincère pour JACEK SZWEDO, qui a eu l'extrême gentillesse d'écrire la préface de ma monographie. |
Ce sujet d'examen des
papillons qui communiquent par
l'utilisation de leurs antennes est évidemment
publié dans le corpus (ci-dessous)
des fossiles qui restituent
des comportements.
Décembre
2010 : L'évolution des Dermaptères...
Dans un lot d'ambre très particulier qui a déjà révélé des mélanophores fossiles, et peut-être, aussi les traces du premier caméléon, les découvertes passionnantes et rarissimes se succèdent ! Cette fois les observations concernent les perce-oreilles (Dermaptères). Tandis que la première étape visible de l'évolution morphologique (juste après le jurassique) concerne les forceps larvaires qui, jusque là segmentés, fusionnent bientôt leurs sections; tandis que le groupe évolue ensuite selon la formation d'un pénis qui devient éventuellement double, tandis que certains sujets mutent carnivores devant le reste du groupe resté omnivore, tandis que les transformations morphologiques se jouent, les soins aux jeunes se muent dans plusieurs stratégies selon le léchage des ufs, déclenchés par des substances chimiques. Tandis que la perce oreille vit son évolution (morphologique et comportementale), il est sans doute intéressant de restituer les (TROP RARES) morphologies des fossiles où précisément certains détails comme les soies sensorielles aux cerques prouvent des comportements originaux autrement évoqués que par des théories abstraites. Les soies sensorielles chez les Dermaptères de l'ambre sont une petite merveille ! Pour compléter le sujet des Dermaptères: Vancassel 1984, Gyomarch 1995, Caussanel 1970, Campan et Scapini 2002. |
Pour
discuter de l'évolution des insectes en tenant un objet surtout
profitable, arrêtons nous quelques instants sur les ailes des
dermaptères. Il est particulièrement intéressant
de noter les évolutions structurelles et la prolongation remarquable
du secteur anal des ailes souples des perce-oreilles -qui a eu lieu
aux dépens du reste de l'aile-. L'évolution des structures
est poussée à l'extrême. Et, les dites ailes souples,
restent fonctionnelles. Selon une théorie, les ailes des insectes
se seraient développées à partir de coussinets
aplatis que certaines espèces fossiles présentaient sur
les segments de leur corps. Ces coussinets auraient d'abord servi à
réguler la température puis auraient pu servir à
glisser avant de devenir de véritables "ailes". Une
autre théorie, plus récente, avance l'hypothèse
que les ailes des insectes se sont développées à
partir de branchies qui se trouvaient sur les pattes des ancêtres
des plécoptères, parents officiels des insectes actuels.
Ces branchies auraient permis à ces insectes antiques de respirer
sous l'eau.
Les changements morphologiques nécessaires à l'aptitude au vol sont très importants; il est certain que les premiers insectes capables de voler sont apparus avant le Carbonifère mais les fossiles (bien qu'existant) manquent pour pouvoir reconstituer cette longue évolution. Et, au final avec l'exemple des perce-oreilles il est assez difficile d'expliquer les raisons de certaines améliorations (complexifications ou simplifications)... |
Faisant
écho aux comportements éventuellement grégaires
(Engel) imaginé sur l'observation de quatre nymphes synchrones
dans un même ambre crétacé,
on peut se demander (GEIRNAERT 2000) si la perception chimique n'a pas
-dans le passé- joué un rôle proto communautaire
assez crucial, guidant l'évolution du groupe. Et, si tel est
le cas, la découverte de progénotes ayant des soies aux
cerques est évidemment du plus grand intérêt. Les
soies aux cerques sont un indice intéressant d'une possible perception
chimique.
Dans cette approche d'une focale posée sur les cerques (parfois poilus) des Dermaptères de l'ambre, il serait intéressant de compléter les (rares) séries étudiées avec une comparaison des soies (ici longues) situées au niveau des cerques ou de temps à autre présentes sous formes des touffes de poils épineux courts. Plusieurs taxons qui restent ainsi à observer seront évidemment problématiques à classer du fait des critères taxonomiques différents utilisés pour cataloguer les représentants actuels du groupe. Quoi qu'il en soit, présenter des images de Dermaptères ayant des soies aux cerques est toujours une mention intéressante pour discuter plus que la phylogénie des ces insectes connus aujourd'hui pour leurs attentions maternelles très rares dans le monde entomologique. Les dermaptères de l'ambre aux pinces munies de soies, vous connaissiez ? Cherchez bien sur le web, vous verrez, ... c'est assez rare ! (Humour). |
Et
si juillet 2010 avait été les prémices de l'année
mondiale de la forêt ?!
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est à la fête ?! |
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Les
Queules :
Comme les pierres légendaires, les arbres aux formes parfois expressives
et surprenantes donnent au Morvan tout son mystère. Le long des
chemins oubliés des hommes on trouve dans le Morvan des queules.
Les queules, ce sont des arbres tordus, souvent des hêtres, mémoire
antique et vivante des anciennes haies tressées, qui autrefois
limitaient les champs et les propriétés. Dès qu'une
haie s'éclaircissait, les jeunes branches étaient ployées
horizontales et parfois tressées vers le sol comme l'osier d'un
panier. En grandissant, les haies domptées des hommes ont progressé
en prenant ces formes étranges parfois irréelles.
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Le concours de photographies (entièrement gratuit)
est présenté ici.
Ici
plus qu'ailleurs, pour 2011, ce sera la forêt d'ambre !
Après l'année 2010 consacrée à la biodiversité, 2011 est l'Année Internationale de la forêt. Pour suivre le sujet, le site Internet Ambre.Jaune vous présente, en exclusivité, la forêt d'ambre ! Dans des lots remarquables, plusieurs portions de bois fossiles contiennent des perles d'ambre. J'ai découverts plusieurs branches fossiles de l'arbre producteur d'ambre !... La résine est encore piégée à l'intérieur du bois. La résine apparaît dans l'épaisseur des tissus le long du cylindre axial des branches, et, sous le liber dans d'autres échantillons... |
Dans
le bassin sédimentaire que j'examine, (le site restera secret)
l'ambre jaune est, certes, connu en divers points, mais, certains lots
de bruts apparaissent différents. Les nouveaux échantillons
examinés sont moins insectifères, et, retiennent cependant
mon attention. Tous les sites inventoriés sont datés et
correspondent au faciès marge littoral sous un climat tropical
comme le précise surtout l'inventaire de la paléo faune.
Si le bassin a déjà fourni de grandes quantités de
cette résine fossile, le nouveau lot étudié, restitue
cette fois des macrorestes végétaux, notamment du bois en
connexion avec les poches de résine. La matériel a sédimenté
en zone deltaïque sous en climat sub-tropical. Le bois particulier
du tronc est orné de sillons parallèles horizontaux visibles
macroscopiquement. Et, des branches, sans doute, d'une autre espèce
montrent cette fois les structures axiales des canaux centraux. Rencontré
pour la première fois dans les strates des roches ambrifères,
ces macrorestes végétaux (jamais décrit) sont une
opportunité formidable pour suivre l'évolution de la forêt
d'ambre.
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Finalement,
il serait intéressant de vérifier la possible affinité
avec la lignée des arbres producteurs d'ambre installés
dans le basin parisien. Rappelons nous de cette autre portion de bois
producteur d'ambre du paysage parisien (découverte
Eric G) qui montre, cette fois, les canaux sécréteurs
de résine. Le bois parisien a été décrit par
Combes sous le nom Aulacoxylon sparnacense en 1907.
Une étude et une description anatomique des nouvelles séries végétales à l'origine de cette oléorésine indurée en ambre, seraient utiles et permettraient d'étudier les particularités avec les Caesalpiniaceae (angiospermes, eudicotylédones). L'abondance du matériel végétal, parfaitement conservé, permet la reconstitution du paysage végétal à cette époque spécifique ou précisément les marqueurs environnementaux sont discutés. La mosaïque de la forêt d'ambre trouve ses plus belles images pour 2011 et dessine déjà les nouvelles limites paléogéographiques de cet environnement trop peu étudié. |
2010
L'Ambre de Haute-Savoie serait de l'allingite ?...
Oui, avec un nom "pareil", les matières sont originaires des carrières d'Allinges ! Mais, le nom vernaculaire n'est évidemment d'aucun renseignement sur l'affinité botanique des matières. Pour des renseignements sur ces : Ambrios-COPALITES, (ou ambres-SUCCINIFILES), il serait intéressant de demander l'origine botanique et quelques autres informations à Martial Dray, Hydrogéologue, Docteur en Géodynamique Externe et ancien directeur du Centre de Recherches Géodynamique de Thonon-les-Bains (Université Paris 6) et Anne Guyomard, Géologue, Coordinatrice démarche Géoparc au SIAC. Lors d'une présentation pédagogique (2010) en présentant le site, les spécialistes ont abordé plusieurs thèmes depuis les grès des Allinges, marqueur de la fermeture de l'océan alpin et contenant des nodules d'Ambres (Allingites), en passant par la formation des nappes de Charriages comme celle du Gurnigel tout en faisant un détour par le chenal glaciaire de Draillant. Les résines indurées en Haute-Savoie sont mentionnées par le travail remarquable de Colette du Gardin dès 1995, un travail que j'ai exploité en bibliographie pour mes publications 2002. La parure d'ambre au Néolithique et à l'âge de Bronze, 1995 Colette du Gardin. Université de Rennes I. Les résines indurées originaires de grès en Haute-Savoie apparaissent sous formes de petits nodules, comme présenté, sur ce dessin. |
Ambre,
le nom Vernaculaire...
Lorsque l'on parle des résines fossiles, on tombe vite dans le piège assez fou de vouloir dresser un inventaire des découvertes. Je dis piège, car, très souvent les auteurs ont inventé des mots ou appliqué le simple nom de la localité aux découvertes qui, sans autres particularités ou affinités botaniques différentes, ont autant de noms que de désignations de sites... Le nom vernaculaire qui s'inspire du lieu de collecte des matières est une solution (commerciale) intéressante car elle sous entend (pour les collectionneurs) que la variété ainsi nommée aurait une spécificité nouvelle et spécifique... Souvent, (au moins pour l'ambre) c'est du grand n'importe quoi et au Mexique par exemple, le processus est exploité pour améliorer le commerce lucratif quitte à embrouiller l'explication de science... En Angleterre, dans des argiles bleues d'Highgate (un quartier de Londres du district de Camden) une résine tendre et fragile, fondant facilement, a été nommée copaline en 1924 La copaline (ou Highgate Amber) est évidemment un nom générique, un nom spécifique, inventée par M. Williamson (page 192 du magazine Geological N°61, 1924) pour désigner une résine angiosperme mal définie ressemblant à de l'ambre (An ill-defined resin, resembling amber) trouvée à Londres... Geo. C. Williamson, 1924, Highgate Amber. Geological Magazine, 61, pp 192-192. Avec 70 types différents dans une cinquantaine de pays, on peut compter aisément une centaine de noms vernaculaires français pour les résines indurées. Ce sont souvent des noms inventés ou des noms vernaculaires locaux utilisés essentiellement dans le pays ou la région d'origine... La copaline ne désigne que la découverte d'Highgate et ne s'applique nullement aux matériaux semblables trouvés ailleurs... Donnons d'autres exemples : - La keflachite (ou Köflachite), une résine mal définie, ressemblant à l'ambre, a été désignée ainsi par Maria Lankowitz durant l'examen d'un dépôt de lignite de Köflach (en Styrie le cur vert de l'Autriche). - La jaulingite est une résine trouvée à Jauling en Autriche. - La Chemawinite (B. J. Harrington, 1891), ou, la Cedarite (R. Klebs, 1897) est localisée au lac Cedar (Manitoba) Canada. - L' allingite est le nom de la résine fossile trouvée dans les carrières d'Allinges en Haute Savoie... Et, le sujet se complique encore, car les noms vernaculaires (plus ou moins connus) ont forcément leurs correspondances étrangères qui portent à confusions, donnons l'exemple du matériel de la Nouvelle-zélande : Ambrite (en français) et Amberlite ou amberite (en anglais). Roumanite, schraufite, aikaïte, ajkaite, aikait, burmit, bursztyn baltycki, bursztyn dominikanski,... |
Enfin
la première trace d'un caméléon dans l'ambre ?...
Septembre 2010, voici une nouvelle découverte rare, et une image qui a un retentissement très particulier. Cette nouvelle découverte d'une inclusion de vertébré est apparemment, (sauf si un confrère a réalisé la même découverte ailleurs, septembre 2010) la première mention d'une portion de caméléon fossilisée dans l'ambre jaune. Il y a dix ans, j'ai interviewé des prospecteurs qui me certifiaient que le caméléon faisait partie intégrante de la biosphère d'ambre, ce que j'ai alors publié sans référence en 2002... |
Pour
terminer l'année 2010, l'année de la biodiversité
mondiale, il fallait bien faire l'inventaire et la découverte d'espèces
jamais référencées dans l'ambre, tous gisement confondus !
Le caméléon de l'ambre, c'est à voir ici. |
Octobre 2010, en Inde le plus gros gisement d'AMBRE
au monde ?!
L'ambre
(ou succin) est le nom donné aux résines fossiles qui contiennent
de l'acide succinique. La définition simple caractérise
alors les sécrétions fossiles des résineux. La spectrométrie
infrarouge (utilisée par D.O. Hummel dès 1958), démontre
le pic
carbone-oxygène à 1150 cm-1, qui est précédé
d'un large épaulement entre 1250 et 1375 cm-1, zone baptisée "épaule
balte"
Maintenant ceci rappelé, les sécrétions des légumineuses
(plantes à fleurs) qui ne contiennent
pas d'acide succinique NE SONT PAS des ambres,
MAIS
évidemment du copal !
Mais les journalistes sont formidables ! Ils
nous expliquent que l'on vient
de découvrir une résine "ambre" en Inde... Oui, assurément
un COPAL.
Et, si on fait abstraction des travaux précurseurs on pourrait
dire que c'est une "découverte"... Mais, bon. Le dit copal
en Inde est connu
depuis longtemps...
Oui, confer le dépôt de Cambay et dès 1842
on étudie le matériel de
Bombay (=Numbai).
L'ambre et le copal ont en commun la propriété
de détenir chacun une mémoire formidable pour raconter
un peu plus que la simple morphologie des insectes, c'est certain. Mais l'oléorésine
fossile indurée
indienne (de type Dipterocarpaceae) est EVIDEMMENT un copal. Le
besoin de sensationnel
serait-il à l'origine de cette usurpation d'identité
(volontaire) ? Les Dipterocarpaceae
feuillus ne donnent QUE du copal, ou éventuellement du "Khopal"...
Les pays baltes acceptent-ils
la nouvelle définition ???
Préambule.
Depuis plusieurs mois, chercheurs allemands, américains et indiens examinent des oléorésines indiennes type Dipterocarpaceae, de couleur jaune pâle, (de même nature que la résine Dammar trouvée en Malaisie sécrétée, elle, par l'arbre Shorea wiesneri). Les résines fossiles sont originaires du Nord-Ouest de l'Inde. La sécrétion indurée, jaune clair, n'est pas une succinite, rétinite, (le vrai ambre contenant 8% d'acide succinique, seul dénominateur de l'Or JAUNE du Nord, le vrai, le seul, comme aiment le rappeler les producteurs baltes). La matière indienne est, pour ceux qui s'intéressent aux notions de la botanique, une oléorésine du pôle copal. Mais, pour suivre le consensus nous diront que c'est un "ambre" d'arbres "feuillus". La notion est lancée, c'est une invention des auteurs, c'est une toute nouvelle définition ! (Rires)... Sans humour, si vous essayez de suivre la science de l'ambre arrêtez vous dix seconde sur la "sociologie" scientifique. Là où les définitions Ambre et Copal semblaient arrêtées, cette fois la chimie invente un classement modulé sur forme de lettres ou de nombres pour appeler AMBRE toutes les résines qu'elles soient fossilisées ou non sans distinction aucune angiosperme/gymnosperme. Dans cette nomenclature le mot copal n'existe pas. |
Marche
à l'ambre... L'inde se met au copal.
AMBRE
/ COPAL - La Saga Continue...
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Un
peu d'humour pour expliquer la raison des possibles
confusions Ambre - Copal : Le
podium des résineux.
Correspondance
adressée à Monsieur GEIRNAERT - Site Ambre.jaune.
L'ambre en Inde.
Monsieur. Tout d'abord je vous remercie pour toutes vos informations précieuses
disponibles sur vos magnifiques pages Internet. Je viens d'acquérir par
le biais de ma femme des terres en Inde. Plus exactement au Nord Est de l'Inde.
A Nagaland, à 2h30 en Jeep de Dimapur. Sur ces terres il y a plusieurs
hectares de jungle où se trouvent plusieurs arbres à ambre (Pinus
succinifera je crois) mûrs, adultes. Ma femme étant sur place encore
quelques jours -avant de retourner en France- n'a pas le temps de s'en occuper
cette année. Nous irons en Inde en juin 2014. Je souhaiterai ouvrir une
ONG pour la réintroduction d'animaux en voix d'extinction et, là,
j'apprends qu'il y à des arbres (précieux ?) qui valent de
l'or. Donc, comme vous pouvez le comprendre je veux préserver la nature.
Mes questions sont les suivantes: -Les arbres à ambres sont-ils en voix
de disparition ? -A quel âge les arbres sont adultes (mûrs),
combien de temps peut-on compter avant de les couper ? Je ne pense pas
que la production végétale puisse ici pourrir ici comme une tomate.
-Peut-il être intéressant de faire une production de miel ?
-Peut-on bouturer un conifère ? - et enfin combien d'année
faut-il pour récolter de l'ambre (âge de l'arbre) ?
Je vais de mon côté faire des recherches sur le net et merci d'avance.
Ma femme voulait planter des teks mais tout d'abord il est impératif
d'étudier la situation. Qu'en pensez-vous? Si le terrain est propice
pour l'ambre, peut-être faudrait-il mixer la plantation avec de Teks ?
D'un point de vue écologique, je suppose que c'est un arbre prisé
(donc surement en voix d'extinction ?) d'où l'idée d'une
replantation éventuelle ?
Un proverbe chinois dit :coupe 1 arbre plantes en 5, 1 ou 2 mourront et
3 ou 4 grandiront.
J'attends vos précieuses réponses. Merci encore et à très
bientôt.
Mes Salutations distinguées. Harold.
Oui. Bonjour Monsieur.
Les chinois ont surtout pratiqué la déforestation à outrance
et replantent aujourd'hui des arbres lors de politiques nationales pour arrêter
l'érosion des sols (par le vent) dans des zones désertiques abandonnées
par l'agriculture. Le sujet a été encore récemment présenté
à la télévision...
Concernant vos arbres à "ambre", je crois que vous simplifiez
beaucoup, vite et trop. L'ambre est une résine fossilisée (40
millions d'années). L'ambre est localisé aux seuls pays baltes.
Et la matière précieuse a été produite par le Pinus
succinifera, le nom générique d'une famille d'arbres aujourd'hui
disparus. Le Pinus succinifera (qui accompagne les dinosaures) a disparu
depuis plusieurs dizaines de millions d'années !
Autre point, des journalistes-scientifiques peu "scrupuleux" ou regardants,
(avides de scoops ?), présentent en octobre 2010 un trésor
vieux de 53 millions d'années en Inde. Ils désignent la matière
sous le nom d'AMBRE -originaire d'Inde-, mais la production résultat(?)
d'arbres à samares n'est d'ailleurs pas complètement polymérisée...
Peut-être faudrait-il parler de copal ??? Le scientifique, le journaliste
et le commercial pratique l'amalgame entre le copal et l'ambre. Notoriété,
scoop et argent motivent chacun à désigner par ambre un copal.
Présenter un copal comme de l'ambre c'est le meilleur moyen de s'enrichir.
Ceci dit, (l'ambre vrais et avéré mis de côté), il
existe 70 types différents de résines indurées plus ou
moins fossilisées. Et, autre point encore, il existe 200 espèces
végétales contemporaines qui produisent des oléorésines
(qui souvent sont désignées à tord sous le nom racoleur
d'ambre).
Tout ceci, Monsieur, pour vous dire que l'ambre en Inde n'existe pas encore
(sauf découverte à venir)...
Maintenant, pour évaluer le potentiel de votre terrain et commenter les
arguments utiles d'une éventuelle sylviculture (associée au teck)
il est impératif d'identifier votre arbre à "ambre"
producteur de résine... Cela passe par des photographies. Sans images
il est assez abstrait de discuter de botanique...
Monsieur, peut-être pourriez-vous aussi tirer profit du modèle
de la cuvette Congo où les arbres à "ambre", (en fait
à copal) sont associés à d'autres plantes. Pour avancer
dans votre dossier il faut avoir une approche botanique et expertiser les espèces.
Cordialement, Eric G.
Bonjour Monsieur GEIRNAERT. Ravis de votre mail si rapide,
qui me couple le souffle. J'ai effectué plusieurs recherches parallèles
avant de fouiller d'avantage votre site web. Je suis bien plus intéressé
par la sauvegarde des arbres rares producteurs de résine que par l'argent.
Ces arbres ici sont assez rares, donc, hors de questions donc de les couper
pour de l'argent. Donc, Guruji (en Inde titre honorifique M. le maître)
Eric Geirnaert, je vous remercie pour vos conseils et dès que j'aurais
des photos, des échantillons (de terre et d'eau) je vous les ferai parvenir.
En ce qui concerne l'avenir de ces arbres, seul la raison écologique
sera retenue, l'argent loin derrière. A très vite. Mes respects
du fond du cur. Harold.
Bonjour Monsieur. Merci pour votre message. La préservation des arbres
producteurs de résine a été également ma préoccupation
TRES vibrante le jour où j'ai observé (assez déconcerté!)
que des graines conservées idéalement dans plusieurs dépôts
étaient récupérables dans quelques résines subfossiles
et également le kérogène (de plusieurs sites). Tout émoustillé,
presque fébrile, j'ai
replanté les graines en espérant que les "capacités
extrêmophiles des espèces" puissent redonner vie à
des arbres antiques... Plusieurs équipes de terrain (au moins à
Madagascar) travaillent à la préservation de la forêt antique
et connaissent la problématique des taxons fragiles et rares. Il faut
surtout prendre contact avec des spécialistes de la botanique.
Et, précision : Il apparaitrait... qu'il soit possible... qu'un
ambre fossile puisse exister et soit localisé dans le schiste de Cambay
du Gujarat, dans ouest de l'Inde... Oui, mais non! Les scientifiques (grands
joueurs devant l'éternel) transforment un peu les définitions.
En examinant attentivement les choses, la matière fossile indienne n'est
pas un ambre mais d'avantage un copal puisque l'affinité botanique est
celle des dipterocarpaceae. Pour les scientifiques (la fine équipe de
joueurs), la définition : Ambre = oléorésines
fossile des résineux, copal = oléorésines fossiles des
feuillus semble finalement s'appliquer au cas par cas, selon les
besoins spécifiques du jour. Si vous cherchez une vérité,
(mais existe-t-elle ?) c'est assez déconcertant, les mêmes
auteurs écrivent des propos contradictoires ! La situation peut
se résumer par: "TOUTES mes découvertes
sont du type ambre, les vôtres, ne sont que du type copal vulgaire..."
Etant convenu que l'ambre est bien entendu plus précieux que le copal...
CQFD le copal existe PARTOUT, en Afrique, en Inde, etc... Mais
l'ambre (sauf découverte à venir) n'existe pas encore en Inde.
Cordialement, Eric.
Bon, constat fait, la science de l'ambre qui transforme
le copal en ambre... la science ne tourne pas rond.
La
science de l'ambre ne tourne pas rond !
En écoutant les chercheurs, avec encore cette émission de science passée à la télévision, il semblerait que les équipes ont de moins en moins de subventions et que c'est pour cela que les collectifs se retrouvent isolés sans réel moyen de communiquer (via les technologies modernes et le web). Oui, communiquer nécessite des moyens... Ces équipes (nous ne parlons que de l'ambre, et ce n'est pas dit dans l'émission de télévision) ont imaginé des méthodes... Ils ont lâché des documents sur la toile où ils laissent leurs coordonnées pour faire des dons. "Messieurs - dames, à votre bon cur, c'est pour la science !" Une mendicité en quelque sorte qui joue sur la fibre affective. Et, ces mêmes équipes, sur d'autres supports vendent au public les noms d'espèces des holotypes récemment découverts au prix hallucinant de 10.000€ pièce ! Pour cette somme une personne peut donner son patronyme à un fossile ! La science de l'ambre marche un peu sur la tête. Bon, arrêtons avec cette équipe et tournons nous vers une autre à 1.200 km de là qui prétend, elle, travailler sur des ambres beaucoup plus précieux que ceux présentés précédents !!! Voyons le problème des subventions. Pour être certain de na pas dénaturer les propos, je donne des extraits de rédactions. D'abord les auteurs vous félicitent pour la qualité de votre travail. Oui, les flatteries sont toujours une bonne entrée en matière. "Hi, Eric. I have seen your new amber web pages: they are really nice; you did a wondeful work, congratulations! Nice images really!" Ensuite ils vous expliquent qu'il est difficile de publier, et que la cause serait la crise mondiale."I know very well that making publications in international journals is not easy; moreover xxx accepts only research manuscripts and usually they do not publish reviews. Also for me and my colleagues who have been intensively working on scientific field (not only amber, but mostly xxx, which is my main academic activity), very often it is difficult to publish papers, since there is a great competition among authors and the journals must make a selection among the many manuscripts they receive every day. Also finding funding for new research has become much difficult lately, due to the world-wide financial crisis. But this is the difficult daily life of researchers!" Ceci dit, puisque les équipes sont bloquées par des manques de moyens, proposons leur, de faire tout le travail de prépresse, d'infographie de communication et de référencement pour construire (à leur convenance et évidemment gratuitement) un site Internet pour communiquer et présenter enfin leurs travaux. N'ayant aucun site web, mis au pied du mur que vont-ils répondre ? "I have talked also with my colleague xxx, and we think that it is not the case to emphasize the results of our scientific research on amber with great effect pictures in an internet site. We are used to deal with results through scientific journals, and maybe this is enough for our purposes. Thanks anyway for your kind offer that we decline." Et de poursuivre ensuite en donnant les explications des raisons du pourquoi et du comment certaines uvres sont surtout mal présentées (comme des vidéos). En fait, les équipes de l'ambre ne souhaitent surtout pas collaborer. Mieux vaut ne rien avoir que de devoir dire merci pour une collaboration fut-elle gracieuse. Je n'exagère surtout pas. J'ai en mémoire la réponse du conservateur du plus grand musée du monde (section ambre) qui me répondait après l'avoir sollicité pour écrire la préface d'un travail de référence qu'il ne pouvait écrire en français que pour commander du fromage, acheter du vin ou fixer un rendez-vous à une petite française. Cette réponse démontre c'est le mépris et le protectionnisme qui isolent surtout les équipes. Les collaborations affichées aux médias ne sont que des arrangements de façades. Les étudiants chercheurs étrangers venus chez xxx qui ont publié en collaboration avec xxx et yyyy n'étaient motivés que par le désir d'en mettre pleins les yeux à l'américain connu de tous (et détesté pour sa position de leadership). Voyant l'extrême difficulté des combats, les dits étudiants (refusant toute aide pour la prise d'image des inclusions) ont évidemment abandonné l'ambre qui ne constituait qu'un moyen transitoire de grimper les échelons du pouvoir. Monsieur xxx n'a publié que trois travaux dans ce seul but. Il ne souhaite plus entendre parler de l'ambre. Si même vous veniez à inventer une technique de photographie des inclusions de l'ambre et vous souhaitiez proposer vos services gratuitement à des chercheurs de la grande institution, vous constaterez que c'est la méthode qu'ils souhaitent surtout s'approprier. Il veulent (et volent) les secrets, il ne veulent pas d'une collaboration. Et, le vol éventuellement fait, cela ne vous fera surtout pas passer les portes du château car sur la publication, il faut rigoureusement mettre son nom. Lorsque Monsieur x (grand spécialiste de l'ambre) m'écrit par e-mail il signe toujours avec son CV et le listing de ses 7 ouvrages disponibles à la vente. Est-ce la méthode à tenir ? A la longue, c'est assez ennuyeux, hautain et redondant Cette rédaction, ici dans cette page, n'est surtout pas conduite par un sentiment de persécution né d'un entêtement rigide, égocentrique. Non ce document expose une réalité peu connue du public. Les scientifiques souvent donneurs de leçons (moralisateurs) sont des grands manipulateurs. Le mal est comparable au dopage dans le sport (avec les attitudes de la bonne éthique qui affichées masquent les coups bas). La science de l'ambre, pour prendre une allégorie, seraient un cyclone force 12 en évolution sur une mer huile. Retournez le paysage. Pivotez le décor de de haut en bas. Nous sommes donc dans l'eau, le monde du "silence". Mais, de l'autre coté du miroir se joue les rivalités que vous ne pouvez pas imaginer ! Pourquoi avoir fait des publications avec des chevaux de Troie dès 1998, ouverts, dix ans plus tard ? Mais simplement pour sonder les deux mondes de l'ambre. Si vous avez la chance de rencontrer les grands paléontologues et si vous avez l'extrême bonheur de pouvoir partager leur intimité, vous verrez que les histoires des rivalités sont trépidantes ! Ce sont de grandes tragédies grecques ! Pour les gros fossiles de dinosaures, pour l'invention des théories humaines, par exemple, les guerres font rages ! Et, le sang coule ! Il est plus intéressant d'étudier les paléontologues -qui, comme les vampires, ont une double vie- que leurs cailloux, qui biens observés, ne sont finalement que des traces mortes, inertes, fades, bien moins intéressantes que le vivant qui existe partout autour de nous... Ah, oui, encore un souvenir. Il y a longtemps, venus à la grande institution avec mon papa, nous avions pris rendez-vous avec monsieur xxx (le conservateur de la collection entomologie) pour savoir comment devenir paléoentomologiste ou paléontologue, le rêve d'un petit enfant. Le réponse donnée disait grosso modo : "Monsieur, sur terre il existe plus de présidents (comptez un président par pays) que d'entomologistes qui vivent rémunérés pour leur observations des insectes. Si, vous souhaitez trouver un emploi -comme le mien- mieux vaut devenir Président de la République. Votre parcours sera plus facile. Suivez mon conseil, devenez président." Cette boutade méprisante (qui n'avait rein de l'humour) est à l'origine de ma propension à aller au bout des choses. Pour lui montrer que l'on peut aller de l'avant j'ai examiné son domaine, celui de l'ambre pour étudier les rouages du monde caché... |
2011 :
l'Année Internationale de la Forêt.
Sans tomber dans l'actualisme à excès, pour expliquer la forêt d'ambre et la raison physiologique de la production antique d'oléorésines en quantités, il est intéressant d'étudier l'arbre comme un écosystème à part entière. Pour l'Année Internationale de la forêt (2011), ce dossier qui présente une approche "écosystémique" de l'arbre, est l'allégorie de notre implication responsable dans des initiatives visant à améliorer notre connaissance et notre impact vis-à-vis de tous les types de forêts, y compris les arbres hors forêts. Les insectes peuvent nous permettre d'étudier l'arbre et réciproquement. L'arbre producteur d'ambre est déjà plus explicite à l'examen de ses insectes fossiles, figés dans la résine indurée en pierre... |
Le
forum
de l'ambre
(rapidement devenu une référence) vit grâce
aux questions nombreuses (très nombreuses) d'une communauté
dynamique de naturalistes en tous genres. Insectes, Ambres et Dinosaures
sont sources d'interrogations et d'émerveillements... Et, cela
tombe bien, Insectes, Ambres et Dinosaures se retrouvent -pour notre
plus grand plaisir- dans les locaux accueillants du musée d'Histoire
Naturelle d'AUTUN !
Après notre découverte sur le forum d'un nouveau gisement d'ambre français, il fallait bien une publication et une petite exposition au Musée d'Histoire Naturelle pour présenter les merveilles au public. |
Regarder
la publication de la découverte du nouveau gisement d'ambre
L'exposition
AMBRE - INSECTES au Musée d'Histoire Naturelle d'AUTUN
Actualité
Ambre 2009
Emission de télévision. Reportage : "De l'ambre à la lumière". |
Jeudi 10 septembre 2009, Emission de télévision.
Envoyé spécial, reportage de Rémy Vincent et
Johan Bodin : "De l'ambre à la lumière".
Que
penser de ces ouvriers qui ouvrent partout
des mines clandestines pour gagner leur vie ? L'opération
est assez rentable, (500 € de chiffre d'affaire par jour). La
situation balte est assez étrange, car ces forçats (à
leur compte) investissent dans le matériel d'avantage que les propriétaires
institutionnels du conglomérat industriel russe de Yantarny (à
l'agonie), ci-dessdous.
La communication autour de l'ambre russe est contrôlée (1). Interdiction de raconter quelques vérités qui fâchent. Impossible de relater le déclin de la production. L'ambre à Yantarny est encore transporté jusqu'aux ateliers de polissage en sac de 25 Kg (15.000 € le sac) sous escorte militaire (2). Si le conglomérat russe de Yantarny ne fait qu'illusion (3, 4) le commerce fonctionne..... |
Les
protagonistes qui communiquent autour de l'ambre ont un discours de propagande.
Ci-dessous, le guide touristique dans la mine de Yantarny (1) explique
que "tout va bien, tout est beau". Mais la production
est évidemment sur le déclin et le commerce -tenu de main
de maître- profite surtout aux pays voisins (comme la Pologne).
En effet, Gdansk, est devenue la plaque tournante de l'orfèvrerie.
C'est là que les importateurs français (2) viennent faire
leur marché pour les grandes chaînes de bijouterie. Avec
2 millions d'euro de commande par an, Monsieur xxx (2) de la société
xxx créée en 1993, importe les bijoux pour la France. Et,
Monsieur xxx de nous expliquer les vertus (très
discutables) des colliers dentaires pour bébés... Les
fabricants (3) ont un discours bien rodé. "Au détail
les pièces seront vendues à partir de 10 €. En
France, (cela tombe bien) les
consommateurs préfèrent les formes ovales. Ce sont les petites
pierres justes entourées d'un fin cerclage. On propose aussi les
formes rondes."
Oui, mais, en réfléchissant un peu, les formes rondes, ovales, les gouttes surtout et les perles sont justement ces productions où le polissage enlève beaucoup de matière. Mais, cela n'est pas un problème car (et ce n'est pas expliqué dans le reportage) les productions sont aussi le résultat de matières fondues en autoclave... L'ambre vert par exemple (ce bijou vendu 209 € et présenté dans le film). Derniers protagonistes à communiquer autour de l'ambre, les stylistes et designers en joaillerie (4). Si l'on oublie que les gros amas bruts (opaques, prisés dans la culture polonaise) et montés en parures lourdes et ostentatoires ne sont pas forcément appréciées de tous les publics, alors, oui, on peut "croire" qu'il est possible de donner quelques lettres de noblesses à ces gros bijoux bling-bling excessifs (d'une valeur d'un an de salaire). Selon ces personnes : "Séduire les peoples c'est juste un phénomène marketing à mettre en place." Une simple campagne marketing devrait permettre d'expliquer pourquoi l'ambre peut et doit devenir le luxe suprême des gens riches. L'idée est de faire de la pierre d'ambre un produit de luxe... IL FAUT Orchestrer la Machine à Rêves, pour que l'ambre porte pleinement son label "d'Or" du Nord. Pour résumer, le monde de l'ambre balte est en crise, mais le VRAI POUVOIR sempiternel DE L'AMBRE c'est sa valeur financière... |
Ci-dessous,
à coté des bijoux bling-bling,
ces parures lourdes ostentatoires où les pierres présentées
les plus grosses possibles sont effectivement naturelles (1), il y a ces
toutes ces parures commerciales où
les gemmes limpides et bien colorées sont cette fois constellées
de petites paillettes circulaires (2, 3)... Les matières sortent,
peut-être, cette fois des autoclaves... Les paillettes nombreuses
-ces petites lignes circulaires d'écrasement dans les matrices
limpides- (3) sont la marque du traitement artificiel des gemmes (compaction,
fusion, solidification, amélioration des couleurs)... Le traitement
renouvelé en autoclave (jusqu'à 4 fois pour l'ambre vert,
cette
référence présentée dans le film) permet
de transformer tout ou presque (jusqu'à une poudre en un petit
bijou). La phase de transformation, -véritable transmutation-
des ambres bruts en gemmes limpides, solides, idéalement colorées,
est un secret d'Etat ou de polichinelle... Tous les joailliers pratiquent
les
améliorations en autoclave mais, les commerciaux n'en parlent
jamais (4) ou
presque.
|
Les gemmes idéalement
limpides, toujours constellées d'une myriade de petites
paillettes circulaires (des gemmes d'ailleurs qui
ne fluorescent
quasiment plus) sont-elles issues d'un
traitement artificiel ?
Et, une petite remarque pour terminer...
Actualité
Exposition photographique
Ambre Insectes 2008-2009
(La double vision des insectes réédition)
La
double vision des insectes réédition 2008-2009.
Extraites de l'exposition photographique : "Ambre Insectes 2008-2009", (exposition réalisée, cette fois, dans les locaux de La Boutique à Jacques) les inclusions les plus anciennes du registre des fossiles de l'ambre prouvent que les insectes étaient dotés d'acuités sensorielles extraordinaires (pour ne pas dire hallucinantes)... Oui, très tôt sur le chemin de leur évolution, les arthropodes prétendus primitifs ont inventé des solutions physiologiques incroyables (impensables, pour nous, qui supposions que la nature inventait d'abord les choses simples, puis plus élaborées, selon une complexité graduelle croissante)... Les mouches antiques avaient des poils "verbaux" (pour parler), des poils olfactifs (pour sentir), des poils gustatifs (pour sentir) et d'autres encore pour analyser les mouvements. Les soies sensorielles n'étaient pas seulement dédiées au vol pour analyser les déplacements de l'air... Dans le registre des perceptions visuelles, les premières inventions sont à l'origine d'un mécanisme qui révolutionne notre "image" de l'insecte... Les premiers insectes ont inventé des structures qui permettent aujourd'hui de croire (sans extrapolation surfaite) qu'ils avaient une double vue. Des petites lentilles (à faible focalisation mais qui englobent des champs de vision très larges qui se chevauchent fortement) sont combinées à des yeux composés vastes dont l'acuité visuelle est limitée par l'angle d'ouverture faible des ommatidies. Et, le dispositif a ses avantages de produire des visions volontaires combinées à des visions réflexes !!! Le dispositif peut même fonctionner en vision crépusculaire sans interférence fâcheuse pour le vol maîtrisé (déjà) à la perfection (confer la nervation des ailes)... Quand les physiologistes dépensent une énergie énorme pour vérifier les capacités étonnantes des insectes contemporains, le paléoentomologiste découvre halluciné les étapes physiologiques de l'invention des organes. Deviner et interpréter un nouveau sens chez les insectes est un émerveillement ! Un éblouissant identique à celui de tenir le fossile si âgé et si parfaitement conservé ! La double vision des insectes (réédition 2008-2009) fait suite à un article déjà publié dans la presse (COSINUS, N°42, Eric G. Septembre 2003). Pour cette exposition, de merveilleuses images entomologiques sont présentées. Et, un dossier expose pour terminer les notions de vols avec synchronisations spatiales, car, oui, certaines mouches volent en essaims coordonnés ! |
Actualité : Exposition Ambre-Insectes 2008 (représentée
en 2009)
Exposition
: Ambre Insecte réalisée en 2008
Voir
l'affiche de l'exposition Ambre Insecte
Les qualités les plus
extraordinaires
d'ambre étaient exposées au Creusot.
Voir
les ambres
Actualité Décembre 2007
Publication revue Géochronique
L'éphémère,
est un insecte "éphémère" : une
vie adulte très courte... Un passage bref. Et, cet insecte est
aussi connu des entomologistes pour être délicat avec des
téguments mous; et, d'aucun connaît son vol médiocre,
(comme si les grandes ailes étaient trop fragiles). Aussi, n'y
a-t-il pas "provocation" de Dame Nature à nous
rapporter un spécimen fossile parfait, figé pour
l'éternité dans une pierre ? N'y a-t-il pas éblouissement
à voir une inclusion inchangée qui a traversé le
temps : 50 millions d'année ?! La matière organique,
matière banale, (car périssable face à l'usure
du temps), a ce quelque chose en PLUS que le minéral de collection
n'aura jamais...
Vivante à l'origine, la matière organique n'est jamais tout à fait "éphémère". La matière organique conserve en elle les lois intemporelles qui régissent la nature. Voila un dossier passionnant à lire dans le superbe magazine des Géociences ! Revue d'information d'expression française en sciences de la Terre sous le patronage du Comité national de géologie. Coédité par la Société géologique de France et le BRGM. (Couverture : Ephémère de l'ambre, découverte, photographie et collection Eric G.) Revue Géochronique L'équipe éditoriale du site Ambre.jaune a contribuée à la publication de l'ouvrage François Michel : Le tour de France d'un géologue. |
Les abeilles, le
sujet le plus étudié dans le registre des fossiles de
l'ambre, sont les inclusions contrefaites les plus fréquentes.
Actualité Ambre - Abeille 2007
Les
abeilles de l'ambre, un sujet très surveillé.
Lorsque les abeilles authentiques apparaissent dans le registre de l'ambre, les spécialistes sont tout émoustillés (à juste titre) trop heureux d'avoir enfin un matériel à étudier pour explorer ce groupe entomologique passionnant. Lorsque le registre de l'ambre s'ouvre en révélant un vrai fossile d'abeille, les spécialistes s'empressent d'examiner l'insecte antique avec la plus grande attention. La Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux, Belgique fait ainsi écho (par des travaux publiés en République Tchèque, 2007) d'une découverte (désignée de RARISSIME des spécialistes) puisqu'il s'agit d'une abeille Apidae originaire de l'ambre balte, ici daté du Miocène moyen. Le fossile Thaumastobombus andreniformis Engel 2001 (Apidae : Apinae : Electrapini), est une femelle de la caste des ouvrières comparable morphologiquement au sujet holotype de référence. Cependant des variations mineures de taille, surtout, permettent de discuter le comportement de sociabilité du sujet ainsi examiné. Plusieurs tribus de petites abeilles de la sous-famille des Apinae montrent des étapes simples (peut-être archaïques) d'eusociabilité. Les comportements sont sans doute communautaires, parfois solitaires et quelquefois parasitaires d'autres populations d'abeilles. Les découvertes de fossiles avérés dans le groupe des Apinae est alors du plus grand intérêt pour discuter l'évolution et l'invention de la sociabilité chez les abeilles et plus généralement chez les insectes. Les abeilles corbiculates, (désignées ainsi en raison du méta tibia modifié en panier à pollen) avérées dans le registre de l'ambre constituent avec les fourmis (et surtout la recherche du progénote), les insectes les plus recherchés des spécialistes pour raconter des Grandes et Belles Histoires forcément passionnantes. Ces abeilles antiques, par exemple, sont connues pour avoir récolté le pollen, le nectar et, également, la résine secrétée dans la forêt d'ambre antique comme matériaux de construction des nids. Pour ceux qui s'intéressent aux études des inclusions de l'ambre, on imagine quel potentiel formidable pourrait être alors la sublimissime abeille charpentière de René Gabriel Jeannel, (Directeur du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris en 1951). |
Que
penser de l'abeille "charpentière" (une sorte de xylocope
noir, très sombre, étrangement cuit dans la gemme claire,
comme grillé à la cuisson d'un plasticomorphe Bakélite
monté en température par le durcisseur chimique) publiée
par René Gabriel Jeannel, (Directeur du Muséum d'Histoire
Naturelle de Paris en 1951) en couverture de son ouvrage : Paléontologie
et peuplement de la Terre, 101 pages, XIV planches de dessins N&B.
Edition BOUBEE.
Pour être explicite résumons le sujet en deux images : 1) Voici une image qui explique le halo blanc, signature indiscutable d'un fossile authentique. 2) Et, voici un insecte étrange de l'ambre (un xylocope sans référence bibliographique) où, bizarrement, le halo blanc manque. Le joli xylocope sombre de René Gabriel Jeannel ne pourrait-il être finalement un insecte contemporain noyé dans une résine de synthèse type bakélite ?... Le dossier est présenté ici. |
Actualité
Juillet 2004
Découverte d'un étonnant
gisement d'ambre en Espagne
Le
monde de l'ambre est en ébullition.
Tandis que certains souhaitent encore exposer les affleurements de l'Oise sous les feux de rampe (pour valoriser leurs recherches), des gisements deux fois antérieurs à ceux de Paris apparaissent très nombreux en Espagne ! Les nouveaux gisements d'ambre espagnols révèlent un bestiaire paléontologique remarquable. Si le matériel du bassin parisien est daté de 55 M.A. tous les échantillons espagnols découverts sont datés de 110 M.A. Cette nouvelle fenêtre sur le passé est entrouverte précisément à la période de l'émergence des grands groupes faunistiques. Après la découverte du progénote des fourmis (l'ancêtre des "ancêtres"), confer nos travaux sur le site, le brut espagnol ouvre les archives les plus précieuses au monde ! Plusieurs situations stratigraphiques semblent prometteuses : Navarre, Alava peñacerrada, Burgos, Cantabria. Bref la focale est portée sur ces ambres inestimables. Et, cela tombe bien, nous avons quelques échantillons, (offerts gracieusement par des confrères) et nous travaillons à l'étude (non mercantile) des inclusions organiques piégées. La presse en parle... L'article de presse. |
Actualité,
Presse, Ambre - Interview - Journaux - Rubrique Sciences.
Article
presse - lesoir.be :
Eric
Geirnaert, Un homme emprisonné dans l'ambre ! -=-=-=-=-=- Nuit
des temps. L'ambre russe est vieux de 100
millions d'années. Celui de New Jersey, de 95 millions d'années.
Celui de l'île de Wight date de 120 millions d'années.
Presque autant que l'ambre libanais, qui date de 120 à 130 millions
d'années. |
L'ambre
de la préhistoire à l'espace
et l'article
de presse publié
Le
premier congrès mondial de l'ambre ukrainien
Le
congrès mondial des ambres espagnols
La
première monographie française consacrée à l'ambre