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L'équipe technique du site Internet AMBRE.JAUNE




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      Le site Internet Ambre.jaune (qui fonctionne en free lance) est géré par plusieurs personnes (jusqu'à cinq personnes) pour présenter au sens large les Insectes, la Nature et l'Ambre. De nombreux sujets de biologie générale sont traités dans une orientation plutôt artistique / pédagogique. Les publications sont toutes réalisées à partir de découvertes personnelles, le plus souvent présentées en conférences, moyen très efficace de vérifier l'intérêt d'un public pour un sujet...



Plus d'une centaine de sujets sont abordés
dans le site internet Ambre.jaune et le Forum.


 


      A l'opposé du monologue ploutocrate de celui qui travaille assis, seul, isolé à la paillasse de son laboratoire, (sans jamais voir le soleil) le site Internet ambre.jaune est ouvert au moins par son forum et participe à des prospections de terrain.

      Le Forum, le Mag-AMP, le cd-rom Ambre et les publications (livres et articles) sont les ressources complémentaires qui, régulièrement actualisées, permettent d'amener sur le web (et gratuitement) quelques dossiers exclusifs.

      Là où la science pure devient commerciale en affichant le sigle d'un caddie pour acheter la version PDF d'un document, l'équipe éditoriale du site Internet souhaite surtout rester GRATUIT. Tous les travaux sont alors réalisés GRATUITEMENT (article, livres, ou expositions dans les musées).




Un ambre brut - Gisement de L'Oise, 54 - 56 M.A. (France)
Lire le dossier concernant la mort des dinosaures

Voici un ambre français de l'Oise (54 - 56 M.A.) découvert en 1997 par l'auteur...

      L'ambre existe en France... Dans l'Oise, mais pas seulement... Prospecter l'ambre en france est possible... La recherche emprunte parfois le "chemin de l'insouciance" avant de déboucher sur l'extraordinaire et même l'impensable (souvent par surprise) : Jurassic park en France est-il possible ?!!!

      Oui, ... on s'en "rapproche" de plus en plus...

      Le saviez vous ? Des portions d'un tibia d'Iguanodontidae (Dinosauria, Ornithopoda) ont été découverts dans les gîtes Cénomanien inférieur de Fouras (Charente-Maritime) parmi des bois fossiles mêlés à des échantillons d'ambre contenant des insectes ! ...

      L'ambre permet de construire l'histoire de Jurassic park, par contre l'insouciance n'est pas bonne conseillère....




      L'ambre de l'Oise, comment la science fonctionne ?

      Découverts par certains et vite médiatisés par d'autres, les ambres de l'Oise constituent le dossier le plus éducateur pour comprendre les rouages de la science. La paléontologie et l'étude des inclusions fossiles des résines indurées est essentiellement un travail d'inventaire qui fixe l'origine biogéographique des espèces et précise l'arbre phylogénétiques des taxons. Outre l'intérêt scientifique des supports, l'examen des ambres est aussi intéressant d'un point de vue sociologique pour comprendre comment la science fonctionne.

      Certains journalistes (avides de la 'S'cience spectacle) sont assez déconcertés de découvrir les rouages cachés de la recherche et comment / pourquoi un congrès mondial peut être effacé des tablettes.









"Je souhaite publier sur l'ambre, de l'Oise, comment faut-il s'y prendre ???"


      Faut-il avoir des assistants, faut-il ouvrir ses dossiers aux collaborations ? Pour un travail aussi direct et invariable que celui de la description pure des morphologies, faut-il rechercher les collaborations ? Faut-il échanger avec les paléontologues de l'ambre (si oui) pour en attendre quoi ? Comment rester propriétaires d'une découverte ? Comment rester l'inventeur d'une observation (une interprétation neuve) ? Doit-on prendre le risque de parler ? Un concept, une idée se récupère plus facilement qu'un fossile... Faut-il rechercher l'expertise scientifique ? La science est-elle compatible avec l'aspect résolument commercial de l'ambre ? Quelles sont les garanties (réelles) de la propriété scientifiques. Doit-on croire à la convention de collaboration de recherche pour l'ambre ? Comment être ouvert, collaboratif, en gardant confidentiels les informations et les résultats ? J'ai localisé une petite strate de lignite à ambres, faut-il prévenir les chercheurs ? Ma découverte peut-elle être récupérée ? Comment publier dans cette jungle de questions ?













L'ambre de l'Oise, sociologie d'une découverte...







      En reprenant la chronologie des faits, en regardant les dates des publications associées, on peut suivre la façon dont les informations circulent et observer qui fait quoi avec qui, comment et quand... Outre le contenu scientifique intéressant des articles, une lecture sociologique est possible...

      En 1997, je prospecte dans l'Oise et je publie (1) mes découvertes en octobre 1998 pour amener de belles références au premier congrès mondial des inclusions de l'ambre (2) ce même mois d'octobre 1998 en Espagne. J'insiste p.26 sur l'observation d'ailes d'insectes énormes qui sont imprégnées sur les coulées aériennes du matériel de l'Oise. Ce sont des ailes d'Hémiptères Fulgoromorpha. Je présente le sujet à Jacek Szwedo (LE spécialiste mondial du groupe, qui, enthousiaste, rédigera la préface de ma monographie en 2002). Je donne p.15 la seule référence connue du bois qui a produit cet ambre. Le congrès se déroule bien... Tout le monde affiche un sourire de façade. Mais, les conseils exposés ne sont pas appliqués. Les organisateurs du Congrès avaient insisté sur l'importance de prospecter délicatement par "picking", (collecte manuelle - Pike 1993) pour exploiter le matériel fragile. Peine perdue, pratiquant le "TOUT à moi, rien pour les autres", certains décident en France de prospecter à la grue (3) et massacrent les sites en récoltant 500 tonnes de terres encaissantes, dépassant, un peu la capacité de travail des équipes (débordées)... Nous sommes déjà en 2011. Treize ans plus tard, Monsieur Szwedo publie (4) sur des ailes d'Hémiptères Fulgoromorpha imprégnées sur des résines fossiles de l'Oise ! FORMIDABLE ! Ce n'est pas nouveau mais c'est formidable...

      Monsieur Szwedo (qui pratique la course aux publications et fait route en tête avec de nombreuses références au compteur en 2011) explique que les sites de l'Oise auraient été listés par des auteurs français x et y (2003) et qu'un premier site aurait été identifié en 1997 et publié par y et z (1998, 1999 et 2004). Plus intéressant, Monsieur Szwedo raconte l'affinité botanique en citant des publications de z (1999, 2004, 2008). Tout cela en oubliant les premiers documents publiés de 1998 présentés au premier congrès Mondial de l'ambre!!! On pourra toujours dire que cette anecdote (bien futile) n'est qu'un petit raté qui montre la difficulté d'exploiter la bibliographie complète d'un sujet... Oui, on peut invoquer l'approximation d'une bibliographie où chacun travaille dans son coin sans vraiment centraliser les observations.

      Cette méthode qui consiste à écrire un document à partir d'une bibliographie plus ou moins partisane, orientée (incomplète) est courante et touche les "grands" spécialistes. Donnons un exemple: en 1979, René Gabriel Jeannel, Directeur du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, raconte son origine des papillons de l'ambre en omettant les découvertes de son époque. Et d'écrire : "On peut dire que les origines des Lépidoptères sont totalement inconnues". On se demande qui constitue alors la commission de lecture pour laisser passer de telles choses. Notamment l'insecte étrange de l'ambre en couverture qui n'est qu'une chimère sans référence... En fait les publications de l'ambre fonctionnent surtout par concurrence et : "en dehors du chemin, point de salut".

      Pister les ratés bibliographiques des dossiers dont la durée de vie est de 10-15 ans n'est pas aisé. Une méthode bien plus efficace démontre que les "ratés" bibliographies des auteurs sont des malversations volontaires. En cachant des chevaux de Troie dans un travail, il est assez facile de les ouvrir à retardement pour vérifier qui s'approprie quoi en oubliant la bibliographie utile...

      Cette focale posée ici sur les ambres de l'Oise n'est SURTOUT pas un conflit de personnes ou le règlement de compte d'un auteur fou qui se sentirait lésé d'une propriété. Le dossier des ambres de l'Oise n'est pas un psychodrame, une sorte de thérapie qui utiliserait la théâtralisation dramatique au moyen de scénarios improvisés pour guérir quelques névroses d'amateurs devenus paranoïaques. L'ambre de l'Oise n'est qu'un exemple pris au hasard dans la science.

      Les dossiers les plus violents concernent la revitalisation des bactéries fossiles et l'accès aux ADN anciens des espèces disparues de l'ambre. Autre exemple, l'ancêtre tant recherché des fourmis (le progénote du groupe le plus vaste représenté sur terre) est un cas d'école. Des auteurs (inventifs) pour s'approprier les références avant qu'elles ne soient identifiées ont publié dans les plus grandes revues américaines des travaux "hallucinés" où il suffisait d'appliquer des coefficients de transformation des morphologies pour se représenter les formes archaïques des fourmis supposées être les ancêtres du groupe. Tout se passe comme si pour remonter les temps, il fallait transformer graduellement les morphologies... Oui, à l'exception que les fourmis sont des insectes à castes. Les fourmis d'une même époque peuvent voir plusieurs morphologies (soldats, ouvrières, reines, etc.) Et, les fossiles ont évidemment démontré l'ineptie totale d'appliquer des coefficients numériques pour préméditer des morphologies...

      Tout cela pour dire que le moteur des publications est l'APPROPRIATION des choses...












LA RESINE FOSSILE de "JURASSIC PARK"

existe en FRANCE !!!



L'ambre de l'Oise pour étudier la disparition des dinosaures...

Loin des petits conflits scientifiques l'ambre de l'Oise est le plus approprié
au monde pour vérifier l'hypothèse cosmique de la disparition des dinosaures.
(Passez la souris sur l'ambre)...




   
Le scénario d'une catastrophe...

L'ambre de l'Oise, agé de 54 - 56 millions d'années, est situé dans la période géologique
idéale pour analyser les causes possibles de la disparition des dinosaures...





Les tempêtes de la fin du Crétacé

La météorite a eu, incontestablement, des
effets très importants...


La mort des dinosaures et l'ambre de l'Oise

L'ambre de l'Oise permet d'étudier
la théorie dite catastrophique de la chute
de la météorite du Yucatan qui aurait entraîné il y a 65 M.A. la disparition des dinosaures.






Lambre de l'Oise du lieu-dit LE QUESNOY


      Le fait que l'ambre de l'Oise n'ait jamais été présenté en image sur Internet (1997-1998) m'a décidé à présenter le gisement d'abord en conférence puis en publication (octobre 1998)...

      Les ambres des gisements de l'Oise sont grisâtres en surface, mais la coloration des échantillons en profondeur est d'un jaune limpide remarquable ! Les terrains d'ambre de l'Oise devaient vraisemblablement ressembler à des steppes marécageuses jonchées de cuvettes aux sables mouvants.

      Les gîtes d'ambre de l'Oise possèdent deux caractéristiques uniques qui hissent cette résine fossile au niveau le plus haut dans l'échelle de l'intérêt scientifique : d'une part, les inclusions organiques des échantillons d'ambre de l'Oise sont un témoignage d'une époque qui suit de seulement 10 millions d'années la disparition des dinosaures; d'autre part, cette époque (54 - 56 millions d'années) était jusqu'ici vierge de toute découverte d'ambre insectifère. Les insectes de cette période géologique étaient mal connus...

 


Le Point, N°1691
Diffusé à 370.000 exemplaires !

L'ambre de l'Oise est utilisé pour étudier
la disparition des dinosaures.




Pour lire le dossier : La mort des dinosaures et l'ambre de l'Oise

Pour lire un complément d'information : L'ambre de l'Oise








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Envoyer un Email à
eric.ambre.jaune@hotmail.fr
 
 
   










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