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2002 Eric GEIRNAERT / - Ambre.Jaune.Free.fr
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: eric.ambre.jaune@hotmail.fr
Après
plusieurs pulications sur l'ambre, il fallait bien regrouper l'essentiel du
Miel de Fortune dans un livre d'art...
par
Eric GEIRNAERT
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Littérature,
zoologie, paléontologie, photographies d'art,... sont des disciplines
qui ne se rencontrent pas n'importe comment. Or, de la qualité
des connaissances divulguées dépend l'image que perçoit
le public de ces "Eruditions descriptives" que sont les
"Sciences Naturelles". D'aucun de raconter qu'en période
de "mondialisation" elles seraient comme ces langues mortes
d'une richesse oubliée qui ont fait la grandeur des empires de
jadis...
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La présentation du livre
L'Ambre Miel de
Fortune et Mémoire de Vie
en anglais, italien, polonais et francais...
Posée
sur une table, une collection d'ambres bruts (les échantillons
natifs sont recouverts de plus d'une pellicule scoriacée opaque)
n'a (au premier abord -ni même au second et aux
suivants) pas grand chose de spectaculaire à raconter...
Y a-t-il seulement des inclusions d'insectes ou de plantes dans les gemmes ? Les échantillons sont si petits, pour ne pas dire minuscules... C'est presque décevant... Les journalistes venus à la maison pour préparer leurs reportages n'en sont pas revenus :"Et, vous racontez tout cela à partir de quelques grammes de résine ? Toutes ces histoires sont là dans ces machins minuscules ?"... Oui, et c'est assez déconcertant... Le plus souvent, avec l'ambre jaune fossile, le paysage (exploré puis raconté) est minuscule et l'on est bien loin du prestige des squelettes des grands dinosaures qui font terreurs et sensations dans les salles d'expositions. Examiner les inclusions (minuscules) de l'ambre est une sorte de mirage. Et leur rendre une "réalité" tangible par l'image (une seconde vie GRAND FORMAT) est une pratique (intellectuelle) qui est d'avantage une passion qu'un travail de science. C'est une sorte de réalité contemplative et narrative... Trouver la solution pour photographier l'impossible, aller chercher l'explication (souvent, elle existe) est un véritable sport intellectuel -de "haute compétition"-. Il faut inventer des méthodes, il faut rechercher des explorations optiques non destructrices, il faut être curieux et inventif. Il faut aussi aimer explorer tous les domaines étranges de la biologie et de la géologie. Certes, la photographie des inclusions de l'ambre est spécifique, mais, ici les échantillons sont fixes et immobiles. En venant du monde extérieur, là où la vie grouille dans les hautes herbes, le photographe insectes qui sait photographier le vol livre des espèces (en démontrant par exemple qu'une mouche vire en pivotant le corps mais en gardant la tête fixe) n'aura sans doute pas de grandes difficultés à fixer quelques paramètres de la photographie macro extérieure aux ambres fossiles où, finalement, les acteurs sont figés dans les gemmes.... |
C'EST
RIGOUREUSEMENT et uniquement l'image qui est à l'origine
du retentissement important du travail présenté en conférences
à Fossilium... Sans les images, les conférences n'existent
pas. Mais qui dit images dit aussi images pour qui, pour quel(s) public(s) ?
La photographie d'art n'est pas une fin en soi. Mais, à l'inverse,
la prise de vue scientifique au microscope (en ombre chinoise) d'échantillons
montés en lames minces pour un travail d'inventaire laborantin
des holotypes n'a pas vraiment ou suffisamment d'impact pour préparer
une animation pédagogique. D'où mon choix de privilégier
l'image d'art des comportements que l'on peut examiner.
Du petit moustique suceur de sang à cette fleur sans oublier cette abeille piégée vivante avec ses pelotes de pollen aux pattes, la nature de l'ambre nous réserve de belles histoires (imagées). D'où l'importance de comprendre la méthode photographiques des inclusions de l'ambre. (Cliquez sur l'appareil photo, ci-dessous, pour lire le dossier). |
Voici
donc la première monographie
française jamais parue sur l'ambre
"L'Ambre Miel de Fortune et Mémoire de Vie"
Cliquez
sur la carte de visite pour découvrir les travaux de J. Szwedo
Contact E-mail: szwedo@miiz.waw.pl
La préface de l'ouvrage
est rédigée par le
Docteur Jacek SZWEDO
Monsieur Jacek SZWEDO, chercheur spécialiste des inclusions de l'ambre,
travaille au Musée et Institut de Zoologie de l'Académie des Sciences
de Pologne.
Ah, la Pologne et ses ambres ! Car, tout le monde
sait bien que "les plus beaux ambres" au monde (les plus
prestigieux) existent en Pologne. Le scientifique polonais, qui étudie
sa pierre d'ambre porte alors une part d'aura
de sa pierre magique !
(humour)
...
Quel
scoop choisir pour présenter le livre ?
Ce
nouvel ouvrage est la première publication
en français qualifiant l'Ambre et le Copal depuis "Les
Fantômes De l'Ambre [...]" par Krzeminska E. & Krzeminski
W. (éd. Musée d'Histoire Naturelle de.Neufchâtel,
1992).
L'auteur, Eric Geirnaert, est un amateur au sens le plus enviable du terme ; autodidacte il s'est formé à tous les domaines imaginables reliés à l'univers des "Larmes des Dieux" comme la paléontologie ou l'entomologie. Le lecteur sera piégé tel un insecte par l'histoire naturelle et humaine étonnante de ces mondes perdus, et par la diversité des magnifiques photographies. On appréciera "l'enquête" menée sur une des inclusions du règne animal incarnant l'essence de cet exposé. |
Profit
de l'espèce, étude de son environnement naturel, radio-graphie
des traumatismes de ses membres, courant des fluides du résineux
autour du corps, taphonomie, observation de la peau, et autres descriptions
de la matière organique, permettent à l'auteur de prouver
qu'un triton aura été placé dans un morceau d'Ambre
naturel de la Baltique par une main humaine indélicate.
Tout gemmologue, collection-neur ou amateur trouvera ici des réponses pédagogiques perme-ttant de différencier l'Ambre, le Copal, leurs substituts et leurs contrefaçons grâce à des tests de séparation praticables de manière autonome ou en laboratoire. L'auteur nous engage vivement à déployer notre sens de l'obser-vation afin de déceler les |
fausses
inclusions, d'interpréter les différentes colorations
ou de discerner les provenances, une grande partie de l'étude
étant consacrée aux spécificités des gisements
les plus célèbres.
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