L'AMBRE,
MIEL DE FORTUNE
ET MEMOIRE DE VIE 1/2
Eric GEIRNAERT
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"D'un point de vue philosophique, on pourrait dire qu'il n'est possible
de prendre de la hauteur
vis à vis du monde, qu'après en avoir étudié les
plus petits détails
L'examen des minuscules inclusions fossiles de l'ambre
se réclame parfaitement de cette école de pensée"...
Au regard du climat général
assez étrange qui règne avec les rivalités scientifiques
des équipes incompatibles
qui travaillent aux études des inclusions de l'ambre (confer le
Premier Congrès Mondial de la discipline en 1998)
écrire un livre artistique (le premier en France sur la matière)
nécessite un enthousiasme à toute épreuve...
L'ouvrage : "Lambre Miel de Fortune et Mémoire
de Vie" : Péambule.
L'ambre : un terrain d'exploration infini
accessible à tous par le bons sens.
Pour
ceux qui sont curieux des choses et qui aiment explorer les frontières
limites du monde, le fait est là, de plus en plus fréquent
dans les présentations filmées et dans les articles de presses
: la Science dans son paroxysme de technologie est dorénavant une
chasse gardée, une propriété "réservée"
(parfois privée)... La Science devenue spécialisée
est pratiquée par ceux qui ont autorité, et, si vous n'êtes
pas du sérail, vous resterez là où vous êtes,
c'est à dire à votre place qui consiste à regarder
et croire que les donneurs de leçons sont là pour voir et
expliquer le monde à votre place... Et, de là, les théories
du complot dans de nombreux domaines où l'on découvre (effectivement)
que les équipes de recherches cachent parfois la vérité
au public. La science qui garde ses secrets et qui refuse de dire ses
découvertes est de plus en conflit avec des communautés
qui prennent leurs essors. (L'exploration spatiale, l'archéologie
impossible, l'exobiologie, la génétique, etc.)
A l'opposé de ces expéditions réservées et rendues inaccessibles, l'ambre offre un terrain d'investigation vierge et infini où le seul BONS SENS permet d'atteindre la vérité des choses. L'ambre est sans doute la matière exploratoire la plus indomptable où les théoriciens du dogme se font mettre en pièce par la réalité des faits accessibles à tous. C'est la raison pour laquelle je tiens cette matière en très haute estime. L'ambre impose une déférence, une humilité, une modestie que la science arrogante associée au commerce cupide oublie parfois... |
Lire l'ambre avec un enthousiasme à toute épreuve...
L'examen
de l'ambre (peu importe la valeur marchande de l'échantillon
ou le volume de l'écrin) est TOUJOURS une approche extrêmement
stimulante ! La lecture empirique de quelques traces (qui ne valent
rien commercialement parlant) peut démonter des choses inexplorées
et suggérer de belles promesses d'émerveillements sans fin.
Celui qui a parfois tendance à l'entichement éphémère
et tombe, par hasard, au décryptage des inclusions de l'ambre peut
rester collé (humour) au piège très collant des résines !
Les fossiles en pierres, les gros ossements de dinosaures, très
encombrants, (gris, lourds, fissurés, toujours incomplets) laissent
comme un goût d'incomplétude pour la raison simple que l'on
tient l'objet de pierre sans voir le dinosaure. DANS
L'AMBRE, c'est l'inverse ! L'encombrement n'existe pas.
Le voyage dans l'espace temps est matérialisé en images !!!
Les acteurs sont réellement présents, en matière,
en situation(s), avec leur(s) comportement(s) individuel(s) et/ou collectif(s).
Et, le paysage de la microscènose, d'une précision infinie,
est parfois imprégné des pigments originaux antiques !
INCROYABLE ! Regarder l'ambre
par la focale de la taphonomie, c'est faire un vrai voyage dans l'espace
temps !!! Un voyage de lecture SANS LA MOINDRE DISTORSION !!!
Outre la contemplation passive (=le regard est posé sans effort
ici et là), l'ambre permet aussi et surtout l'exploration plurielle
d'une multitude de sujets. La pièce d'ambre (sans valeur) donne
la saveur de la découverte possible. L'ambre
a le goût de l'exploration, l'idée que tout n'a
pas été découvert. Aucune
pièce n'est anodine. Le rare est là à
sa place... Le grandiose miraculeux est à portée de main
pour peu que l''on apprenne à lire avec le respect de la bonne
méthode... Lire l'ambre c'est réellement une "édification
personnelle" des choses essentielles du monde...
|
L'acquisition des
détails et des secrets...
Dans
les années 80-90, les technologies "modernes" (numériques
et du web) restent à inventer et la photographie nécessite
d'utiliser des pellicules aux grains plus ou moins fins (sujet délicat
pour l'ambre). L'acquisition des détails rapprochés des
inclusions fossiles se fait essentiellement en optique traditionnelle
puis en contrôlant des diapositives et, dans le meilleur des cas,
des tirages papiers évidemment couteux. La recherche des "amusements"
macro demande alors une volonté à rude épreuve et
un sens de l'abnégation assez "spirituel"... Lé
récompense de plusieurs heures de travail pour aller fouiller un
machin étrange n'est pas toujours primée... La science limite
alors son expertise stricte des inclusions de l'ambre à l'essentiel,
c'est à dire la description froide des
types nouveaux (dessins noir et blanc où les morphologies
des espèces sont faites au crayon en utilisant une loupe binoculaire
à double observation; on peut regarder dans la loupe binoculaire
et voir en même temps sa main tenir le crayon pour dessiner). Cet
inconfort, et cette limite financière nécessitent des inventions
pour explorer les Mystères (cachés) de la Chambre Jaune...
Et je découvre des méthodes qui offrent bizarrement des
résultats extraordinaires... Autodidacte, je vérifie qu'en
optique (rapprochée ou non) moins il y a de lentilles dans un dispositif,
meilleurs sont les résultats. Je m'éloigne alors complètement
du dogme laborantin où l'opérateur porte d'avantage de respect
et d'intérêt à son microscope (trinoculaire) qu'à
l'ambre fossilifère qu'il découpe en lames minces. Et, à
partir de là tout s'enchaine très vite. Les images apparaissent
dans des précisions inégalées à un rythme
effréné et des
journalistes de venir visiter le "temple jaune" où,
paraît-il, on peut observer son reflet dans le miroitement parfait
d'une araignée de plusieurs millions d'années qui a conservé
la structure de ses yeux. Les ambres sont conservés en volumes
et les solutions optiques offrent même des projections d'images
en dehors de la gemme !!! L'exemple suprême est là,
c'est la projection de l'insecte (qui émerge de la gemme par un
faisceau de lumière froide à fibre optique) qui est finalement
photographié car effrayant par le jeu caricatural des déformations
courbes des coulées. Là, comme disent les journalistes,
nous touchons à l'art et le voyage d'exploration initiatique commence
pour ne plus s'arrêter. Aujourd'hui vingt cinq ans plus tard les
images d'art, (dénigrées
par la science) font encore sensation... Et, c'est bien l'ambre
qu'il faut admirer et non pas la technique froide (qui, entre nous, n'est
que de la technique)...
|
La lecture intuitive de l'ambre et l'approche presque "sensuelle"
des pièces offre des découvertes passionnantes...
Mieux vaut poser son oreille sur l'arbre originel pour
écouter La Mémoire De La Chambre Jaune
que d'éntendre les
polémiques et les railleries des scientifiques déréglés...
|
Photographie de guêpe 50 M.A Eric GEIRNAERT |
C'est
son admiration passionnée pour la Nature qui a finalement conduit
l'auteur à l'étude des inclusions de l'ambre. Entomologiste
amateur déjà chevronné, (refusant de tuer les insectes
contemporains pour pratiquer l'entomologie
assassine de l'épingle), il découvrit l'ambre l'année
de son quinzième anniversaire. Une découverte totalement
fortuite, -un insecte au comportement significatif !-
au fil de sa quête des curiosités naturelles, une aile
de mouche incluse dans une pièce d'ambre, une aile ayant conservé,
dans ses moindres détails, toute sa nervation originelle ! Une
aile de dolichopodidae. Puis le choc ! Le choc lorsqu'il
apprend que ce petit bloc jaune miel était âgé de
cinquante millions d'années !
|
"Outre
ma fascination pour les fourmis de l'ambre (qui racontent leurs comportements
fossiles), mes explorations sur
ce Miel de Fortune m'ont apporté les plus grandes satisfactions intellectuelles que l'on puisse ressentir... Certaines observations suscitent des questions (fondamentales !), posent des énigmes, font naître des émotions, ... et parfois même des craintes... Mais, n'est-ce pas la difficulté d'être porté aux limites du confortable qui augmente l'intérêt ?" |
L'ambre
est né de la fossilisation de certaines coulées de résine
de pins tombées sur le sol dans les vastes forêts du monde,
depuis au moins 230 M.A. (Trias)...
En s'épanchant, les résines ont englobé des débris végétaux, des insectes (et leurs pontes) et parfois même de petits vertébrés ! L'ambre permet aussi de déceler les variations climatiques |
Dès la Préhistoire, l'ambre a été utilisé comme parure ou comme objet de culte. Cet "Or du Nord" est sans doute une des premières substances précieuse à laquelle l'homme se soit intéressé. D'aucuns disent que l'ambre nettoie et purifie l'organisme. Pour certains, le "rayonnement intense" de cette substance agirait sur les systèmes endocrinien et digestif. En outre, les propriétés électrostatiques du matériau seraient bénéfiques contre la fatigue, la dépression, restaurant le goût de vivre en insufflant le courage nécessaire pour surmonter l'angoisse et l'ennui de la vie ! |
Vous
débutez une collection ?
Prenez garde à l'oxydation naturelle des pièces surtout celles prétendues du type ambre mais qui, en fait, peu polymérisées, sont vendues comme substitut des Gédanites baltes. Pour dire les choses simplement, l'ambre vrai ou l'ambre-"copalé" quel que soit sa nature n'aime ni la lumière ni l'oxygène... Donc, si vous souhaitez construire une collection, n'oubliez pas cette notion importante. Au fil du temps, l'ambre s'oxyde, les gemmes s'assombrissent et réagissant avec l'oxygène atmosphérique. Ce processus inévitable fait apparaître des brisures en surface, (des craquelures) surtout pour le copal et un assombrissement pour l'ambre (Gedanite) balte. Pensez à conserver vous pièces dans une chambre hermétique sous atmosphère d'un gaz neutre à température fixe... Evidemment tout le monde n'a pas une chambre en atmosphère d'argon. Par contre pour ralentir (toutes mesures comptées) l'oxydation naturelle des surfaces, évitez de trop nettoyer vos pièces avec un chiffon ! Oui, passez plutôt votre index sur le côté de votre nez, à la base de vos cheveux, pour récupérer les matières grasses (le sébum) de votre peau. Ce composé neutre appliqué sur les surfaces des ambres joue un petit rôle de protection efficace conte l'oxygène... Certains vous parleront de quelques cires à base de "silicium souple" pour isoler les gemme de l'oxygène... Oui, éventuellement, par contre les laques, les détergeant, les vernis et le huiles sont à proscrire car des substances actives vont pénétrer les gemmes poreuses, et, par effet chimique et/ou mécanique (de dilatation) vont accentuer le processus d'apparition des fissures... COMMENT PROTEGER LES AMBRES DE L'ALTERATION AU TEMPS. Pour protéger les ambres de l'oxydation naturelle et inévitable à l'air, la méthode le plus directe consiste à mettre CHAQUE AMBRE séparé des autres dans une pochette plastique (la plus juste possible, fermée hermétiquement) dans laquelle vous faites le vide d'air. Vous pouvez multiplier les pochettes. Deux pochettes, par exemple, l'une sur l'autre... Et, pour les collectionneurs puristes, vous pouvez recouvrir vos échantillons par le baume de Canada, ce qui protègera vos matières pour 100 ans (un siècle) avant qu'un assombrissement apparaissent pour les ambres baltes... Autre point. L'ambre natif (celui que l'on trouve dans la Nature) existe dans des strates inondées. Dans son environnement naturel, l'ambre est "niché" dans le sol humide. Vérifiez alors que l'air des pièces dans lequel vos entreposez votre collection ne soit pas trop sec, et, éitez les pièces aux variations fortes (et rapides) de température.. Sinon, les grandes collections muséales sont souvent une réunion de plusieurs conceptions de collectionneurs (privés) et les données (alors nombreuses) sont assez hétéroclites. Dès vos premiers pas de collectionneurs, inventez votre classement type. Prenez un classement qui correspond à vos activités. Il n'y a pas de méthode universelle mais, prenez, réellement un classement... |
Cliquez sur l'ambre pour voir la page consacrée à Fossilium. Eric GEIRNAERT est le vainqueur du concours international : "Le Mystère de la Chambre Jaune." Et la pièce d'ambre contenant les 88 fourmis a voyagé dans l'espace : |
Pour
de nombreuses personnes, l'ambre n'est récolté que sur
les côtes, baignées par la Mer Baltique, de plusieurs pays
d'Europe de l'Est (Pologne, Lituanie, Lettonie, Estonie). L'ambre existe
partout, mais, effectivement, les gisements les plus importants se trouvent
bien dans la région de Königsberg (Lituanie), dans
une couche d'argile de 6 mètres d'épaisseur (enfouie à
30 mètres de profondeur), actuellement exploitée à
ciel ouvert. Et, seuls, 15% des échantillons recueillis dans ces
dépôts sont utilisables en bijouterie.
Par les nombreux problèmes qu'il soulève, notamment à propos de l'évolution des espèces, l'ambre offre aux scientifiques des perspectives dont les enjeux dépassent largement le cadre de la petite publication de laboratoire Jurassic Park ! Peut-on espérer ressusciter les dinosaures disparus ? Le livre d'Eric GEIRNAERT confronte le rêve à la réalité et montre les enjeux de travaux qui ambitionnent d'exploiter des éléments de dépouilles de vertébrés inclus dans l'ambre. Les chercheurs n'ont, pour l'instant, réussi à ranimer que deux bactéries fossiles (Staphylococcus succinus et Bacillus sphaericus) qui sommeillaient dans des ambres dominicains depuis 40 M.A. ! |
Tout
naturaliste curieux, examinant à la loupe binoculaire les
merveilleuses inclusions préservées dans ce matériau
jaune miel, remonte le temps et explore une vie formidablement riche,
observant, avec une précision du détail insoupçonnée
: morphologies, comportements, organisations sociales
La collection de l'auteur, qui tient, peu ou prou, dans une dizaine de boîtes à chaussures, regroupe 15.000 petits échantillons d'apparence insignifiante; mais l'association d'un appareil photographique à huit sources lumineuses, a permis de révéler des scènes particulièrement rares (accouplements, fuites, combats, naissances, colportages, pontes, ) L'ambre permet de reconstituer le mode de vie, la biologie, les pathologies de nombre d'espèces fossiles évoluant à l'intérieur de scénarios passés, durant lesquels les animaux sont morts, étouffés par la résine. Parasitisme, commensalisme, échanges alimentaires, transport, autant d'observations fascinantes que révèle l'emploi d'une technique photographique remarquable.... |
Refusant le climat des
rivalités que se livrent les équipes de recherches et optant
pour des
présentations artistiques, Eric Geirnaert explore l'ambre dans une voie
résolument poétique.
Article de journal publié
le Jeudi 18 mai 2000
Eric
Geirnaert, un homme emprisonné dans l'ambre !
|
Cet insecte publié dans l'article de journal est très particulier... Cliquez ici ou sur l'image de l'insecte pour lire l'explication du piégeage. |
Lettres
et correspondances sur le site
Ambre-Jaune |
Regarder
le |
Loin
des rivalités et des luttes intestines que se livrent les équipes
de recherche (confer le
premier congrès mondial de l'ambre 1998), une méthode
intéressante et performante permet de progresser dans l'exploration
de l'ambre. La "formule" si on peut parler ainsi, consiste à
présenter régulièrement ses découvertes en
conférence. Le public impliqué, discute, échange,
apporte réellement des informations.
A l'opposé du monologue "ploutocrate", (de celui qui refuse de communiquer par protectionnisme pathologique) le briefing ici renouvelé chaque année construit le dossier, lequel, testé sur scène avec un auditoire, sera la base d'un sujet ajusté pour une publication sous forme d'ouvrage. Préparer un livre (2002) par des présentations au public (depuis 1990) est une méthode parmi d'autres... Cette méthode offre l'avantage de partager et de rencontrer des personnes passionnées. Ici en 2000, Eric Geirnaert (ci-dessus) présente les mantophasmes de l'ambre (des insectes inconnus de la science à cette époque). Des insectes qui vont constituer un nouvel Ordre identifié en 2002... |
Suite
de la présentation avec
les
galeries des inclusions rares et les posters |
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© 2002 Ambre.Jaune -
Contact E-mail Auteur : eric.ambre.jaune@hotmail.fr