Exposition photo :

De L'AMBRE au VIVANT

du 10 au 12 Novembre 2000
à la salle Espace Concorde
de Villeneuve d'Ascq.

Présentation d'un film de 30 minutes
racontant :

"La Vie des Inclusions Fossiles"
 
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Une perspective macro
d'un monde passé,
dévoilée à l'aide d'une
technique toute particulière.

Magazine Photo Selection
(CANADA) Mars 2003

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Publication : Les Hésitations d'une mouche
Numéro 31
Décembre 2004
ISSN 1284-2710

Examiner le dessin utilisé
pour la revue littéraire

Réalisation du calendrier 2008
signé par Laurent Jalabert

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      Commentaire sur la monographie de l'ambre en 9 livrets.

      Les principaux articles publiés depuis 1998 (E.G. articles et livre surtout) ont été réalisés par compléments et commentaires à cette monographie développée à partir des années 1985-1990. Les 9 puis 10 dossiers thématiques se proposaient de dresser l'inventaire -évidemment toujours incomplet- des principaux travaux publiés relatifs à l'ambre (soit environs 300 sujets croisés pour grosso modo 200 références articles et bouquins). Qui a dit quoi et pourquoi, quand, dans quel sujet et à quelle occasion, ce qui constitue un au final une sorte de tableau énorme, vous vous en doutez.

      A l'occasion, pour un article au pied levé, j'utilise les informations contenues dans chacune des cases pour "retrouver mes petits", c'est çà dire mes idées, images et arguments. Ce faisant, en prenant le thème d'une case, par exemple: la croissance des organismes vivants dans le milieu piège, ou, autre exemple: la couleur des ambres, je peux préparer un article surtout bien articulé (peut-être pas dans la forme) mais au moins dans la réalité factuelle. Ainsi, avec cette méthode, je suis assuré au moins de ne pas proposer une redite. En regardant le contenu d'une case du tableau, je vérifie les propos, je retrouve les attenants, je vérifie la véracité des propos, je vois si les faits énoncés sont des spéculations, des vérifications ou des résultats d'expériences... Ainsi, pour l'ambre et le copal, c'est pas moins de 5 définitions qui ont été amenées successivement. Prenons la case connue de tous, celle qui contient la couleur des ambres. Tous les articles de science introduisent l'ambre en racontant les couleurs. Mais en creusant un peu, en regardant derrière l'article on découvre (surpris?) que les propos sont surtout recopiés de travaux déjà publiés sans vérification scientifique. Sans lancer la pierre aux auteurs (car publier reste difficile) monsieur Z, explique que ses ambres sont rouges par l'imprégnation de tel élément chimique, (qui après vérification serait le troisième élément chimique le plus rare sur terre!) Ce qui est sans doute inexact comme on peut le supposer puisque les tests pour vérifier et expliquer les couleurs n'ont jamais été faits par Monsieur Z ou Y son homologue. Ceci étant, cette méthode de quadrillage (improprement désignée de monographie) permet de "préparer" des travaux surtout correctement positionnés et confrontés à des travaux complémentaires. Disons que les sujets sont au nombre de 300 cases dans mon tableau et que les articles ainsi développés sont des prolongements que je souhaite être exclusifs et artistiques.

      Parfois je suis heureux, je suis TRES heureux ! Je publie sans référant aucun, sur un sujet vierge qui entre alors dans une case totalement vierge comme cet ambre vitrifié par les gaz d'un volcan ! Le Pélambre ! Le sujet du Pélambre me semble être un levier formidable de découvertes surprenantes. Autre cas du tableau celle des pigments. Il y a quelque années le dogme (et il est tenace!) voulait que les pigments soient TOUS dégradés par le chimisme de la résine qui se transforme en ambre. Aujourd'hui la chimie organique aidant, des résines anciennes étudiées en spectrométrie, semblent indiquer que des pigments d'organismes aquatiques puissent être présents dans la gemme suite aux colonisations déjà mieux connues et acceptées au moins par les allemands, ce qui confirme ma publication (2002), où j'affirme le premier (à rebours du dogme) que des pigments avérés sont conservés dans une gemme fossile. Aujourd'hui, en révélant les mélanophores (référence également publiée par E.G. 2002), -ce sont les cellules pigmentaires animales- que l'on doit admettre comme des réalités scientifiques. Je m'amuse de lire dans le tableau que certains y voyaient des artéfacts et/ou des traces de pollen !!!!!!! En basculant d'une case à l'autre -dans le tableau géant-, je vois, je regarde avec intérêt et vigilance la science en marche. Je regarde le dogme survivre et parfois mourir... Le protectionnisme, la recherche de scoops, la course au prestige (accompagnée du manque de synergie), et bien d'autres choses sont les rouages du tableau. Mais, pour les pigments de l'ambre, il faudra bien admettre qu'ils (les pigments) existent au moins sous forme de trace dans des ambres même très anciens.

      Les critiques nombreuses parfois virulentes lancées sans arguments (ici dans un forum, là ailleurs en message privé), m'intéressent particulièrement car ils me donnent un support tangible pour placer la connaissance dans le tableau. Le tableau des 300 cases est une présentation 2D de la grille des principaux faits énoncés et publiées, mais, les critiques lancées, constituent une sorte de base de connaissance du public qu'il est utile d'apprécier autrement qu'en bruit de fond. Le tableau que j'ai composé, et qui a été présenté comme monographie (aujourd'hui encore en service) me permet d'exploiter efficacement une chronologie très intéressante pour vérifier qui manipule quoi pour arriver à ses fins. Je parle des définitions floues, des critiques gratuites, du piratage, et, à l'occasion de la naissance d'un petit cheval de Troie qui prouve le piratage des travaux d'auteur.

      Nous sommes nombreux en France à étudier l'ambre (encore que) par contre, nous sommes assez peu à utiliser un tableau pluriannuel, de 300 entrées pour sonder la biosphère passionnante de l'ambre. Chacun ses méthodes. Certains colis sont assez différents des autres...