Ambre, Moustiques et Dinosaures ? page 1/2


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      En 1997, un collège de neuf chercheurs publie six preuves concordantes de traces retrouvées associées à l'hémoglobine dans les fossiles des grands dinosaures théropodes (Tyrannosaurus Rex)... Et, le moins que l'on puisse dire c'est qu'à cette époque oser dire que l'on peut (ou pourrait) exploiter le sang d'un T. Rex frise l'excommunication ! Souvenons-nous, à cette époque, oser parler de la conservation du sang des espèces disparues et risquer une publication sur le sujet, s'accompagnait inévitablement de haussements d'épaules, de quolibets et de railleries... Tacitement accepté par l'ensemble de la communauté scientifique, le paradigme selon lequel les fossiles perdent les tissus mous et fragiles s'installe : "IMPOSSIBLE ! Les pigments n'existent pas dans les fossiles pas plus que les traces de sang qui ne peuvent pas résister aux affres du temps..."

      Oser faire des conférences (Eric G., voi ci-dessus) SUR L'AFFIRMATION INVERSE frise alors l'insolence... Et le dogme n'a commencé à lentement vaciller que dans les années 1980, quand les fossiles de l'ambre restés colorés, (publication Eric G. 2002) démontrent les faits inverses....


Les traces de sang existent dans l'ambre !







Il est possible de dénicher également des portions emplumées de dinosaures
dans l'ambre crétacé !!!!!! La preuve encore ci-dessous... DONC Pourrait-on
cloner des dinosaures à partir des restes animaux conservés dans l'ambre
crétacé ? Le scénario de Jurassic Park est-il "plausible" MAINTENANT
QUE L'ON A (ENFIN !!!!!!!!!!!!!!!!!) LES FOSSILES EN MAIN ?????
























      Il n'y a que la recherche fondamentale et la science fiction pour permettre d'obtenir un dinosaure cloné à partir du sang antique d'un moustique conservé dans une résine fossile indurée en ambre. Mais, plusieurs sociétés travaillent réellement à de tels exploits. Ne rêvons pas, soyons pragmatiques, le premier laboratoire qui réalisera la performance de redonner la vie au gros organisme antique aura le jackpot... TOUTES les matières contenant le l'ADN ancien sont examinées attentivement. Les animaux conservés dans les glaces, dans les tourbières et également les résines fossiles et subfossiles offrent des potentiels intéressants. Les scientifiques espagnols par hybridation et insémination artificielle ont ressuscité un clone (durée de vie 10 minutes seulement) d'un bouquetin disparu -Capra pyrenaica pyrenaica, officiellement éteint depuis le 6 janvier 2000. Les japonais pourraient bien nous montrer en 2050 les résultats étonnant de leurs recherches acharnées sur le clonage des espèces disparues.

      Plusieurs laboratoires (se faisant une belle concurrence) se sont lancé depuis 1990 dans le projet fou, mais lucratif, d'exploiter l'ADN fossile et notamment celui conservé dans l'ambre. Les publications dans les revues américaines les plus sérieuses en témoignent...
(Rappelons simplement : 1993 DNA from Amber Inclusions, 1995 Isolation of viable Bacillus sp. from Dominican amber, 1995 Age of bacteria in amber, 1996 Dominican Amber. Analysing Ancient DNA, 1996 Characterizing Ancient microorganisms from amber, 1996 Recovery and Characterization of Ancient Bacillus sphaericus from amber, 1997 Isolation, characterization, and diversity of microorganisms from amber, 1998 Staphylococcus succinus sp. nov. from Dominican Amber, 1999 Microbial Diversity of Amber. Etc., etc.).

      Pour ceux qui suivent la science de Jurassic Park (la Vraie science de l'Ambre, qui, avouons-le, n'est pas vraiment sous les feux de la rampe), retenons que les chercheurs américains d'Ambergene Corporation portent leur dévolu sur des organismes résistants. Remarquant l'endurance surprenante de quelques bactéries récupérées dans les milieux les plus hostiles, tous les espoirs sont possibles grâce à l'ambre jaune...
Tandis que les chercheurs français de la grande institution parisienne travaillaient à l'inventaire et la phylogénie des séries végétales conservées dans les tourbières, quelques scientifiques américains portaient, dès les années 80-90, leur dévolu vers le miel d'ambre...

Amber-gene Corporation.
Le Docteur Raul Cano est professeur émérite au Département des Sciences biologiques de l'université polytechnique de Californie (San Luis Obispo). Le chercheur à réunit 5,6 millions de dollars pour construire les nouvelles installations de recherche pour l'EBI (l'Institut de biotechnologie environnementale). Monsieur R. Cano est aussi le fondateur de la société Ambergene dont l'objet est d'identifier, isoler et caractériser les séquences génétiques anciennes et évidemment celles de l'ambre. (1 200 micro-organismes antiques de l'ambre ont été examinés et 9 levures antiques ont été identifiées).





 
 L'ADN fossile (ADNa) est conservé dans l'ambre...


 

      Le temps des records et de la raison...

      En 1984 Higuchi R, Bowman B, Freiberger B, Ryder OA et Wilson AC ouvrent la voie aux lectures de l'ADN des espèces disparues et isolent (les premiers) l'ADN d'un quagga taxidermisé appartenant à une espèce éteinte d'équidé, (magazine Nature 1984, N°312, pages 282-284). Exploiter l'ADN conservé des espèces disparues est donc possible. Les généticiens portent en urgence leurs attentions vers l'ambre qui semble avoir figé les briques du vivant... Dans la course folle aux publications les scientifiques se lancent à rechercher les séquences fossiles les plus anciennes exploitables. Et la focale se pose sur les coléoptères charançons (Nemonychidae) de l'ambre du Liban datés de 135 M.A. Deux séquences génétiques fossiles sont isolées : les gènes 18s et 16s d'un ARN ribosomal avec respectivement 315 paires de bases pour le premier et 226 paires de bases pour le second. Gloire, prestige, domination, supériorité et autosatisfaction guident les équipes...

      Tous utilisent la PCR pour lire et amplifier les séquences antiques conservées dans l'ambre pour rendre une existence aux répliques biologiques (espèces chimères, clones, hybrides) plus ou moins abouties... Chacun privilégie ses fossiles et ses espèces cibles, certains travaillent sur les termites fossiles de l'ambre... (DeSalle R, Barria M, Wray C. PCR jumping in clones of 30-million-year-old DNA fragments from amber preserved termites - Mastotermes electrodominicus, Magazine Experientia 1993 N°49, pages 906-909). Mais la course aux records à ses déboires. La majorité des séquences reportées pour les termites de l'ambre dominicain (30 MA) ont été reconnues être des molécules "chimères" provenant de plusieurs espèces, incluant des champignons récents et des mouches drosophiles. Et les séquences records du charançon ne vont pas survivre un an à l'annonce médiatique... Les vérifications démontrent que les séquences génétiques amplifiées ne sont que celles d'un champignon tout à fait actuel. Le record n'est rien qu'une contamination... (Guttiérez G, Marin A. The most ancient DNA recovered from an amber-preserved specimen may not be as ancient as it seems. Mol Biol Evol 1998 ; 15 : 926-9).

      Un record effacé c'est l'occasion rêvée de prendre la place laissée libre... Et chacun de poursuivre ses recherches acharnées. Et, ici, dans ce dossier, la déontologie n'a pas sa place... Le premier qui clonera une espèce à partir d'un matériel antique aura sa place au panthéon. Est-ce bien ou mal ? Est-ce moral ? Là n'est pas la question...









      Par le simple jeu numérique des prospections (et compte tenu des datations par gisements) il est possible de rêver... En comptant sur les peaux de lézards dans l'ambre du Liban (130 M.A.) ci contre en haut, et les plumes ensanglantées de dinosaures connectées à des os dans l'ambre birman (100 M.A.), en considérant les plumes crétacées (100 M.A.) identifiées dès 2000 dans les ambres français (publications Eric Geirnaert, voir ci-contre) et en amenant sous les feux de la rampe des dépouilles sanguinolentes de vertébrés (publications Eric Geirnaert); dépouilles complètement piégées dans l'ambre où aucune partie de l'animal n'est operculée (tout est entièrement enrobé par la résine), il est concevable d'imaginer qu'il sera possible de découvrir dans un avenir proche, UNE PORTION EXPLOITABLE en chair d'un dinosaure conservé dans l'ambre (évidemment crétacé).

      Peut-on rêver à cette portion de dinosaure qui serait nichée un ambre crétacé ? La réponse est OUI, 100% OUI puisque l'objet thésaurisé a été trouvé en 2015.
DONC, posons nous la question : peut-on cloner un dinosaure, -non pas à partir de sang fossile conservé dans l'estomac d'un moustique hématophage-, mais, directement à partir des restes sanguinolents d'une dépouille en chair et en os ? Que donnerait l'exploitation d'une portion appartenant à un dinosaure ?

      Allez, soyons fous, et si la protoplume, ci contre, (unique en 2000) très ancienne, puisque datée du Crétacé, était
attachée à de la peau d'un vertébré antique... Que se passerait-il ? Pourrions-nous espérer acceder à l'ADNa (le "a" minuscule signifie ancien) ? Pour information,
cette protoplume UNIQUE
EXCEPTIONNELLE en 2000 (présentée évidemment aux chercheurs en 2000 et 2002) a été refusée de la science au seul principe qu'elle n'appartenait pas au registre des pièces centralisées (=données gratuitement) dans le laboratoire féodal de la grande institution xxx qui souhaite, quand même, par tous les moyens imposer son leadership.

      Et, d'ailleurs,
les conflits sur ces travaux médiatiques de l'ambre sont si nombreux que certains préfèrent ne (plus) rien publier que d'admettre qu'ils ont raté l'histoire en marche. Et pendant ce temps, oui, l'histoire est en marche et Monsieur ADN explique...



 








      Il est incontestable que l'irradiation, la température (parfois extrême avec des feux), l'humidité, le pH, la présence d'agents oxydants dans les roches encaissantes sont parmi les facteurs qui influencent de manière prépondérante l'état de bonne préservation des molécules d'ADN au sein d'un gîte fossile. L'importance de ces facteurs (qui peuvent fluctuer dans le temps et évidemment se renouveler au cours des périodes géologiques) est telle que vraisemblablement plus de 99% du matériel est dégradé dans les niches paléontologiques fussent-elles ambrées...

      Mais, l'ambre conserve des reliques de l'ADN. Et il est loisible de récolter quelques moustiques figés dans la résine indurée en ambre. Mais, plus intéressant que le petit moustique, (qui, au passage dans le film Jurassic Park est un tipulidae mâle, un moustique qui ne pique donc pas) les VRAIES portions de vertébrés existent dans l'ambre jaune. Alors, un petit livre posé sur la table, ..., et, ... et voilà déjà la réalité qui se rapproche de la fiction !






      En exploitant directement les cellules animales d'un vertébré figé dans l'ambre avec son vrai sang conservé -découvertes 2002 © E.G.-, Monsieur John Hammond (Richard Attenborough) n'aurait-il pas facilement cloné les dinosaures en évitant les séquences génétiques ajoutées des grenouilles qui sont à l'origine du dérapage dramatique présenté dans le film à grand spectacle ?
Jurassic Park serait-il possible en exploitant les fossiles de vertébrés ?
Décembre 2016, un fossile d'ambre contemporain des dinosaures vient relancer (plus que jamais) la question. Depuis quelques temps, les ambres crétacées birmans offraient des plumes (faites de kératine) plumes commentées pour leurs structures originales...
Mais, cette fois,... INCROYABLE et hallucinant !!!
Monsieur Lida Xing ramène une pièce fossile à la science et démontre que l'inclusion piégée est la queue emplumée d'un Coelurosaure juvénile !
DONC : OUI LES PORTIONS DE DINOSAURES EXISTENT DANS L'AMBRE !

Le fossile peut-il restituer de l'ADNa ? La réponse est non, pour ce fossile, car l'inclusion est operculée.
Le dossier qui présente ce fossile est disponible ici sur le site Ambre.jaune.
Et ceci dit, les portions de dinosaures dans l'ambre (du Myanmar) sont assez nombreuses...










Une portion de dinosaure à écailles dans l'ambre crétacé ?!
 














Autre pièce d'ambre avec également un coelurosaure...
Une autre pièce fossile avec le même dinosaure...










































Rendre la vie aux dinosaures par
l'accès aux ADNa de l'ambre...



      Rendre la vie à un dinosaure semble assez lointain (l'opération technique est difficile)...

      Par contre, ET TRES S-E-R-I-E-U-S-E-M-E-N-T, les inclusions de l'ambre sont REELLEMENT exploités pour accéder à l'ADNa (l'ADN ancien) qui permet de préciser l'arbre phylogénétique des espèces.

      Ce travail de RE-construction des arbres phylogénétiques existe surtout avec les végétaux de l'ambre...

      D'ailleurs une nouvelle fois en 2013, le laboratoire xxx a contacté le site Ambre.jaune pour récupérer des fossiles végétaux. L'accès aux inclusions de l'ambre pour lire l'ADN ancien est vraiment d'actualité.

      Les progrès considérables de la technologie permettent d'atteindre des résultats jusqu'alors inespérés...










      Les hypothèses établies pour l'apparition de plusieurs lignées sont profondément modifiées par l'émergence de techniques d'analyse issues de la génétique. Après de nombreuses péripéties durant la dernière décennie, une nouvelle discipline est née, c'est la paléontologie moléculaire. Reconnue désormais par la communauté scientifique, cette branche récente, en pleine expansion grâce à l'ambre, est désormais à la recherche de ses propres limites.

      Et si comme l'espèrent de nombreux biologistes, les inclusions fossiles trouvées récemment révélaient leurs ADN secrets, les bribes de vie contenues dans l'ambre deviendraient finalement les alliées de chercheurs multidisciplinaires.




Une publication exclusive concernant ce sujet a été
réalisée dans la revue COSINUS





L'ambre la source la plus riche en ADNa
 

Introduction


      Le pari de vouloir rendre la vie (la vie bien réelle) aux dinosaures ou, celle, plus récente, aux hommes de cette "Pré-histoire", période mystérieuse et fascinante, est un travail audacieux, risqué, mais oh combien enrichissant... Ce pari, maintes fois relevé, est désormais agrémenté d'un réalisme de plus en plus ambré...
De nombreux points de génétique, de phylogénie, de biologie moléculaire pourraient argumenter la réalité -et le risque- d'un tel travail. Il est assez fréquent de certifier une "vérité" scientifique qui trouve ensuite une portée radicalement opposée lorsque les indices fossiles exploités sont révisés par de nouvelles équipes de recherches. Cependant l'illusion est parfois irréprochable ! ... De quoi parlons-nous ?

L'aventure dépeinte dans de nombreux filmsUne nouvelle interprétation aux hypothèses actuelles   

      Après Jean-Jacques Annaud qui a ouvert la voie en 1981 avec "La Guerre du feu", ce voyage humain de 40 000 ans où la "flamme sacrée" était soigneusement transportée puis perdue dans les marécages, ce film passe presqu'au second plan devant la réalisation somptueuse de Jacques Malaterre (professeur au collège de France). L'aventure dépeinte dans "L'Odyssée de l'espèce" exprime l'avènement des espèces humaines. (Le pluriel employé ici ne saurait être une erreur d'inattention, il y a pluralité des espèces d'hommes). Le directeur scientifique de production est le découvreur de Lucy : Monsieur Yves Coppens, c'est tout dire ! Le point intéressant du film de Jacques Malaterre est que le spectateur regarde cette caméra qui a filmé la vie de nos ancêtres... Les documentaires fictions sont désormais de plus en plus "vivants" et ces films réalistes doivent suivre une actualité scientifique étonnante ! L'Homme du Cerf Rouge, découvert récemment vivant il y a seulement 14.000 ans en Chine, affiche des caractéristiques "ancestrales" incohérentes... L'homme de Flores (appelé le "Hobbit") tant il est petit ne rentre pas non plus dans le registre de la science consensuelle dogmatique. Plusieurs espèces d'hommes se sont côtoyées et l'homogénéité des morphologies n'est pas vraiment la règle ! D'où la lecture des gènes fossiles pour reconstruire l'histoire. La génétique des ossements fossiles est désormais le terrain de vérification des théories. Les conclusions des lectures des ADN fossiles bousculent les codes de la pensée traditionnelle ! ...

       Les phylogénéticiens remontent désormais le temps et accordent la vie aux fossiles et aux espèces humaines ! Ces investigateurs du génome décrivent les organismes en essayant de déterminer les liens qui les unissent afin de retracer leur évolution.
Jusqu'à récemment, on ne pouvait étudier les organismes ancestraux ou disparus que par le biais d'analyses morphologiques. Dorénavant, un plongeon visuel, virtuel, et philosophique dans le passé est envisageable par l'exploitation scientifiques des ADN anciens (ADNa).
Le premier succès technique de l'extraction d'un ADNa fut la récupération en 1984 de séquences extraites d'un Quagga naturalisé (taxidermie), un équidé disparu en 1883, (Higuchi et al. , 1984).

       De nos jours de nombreux articles et même des romans présentent la synthèse des idées nouvelles sur la phylogénie et la systématique des grands groupes ancestraux, incluant les données morphologiques, l'ultrastructure et la systématique moléculaire à partirs des travaux réalisés sur l'ambre. De véritables traceurs génétiques antiques découverts dans la pierre de résine sont reconnus (systématique moléculaire : ADN 18S) permettant de supposer (puis confirmer) une nouvelle interprétation aux hypothèses actuelles.

       L'ADN fossile, l' ADNa de l'ambre est explicitement désigné comme une matière qui permet de remonter le temps offrant le détail des étapes des grand évènements évolutifs. L'ambre, véritable matière à remonter le temps...

Quelle est la source la plus riche en ADNa ?
Mais, c'est l'Ambre…




De nouvelles découvertes de fossiles dans l'ambre
(présentées dans des conférences et des articles)
permettent de supposer qu'il sera possible un jour de recréer des espèces disparues.






Le scénario d'un film à grand spectacle




Passez le curseur de la souris sur l'image pour voir la seconde illustration.


      Un tyrannosaure ressuscité à partir d'ADN fossile de l'ambre... Simple scénario de film à grand spectacle ? Pas si sûr. Grâce aux progrès de la génétique, la fiction se rapproche constamment de la réalité. De nouvelles découvertes de fossiles permettent de croire qu'il sera un jour possible de résoudre le problème de la résurrection de certaines espèces de l'ambre !

Les dinosaures ressuscités à partir d'ADN fossile




      Il y a peu de temps encore, on désespérait d'extraire de l'ADN d'un organisme fossile. Puis, … grâce au film Jurassic Park, quelques Tyrannosaures, des Tricératops, des Dilophosaures, un troupeau de Gallimimus, un cheptel de Brachiosaures et, bien évidemment, une poignée de Vélociraptors; histoire pour le moins troublante, voilà tous ces dinosaures bien vivants pour nos yeux émerveillés d'enfants.
Une histoire née de la mémoire de vie des inclusions d'ambres ! Une histoire terrible et de plus en plus probable !




L'extraction, l'amplification et la multiplication de l'ADN à partir de restes anciens des inclusions de l'ambre, un rêve ou une réalité ?






      Depuis une dizaine d'années, l'extraction et l'amplification (multiplication) de l'ADN (acide désoxyribonucléique) à partir de restes anciens de plantes et d'animaux ont été rendues possibles grâce au développement des techniques de la biologie moléculaire. Cependant, la découverte de molécules biologiques dans des tissus fossiles est ancienne. En 1914, deux chercheurs français, Neuville et Gautrelet, étudient le sang d'un mammouth congelé et identifient un produit de transformation de l'hémoglobine, l'hématine. Dans les années 1950, l'analyse par chromatographie permet la mise en évidence de molécules biologiques dans les archives fossiles: protéines, acides aminés, lipides, etc. Mais la découverte d'acides nucléiques porteurs d'informations phylogénétiques ne date que de 1984 avec l'étude de restes naturalisés de quagga (espèce fossile d'équidés sauvages, exterminée d'Afrique en 1883 et paraissant combiner des traits de cheval et de zèbre) et celle d'une momie égyptienne vieille de 2500 ans. Depuis lors, la recherche sur l'ADN fossile est une activité scientifique très médiatisée. On se souviendra que la célèbre revue britannique Nature publia, en 1993, à la veille de la sortie du film "Jurassic Park", les résultats d'une étude d'ADN (prélevé sur un charançon fossilisé dans l'ambre) vieux de 130 millions d'années, tout en se réjouissant de cette heureuse et involontaire coïncidence...


Dino et Ambre


      Quelques travaux de génétique et un examen attentif de certains fossiles de l'ambre ont permis de constater que la molécule support de l'hérédité (l'ADN) vieillissait bien mieux que prévu. Cependant, la récupération de l'ADN fossile pose de nombreux problèmes. Le premier réside dans l'instabilité chimique des acides nucléiques. En milieu aqueux, l'ADN subit principalement deux types d'attaques: une dégradation chimique (hydrolyse et oxydation) et une dégradation enzymatique (autolyse et décomposition bactérienne). L'hydrolyse entraîne une rupture du brin d'ADN tandis que l'oxydation endommage l'ADN et empêche l'appariement des nucléotides touchés avec ceux de l'autre brin. La dégradation enzymatique intervient dès la mort de l'organisme. Elle est responsable de la décomposition des tissus (putréfaction) due à l'action des propres enzymes de l'organisme (autolyse) qui vont digérer l'ADN et à l'action d'enzymes libérées par des micro-organismes et qui vont dégrader les molécules restantes. On a longtemps pensé qu'un fragment d'ADN d'une longueur de 800 nucléotides, soumis à un pH de 7 et à une température de 15 °C, était totalement dégradé au bout de cinq mille ans. L'extraction d'ADN dans des restes plus anciens est venue contredire cette affirmation. Il n'en reste pas moins que l'ADN fossile est toujours fortement dégradé et fragmenté. La bonne conservation de l'ADN dans les restes fossiles dépend des facteurs physico-chimiques environnementaux (pH, température, humidité, pression) qui interagissent entre eux de manière complexe. Le facteur temps ne semble pas, quant à lui, être un paramètre fondamental. Les dégradations chimiques et enzymatiques sont ralenties lorsque les températures sont faibles - l'idéal étant la congélation - ou dans des milieux anaérobies. Les milieux froids, les déserts chauds et secs, les tourbières et les fosses à goudron préservent donc mieux l'ADN ancien.

      L'ambre, résine végétale qui, depuis le Carbonifère, piège de nombreux arthropodes et autres invertébrés, permet une momification rapide et un embaumement naturel qui facilitent la conservation des tissus. C'est dans ce milieu qu'on a récupéré le plus vieux morceau d'ADN (dans un joli coléoptère, type charançon du Crétacé, daté de 120 à 135 millions d'années, voir ci-dessous)...






C'est sur cet insecte ci-dessous de l'ambre, un charançon, que l'on a
récupéré pour la première fois un ADN fossile très vieux...

Dessin : Eric GEIRNAERT

Nature Vol 363 Juillet 1993 Amplification and sequencing of DNA from a 125-135
million-year-old weevil. (p 536-538) Raul J. Cano, Hendrik N. Poinar, Norman
J. Pieniazek, Aftim Acra & George O. Poinar, Jr.

MAIS...

Mais, Guttiérez G, Marin A. démontrent en 1998 que les séquences fossiles ne sont que des contaminations.
(Guttiérez G, Marin A. The most ancient DNA recovered from an amber-preserved specimen
may not be as ancient as it seems. Mol Biol Evol 1998; 15 : 926-9). .



Les publications scientifiques de séquences génétiques sensées provenir de restes
"fossiles" extrêmement anciens comme les insectes de l'ambre et les dinosaures
ont été parmi les plus spectaculaires. Cet épisode a été discrédité pendant
un temps par quelques ratés
mais les travaux (considérablement affinés)
reprennent pas à pas avec des résultats très étonnants...






Erreurs mises de côté, quelques travaux de génétique et un examen attentif de certains
fossiles de l'ambre ont permis de constater que la molécule support de
l'hérédité (l'ADN) vieillissait bien mieux que prévu...


Un examen attentif de certains ambres
pour trouver de l'ADN !

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      Théoriquement il est invraisemblable de récupérer de l'ADN sur un animal mort ! Agissant en milieu humide les enzymes sont immédiatement responsables de l'autolyse des protéines. L'ADN se fragmente principalement au cours des heures qui suivent la mort, quand les tissus sont encore hydratés, l'oxygène participe également à cette destruction. Même lorsque les conditions sont parfaitement idéales, basse température, absence d'eau et d'oxygène, les rayonnements peuvent effacer promptement l'information génétique.

      A titre indicatif, dans un milieu aquatique, il faut trente mille ans à un morceau d'ADN pour se décomposer complètement en bases individuelles.


 

Les investigations des généticiens de l'ambre

L'Ambre et la conservation
de l'ADN...
L'ADN est géologiquement conservé par l'Ambre.






      Les généticiens de l'ambre ont néanmoins poussé leur investigations. Ils cherchent à mesurer la limite jusqu'à laquelle on peut envisager trouver intacts les gènes d'un organisme pris dans la pierre jaune. Ils ont analysé les réactions de racémisation qui détériorent la structure spatiale des molécules d'ADN au cours du temps. Les scientifiques vont alors de surprises en émerveillements !

      Il faut dire que les prospectives des recherches sur l'accès aux ADN des fossiles de l'ambre visent des enjeux prestigieux ! Les chercheurs ont alors fait la course à l'ADN le plus ancien. Le record semble du à un petit coléoptère Nemonychidae de l'ambre du Liban. Deux séquences génétiques fossiles ont été isolées : les gènes 18s et 16s d'un ARN ribosomal avec respectivement 315 paires de bases pour le premier et 226 paires de bases pour le second. Les plus anciennes portions d'ADN extraites des ambres sont, à ce jour, datées de 135 millions d'années !!!

      Si on le regarde de près la chimie à l'origine de la vie, dans le cours de l'évolution, on est tenté de supposer que les composants des ARN étaient plus accessibles, mais moins stables, que ceux de l'ADN. La nature a néanmoins élaboré l'ADN, et, de fait, il n'est pas dit que la molécule soit le dernier stade (le dernier maillon) dans la chimie de l'hérédité ! Une hypothèse avant-gardiste, mais, les chimistes innovent déjà et bâtissent de nouvelles molécules plus stables que l'ADN qui remplissent les mêmes fonctions. Il est pour l'instant encore impossible d'implanter ces nouvelles molécules dans les organismes vivants. Les savants sont partagés entre les tentatives futuristes de l'éprouvette et la réalité très accessible des lectures possibles dans l'ambre.


La réalité très accessible de l'ambre
Passez le curseur de la souris sur l'image pour voir la seconde illustration.

Jurassic park en France ?!!!

Mais oui, ... on s'en rapproche de plus en plus...

Le saviez vous ? Des portions d'un tibia d'Iguanodontidae (Dinosauria, Ornithopoda) ont été découverts dans les gîtes Cénomanien inférieur de Fouras (Charente-Maritime) parmi des bois fossiles mêlés à des échantillons d'ambre contenant des insectes !...



      La difficulté majeure sur laquelle on bute avec le scénario du film Jurassic Park est de remettre dans le bon ordre les micro fragments des ADN antiques pour rétablir intégralement la séquence d'origine de la molécule de l'animal. Le nombre de ces fragments à recoller est considérable ! Pour donner une idée, la molécule d'ADN présente dans chacune des cellules humaines contient ainsi trois milliards de paires de bases agencées dans un ordre donné.
Outre le volume du puzzle à édifier, il faut éliminer les parties qui se chevauchent des fragments contigus, puis mettre ceux-ci bout à bout, de manière à obtenir une molécule entière et non plus sous forme de pièces rapportées. Autres difficultés, il faut concevoir les chromosomes en hélice et par paire, les ARN des mitochondries, etc… Or, on ne sait pas encore le faire.

      Une fois en possession d'un ADN fossile, il est assez facile de déchiffrer le code génétique de la bête, lettre par lettre. Ces lettres sont les bases : adénine (A), cytosine (C), guanine (G), thymine (T), quatre éléments chimiques qui s'apparient et s'enchaînent dans un ordre précis, composant deux longues suites de bases couplées. La base adénine s'appariant toujours à la base thymine, la base guanine s'appariant toujours à la base cytosine. Cependant, deviner un langage en quatre lettres ne certifie pas que l'on soit en mesure de pouvoir mettre les plans lus à exécution. Quel sont les programmes à exécuter ? Quand, comment, pourquoi, avec quels contrôles exécuter les bons programmes ? Les résultats ainsi donnés sont-il corrects ?

      Encore une chance que les dinosaures n'aient pas été vivipares, comme les mammifères, sinon il eût fallu recourir à des mères porteuses, qu'on aurait été bien en peine de trouver. Les dinosaures étaient ovipares (comme tous les reptiles), ils pondaient des œufs. Les œufs de dinosaures étant tous fossiles, il faut imaginer des "œufs porteurs" appartenant à d'autres espèces proches de reptiles, la technique consistant à prendre un œuf actuel récemment fécondé et à en extraire l'ADN, qu'on remplacera par l'ADN de dinosaure.

      Sans "œufs porteurs" et sans moustiques hématophage, il est possible d'espérer des résultats plus faciles et surtout plus fiables. En effet, de nouvelles recherches sont en cours mais à partir d'autres organismes contenus dans l'ambre.
Sans jouer aux apprentis sorciers et spéculer sur de nouveaux scénarios improbables, il est loisible d'exploiter d'autres richesses de l'ambre (= de nouvelles découvertes absolument extraordinaires !...) L'ambre restant un extraordinaire conservateur géologique.







De nouveaux organismes offrent des résultats plus faciles
Il est possible d'espérer des résultats plus faciles De nouveaux organismes offrent des résultats plus faciles

 Passez le curseur de la souris sur l'ambre pour voir le détail du moustique.


      L'article (publié dans le n° 36 - février 2003 - de la Revue COSINUS) révèle les attentes légitimes des savants qui œuvrent à exploiter des trouvailles pour le moins surprenantes. Il sera alors très certainement possible de reproduire des hybrides porteurs de séquences fossiles. L'hypothèse de concevoir des clones semble également envisageable au regard de la récupération extraordinaire de deux bactéries fossiles (40 M.A.) figées dans l'ambre dominicain. La presse à donné plusieurs communiqués pour révélé "l'antibiotique du jurassique" ressuscité de l'ambre.

      L'interrogation d'un ambre par le biais de ses inclusions fossiles offre des champs d'investigations particulièrement nombreux permettant presque d'imaginer les prochaines phases de l'évolution (analyse chimiques) ou du moins d'appréhender les étapes des mécanismes évolutifs.

      Une pièce d'ambre est une matière interactive extraordinaire pour infirmer ou confirmer les hypothèses en cours concernant les dinosaures. Alors, "Histoire" à suivre...

      L'article est publié dans le n° 36, février 2003, de la Revue COSINUS,
      (Service de la Rédaction Monsieur Louis FATON, Madame Lise Pavin,
      Contact E-mail : redaction@cosinus-mag.com)

      Amitiés Ambrées à vous tous,

      Eric. G.





Cosinus et Particule à Jurassic Park !            Les conférences et publications 
réalisées par l'auteur

Passez le curseur de la souris sur l'image pour voir la seconde illustration.

      Nos deux compères, Cosinus et Particule, ont examiné l'ambre de très près ! Ils ont étudié quelques conférences... Les inclusions de l'ambre révélant leurs ADN vont réconcilier la génétique et la paléontologie, à moins que les résultats à venir (exploités en partie par nos deux chercheurs) ne provoquent des débats virulents...
Histoire à suivre...



Cosinus et Particule !
Le dessin pour préparer le dossier...

Le dossier "LES MEMOIRES DE L'AMBRE" publié dans le magazine COSINUS présente les deux premières mentions de sang fossile de vertébrés ! Ces trouvailles exceptionnelles permettent alors de réviser la véracité du film Jurassic Park (version-1) de M. Spielberg.

Cosinus et Particule !
Le dessin publié dans le dossier...


Publication réalisée dans le n° 36 février 2003 de la Revue COSINUS,
(Service de la Rédaction Monsieur Louis FATON, Madame Lise Pavin,
Contact E-mail : xxx Site Web : http://www.xxx)



Rédaction M. Louis FATON, Mme. Lise Pavin


L'article LES MEMOIRE DE L'AMBRE


LES MEMOIRES DE L'AMBRE
Revue COSINUS
n° 36 février 2003













Oui, mais l'évolution crée toujours du nouveau...

      En paléontologie (en donc forcément dans le processus de vie et des vies telles qu'elles existent), on a toujours constaté que la Nature ne refaisait jamais une copie à l'identique de quelque chose qui avait disparu. L'évolution crée toujours du nouveau. Ceci dit, pourquoi diable alors aller à l'encontre des choses (la nature) et vouloir -à tout prix- faire réapparaître ce qui a naturellement disparu ? N'y a-t-il pas là un manque de sagesse, une envie de jouer avec le feu divin ? L'homme de science et de diplôme a t-il un orgueil monstre ? Bon, imaginons que cela soit pour le bien de l'humanité. Au final, il faudra bien admettre que les résultats des manipulations génétiques (bricolages, hybridations, recollages, clonages) ne donneront pas une copie conforme à un model originel (progénote ?) mais plutôt une chimère (pour n'évoquer que les aurochs de Han -Han-sur-Lesse- qui, à vrai dire, ne sont que les croisement de Watuzi et de taureaux camarguais). Ces propos rapportés par notre éminent confrère le professeur André Holbecq (paléontologue et spécialiste des "vertus" de l'ambre) sont à compléter avec la mention des oiseaux... Pour ceux qui (orgueil mis à part) voudraient jouer avec des dinosaures, il faut alors aller vers l'ornithologie... Car LES OISEAUX SONT RIGOUREUSEMENT des dinosaures ! Le cladisme et la génétique le prouve.









Voici, ci-dessous, deux découvertes uniques, publiées en 2002 puis présentées en
conférences par l'auteur. Ce sont les deux premières mentions
mondiales de sang fossilisé dans l'ambre !!!






     L'ambre, est une résine végétale fossile par laquelle on est tenté de supposer qu'il sera un jour possible de recréer un dinosaure. Vous pensiez à l'hypothèse d'un moustique buveur de sang ? Changeons d'animal et prenons par exemple la tique.


     Les Tiques... ces animaux, petits à minuscules, sont souvent ignorés des spécialistes de l'ambre. Ce sont pourtant des inclusions terriblement intéressantes ! Ces animaux de forme ellipsoïdale, (abdomen aplati sur le plan dorso-ventral), classés avec les araignées (huit pattes) sont des parasites externes des vertébrés. Transportés sur l'animal hôte, ils peuvent se détacher pour de multiples raisons et tomber alors dans le piège de la résine, devenant un fossile de l'ambre...


La présence de sang fossile !

C'est une première mondiale ! On vient de retrouver la première tique fossile qui régurgite,
dans l'ambre, le sang de son dernier repas. Le sang régurgité est si abondant qu'il
suppose une résurrection possible de l'espèce hôte !



L'hypothèse d'un moustique buveur de sang ?





Les dépouilles de vertébrés (voir ici ) existent dans l'ambre, ...

Iimaginez que pour puissiez changer votre travail concernant le moustique (ou la tique) par celui sur des lambeaux
de chair. Les chromosomes par paires homologues séparés dans des cellules en cours de division sont
peut-être récupérables... Vous pouvez même retrouver le sang de l'animal piégé !

Ce fossile de vertébré est la première mention publiée d'un organisme piégé où ...
l'on discerne du sang dans la résine fossile !!!



la présence de sang fossile !



     L'inclusion, ci-dessus, constitue les restes du repas d'un prédateur, sans doute, celui d'un oiseau !
Un lézard, dans un sursaut d'agonie, a détaché sa queue (autotomie, amputation volontaire). Le sang et l'humidité du corps ayant marqué la résine au niveau du muscle constricteur, on peut déduire de ce détail que l'appendice a bougé dans le milieu piège de la résine ! Trois fragments de la dernière vertèbre brisée sont discernables au plan d'abcision de la queue. Cette découverte, unique au monde, est la première mention d'un épanchement de sang d'un vertébré dans une résine fossile






Jurassic Park

Les conférences
L'ambre et l'ADN avec le
scénario du film Jurassic Park
 
Jurassic Park
Pourquoi la résine permet-elle
de conserver l'ADN d'un 
moustique ?


Le
"Jurassic Park
"
de l'auteur (E.G.) :


Lannoy
Givenchy-en-Gohelle_1
Givenchy-en-Gohelle_2
Wasquehal

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     Lettres adressées à l'attention de M. Eric Geirnaert,
E-mail : eric.ambre.jaune@hotmail.fr

     Monsieur Geirnaert,

     Dans le cadre d'un TPE (travaux personnels encadrés effectués en classe de terminale) nous recherchons des informations sur l'ambre, l'ADN antique, l'hypothèse de ramener à la vie des espèces disparues, et... aussi les dinosaures...


Lire le dossier  

 

L'ADN ancien sauvegardé dans l'ambre
possède ses pièges...
 
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