Cette
présentation infographique d'un sujet médiatique n'est surtout
pas un travail de thèse pointilleux qui risquerait, sans doute, d'ennuyer
un jeune lectorat, mais constitue
une petite animation visuelle de science avec les publications associées
(publiées dans la revue Cosinus). Cette animation souhaite attirer l'attention
des partenaires qui
peinent à avoir de beaux sites Internet par manque de temps, de moyens
et/ou de personnes bénévoles impliquées... Si vous souhaitez
des infographies ou des
documents réalisés à la demande -gratuitement- pour une
publication ou une animation, vous pouvez formuler une demande à eric.ambre.jaune@hotmail.fr
Le Puzzle de la mort des dinosaures
Le jeu de patience fait de fragments découpés qu'il faut rassembler
pour
reconstituer l'image de ce problème très compliqué.
Retour
début du site
Assez
déconcertant pour les paléontologues, qui, inconsciemment
ne "conçoivent" les évènements
passés que si et seulement si ces derniers existent dans la mémoire
d'archives tangibles (fossiles, empreintes, marques et impressions physiques
palpables), les grandes extinctions peuvent opérer sans laisser
de trace ! Prenons le cas des mammouths.
Comment expliquer la découverte d'animaux nombreux tous congelés
(instantanément!) dans les glaces qui ont leur bol alimentaire
conservé -non digéré, non putréfié-
dans l'estomac? Comment situer la présence d'herbe dans ce paysage
en quantité suffisante pour nourrir de tels animaux sous de telles
latitudes? En imaginant une "rupture" d'oscillation de la
terre où finalement les terres "glisseraient" d'un
coup en créant un énorme cataclysme peut-on expliquer
la position étrange des terres à ces nouvelles latitudes
étranges? Le coup de blizzard énorme et terrible à
l'origine de la congélation instantanée de ces gros animaux
pourrait-il survenir à la disparition locale de l'atmosphère
laissant le froid spatial nimber la région? Doit-on imaginer
la rupture instantanée du Golf-Stream? Sans la moindre trace
des causes, les faits sont là. Un paysage luxuriant se retrouve
en quelques heures sous une situation polaire intenable, opérant
une hécatombe... |
Introduction par André Holbecq
Le
Puzzle de la mort des dinosaures, des pièces
éparses "collées" par l'ambre fossile ?
Aujourd'hui
décimées par un petit champignon (chitride), les délicates
petites grenouilles disparaissent -toutes- dans ce qu'il faut bien appeler
une épidémie mondiale... Issues des temps géologiques
anciens, les facteurs environnementaux (et sans doute biologiques) semblent
aujourd'hui fatals aux amphibiens. Faut-il croire que les batraciens
soient fragiles comme cela est communément admis ? La chose
n'est pas aussi évidente et le groupe n'a pas toujours été
vulnérable...
Aux
premières loges, et pendant autant de temps, et elles n'ont pas
disparu ! Incroyable, et pourtant... On peut alors se demander si
d'autres animaux n'en aurait pas fait autant, profitant de ce "radeau
tectonique" pour débarquer en Eurasie tout en échappant
aux conséquences prétendues mondiales de ces catastrophes
qui auraient éradiqué les dinosaures.
|
A lire, Janvier
2008 : La
fin des dinosaures aurait été causée par des insectes
piqueurs de l'ambre....
Un dossier exclusif sur le site
Ambre.jaune.free.fr
Pour
expliquer les grandes extinctions de masses terrestres, on invoque
de plus en plus l'origine cosmique de différents évènements
et précisément le "sursaut gamma" né de
l'explosion d'étoiles... Le rayonnement gamma ainsi généré
entraînerait une modification de la composition de l'atmosphère
terrestre -avec augmentation de l'oxyde nitreux-, lequel, serait l'origine
d'une chute vertigineuse des températures. Perméable aux
rayons U.V. du soleil, l'atmosphère terrestre ainsi modifiée
entretiendrait un smog (un brouillard) opaque. Une décennie suffirait
aux rayons nocifs du soleil, dans ce climat froid, pour altérer
l'ADN des espèces.
Pour analyser maintenant l'aspect récurrent des extinctions majeures (5 au total) dans un calendrier assez régulier, on explique que notre galaxie voyage à 200 Km/s dans la voie lactée en percutant des gaz interstellaires globalement nocifs à la santé terrestre. Le rayonnement cosmique causerait régulièrement une "grippe cosmique"... Cependant, aussi juste soient ces "calendriers grippaux", l'évènement de la disparition des dinosaures ne répond à aucun cycle, et, la catastrophe est surtout un évènement ponctuel et isolé... Comment raconter alors la brutale et mystérieuse disparition des dinosaures ? Les savants se sont longuement penchés sur cette fascinante question... Difficile de prendre une quelconque position nette et tranchée quant à la disparition des dinosaures de quelques niches écologiques, tantôt disparues, tantôt raréfiées ou réorientées. Les hypothèses même les plus audacieuses, ne sont jamais parvenues à lever complètement l'énigme; et, la petite parcelle d'incertitude que les savants ont laissé ouvre la voie aux révisionistes... Voyant l'exception de calendrier que constitue l'époque de disparition des dinosaures, des chercheurs arpentent alors les traces végétales omises, qui parfois, sont recouvrées dans les sentiers fleuris (voir surtout ces deux rares et magnifiques fossiles de fleur ci-dessous) que devaient emprunter les dinosaures qui vivaient dans les forêts ambrifères d'autrefois... |
Une
petite explication avec les fleurs de l'ambre...
Sans
vraiment s'y attendre, ce
sont surtout les inclusions de fleurs de l'ambre
(inclusions très rares) qui permettent de révéler de nouveaux
faits fondamentaux
sur les biotopes dégradés contemporains des dinosaures.
Examiner les
fleurs fossiles
de l'ambre permet de réviser les
hypothèses cataclysmiques de la disparition très
médiatiques des grosses bestioles...
L'ambre,
(présenté dans COSINUS
N°36 février 2003, - Les Mémoires de l'Ambre),
rendu célèbre par ses inclusions d'insectes, est une résine
végétale fossile par laquelle (grâce aux fleurs) on
espère mieux cerner la brutale et très étrange
disparition des dinosaures...
Cette magnifique fleur fossile de l'ambre présente un indice unique et amène une pièce irréfutable au jeu de patience que constitue le puzzle de la mort des dinosaures... |
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Ne s'inscrivant dans aucun calendrier d'une quelconque "grippe cosmique", il y a quelque 65 millions d'années, un corps céleste de 10 kilomètres de diamètre a jailli du ciel pour heurter la Terre à la vitesse surprenante de dix kilomètres par seconde ! L'impact éjecta près de 200 000 Km3 de matière en fusion en une poignée de secondes. La blessure encore visible (au Mexique dans le petit village de Chicxulub, dans la région du Yucatan) est un cratère d'impact large de 180 km de diamètre ! L'impact ayant eu lieu sur une plate forme immergée, la blessure de la terre fut rapidement ensevelie sous une chape des sédiments côtiers. Mieux encore, épargnée par toute déformation tectonique majeure au cours des périodes géologiques, la cicatrice terrestre depuis son origine est admirablement bien préservée. L'énorme énergie libérée lors du choc a t-elle déclenché d'innombrables cataclysmes, des tempêtes éoliennes, des bourrasques supersoniques dans l'atmosphère et des raz de marée, le froid et la nuit, puis un réchauffement par effet de serre, des pluies acides et des incendies planétaires ? Dans cette histoire, chaque découverte accapare les savants, (confirmations, infirmations d'hypothèses ) Tous les détails, même les plus infimes, constituent des Scoops, qui rapidement exploités dans des publications, défrayent les communautés regroupées en congrès |
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Il y a 65 millions d'années, un astéroïde de 10 kilomètres
de diamètre a percuté la terre !
Des indices précieux concernant la catastrophe KT pourraient être
cachés (chez nous, en France) dans
un site calcaire à Bryozoaires et Algues où des "ambres"
(méconnus de la science ! et présentés ici)
apparaissent dans une géomorphologie très surprenante... Des "ambres"
originaires des Pyrénées
existent dans un site marin connu pour son âge correspondant rigoureusement
à la
limite crétacé-tertiaire
qui enregistre la disparition des dinosaures.
Passez le curseur de la souris
sur l'image pour voir la seconde représentation des dinosaures.
Il
y a quelque 65 millions d'années, un corps céleste
de 10 kilomètres a marqué la terre dans la région
du Yucatan. Certains font remarquer que des marnes du Maestrichtien (Crétacé
supérieur, voir l'échelle
stratigraphique
Mais, les choses vont vite en la matière. Et ces "preuves de terrain" ont été battues "en brèches" par quelques nouvelles études "préméditées". Pour sauvegarder leurs théories, on a parfois l'impression que certaines équipes contestent radicalement la mesure du développement des nouvelles découvertes ! N'est-ce pas à ce moment, (précisément lorsque les nouvelles découvertes apparaissent) qu'il faut appliquer un sens critique ? Faut-il rappeler qu'une théorie scientifique n'est vraisemblable que SI ET Seulement SI elle est basée sur des Faits et non pas des Suppositions ? |
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Regardons
l'objet ci-dessus, qui régulièrement traverse le ciel : la
comète de Halley
Les dimensions du noyau de la comète de Halley sont approximativement
de 8 x 7 x 15 kilomètres
pour un volume de 550 km3...
A
l'encontre de cette hypothèse extraterrestre (météorite
- comète), certains chercheurs font valoir la baisse du niveau
de la mer et, principalement la diminution de la température
des océans, comme causes suffisantes pour expliquer les disparitions
massives des espèces marines. Cela est basé sur un fait
indiscutable de la régression marine Dano-Montienne, confer
l'échelle
stratigraphique, (climat surtout continental pouvant donner des étés
plus chauds mais aussi des hivers particulièrement rigoureux avec
des saisons très marquées).
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A
la fin du Crétacé, en raison de l'extension des glaces qui
immobilisèrent d'importants volumes d'eau, le niveau des mers baissant
de presque cent cinquante mètre, les écarts thermiques furent
très marqués. La continentalisation du climat (refroidissement
terrestre) aurait fait subir des sursauts très marqués,
remplaçant un climat uniforme, ceci n'aurait pas convenu aux dinosaures.
Le retrait des mers, lui, aurait provoqué une hyper concurrence
en milieu trop restreint, fatal aux Rudistes, Ammonites,
Belemnites et grands reptiles marins (ichtyosaures, mosasaures,
plesiosaures).
A Zumaya, en Espagne, des paléontologues ont mesuré la diminution du nombre d'espèces d'ammonites fossiles visibles sur une épaisseur de terrain correspondant à 5 millions d'années de sédimentation. L'extinction observée sur cette durée relate t-elle une réalité ? Difficile d'être formel, car après examen de zones voisines, la raréfaction progressive constatée des espèces semble aussi résulter d'une insuffisance des fossiles. Le changement graduel du climat et la régression relativement lente du niveau de la mer sont-ils la seule cause des extinctions promptes des espèces marines ? Les données paléoclimatiques sont ambiguës et les événements de la fin du Crétacé sont alors comparés aux grandes glaciations bien documentées du Pléistocènes, (de 1.800.000 à 10.000 ans), où les espèces tropicales ne furent pas complètement éliminées. La coïncidence d'un énorme cycle éruptif en Inde avec le bouleversement climatique progressif caractérisant la fin du Crétacé était suffisamment improbable d'un point de vue statistique pour que les paléontologues ne s'interrogent pas sur la relation possible de cause à effet entre la présence d'immenses plateaux basaltiques volcaniques et l'origine de la crise KT... |
Un cycle
éruptif : un chaud froid pour la terre ou l'inverse ?
Dans
un premier temps, les poussières émises par un cycle éruptif
obscurcissent l'atmosphère et empêchent la lumière
du soleil d'atteindre la surface du sol. La conséquence est une
chute immédiate et vertigineuse des températures. Mais,
un cycle éruptif est également synonyme de libération
dans l'atmosphère de gaz à effet de serre. Alors, dans un
second temps, les conséquences sont l'augmentation globale des
températures. Le rayonnement solaire ainsi piégé
sous l'atmosphère réchauffe la température des océans
avec la conséquence de libérer éventuellement le
méthane gelé naturel qui est piégé en profondeur.
La réaction chimique de liquéfaction du méthane solide
libère dans l'atmosphère un gaz qui accentue l'effet de
serre...
Ce genre de phénomène ne laisse aucun indice géologique "cataclysmique" manifeste. Ces événements ne sont discernables que par l'analyse chimique des roches et la présence de carbone 12 dans les sédiments encaissants. Ainsi, les cycles éruptifs, à l'origine d'un refroidissement initial peuvent-ils être accompagnés d'un réchauffement global important, (10°c, pour l'exemple de l'extinction permienne il y a 250 M.A.) L'analyse d'un cycle éruptif comme possible cause de la modification d'un climat est donc un sujet difficile à cerner. |
Arrêtons-nous
un instant à cette image ci-dessous : L'ombre d'une grenouille
au
|
Vous pouvez regarder le poster (grande taille) en cliquant sur l'image ci-contre : | ![]() |
Pour
approfondir ce sujet de la disparition des dinosaure nous ne pouvons
QUE vous renvoyer vers l'une des conférence d'un spécialiste
de la discipline : André Holbecq.
La fin des dinosaures une nouvelle façon de voir, non catastrophiste - 53 pages 1h30 + débat indispensable... A.H. : Je rappelle d'abord LES HYPOTHESES CONVENTIONNELLES. Puis LES CRITIQUES Je rappelle ce que doit être une hypothèse scientifique (selon Léonard Ginsburg) et constate que les catastrophistes ne s'embarrassent pas de respecter ces devoirs. J'expose une bonne douzaine d'arguments en me basant toujours sur des dires et découvertes d'universitaires internationaux. J'utilise beaucoup les arguments de Gerta Keller . Je révèle ce dont les catastrophistes ne veulent pas entendre parler : la survie et même la radiation des grenouilles indiennes malgré les trapps du Deccan (en me basant sur les découvertes de Bossuyt et Milinkovitch de Bruxelles); je révèle les affirmations basées sur des faits d'entomologie et de paléobotanique de l'ambre jaune, je mentionne la survie et la radiation des Champsosaures qui contredit les affirmations écrites de Buffetaut et torpille les affirmations de Pierre Thomas qui en ignore l'existence. Je relève les très forts taux de survivance des crocos et des tortues, je mentionne les conséquences des études des "poissons" du Liban, je relève les pourcentages faux de disparitions, j'informe des invraisemblances stratigraphiques à propos des forages de la Pemex à Chicxulub, j'informe des découvertes gênantes de Clair Belcher de Londres : pas de troncs ou souches carbonisées dans les roches sédimentaires américaines proches du Mexique malgré les prétendus incendies de forêts prétendus mondiaux. Bref : très contestataire, très "sens critique" mais très bien étayé sur des faits trop souvent ignorés, voire volontairement passés à la trappe car trop gênants. LA OU LES CAUSES ? Je rappelle que prétendre une cause unique c'est se fourvoyer dès le départ. ET S'ILS N'AVAIENT PAS DISPARU . En conclusion les "dinobirds". André Holbecq |
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Les poussières
désorganisent les biotopes et les chaînes alimentaires ? ...
Pendant
longtemps on a affirmé que les poussières devaient étouffer
les chaînes trophiques en bloquant le processus de la photosynthèse,
mais, actuellement, à partir des observations aériennes
disponibles grâce aux satellites, on révise ces allégations
trop radicales ! On découvre effectivement que les poussières
(des déserts d'Afrique, d'Australie, etc
) charriées
par le vent (les poussières rouges par exemple contenant du fer)
sont un catalyseur formidable pour le redémarrage presque exubérant
des biotopes marins. De là, tout le processus vivant retrouve une
dynamique extraordinaire. Les poussières à l'inverse de
bloquer les biotopes marins sont une manne pour le phytoplancton. Les
poussières ne sont pas néfastes; non, elles sont
essentielles aux processus de maintient des chaînes trophique !
|
NOTE :Généralement
les espèces semblent survivre même quand elles sont décimées.
(Diminution du nombre de spécimens, mais, maintient du Groupe).
Depuis 700 millions d'années, des extinctions massives éradiquent brutalement de nombreux animaux et plantes. Dans la majorité des cas, les groupes d'animaux ou de végétaux se sont redéveloppés après les crises... |
Sur
notre terre devenue inhospitalière voilà 65 millions d'années,
certaines niches écologiques semblent avoir été épargnées, préservant, par exemple, les créatures d'eau douce (et même les plus sensibles : les grenouilles) et les fragiles papillons... |
Disons
quelques mots sur les biotopes d'eau douce considérés
souvent comme des bulles de survie : Les écosystèmes
d'eau douce sont singuliers et diffèrent des systèmes
terrestres et marins, en ce fait, qu'ils ne dépendent pas exclusivement
de la production primaire de matières organiques (végétaux,
algues, phytoplancton).
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La phosphatisation Peu connue du grand public, la fossilisation par phosphatisation est une précipitation de microcristaux (ou microsphères) qui imprègnent les dépouilles animales. La dimension de ces cristaux qui, minéralisent littéralement l'animal, est en général comprise entre 1 et 3 micromètres, mais, selon les conditions du milieu, les cristaux peuvent atteindre une taille comprise de 10 à 50 nanomètres, rendant alors une précision extraordinaire aux structures même molles des organes internes. Fait extraordinaire, cette fossilisation, quasi instantanée, peut agir en quelques heures. La rapidité de la réaction chimique est attestée par la présence, chez des poissons, de lamelles branchiales et de structures musculaires conservées en positions érigées, c'est à dire, sans qu'elles ne présentent encore de signe d'effondrement post-mortem, phénomène lié à l'abaissement de la pression artérielle survenant à la mort de l'animal et se développant au début de la décomposition. Contemporain de la disparition des dinosaures, le gisement de la formation de Santana à Chapada Do Araripe, au nord-est du Brésil, vieux de 100 millions d'années environ - Crétacé inférieur - est un exemple exceptionnel où ont été mis à jour des poissons complets quasiment intact via lesquels on peut alors étudier la peau, les fibres musculaires, la pilosité des muqueuses ! Le procédé de minéralisation se réalise grâce au phosphate de calcium, la source du produit pouvant être interne (liée à la décomposition progressive des propres tissus de l'animal) ou externe. Selon l'étude de la distribution et les datations des sites, il semble qu'aucun environnement ne soit spécifique à phosphatisation. Bien que la biochimie de l'organisme en décomposition constitue la clef de la réaction chimique on remarque que les meilleures réactions surviennent lorsque la source de phosphate est extérieure à l'animal (phosphates dissous dans l'eau). L'eau amenant le produit initial, le gradient de concentration esquissant la réaction, la fossilisation peut commencer dès la mort du spécimen. |
|
Cette larme de "miel" fossile, âgée de 54 - 56 millions
d'années, est une goutte d'ambre qui a piégé l'histoire
naturelle
étonnante de ces forêts anciennes perdues. Détail fantastique :
l'or liquide pétrifié, a piégé une bulle d'air nous
rapportant alors le souvenir de la paléoatmosphère d'une époque
qui porte encore les
stigmates des cataclysmes dévastateurs de la fin du Crétacé.
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Les
traces les plus fines des grands événements terrestres sont enregistrées
dans l'ambre.
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Le miel
jaune, d'une richesse inouïe en fossiles, raconte les vies anciennes
des inclusions animales et végétales, offrant, aux
croisements des étapes évolutives, les témoins malheureux
des grands cataclysmes qui ont marqués la Mémoire de la Terre.
A ce jour, le plus vieux vertébré fossile de l'ambre est un petit
lézard âgé de 130 millions d'années, un
spécimen qui partageait, alors, la vie encore paisible et souveraine
des dinosaures...
Les
aventures ancestrales étant corrélées, ...
le
Miel de Fortune pourrait, une nouvelle fois ! ...
nous donner à lire une formidable Mémoire.
Le Miel d'Ambre nous racontera t-il enfin la "lumineuse" vérité
de la survie prodigieuse des entomofaunes
qui échappent, in extenso, aux grands cataclysmes du Crétacé ?
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La corrélation de "petits faits" pour considérer une base d'étude à la disparition des dinosaures. Poursuivons
notre histoire...
Par les insectes il est donc possible de démontrer la présence d'angiospermes nectarifères A la limite Crétacé-Tertiaire, si les fleurs persistent sur le globe, suggérant une photosynthèse qui n'est pas globalement bloquée, comment alors expliquer la sélectivité des extinctions massives en milieu continental comme en milieu marin ? Il
n'est pas toujours besoin d'avoir recours aux hypothèses catastrophiques
pour voir disparaître en masse, et de façon quasi instantanée,
des herbivores de grande taille. A la fin du Crétacé tous les herbivores (sauropodes, thyréophores, ornithopodes, marginocéphales) et leurs prédateurs, les dinosaures carnivores (théropodes) sont éradiqués. Le fait que les biotopes d'eau douce aient été épargnés, oblige le chercheur "raisonnable" à réviser ses idées le forçant à supposer des causes qui doivent êtes d'une toute autre nature, lesquelles peuvent agir éventuellement de concert avec des activités volcaniques accompagnées d'impacts extraterrestres. Une
augmentation de la fréquence et/ou de la durée de la visite
des herbivores qui grignotent le feuillage (sans dommages supplémentaire
pourtant aggravants) peut déclencher chez l'acacia une défense
chimique double. Insidieux,
le mécanisme chimique des arbres (longtemps réfuté
!) est particulièrement dévastateur. Les
interactions chimiques entre végétaux sont enfin acceptées
par les botanistes. La
compréhension des interactions biologiques entre espèces
d'un même biotope nécessite des observations longues et
sages. Vouloir compter celles passées des environnements tourmentés
par l'examen de quelques ossements isolés est un travail de
réflexion multidisciplinaire. Admettre que les végétaux puissent êtes capables de "régler" une finalité sur les herbivores bouleverse considérablement les visions des paléontologues ! Tous, parmis les chercheurs de dinosaures se voyaient les miraculés de ces bouleversements, et empreints d'une grandeur vite volée aux prédateurs terribles du passé. Les
paléontologues ne sont pas dans l'ignorance de la survie "miraculeuse"
des insectes. Pour
la majorité des paléontologues, les papillons sont
des animaux fragiles. L'insecte, lié par d'étroites
relations aux plantes hôtes; (co-évolutions insectes- fleurs)
est souvent invoqué : Si
des papillons de l'ambre sont désignés d'"immobiles",
dormant sur le tronc des arbres, principe décidé surtout
par le régime alimentaire (espèces fossiles qui se nourrissaient
de champignons parasites), "encore leur fallait-ils trouver de
quoi manger..."
Tout
ceci pour décrire le mirage que l'on peut éprouver si l'on
restreint ses observations aux spécialités de sa science...
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Des larves de coléoptères, des chenilles et des papillons dans
les fleurs
Faut il envisager le caractère catastrophique des événements
passés ou l'état progressif des bouleversements ?
L'acacia
n'est qu'un exemple !
Un écosystème constitue un regroupement d'associations très nombreuses aux interdépendances complexes, selon lesquelles, les espèces animales et végétales agissent les unes sur les autres et inversement. Les équilibres délicats, ainsi formés et souvent durables, peuvent promptement être perturbés. On peut supposer que les équilibres, si toutefois ils existent, évoluent au hasard dans l'espace et le temps, imposant aux espèces des rencontres fortuites qui décident de nouvelles stabilités à nouveau durables. Tout semble alors coïncider lorsque les communautés, qui dès lors paraissent opportunistes, finissent par vivre du mieux qu'elles le peuvent. Bien évidemment, libre à chacun, au désir de simplifier l'histoire, de réduire le principe pour expliquer un stupide empoisonnement alimentaire. Les angiospermes, (les plantes à fleurs), qui se sont diversifiées à la fin du règne des dinosaures ont amené une multitudes de substances psychotropes. Mais, si les animaux d'aujourd'hui ont appris à les éviter, l'exemple de l'acacia est là pour éclairer qu'un équilibre modifié impose ses effets sur les réussites adaptatives de l'évolution. Bien évidemment les infortunés dinosaures ne sont par morts d'une simple overdose d'un poison végétal ! Ils sont mort d'un équilibre perdu (causes physiques, puis, biologiques...) qui impose ses règles universelles que l'évolution s'empresses d'estomper. Les dinosaures semblent représenter le révélateur médiatique, ils marquent l'imaginaire humain, agissent sur la sensibilité et l'exotisme jusqu'à un paroxysme romantique qui marque encore aujourd'hui les jeunes générations, au détriment de constats plus "naturels" et donc souvent plus nuancés quant à d'autres catégories d'êtres vivants, et ce, partant sur l'appréhension d'un phénomène tel que celui qui s'est déroulé, entre autres, à la fin du Crétacé. Nul étonnement donc dans l'élaboration et la défense véhémente d'une théorie radicale, paraissant tout expliquer et dont la justesse ne peut être mise en faille que par une autre théorie tout aussi spectaculaire; à moins qu'une bulle d'air incluse dans de l'ambre, un grain de pollen, une fleur, un insecte, la connaissance approfondie des murs et des systèmes de régénération des espèces ou d'auto-protection ne puissent rétablir une juste mesure, une juste évaluation des événements. Alors, une bien jolie histoire, me direz-vous, mais cela ne nous dit toujours pas comment les dinosaures ont disparus. Et heureusement ! Parce que certains dinosaures n'ont pas disparus : ce sont les oiseaux descendants directs des Maniraptoriens. Confer les découvertes récentes de Rahona ostromi sur l'île de Madagascar ! Cet épisode de l'étude de l'évolution des dinosaures vers les oiseaux s'inscrit comme l'un des puzzles les plus anciens auquel les paléontologues uvrent apportant régulièrement leurs nouvelles découvertes; ainsi cette toute première représentation de l'Archaeopteryx par Gaston Tissandier "Les Fossiles" publié en 1875. |
Une nouvelle "pièce" au puzzle : Les superbes fossiles de grenouilles (voir ci-dessous) font bouger nos idées des événements survenus à la limite KT. Se séparant de Madagascar il y a 88 millions d'années, et, dérivant sur une "Arche de Noé" qui allait devenir l'Inde pour coloniser l'ensemble de la plaque Eurasienne à partir de - 55 M.A., les grenouilles semblent avoir parfaitement survécu aux effets dévastateurs prétendus mondiaux de la météorite du Yucatan. Fait surprenant, les grenouilles ont résisté aux "terribles" éruptions volcaniques indiennes, longue de 500 000 ans, à l'origine des Trapps de Deccan. Si
les grenouilles semblent ignorer l'extinction massive des espèces
à la limite KT, on remarque que les batraciens passent actuellement
par une phase de sénescence annonçant peut-être la
disparition groupe.
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Conclusion
Vers une meilleure compréhension du jeu et des pièces. Parmi la vingtaine d'extinctions de masse survenue durant l'histoire de la Vie, pressenties par Georges Cuvier de "Révolutions du Globe", on ne remarque pas de corrélation systématique avec des événements volcaniques ou des impacts extraterrestres. La "crise", plus ou moins rapide d'un système, peut survenir sans que soit nécessairement rapporté de telles catastrophes identifiables dans le registre géologique. Il est difficile de soutenir qu'une cause unique et aussi soudaine que l'impact d'une météorite puisse éradiquer les dinosaures en épargnant les crocodiles. Pourquoi les effets prétendus mondiaux auraient pu exterminer les reptiles volants et non les oiseaux, les rudistes et les ammonites et non les huîtres et les nautiles ? Une observation attentive du registre des strates à fossiles avant la limite KT atteste le déclin lent de la biodiversité montrant des variations marquées selon les distributions géographiques. Les conséquences de la météorites auraient porté le coup de grâce aux spécimens d'une biosphère ainsi appauvrie. Une part de la vérité pour expliquer la disparition de certaines espèces durant la période KT pourrait tenir dans les processus normaux qui régissent la nature et les interprétations récentes que l'on accorde aux modèles actuels. En observant les biotopes présents on peut présupposer qu'un milieu stable est caractérisé par beaucoup d'espèces mais peu d'individus à distribution limité, on en déduit alors qu'un milieu instable est caractérisé par peu d'espèces, beaucoup d'individus et une large distribution. De fait, lorsque les crises biologiques surviennent on peut constater qu'elles semblent n'affecter que les groupes de "hautes diversité" taxonomiques; les formes endémiques et spécialisées sont apparemment plus vulnérables. Partant de ces constats (en entomologie), les "observations" des crises biologiques peuvent s'expliquer sans se référer aux phénomènes catastrophiques, selon les lois biologiques, géologiques, géographiques et génétiques qui régissent les équilibres de la Nature. La résolution du puzzle de la disparition des dinosaures se joue alors jusqu'à la taille infime des petites pièces que sont les molécules d'Adn... Peut-on alors prévoir les dates des grandes extinctions dans le discernement des phénomènes évolutifs ? Certains chercheurs y croient avec l'idée que les espèces, arrivant à maturité génétique, passeraient par une phase de sénescence (soit, un appauvrissement global du génome), avant une extinction. La perte d'un "potentiel évolutif", qui annoncerait le déclin prévisible d'un groupe, n'est pas sans rappeler les anciennes lois où tout semblait parfaitement programmé... Mais,... un "feu" qui décline ne peut-il pas être ravivé par un vent "vital" ? Dépassant ces concepts bibliques, la valse des espèces qui a donné une chute très retentissante aux énormes dinosaures, n'a pas finit de nous donner des puzzles,... dont certains, incontestablement passionnants, mobilisent les énergies d'un nombre croissant de joueurs ! |
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Réalisation du dossier Eric GEIRNAERT. Dernière
révision le Février 2012 -
Contact E-mail Auteur : eric.ambre.jaune@hotmail.fr