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Lettres et correspondances (5/5)
sur le site Ambre - Jaune

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      Mes tentatives de réponses dans ce Forum ne sauraient constituer des dogmes ou des articles de haute vérité. En ma qualité d'amateur, je me propose seulement de formuler des rédactions (des réponses) pour donner, je l'espère, une matière utile pour animer les voies de nouvelles découvertes. Entrouvrir le débat permet souvent de faire le premier pas vers la vérité...




                                     
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Seconde expertise de ma pièce d'ambre archéologique.

Bonjour Monsieur Geirnaert. Je sais que vos précédentes conclusions sont sans appel et que pour vous mon objet archéologique (gravé comme je le crois de caractères préhispaniques) est un "plasticomorphe"... mais sans l'avoir vu (ou tenu en main) ... il y a risque d'erreur ! Jai DONC contacté Monsieur xxx du laboratoire xxx pour conduire une seconde expertise, et, à partir de mes images, il m'a répondu très rapidement : "peut-être du copal !!!"
Cordialement, Guy Barette.



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---- Réponse :

Bonjour Monsieur.
Vous revenez avec de affirmations si "grotesques" de spécialistes qui ont pignon sur rue que je n'ose pas dire le nom des protagonistes !!!! Le scientifique de haute pointure, Monsieur xxx du laboratoire xxx vous répond : "peut-être du copal !!!" et l'archéologue - préhistorien yyy du prestigieux laboratoire yyy explique "Je peux d'ores et déjà vous dire qu'il s'agit d'un outil taillé. Je n'ai jamais rien vu de tel." Les réponses sont tellement absurdes (et contradictoires) que je me pose la question de savoir si les scientifiques ne vous on pas répondu avec une grosse pointe d'humour. Un peu comme si moi, aussi, je vous disais qu'à l'évidence c'est LE DIAMANT de la copine d'E.T. (l'extraterrestre) tombé de sa soucoupe volante lors de son survol des Pyrénées en juin 2014... JE NE PEUX PAS CROIRE "raisonnablement", que des scientifiques "compétents" vous répondent de telles choses (sans ironie).
MAIS, si vous poursuivez l'expertise de votre objet, ce travail va rendre le sujet TRES intéressant car nous pourrons confronter les idées (les détails) et les méthodes.
Vous affirmez qu'il y a, chez-moi, risque d'erreur (dans ma méthode d'expertise). Permettez alors que je me défende en réaffirmant ma logique, (= explications déductives de faits connus.)
Pour être certain ne pas s'égarer en tergiversations, je vais une nième fois préciser l'essentiel (et peut-être me répéter). Bien évidemment j'ai raisonné à partir de vos images que vous avez-eu la gentillesse de m'envoyer.

Je suis convaincu que votre matière ne peut pas être un copal archéologique. Ma conviction approche les 99,99999% de certitude, je laisse une "petite" place au doute possible et raisonnable (humour). Si vous voulez comprendre la raison de mon absolutisme, je peux vous donner la quadrature des confirmations synchrones. En science deux confirmations qui se démontrent mutuellement valent plus que deux (UN PLUS UN)... Et le système est d'ailleurs exponentiel et approche vite 99% de certitude dès que l'on croise trois démonstrations.

Soyons pragmatiques.
Convenez-vous que le pétrole est une matière plutôt noire ? C'est quand même sous cette couleur que l'on se représente le pétrole... Le produit visqueux sombre est le résultat géologique de la transformation des végétaux... La soupe d'hydrocarbures est devenue noire par réactions chimiques au temps. Les résines sont des produits végétaux... Et, même origines, mêmes effets !!! Les résines connues de type copal que l'on trouve fossilisées dans les hautes montagnes ont cet aspect encroûté noir. Les masses sont millimétriques (=minuscules).
Attention, je répons ici en simplifiant à l'extrême (évidemment). Aussi, sanchant le devenir des résines "archéologiques" j'ai de la peine à croire (comme l'annoncent les scientifiques avec trois points d'exclamations, qui vont conduire les expertises chimiques), que c'est : "peut-être du copal !!!" Bien sûr on peut rêver à la providence miraculeuse des matériaux non altérés...
Découvrir du copal archéologique translucide et diaphane, vierge de tout encroutement noir scoriacé des surfaces, est assez improbable... Mais, ce n'est pas tout, le plus incroyable, c'est de passer ici du registre des pièces millimétriques opaques, aux pièces translucides muséales de 10 cm !
-Concernant l'éclat : découvrir une résine fossile archéologique translucide est aussi étrange que de repérer un métal transparent...
-Concernant la taille : pour tenir une comparaison, la référence est aussi énorme que celle où vous affirmeriez, rubis sur l'ongle, avoir trouvé un diamant taillé de 25 Kg. Si des diamants taillés de 25 KG (donc bruts estimés à 30 Kg) existaient au Pays Basque, le paysage local risque vite d'être ravagé par la prospection tout azimut. Je renouvelle ma conviction de dire par déduction (de ce que l'on sait lorsque l'on examine attentivement le sujet) que votre objet n'est pas un copal archéologique.
Et la "science" dans sa grande clairvoyance, pourrait bien certifier (je veux bien jouer le pari à l'avance) que la matrice pourrait être celle des polystyrènes naturels d'unités de styrène. Les tests chimiques (pyrolyse, peut-être) pourraient bien nous raconter la chose...





D'une taille de 9x6 cm pour une épaisseur approximative de 3,5 cm et affichant une
densité étonnante de 1.3 - 1.4, quelle est la nature de cette pièce translucide
découverte par Monsieur Guy Barette dans le torrent le Bastran (à Bidarray)
dans les Pyrénées-Atlantiques ? L'objet découvert en juin 2014, qui
fluoresce très fort (et de façon surtout homogène), est
également gravé de caractères proto-hispaniques
assez étranges selon son découvreur...



L'objet trouvé dans une rivière (qui rappel donc cet autre trouvé dans la Garonne) étant présenté ci-dessus, voyons la logique de l'explication. Vous me dites ici dans votre message :"sans l'avoir vu... il y a risque d'erreur !" Oui, mai non, je ne crois pas... Les images sont, je crois, assez explicites et sans doute suffisantes POUR VOIR des choses.
Et d'ailleurs que voyons-nous sur les images... Je vais essayer d'être clair.
En me présentant cette pièce, que vous m'affirmez venir du fond des âges archéologiques et de l'époque proto-hispanique, (découverte alors archéologique que vous avez présenté à Argitxu Beyrie d'IKER Archéologie puis Christian Normand, archéologue préhistorien, qui répond "Je peux d'ores et déjà vous dire qu'il s'agit d'un outil taillé.") vous m'avez écrit et reprécisé : "L'objet, stable, translucide s'effrite assez facilement." Bon, entendu, c'est noté : translucide, léger, stable, qui s'effrite facilement, qui brûle à la flamme, qui n'a aucune croute scoriacée, et, répond avec une fluorescence forte TRES homogène.
Voyons la chose...
L'ambre fossilisé, le copal subfossile/induré et dans une moindre mesure, les résines contemporaines ne s'effritent facilement que SI ET SEULEMENT SI leur état est déjà altéré (= dégradé par le temps), DONC avec des fissures de surfaces réellement perceptibles à la surface de l'échantillon. Regardons chaque hypothèse en image.
1) Un ambre (succin) qui s'effrite est forcément devenu opaque au temps (=ambre archéologique).
2) Un copal qui s'effrite a des nombreuses craquelures, de surface.
3) Les résines sub-fossiles à récentes (indurées) roulées par l'érosion de l'eau sont marquées généralement vers un assombrissement des matières, avec quand même, souvent une croûte d'altération en surface.

DONC, ceci précisé (par l'image), les matières RIGOUREUSEMENT translucides qui s'effritent assez facilement (c'est d'ailleurs assez souvent le gel qui détériore le durcisseur) sont le plus souvent des bakélites ou simili plasticomorphes que l'on peut reconnaître d'ailleurs à une fluorescence trop forte et/ou homogène. Comme dit dans mes précédents messages et un peu partout sur le site Ambre.jaune, les fluorescences fortes et homogènes (surtout celles qui ne montrent aucun fluage) sont suspicieuses. Si la fluorescence homogène ne montre aucun fluage et aucune marque d'imprégnation logique autour des impacts exogènes de surface (qui doivent toujours plus ou moins exister) alors l'objet est une matière sans doute artificielle.

CQFD (Ce Qu'il Fallait Démontrer), PUISQUE VOTRE OBJET s'effrite sans marque perceptible de fissures (= sans craquelures nombreuses et nettes au niveau des surfaces qui vont dans tous les sens) je privilégie l'idée d'un "plastique" générique (et/ou évidement un mélange) qui se désagrège par dématérialisation chimique du durcisseur. L'idée d'une résine végétale contemporaine (restée si translucide!), qui s'effrite, ne convient pas car elle devrait montrer des traces d'oxydation noires. Ici l'objet parfaitement translucide, qui s'effrite par éclats (SANS MARQUES de fissures des surfaces et en montrant une fluorescence surtout forte et homogène) fait d'avantage penser à un matériau anthropique. Je base ma logique d'analyse sur le constat visuel, qui à ce stade vos images ne montrent pas spécialement un ambre (succin) archéologique, ni un copal (gravé de caractères protohistoriques) pour lequel l'âge (historique) serait assez discordant avec l'aspect et l'état de conservation. Pour attester d'un copal (ou d'un ambre, ce qui revient un peu au même) il faut rechercher les traces logiques toujours présentes dans la gemme. Ce sujet des traces repérables dans les résines végétales avérées (et qui manquent dans les plastiques) est présenté ici dans mon travaux.
Je vais me répéter (une nième fois) mais un copal archéologique (ou ancien) qui a voyagé dans l'eau a un patine d'érosion. Regardez cet exemple (australien). Bref, c'est comme si vous trouviez une orange dans la nature. L'orange (le fruit, à l'état naturel) a toujours une peau extérieure. Si vous trouvez quelque chose de rond, rouge qui ressemble à une orange mais n'a pas de croute, alors ce n'est pas une orange... Cette question de la croute (absente sur votre échantillon supposé archéologique) est aussi problématique que la fluorescence homogène qui va dans le sens d'un "plasticomorphe"... Comment expliquez-vous que la croute n'existe pas sur votre échantillon??? Comment expliquez-vous que la fluorescence soit si homogène??? Comment expliquez-vous que l'on puisse trouver du copal (si translucide, dans de telles tailles) au Pays-basque??? Comment expliquez-vous que le copal soit vierge de toute inclusion (insecte, par exemple)??? Etc...

Monsieur, peut-être devriez-vous faire un tableau de synthèse qui regroupe les indices qui vont dans le sens de votre démonstration d'une résine fossiles archéologique (avec les images à l'appui). Car si monsieur xxx apporte une "confirmation", je peux apporter une dizaine de critères qui invalident la découverte archéologique. Je vous laisse avancer sur votre dossier.
Monsieur, j'espère avoir répondu à l'essentiel des vos attentes, d'autant que le sujet a été commenté déjà longuement...
Ci-dessous, deux images (image1, et, image2) pour résumer (finaliser ?) votre sujet.
Cordialement, Eric G.



   



Peut-on voir dans cet objet, ci-dessus, une résine fossile
résolument archéologique ??? Des scientiques en
voyant l'objet (à partir de ces photographies)
ont osé répondre : "peut-être du copal !!!"



Sollicité sur "l'ambre archéologique des hautes Pyrénées" Monsieur André Holbecq nous donne son avis éclairé de ce qu'il convient de faire (dans un premier temps) pour appréhender un tel objet.

André Holbecq:
Très cher" ambrologue". Je pense que tout d'abord qu'il faudrait au moins essayer de brûler un petit bout et sentir ... L'ambre (ou succin) sent bon, comme tu le sais, les plastiques puent; rien que cela peut éliminer facilement tous les faux ambres, simple rapide efficace, et je pense même suffisant ! Beaucoup de matières plastiques sont très fluorescentes, ce n'est donc pas un critère à retenir, à mon avis. On pourrait aussi voir la flottabilité par rapport à l'eau de mer, tu connais cela mieux que moi... Cet échantillon me semble un peu trop pur... car si trouvé dans un ruisseau la surface ne peut pas être aussi luisante, ça devrait être mat et surtout pas aussi transparent. Voilà, ce que j'en pense. Moi ça me fait plus penser à une résine synthétique. Sauf si l'odeur du brûlé est agréable. Comparer avec un bout d'ambre certifié pour apprécier cette odeur plaisante. Avec l'ambre il faut être très suspicieux, très critique, il y a tant d'artefacts ! Soyons simples et efficaces : comme je l'ai dit dans le message précédent, on en fait brûler un petit morceau et la signature olfactive agréable vaudra toutes les expertises du monde !
D'un autre côté, lorsque vous parlez d'époques "préhistoriques", "pré-hispaniques", "proto historiques" vous lancez des mots un peu au hasard. Chaque mot correspond à des époques précises. Donc, un peu de bon sens : comment expliquer que le A soit connu d'hommes pré-his-to-ri-ques puisque notre alphabet montrant la lettre A date de 7ème siècle av JC ! Et il faudra attendre le moyen âge pour que cela se répande un peu plus... Des réponses éclatantes de bon sens sur des connaissances expertes doivent certainement suffire pour ne pas avoir recours aux analyses chimiques de laboratoires...
Pour rechercher la précision, notons qu'il n'existe que trois "minéraux" de densité inférieur à 2 : MAGNESITE, AMBRE ET OZOCERITE. On a vite fait de les distinguer facilement de l'amble rien qu'à la vue !
Ainsi parle le minéralogiste expert et confirme donc ce que tu (=Eric G.) as écrit.
Salut et bonne journée ensoleillée !
A. H.



Monsieur Holbecq, le dit TRES JUSTEMENT, la signature olfactive EST REELLEMENT UNE ANALYSE CHIMIQUE !!! Le test de la combustion est destructif, c'est entendu. Et c'est pour cela que le test de l'aiguille chauffée à blanc, posée sur l'objet, est une bonne alternative. Puis, encore plus doux, le test par frottage (sans détruire l'échantillon), qui révèle lui aussi l'odeur, complété du test de la langue (qui peut révéler un gout) constitue une exploration intéressante et préliminaire au test de la combustion.
Dès le début d'une expertise (et comme toujours) je préconise de faire cette exploration olfactive / gustative (odeur et gout), comme expliqué dans ce dossier.
TOUTES les matières ont une odeur ("perceptible" au moins à la combustion). La matière, ici qui brûle en développant une fumée noire A DONC FORCEMENT UNE ODEUR. Le test de la combustion n'est pas tant fait pour se servir de l'objet comme d'un éclairage temporaire mais évidemment pour questionner la chimie de l'objet.
Notre NEZ et notre LANGUE sont DES SONDES CHIMIQUES TRES EFFICACES qui fonctionnent infiniment plus vite que des tests laborantins où il faut attendre généralement deux mois. Et, les analyses chimiques (faites au laboratoire sur des échantillons généralement d'un demi gramme environ) sont ceux par pyrolyse qui consistent à bruler la matière... Le labo va faire (en deux mois) ce que notre nez est capable de faire en 2 secondes !!!! Si le point central du dossier concerne la raison de cette matière "anthropique" à cet endroit du paysage plutôt qu'un autre... Si l'exploration doit maintenant porter sur la raison et l'explication des souillures (plastiques) dans la nature, le travail risque d'être TITANESQUE. Et, rechercher la paternité des plastiques (trouvés dans le paysage naturel) dépasse le cadre de mes compétences et de mes intérêts...
CQFD, le test de la combustion, comme le dit monsieur André Holbecq, est selon lui (et je partage complètement son idée) suffisant pour certifier l'expertise et vaut toutes les analyses faites au laboratoire.

Pour finir, voyons cotre plastique archéologique confronté à ses "petits frères" (ci-dessous) tous issus de pêches "miraculeuses". Le catalogue des plastiques "ambriomorphes" trouvés dans la nature démontre que la pollution atrophique existe partout ! Les plasticomorphes sont 1.000.000 de fois plus nombreux et donc fréquents dans la nature que les ambres fossilisés de 10 cm !


EPILOGUE.

Monsieur, Lorsque vous aurez vos résultats d'expertises faites de haute autorité au laboratoire scientifique de prestige, j'ai quelques matières "archéologiques" (plutôt sympa, dans toutes les gammes souhaitées et plutôt nombreuses) sous le coude qui pourront peut-être supporter une petite analyse chimique...
Mais, problème, s'il faut attendre deux mois pour les confirmations, j'ai peur d'y passer quand même toute l'année...
Voici, ci-dessous, des pièces TOUTES trouvées EN PLEIN NATURE par des découvreurs TRES enthousiastes (qui me demandent mes expertises et m'incitent évidemment à vendre les matières précieuses au plus offrant sur le web en partageant les bénéfices).
Mais, en faisant cela ne risque-ton pas de faire commerce d'un fond de décharge ???

Autre chose, pour terminer...
- Le 17/11/2015, madame Patricia Rifa me demandait (Eric G.) des renseignements concernant sa découverte exceptionnelle d'ambre archéologique en Egypte. Si vous voulez voir et savoir à quoi ressemble réellement de l'ambre archéologique (l'AMBRE VRAI, ancien, avec la bonne texture, correspondant aux BONNES époques archéologiques) peut être-pourriez-vous entendre les arguments que vous donneront les spécialistes du sujet ? Contact Patricia Rifa : xxx.
Madame Patricia Rifa, vous expliquera que la fluorescence (en UV) opère sur une vaste gamme de matières (par exemples les céramiques, etc.). Puis, lorsque vous aurez les arguments invalidant le matériau archéologique (ambre fossilisé), peut-être aimerez-vous écouter l'avis de spécialistes qui travaillent aux études des matériaux environnementaux ?
- Le 24/11/2015, Monsieur Pierre MICOUD me contacte pour le dossier concernant un échantillon de 20 cm pêché dans la Garonne qu'il souhaite confronter à l'hypothèse de l'ambre. Monsieur Pierre MICOUD travaille au GET, laboratoire de recherche Université-CNRS de géosciences, à Toulouse.
Contact : Pierre MICOUD, GET - UMR5563 CNRS-UPS-IRD, Géosciences Environnement Toulouse, ERT Géomatériaux, 14 avenue Edouard Belin, F-31400 TOULOUSE. mel : xxx, tel : xxx

Monsieur, avec ces contacts d'éminents spécialistes, vous devriez pourvoir suivre de nouvelles pistes d'investigations pour mener l'enquête... Bonne continuation à vous.
Cordialement, Eric G.




Quelques plastiques archéologiques
tous issus de pêches "miraculeuses"..
.

 



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Travail d'art, couler du métal sur de l'ambre...

Bonjour, Je suis artiste et j'envisage de réaliser une pièce avec de l'ambre naturel. Il semblerait que vous connaissiez le sujet. Pour ma réalisation je souhaiterais couler du métal sur l'ambre directement. Je sais que l'ambre a une faible résistance à la chaleur. J'ai effectué quelques recherches à ce propos. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je suis arrivée sur votre site. Sauriez-vous à tout hasard s'il était envisageable de couleur du métal (bronze par exemple ou argent) directement sur l'ambre ? Mon expérience vous semblera peut-être un peu utopique mais si vous avez une réponse j'en serais ravie.
En vous remerciant par avance,
Cordialement, Marine Dominiczak.



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---- Réponse :

Bonjour Bonjour Madame.
Votre question ne me semble pas dénuée d'intérêt, mais votre souhait de couler un métal fondu (liquide) sur une gemme fossile risque fort de tourner au désastre "technique".
Nous parlons bien ici d'ambre naturel et non pas de plasticomorphes (=résines de synthèses et autres mélanges de toutes sortes amalgamées à l'autoclave). Les "plastiques" de l'industrie chimique peuvent accorder selon la nature des durcisseurs des résistances mécaniques et thermiques parfois acceptables. Et, c'est d'ailleurs pour cela qu'ils sont incorporés (en secret) dans des mélanges pour proposer des bijoux durables dans le temps. Sinon, les vraies oléorésines fossiles (de type Ambre = gymnospermes ou de type copal = angiospermes) sont surtout solides par épaisseur pleine. En effet, les échantillons natifs (= 100% originels; = non dénaturés) sont nés par recouvrement de coulures, et, les fragilités se situent toujours entre les coulures. Donc, un échantillon de quelques millimètres situé dans une seule épaisseur pleine aura moins de points de fragilité qu'un volume supérieurs né sur plusieurs coulures. La dilatation thermique d'une gemme sépare prioritairement les coulures les unes des autres. Un ambre recouvert d'huile (qui pénètre la gemme) et qui se dilate plus vite que l'ambre suffit à faire éclater certains échantillons. L'exposition d'un ambre sous une lampe halogène (lampe malheureusement calorifique utilisée parfois pour explorer les inclusions qui forment des volumes vides dans la matrice) suffit à éclater la gemme par la dilatation des gaz contenus dans des cavités creuses. Plus un ambre est riche en inclusions volumineuses, moins il résiste à la dilatation surtout thermique (et dans une moindre mesure à la contrainte mécanique). On parle ici de chaleurs raisonnables situées à 40 - 50 °C. Un ambre qui se brise lorsqu'il est exposé brutalement à ces chaleurs sous une lampe n'a aucun avenir pour des températures situées dans la plage de fusion des métaux. Si vous voulez incruster un ambre dans un métal il faudra réaliser un volume de substitution pour recevoir le métal liquide, lequel, enlevé recevra l'ambre ajusté qui pourra être collé à la colle cyanoacrylate.
Les bijoutiers procèdent surtout par pliages mécaniques pour enfermer des gemmes natives dans des "prisons" métalliques (faites en alliage d'argent). Ils n'opèrent jamais par fusion...
J'espère Madame, avoir répondu à vos attentes...
Je reste à votre disposition.
Cordialement, Eric G.


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Un ambre dans dans la grange de mon grand père...

Bonjour Monsieur Geirnaert, je vous contacte car j'ai trouvé avec des amis dans la grange de mon grand père une sorte de pierre dans un vieux sac en toile jute. J'ai démarché différents bijoutiers pour en savoir plus sur l'objet. Le dernier m'a expliqué que la trouvaille n'était pas une "pierre" (=un minéral) mais correspondait d'avantage à une concrétion végétale durcie (solidifiée) qui ferait penser à de l'ambre. J'ai recherché sur Internet le protocole des tests pour comparer l'objet à l'ambre jaune fossilisé. Et mes observations montrent une certaine "convergence"... (Test à la lumière noire, test à la chaleur, odeur et translucidité). Pourriez nous nous renseigner sur l'endroit où l'objet serait susceptible d'être vendu ? Ci- joint, deux photos, Merci.
Morin Steve.





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Un ambre dans ma maison du 17ième siècle...

Bonjour Monsieur Geirnaert. A force de parler des faux ambres sur vos (magnifiques) pages Internet, nous ne voyons plus les "vrais" ambres (=humour)... Me concernant, j'ai une pièce vraie, authentique et 100% brute qui pèse 52g.
J'ai trouvé l'objet (photos ci-dessous) en rénovant la charpente d'une vielle maison du 17ième siècle que je viens d'acheter.
L'objet, caché derrière une poutre, était conservé dans un chiffon. J'ai présenté ma "précieuse" découverte dans une boutique qui rachète l'or aux particuliers. Mais, ils n'y connaissent rien et m'ont simplement répondu que les faux abondaient... Au regard du lieu de ma découverte, j'ai la certitude absolue que l'objet ancien n'a aucun label de "faux". C'est un objet ancien réel...
Je souhaiterais vendre la pièce car je ne suis pas spécialement intéressé par ce nodule. Pouvez-vous m'aider et me donner votre avis ?
Merci. Signé Mick Moon.






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---- Réponse :

Bonjour Messieurs.
Oui, vos découvertes ne sont susceptibles d'être vendues (rapidement) que si l'expertise ambre est certifiée... Pour conduire une vente, peut-être pourriez-vous produire des images de la fluorescence par exemple ? Pour lire la matière, les questions utiles sont disponibles ici. Sinon, sans tergiverser, allons à l'essentiel. Je suis convaincu que vos deux objets sont des résines indurées "récentes"...
Pour l'objet de Monsieur
Mick Moon, mieux photographié, (plus visible, au niveau des surfaces) ce n'est PAS un fossile de plusieurs millions d'années. La patine n'est pas celle d'un fossile. Cela ressemble à un "mastic" devenu sec... Votre objet qui montre les traces d'une dessiccation légère des surfaces est sans doute une oléorésine transformée (NON fossilisée) donc assez "contemporaine"... Il n'est pas rare de trouver des gros amas de résine, des mélanges étranges dans les maisons anciennes, dans les granges, dans les caves et dans les dépôts de bois. Les oléorésines (conservées en nodules) servaient couramment d'allume feu et de colles d'étanchéités pour colmater les fissures dans les barils et les tonneaux, etc...
Je suis convaincu que votre objet ne fluorescera pas en lumière noire et qu'aucun fluage ne sera visible sur l'objet. Voici ce qu'il faut vérifier pour expertiser un ambre fossile en lumière UV. Donc, selon moi, votre objet ne fluorescera pas... La résine est seulement historique (ancienne) mais pas fossilisée... L'objet trouvé dans votre maison n'est pas ambre géologique de plusieurs millions d'années...
Pourriez-vous faire l'expérience du test en UV ? Si oui, vous aurez une confirmation implacable... Sinon, autre test : si vous posez l'objet sur votre langue et que vous percevez un léger goût, c'est que l'échantillon ("résine historique") n'est pas fossilisé...
Dans les livres historiques (Masse, par exemple, en 1708) on rapporte que les résines végétales étaient couramment récoltées et bouillies dans des chaudières pour préparer le brai dont on enduisait les vaisseaux de mer pour empêcher la pourriture, boucher les trous et préserver le bois des attaques du soleil... Les oléorésines, plus ou moins cuites selon les besoins et les usages particuliers demandés, étaient coulées dans les trous aménagés d'une petite dalle faite en sable. Les amas devenaient alors des sortes de pains ronds d'un à deux pieds de diamètre sur dix huit à vingt pouces de hauteur, plus ou moins selon l'idée des ouvriers... L'histoire fait mentions nombreuses aux produits élaborés à partir de résines végétales. Les gommes résineuses, les térébenthines, les brais gras et secs, les résines jaunes et les goudrons étaient des productions attestées et il n'est pas rare de retrouver ici et là des nodules de produits bruts ou cuits. Votre objet (qui rappelle la poix blanche) pourrait-être une résine molle séchée (devenue dure = indurée) utilisée dans la construction. Molles, séchées, brutes, cuites, les résines étaient utilisées dans de multiples usages. Elles étaient employées pour l'étanchéité dans les bâtiments, cabanes, chais, hangars pour protéger le bois de l'humidité. La résine améliorait aussi l'étanchéité des récipients, amphores, outres en cuir, tonneaux de bois... On a aussi les preuves que la résine servait traditionnellement d'allume feu aux habitants... Des amas de résine ne sont pas des ambres fossiles...
Sans être un faux, votre découverte, Monsieur, n'est ici pas un ambre, mais une résine indurée...
Bien à vous, Eric G.


Bonjour. Merci pour votre message. Je n'ai pas de lampe UV pour tester la fluorescence de l'échantillon supposé être un ambre, alors, j'ai essayé le test de la combustion contrôlé comme préconisé à plusieurs endroits sur votre site internet. J'ai éclaté facilement quelques éclats (j'ai "effrité" un petit morceau) que j'ai alors chauffé à la flamme d'un briquet. La matière a pris immédiatement un état liquide, en donnant une étrange senteur qui me rappelle vaguement celle que l'on a avec la soudure à l'étain. La matière qui a coulé (sans même brûler) n'a pas noirci comme le ferait un plastique... La matière ne brûle pas (vraiment) à la flamme, elle fond immédiatement. Aussi, j'ai fais l'expérience de fondre mon bloc de 52g (entièrement) dans une casserole. Le résultat obtenu ressemble à un caramel fluide (liquide) que je l'ai laissé refroidir pendant 15 minutes. Il est devenu dur et d'aspect comme du verre. J'ai alors versé une goute d'eau sur la matière durcie qui a éclaté avec un "choc" montrant des fissures comme elles apparaitraient sur le pare brise d'une voiture malmené.
Ci-dessous, les éclats de la matière, ce qui reste du nudule, après l'expérience...
Signé Mick Moon.





Re bonjour Monsieur...
Oui, je vois parfaitement. La matière desséchée (asséchée à l'air) s'effrite assez facilement lorsque l'on exerce une pression avec un outil... Puis les éclats coulent lorsqu'ils sont présentés à la flamme... La liquéfaction (ici immédiate) démontre SANS équivoque que la matière testée n'est pas fossilisée ! Dès qu'il y a une coulure, alors CE N'EST PAS un ambre. Car un ambre chauffé (ou un ambre qui brûle à la flamme), ne se liquéfie JAMAIS.
DONC, CQFD ( = ce qu'il fallait démontrer), le nodule de 52g est constitué d'une matière sans doute artisanale, une sorte de mastic mêlé à un polymère thermo réactif qui, peut-être, était la base d'un produit utilisé pour colmater des fissures ou travailler les charpentes...
Votre nodule de 52g, ou, ce qu'il en reste maintenant, (qui ressemble à de la résine) n'est pas fait d'ambre...
Cordialerment, Eric G.



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Nous désirerions élargir nos prospection à l'ambre.

Bonjour Monsieur Geirnaert, je m'appelle Patrick Guillemaud et suis président du club de minéralogie de xxx Bourgogne du Sud / Morvan, le club xxx et moi désirerions élargir nos recherches de fossiles dans un but d'avancer dans nos connaissances de terrain, nous cherchons de nouveaux sites de prospection avec les copains du club. J'ai remarqué vos recherches dans l'Yonne vers xxx, serait-il possible de nous guider dans nos recherches, nous serions disponibles au mois de mars après la chasse et avant la venue des feuilles. Je me tiens à votre disposition pour toute demande de renseignements. Il est écrit dans les statuts du club qu'il est interdit de faire commerce des choses trouvées lors des sorties et que l'on doit ramasser des minéraux ou des fossiles de façon à en laisser pour les générations futures. J'ai lu sur votre site Internet plusieurs de vos réponses sur les conditions d'exploration accompagnées des sites. Et, il est vrai que certains malveillants pillent les sites. Eventuellement vous pourriez m'envoyer un échantillon par la poste afin de voir à quoi ressemble de l'ambre français? Un petit échantillon représentatif suffira à me contenter, il est rare d'avoir de l'ambre de France. Dans l'attente de vous lire, avec nos remerciements et toute mon attention.
Cordialement, Patrick Guillemaud.


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J'aimerais amener mes filles sur le site d'ambre...

Bonjour Éric, je m'appelle Laurent et habite vers Pau. Passionné de géologie, je me suis régalé à lire vos pages sur les sites d'ambre en France. Merci pour toutes ces informations, merci pour ce partage et ces belles images... À l'occasion, j'aimerais amener mes filles sur le site d'ambre de St Pon les mines. Pourriez me conseiller sur la méthode à tenir et les lieux ? A quel endroit, que faire et comment prospecter ? Merci de votre attention,
Bien à vous. Laurent Pauzart.




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---- Réponse :

Bonjour Messieurs.
Réponse à Laurent Pauzart : Que ce soit pour vos filles, pour votre petit cousin ou pour conduire le responsable du club de géologie du département local, donner les conseils et les indications de terrain pour prospecter et/ou localiser les gisements d'ambre en France n'est pas "neutre"... Généralement, je partage ces précieux renseignements avec mes collaborateurs proches...
Monsieur, que m'offrez-vous pour contre ces renseignements (précieux) ? Sinon, je ne connais pas la ville ou le lieu dit éventuel "St Pon les Mines". Par contre je connais les séries cénomaniennes à Saint-Lon-les-Mines dans le département des Landes...
Pour info, récemment, Mademoiselle Merr m'a demandé de localiser le précisément site d'ambre à Auteuil. Et, voici ma réponse.
Cordialement, Eric G.

Réponse à Patrick Guillemaud / Morvan. Les bonnes résolutions courageusement rédigées sous forme de règles "statutaires" ne sont pas forcément respectées... J'ai en mémoire (et en image) le saccage à la grue, double vérins hydrauliques, d'un site d'ambre primaire -non remanié, donc, fragile et précieux- par monsieur xxx du club de minéralogie xxx. L'idée de laisser des matières (aussi précieuses et rémunératrices) que les gemmes d'ambre en place, in situ, pour les générations futures, est sans doute la règle "statutaire" la plus malmenée au monde ! Soyons francs, c'est le grand pillage de la planète! La réalité du prospecteur cupide qui dit : "Tout ce que je trouve est à MOI" et les sempiternelles questions orientées sur les ventes et les prix, me font croire monsieur que vous vivez assez loin de la réalité commerciale de l'ambre. Monsieur, néanmoins, je comprends votre demande, mais que m'apporterait d'être l'animateur d'un jour ? Je ne souhaite pas être l'organisateur responsable de la grande débâcle, et, vous me demandez de vous envoyer des échantillons par la poste ? gratuits (?) Monsieur, j'essaie d'être raisonnable et pragmatique et croyez que je ne peux pas prendre à mes frais, l'envoi d'échantillons de mes collectes pour satisfaire tout à chacun... Monsieur, comprenez-vous ma position ?
Cordialement, Eric G.



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Mon voyage de découverte de l'Ambre en Europe...

Bonjour Monsieur Geirnaert, Je me permets de vous écrire, car je projette un voyage en Europe centrale et orientale, avec la visite de Gdansk et Kaliningrad. Et je suis intéressé par l'ambre. Je voudrais en acheter localement. En préparant ce voyage, qui aura lieu en juin, je suis tombé sur vos articles. Aussi, je serais intéressé par tous conseils de votre part : quels lieux éviter, quels village visiter, quelles commerces vendent des faux, etc.? En vous précisant que je suis un simple amateur, sans grandes connaissances du sujet. J'aime bien les pierres, de façon générale. Je rapporte de mes voyages du sable et des pierres (sans aucune valeur marchande! Simplement pour leur beauté naturelle ou leur composition).
Par avance, merci.
Cordialement. Jean.



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---- Réponse :

Bonjour. Je vois bien votre idée, mais, à vrai dire, prendre la casquette technique d'opérateur touristique pour organiser (orienter) vos déplacements nécessite que je connaisse plusieurs contraintes chiffrées que je n'ai pas. L'ambre est le fil conducteur de votre voyage contemplatif. Entendu. Mais les expositions que je connais sont temporaires et vous guider me semble difficile... Bon, pour trouver les animations, vous pouvez questionner les offices touristiques locaux. Mais, une autre recherche assez utile consiste à suivre les évènements associés à un artiste. Recherchez par exemple toutes les manifestations associées à Monsieur Lucjan Myrta et vous serez certain d'examiner de très belles choses. Ensuite, une visite au musée de l'ambre de Kaliningrad me semble être un passage obligé d'autant que les organisateurs préparent une scénographie à partir de documents que j'ai donné à madame Victoria Rescikowa. Monsieur, pourriez-vous photographier l'exposition temporaire si vous visitez le musée de l'ambre de Kaliningrad ? Auriez-vous la gentillesse de photographier les panneaux relatifs à l'extraction historique, les vielles mines et également les images relatives aux parures de femmes tibétaines? A partir de ces images, nous pourrions présenter votre visite du musée sur le site Internet Ambre.Jaune? Qu'en pensez-vous? Sinon, concernant les achats, munissez-vous d'une lampe UV pour vérifier l'authenticité des gemmes et préférez les échantillons sur lesquels vous pouvez encore lire la pellicule scoriacée qui démontre l'authenticité de la matière. Monsieur, si vous prenez de nombreuses photographies, nous pourrions rédiger un compte rendu de voyage. Qu'en pensez-vous? Je reste attentif à vos messages.
Cordialement, Eric G.



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Un nouveau fournisseur d'ambre...

Bonjour Eric, Déjà merci pour ce site !
Je viens vers vous car je viens de racheter un fond de commerce spécialisé dans les pierres semi-précieuses. Mes prédécesseurs se fournissaient chez xxx mais je viens de me rendre compte que les pendentifs d'ambre brut qu'il m'a donné fondent légèrement et laissent une coulée noire quand je les brule. Grace à votre site je sais que c'est du faux. Donc j'en ai trouvé un autre : xxx qui m'a assuré qu'il est impossible d'avoir un ambre non chauffé qui soit transparent et monté sur de l'argent. Et qu'il est le moins cher du marché. Je suis donc entrain de me demander si je ne vais pas arrêter les colliers pour bébé et les beaux bijoux en ambre car je n'aime pas mentir aux clients. Sauf si vous me conseillez un fournisseur Visage souriant (noir et blanc) vous me sauveriez la vie (enfin plutôt le chiffre d'affaire et la réputation du magasin) et ce serait très gentil !!!
Salutations, Madame xxx.


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Bonjour Madame, votre message m'interpelle vraiment.
Ah quelle expérience difficile ! Découvrir que son fournisseur de longue date ne propose (désormais) que des matières qui fondent au feu en développant des flammes irrégulières avec des coulées noires à l'ignition est TRES problématique. De deux choses l'une, soit la matière n'est qu'un substitut semi fossilisé (type copal) qui brûle en crépitant, (en claquant, on peut entendre parfois de petits sons), soit la matière contient un consolidant technique et n'est alors qu'un "plasticomorphe". Dans les deux cas, on s'éloigne de l'ambre "NATUREL". L'idée de vous tourner vers un autre fournisseur est alors logique. Mais quoi ? INCROYABLE !
"Il est impossible d'avoir un ambre non chauffé qui soit transparent et monté sur de l'argent".
VOILA le mensonge qui situe bien la problématique de la propagande de l'ambre ! L'ambre translucide, authentique, complètement originel, non dénaturé, l'ambre 100% natif (comme il existe dans la nature) peut -ET HEUREUSEMENT- se trouver monté en bijou sur de l'argent. Voici une pièce et en voici une autre.
En fait, ici, le fournisseur (grand joueur devant l'éternel) ne veut que vendre ce qu'il a à disposition quitte à mentir. Madame, si vous étudiez l'ambre pas le biais des inclusions, si vous examinez l'Or du Nord pour les petits insectes piégés, vous examinerez évidemment des gemmes translucides (non dénaturées) qui, tient donc, sont parfois montées en bijoux... Et, les bijoux contenant des insectes ne sont pas spécialement "rares" (techniquement parlant). Voici en effet des pièces authentiques (100% originelles) qui peuvent être cerclées sur argent et qui contiennent toutes des insectes. Bref, le personnage qui affirme de haute autorité que seul l'ambre fondu (plasticomorphé) est disponible est un margoulin qui prépare le terrain du commerce de dupe. Je suis halluciné par le message. Quel aplomb !
Pour avoir accès aux vraies informations, il faut dialoguer directement avec LES PRODUCTEURS (et pas vraiment les grossistes qui ne sont que des revendeurs). Sans humour, sans exagération, si vous posez un chèque d'un million d'€ sur la table ou si vous avez un "passe droit" comme un ouvrage que vous présentez comme l'excuse d'une recherche très singulière, vous pourrez contraindre (ou convaincre) le grossiste -leader éventuel- à accepter vos demandes particulières. Il contactera alors son ou ses producteur(s) pour accéder à vos demandes. Car, le client a toujours raison. J'ai assisté et participé à de telles discussions où par exemple un client fortuné a exigé comme nouveau label de sa marque la découpe de ses ambres natifs en forme de gouttes avec un long filet d'étirement (la forme donc la plus difficile à obtenir). En fait, l'ambre est distribué partout en France. Il y a une multitude d'enseignes. Mais, pour faire simple, trois grossistes (essentiellement) se partagent le marché. Les productions sont homogénéisées, les collections sont standardisées... Mais si vous accédez à l'envers du décor vous pourrez voir que les belles choses (loin de l'autoclave) ne sont pas divulguées au premier venu sur le web. Madame, si vous souhaitez des collections dignes et morales, il faudrait que vous puissiez correspondre (surtout) avec les producteurs. Là les contacts ne manquent pas mais, il faut savoir et pouvoir montrer patte blanche. Voici une référence qui prend la parole à la télévision. C'est en évitant les intermédiaires (= les distributeurs) que l'on fuit les mensonges. Je n'ai pas d'affinités particulières (ni d'intéressements et/ou de participations) avec une quelconque enseigne. Pourquoi promouvoir X plutôt qu'Y ? En glanant, en farfouillant ici et là, madame, vous pouvez collecter des pièces morales et dignes. Faut-il un œil expert pour discerner le beau caché dans les "plasticomophes" ? Dans la mesure de mes possibilités je peux vous accompagner dans l'analyse (l'expertise) des pièces destinées à la revente. Si vous souhaitez une collaboration sérieuse (et résolument respectueuse), je reste à votre écoute pour imaginer une "compensation" technique. Etant dit que le commerce pur et dur n'est pas vraiment mon moteur.
Pour finir, voici, selon moi, l'une des façons utile d'interpeller un grossiste :
"Bonjour, je suis bla, bla, bla, j'ai plusieurs boutiques, bla, bla, bla... Je suis proche d'une communauté qui thésaurise les insectes autour des activités liées à un insectarium. Et, je souhaite pour commencer un lot de 1000 bagues + 200 pendentifs avec des gemmes cerclées contenant des insectes. Peut importe les tailles et les couleurs, les pièces doivent contenir des inclusions. Puis je souhaite compléter la commande avec des ambres chauffés cognac et vert. Que pouvez-vous me proposer, dans quels délais, sur quelle périodicité."
En mettant la focale sur les ambres à insectes montés en bijoux vous montrez bien que vous connaissez l'ambre originel et l'ambre fondu. En joignant une image à votre message, Madame, le grossiste ne pourra pas vous dire que l'objet recherché n'existe pas. Et, en fouillant d'avantage (toujours sur la même méthode) vous aurez les bons contacts. Comprenez-vous ma méthode ?
Madame, ai-je répondu à vos attentes? Avez-vous un site web pour promouvoir votre magasin? J'ai répondu le plus vite possible et j'ai peut-être oublié une notion... Je reste à votre écoute.
Cordialement, Eric G.




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Nous avons récupéré un bloc d'ambre...

Bonjour Monsieur Geirnaert. Nous avons récupéré un bloc d'ambre brut de 235g dans une vieille collection. L'aspect est étrange. Auriez-vous une explication, un commentaire. Pouvez-vous nous dire si cela vaut éventuellement quelque chose? Il semble y avoir une "incrustation" de fougère en surface.
Merci, Patrice Nugue.


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Bonjour Monsieur. Je comprends bien la notion d'empreinte végétale "incrustée" sur la surface d'un échantillon. Veuillez lire ici un complément sur le sujet. Autre point, il ne faut pas confondre les empreintes végétales de surface avec les craquelures et les fissures de dessiccations anciennes, qui, elles, racontent autre chose qu'un enrobement. Veuillez lire ici les informations relatives aux craquelures. Et, ceci précisé, votre image n'est pas une qualité suffisante pour voir l'incrustation de la "fougère" (éventuelle). Par contre vote image prise en lumière naturelle devant la fenêtre montre que la résine apparait rouge au soleil. Et les fissures TRES nombreuses en surface démontre que la résine se consume à l'air. Ces deux faits sont caractéristiques des résines contemporaines indurées (non ou mal fossilisées). Votre échantillon est sans doute un copal (malgache) sans grande valeur.
Cordialement, Eric G.




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Racler les fonds de tiroir...

Bonjour Eric, Je suppose que vous êtes très sollicité, je serais bref. Je suis un particulier, retraité avec un minima social, je ne suis pas un collectionneur. J'ai une belle pièce d'ambre de la Baltique achetée en 1989 à Goa, au flee market d'Anjuna. J'aimerais la vendre car j'en suis réduit à racler les fonds de tiroir. Si je vous l'envoyais, accepteriez-vous de l'expertiser, estimer sa valeur (je l'avais payé assez cher, 5O$ de l'époque) et éventuellement me guider vers un acquéreur? Merci pour votre attention, cordialement, Guy Fernandez. La pièce a une masse de 15 g. mesure 5,5 x 3,6 cm pour une épaisseur de 0,8 à 1,2 cm.
Cordialement, Guy Fernandez.


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Bonjour Monsieur. Je vais être direct... A moins d'avoir un hollandais, voyageur de commerce, qui transporte ses pièces muséales de collections, l'inde est (au moins d'après mes expériences nombreuses concernant l'ambre), l'inde est le sujet qui cristallise souvent toutes les tensions!!!! Soyons critique cinq secondes, l'ambre authentique (originaire de la Baltique) n'arrive pas forcément (et/ou facilement) en Inde pour être vendu localement... Le marché de l'ambre balte de première qualité n'est pas vraiment le bassin indien! Par contre sa notoriété le précède et, l'ambre balte authentique (=Gédanite) est contrefait aux quatre coins du Monde : Madagascar, Allemagne, Chine, Mexique, etc... En Inde, les résines locales fossiles et sub-fossiles sont TOUTES du type copal (résines sans grande valeur commerciale) et sont souvent fondues et mélangées à des bakélites colorées pour produire des "ambriomorphes" opaques... Monsieur, mes expertises sont gratuites (et sans concession). Je vais droit au but. Nul besoin de m'envoyer l'échantillon par colis postal, mes expertises se font par e-mail. Auriez-vous une image (au moins une image) pour discuter la nature de votre échantillon? En l'état, je suis assez septique... En Inde il est assez rare d'acheter de l'ambre (surtout balte) de première qualité. Par contre TOUTES les pièces commercialisées (même anciennes) sont chères... Ma dernière expertise a démontré qu'un échantillon danois de 190g acheté en 1950 pour une petite fortune n'était qu'un plastique... Monsieur, racler les fonds de tiroirs ne dit pas forcément que vous avez mis la main sur un trésor, (tout au plus un souvenir)... Monsieur, comprenez-vous mes propos et voyez vous mon inquiétude? Cordialement, Eric G.




Voici une image de l'objet...

Re-Bonjour Monsieur. Je m'en doutais. L'ambre est opaque (complètement opaque)... Pour vérifier qu'il ne s'agit pas d'une matière amalgamée (compactée en autoclave avec des plastiques et des colorants) il faut examiner l'échantillon en lumière UV. Si l'objet ne fluoresce pas (ou anormalement) l'objet n'est qu'un plasticomorphe... Indépendamment de ce contrôle, la pièce n'a de toutes les façons aucune valeur particulière... Sans inclusion fossile, l'échantillon vaut 1 pièce (une "petite" pièce) tout au plus... Le vendeur vous aura raconté de belles histoires... Mais, la seule histoire à vérifier, la seule lecture "utile" est celle de l'expertise en U.V. Pour questionner les faux. Voici une explication : image1/2, image2/2 et image3.
Cordialement, Eric G.




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L'ambre (=le succin) dans les vernis des tableaux des grands maîtres...

Bonjour Monsieur, J'ai découvert votre site (et cette page) dans le cadre de mes recherches sur l'ambre jaune (succin). Comme vous le savez certainement, il est avancé que les maîtres flamands utilisaient l'ambre jaune dans leur médium garantissant ainsi la beauté et la pérennité de leurs œuvres... Concernant la dissolution de l'ambre à des fins artistiques, le secret semble bien gardé : on peut se poser la question sur "le comment", vu le peu de moyens mis à disposition à l'époque !? La famille (xxx) sur le site (http://www.xxxx) commercialise ce produit assurant qu'il en détienne le secret de fabrication... Mais ne joue-t-on pas ici sur la confusion possible avec la "résine de peuplier" ? (en rapport avec la légende)... Ma question est la suivante: pensez-vous qu'il soit réellement possible de dissoudre l'ambre jaune? Je vous remercie de bien vouloir m'éclairer sur le propos.
Cordialement (S. Maragdine. / F. Mandragore).

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---- Réponse :

Bonjour, je viens de lire le site web xxx : "Les maîtres flamands des XVème et XVIème siècles étaient parvenus à dissoudre l'ambre pour en faire des médiums et vernis qui conféraient à leurs œuvres une extraordinaire inaltérabilité." Oui, certainement !!! Quelle rigolade ! Et le secret aurait-il été perdu ? En lisant cela brûle-pourpoint sommes-nous dans les vapeurs obscures de l'alchimie ? Les maîtres flamands du XVème siècle étaient-ils meilleurs chimistes que nos spécialistes laborantins actuels ! (Ries, = humour).
En fait, la problématique de la dissolution de l'ambre est la même depuis la nuit des temps...
Au premier congrès mondial de l'ambre en octobre 1998, les aspects (TRES) problématiques de la dissolution des résines fossiles ont été abordés pour essayer d'être le premier à dire que l'on pouvait ENFIN extraire les inclusions fossiles de l'ambre... Pour être clair, ce ne sont pas nécessairement les résines les plus anciennes (géologiquement parlant) qui sont les plus difficiles à dissoudre (non, pas forcément). La problématique est essentiellement corrélée à l'affinité botanique des plantes productrices et à l'aspect de la fossilisation. De plus, quand les scientifiques modernes ont poussé des expertises (pyrolyses, études IR, spectrométries) pour savoir quels étaient les vernis ancestraux utilisés sur les tableaux des grands maîtres, nous nous sommes rendu compte, que les résines employées n'étaient évidemment pas celle des peupliers légendaires mais n'étaient pas non plus issues du pôle ambre mais provenaient plutôt du pôle copal qui, pour certaines, sont très résistantes, (la résine Dammar par exemple).
Donc, en résumé : l'utilisation principale des résines -de façon historique- se faisait par pulvérisation des matières en poudre (chauffée et fondues) pour des tentatives avec le succin, puis, par des dissolutions (chimiques) avec des résines de type copal. Les matières étaient ensuite mélangées à des huiles... L'huile de lin, plus récemment l'essence de térébenthine pour élaborer des produits de base de vernis gras).
Concernant les tableaux, c'est surtout la résine Dammar qui a toujours été utilisée. (La résine dammar n'est pas de l'ambre). La résine Dammar peut être semi-fossile ou contemporaine, elle est claire, de couleur jaune pâle, identique d'aspect aux résines copal, à tel point qu'elle est parfois étiquetée " copal ". Elle fond aux alentours de 140° c, est soluble dans les hydrocarbures aromatiques (benzène) et reste insoluble dans l'alcool. C'est l'une des résines les plus dures qui soit. Elle sert à l'élaboration de laques et de vernis ; mélangée à 70% de cire d'abeille naturelle, elle est utilisée dans la rénovation des matières picturales des tableaux. Dissoute dans la térébenthine elle est employée dans la fabrication des médias pour la peinture à l'huile. Dans l'Egypte ancienne, c'est un élément des enduits colorants des figurines sculptées dans le bois ou la pierre. La résine Dammar est produite essentiellement par de grands arbres appartenant à la famille des Dipterocarpaceae, qui regroupe une vingtaine de genres.
Bref, toute la "complication" (rhétorique comptée) consiste à préciser ce que l'on appelle ambre (= succin, = gédanite, très peu soluble), des autres résines fossiles ou non fossiles (qui ne sont pas de l'ambre jaune). Les auteurs (spécialistes ou non) aiment entretenir la confusion ambre - copal pour conserver le "prestige" de l'ambre jaune... Mais, évidemment la Gédanite (= la seule variété VRAIE de l'ambre jaune) n'a jamais été le produit de base des vernis des tableaux des grands maîtres...
Cordialement, Eric G.


Je vous remercie pour toutes ces précisions car j'avoue en perdre mon latin !!!
Si je vous comprends bien, l'ambre jaune véritable est celle provenant de la Baltique : pensez-vous alors que sa dureté et sa pureté soit inégalée du fait de son histoire et de sa localisation spécifique ? Pourriez-vous m'expliquer ce qu'est l'acide succinique ? Le trouve-t-on sur d'autres résines fossiles ou seulement sur l'ambre jaune véritable et pourquoi ? J'utilise la résine Dammar dans mes médiums à peindre ainsi que la résine mastic (Chios) qui sont effectivement des résines "tendres" solubles à froid. Il serait donc impossible de dissoudre -au sens passer d'un état solide à un état liquide en ajoutant un solvant- l'ambre jaune véritable car trop dure !? Quant à la faire fondre, cela reviendrait à lui faire perdre ses qualités de transparence d'après ce que j'ai pu en lire... J'ai vu récemment que Kremer commercialise de lambre en poudre ...mais rien sur l'origine du produit copal en poudre ??? Merci de votre aide et de votre patience.
Bien cordialement. @bientôt.
(S. Maragdine. / F. Mandragore).


Re-Bonjour, Tout d'abord, AMBRE est UN masculin, il faut donc dire UN ambre (au moins selon l'exactitude du dictionnaire)...
L'ambre balte dit vrai (= le succin) s'appelle la Gédanite, il contient 8% d'acide succinique dans sa masse. Cet acide serait (théoriquement) le résultat de la transformation chimique de la cellulose des végétaux pendant le processus de fossilisation. "Théoriquement", donc, si la cellulose existe dans TOUS les végétaux évolués, le composé : acide succinique pourrait et devrait apparaître dans d'autres matières fossilisées, ce qui n'est pas forcément le cas... Le processus chimique complexe et long de fossilisation + Imprégnation des résines en matières durcies (résines indurées : ambre ou copal) est mal connu. Les distinctions (les caractérisations en laboratoire) se font parfois sur la quantité d'oxygène dans la matière... Bref, c'est le flou plus ou moins "artistique", à tel point qu'une nouvelle nomenclature a été inventé où, désormais, les matières sont désignées par des lettres ! Résines de type A, B, C ou D... L'ambre balte est rangé dans la classe A et, tout le reste c'est autre chose...
L'ambre balte (rangé donc dans le tiroir A) qui provient SEULEMENT des pays baltes est assez tendre, dureté 3 et ne convient pas forcément aux vernis des tableaux. Et, sa dissolution chimique (à froid) est TRES problématique.
Autre problème, les résines baltes fondues en autoclaves foncent et "changent" de couleur, elles deviennent rouge, (couleur du cognac). Ce procédé est appliqué en joaillerie pour durcir les matières alors plus utiles pour le travail des bijoux. Mais, pour durcir VRAIMENT les matières on intègre surtout des résines plastiques artificielles. Selon mes connaissances (qui demandent à être vérifiées) la résine Dammar garde sa tonalité ce qui est un GROS avantage dans le traitement pictural. Autre point important, l'ambre balte vrai fonce également à l'oxygène et la lumière, il se consume (littéralement) avec le temps... Donc appliquer de l'ambre (vrai) sur un tableau est le moyen avéré de dégrader l'œuvre... L'ambre vrai réagit un peu comme les bitumes picturaux de certains tableaux... La matière se transforme avec le temps, se dégrade, fonce et ruine la tonalité des nuances.
Les poudres commercialisées (souvent les déchets de taille des bijoux, avant et après traitement) sont des mélanges de tout et de n'importe quoi. Les résines sont mêlées les unes au autres et la grande problématique des couleurs, des dissolutions et des conservations est (toujours) sous-jacente. Amené en poudre ou en volumes natifs (non modifiés) l'ambre vrai d'un point de vue chimique conserve SES propriétés (problématiques) pour les tableaux. L'ambre vrai (tel qu'on le trouve dans la nature) est pulvérulent, il se consume à l'air et à l'oxygène. Pour bloquer, pour stopper sa dégradation (inévitable) il faut le dénaturer. TOUT le reste, toute la propagande commerciale n'est que mensonge...
La dissolution chimique (à froid) d'une résine fossile n'a rien à voir avec son âge géologique ou la dureté des matières ! La problématique seulement chimique est d'avantage liée au processus de fossilisation qui initie un polymère mécaniquement stable ou pas. C'est la nature tridimensionnelle du polymère qui décide d'une dissolution facile ou pas. Certaines résines fossiles répondent très bien à la dissolution. D'autre non. Mais, de façon assez exceptionnelle, lorsque la fossilisation a eu ses "ratés", il est parfois possible de dissoudre à froid des ambres (A) avec de belles surprises. On procède alors au cas par cas de façon assez hasardeuse. Il est donc possible de libérer les inclusions fossiles par dissolution chimique des gemmes. Et, les chercheurs de crier à l'exploit (si c'est leur travail) ou au canular (si c'est le labeur d'un confrère) en prétextant que l'ambre était malade (mal fossilisé).
Au moins pour l'ambre, il faut se méfier des commerciaux, qui multiplient les labels et les qualités (dénaturées) pour donner un éventail de choix, c'est du marketing (souvent de dupe).
Cordialement, Eric G.






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Pour notre exposé sur l'ambre...

Monsieur Geirnaert, Nous nous sommes procuré votre livre "L'ambre miel de fortune et mémoire de vie", qui a véritablement été une source extraordinaire de réponses pour notre exposé. Mais deux questions subsistent :
A) Tout d'abord, vous dites que les raisons pour lesquelles les résines à l'origine d'ambre ont été exsudées ne sont pas clairement déterminées : que cela peut être simplement un phénomène banal pour l'arbre, ou bien que c'était dû à une réaction de défense. Mais quelle période cela concerne-t-il ; car en effet, le plus ancien ambre date du Carbonifère, mais il y en a eu beaucoup d'autres, à d'autres époques jusqu'à aujourd'hui… Et aujourd'hui ne savons-nous pas déterminer les raisons d'une telle exsudation ?
B) Ensuite, qu'entendez-vous par "la matrice des ambres" que vous mentionnez lors de la découverte de Judith Fourvel sur "la présence dans la matrice de l'ambre, d'un nouvel alpha-amyrine" ?
Merci d'avance de votre réponse,
Damien, Juliette et Maëlle.


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Pour mon exposé sur l'ambre...

Bonjour Monsieur, Je suis étudiante en première année de biologie et j'ai un exposé à présenter sur l'ambre. J'ai lu certains de vos travaux et les réponses fournies aux diverses questions que l'on vous a posé et une question persiste dans mon esprit: Comment expliquez-vous l'apparition de l'ambre dans certaines zones du globe? Quels sont les facteurs qui peuvent provoquer sa disparition? Merci d'avance pour votre réponse. Toutes mes excuses pour le dérangement.
Cordialement, ELLAMTY Kamélia.



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---- Réponses :


------------------------------Réponse à Damien, Juliette et Maëlle.------------------------------

Bonjour... Trois points pour vous répondre.

1) Tout d'abord ce n'est pas "Judith Fourvel", mais, Madame Judith Frondel (de l'Université d'Harvard) qui identifie l'acide Alpha-amyrine, (marque signée de quelques espèces d'angiospermes) dans les ambres. Cette découverte majeure ruine vraiment les théories simplistes qui racontaient l'origine botanique des ambres aux seuls Gymnospermes "résineux - conifères"...


2) "Quelle période cela concerne-t-il?"
Vous abordez mal le sujet, peu importe la période. La période n'a rien à voir. Je m'explique. Voyez vous-même, dès que vous ouvrez un manuel scolaire l'erreur est partout. Certains auteurs, pour s'approprier le monde et raconter les choses ont depuis toujours (sans même s'en rendre compte) opéré des simplifications, jusqu'à la sacro sainte dichotomie. On coupe la réalité en deux pôles pour classer les sujets. Dès qu'il y a narration, description, il y a classement et découpe. Et les tiroirs vont par paires avec leurs opposés : Petit/Gand, Noir/Blanc, Grenouille/Crapaud, Angiosperme/Gymnosperme... Pour raconter la nature, il faut bien utiliser des mots et inventer un classement, c'est certain. Mais, DAME Nature ignore le registre d'explication des hommes.
Et donc...
Et, donc, peu importe l'époque...
Depuis que les végétaux existent, la vie progresse selon des voies qui ne sont pas forcément celles racontées dans la dichotomie "explicative". Bien avant que les plantes aient inventé les fleurs, les espèces végétales avaient initié les résines... La paléontologie le prouve, les résines fossiles les plus anciennes datent du carbonifère... A cette période (lointaine !) les insectes ne sont sur terre que depuis peu, et, les végétaux n'ont sans doute pas inventé les résines pour engluer les espèces phytophages et/ou parasites... D'ailleurs pour lutter contre des nuisibles, le piège gluant/collant est plutôt imbécile puisqu'il maintient les sujets sur place! Le rôle primordial (et originel) des résines est inconnu. On peut supposer que l'arbre a utilisé les résines comme un possible outil d'expression d'odeur (une sorte de langage vert chimique diffusé dans l'air et le sol). Le rôle primordial des oléorésines n'est pas celui d'une défense (retardé) qui englue des parasites mais correspond sans doute à un principe de base plus primordial (fondamental). Dans un monde ignoré des insectes, des plantes auraient quand même inventé les résines. Donc, peu importe la période (hier ou aujourd'hui) peu importe. Depuis qu'ils sont sur terre les végétaux exsudent des résines... Les explications, les causes sont discutables... Les premières résines seraient devenues collantes (réellement collantes) pour piéger des particules (comme le pollen) et ainsi participer par la concentration des particules (collées) dans l'expression d'un message chimique... Plus le nombre de particules collées est important, plus le message exprimé est fort. Aujourd'hui les résines peuvent engluer les insectes (certes mécaniquement) et peuvent opérer également un message à longue distance pas la diffusion de signaux chimiques (=kairomones).
"Et aujourd'hui ne savons-nous pas déterminer les raisons d'une telle exsudation ?"
Aujourd'hui, la science du végétal progresse. Les productions de résines les plus importantes sont celles des arbres sains (en bonne santé). Les résines participent au maintient de la santé des plantes, mais pas seulement. La résine peut initier le suicide de l'arbre et participer à protéger l'espèce. Si la science progresse sur la compréhension des espèces contemporaines, les tergiversations (parfois farfelues) sur les premiers végétaux restent des hypothèses...


3) Ensuite, qu'entendez-vous par "la matrice des ambres".
Une oléorésine poisseuse, fluide qui fossilise se polymérise... La transformation est une réaction chimique complexe et lente. Une longue chaine de forme, c'est un polymère qui se forme en profondeur. La molécule forme un maillage tridimensionnel. C'est une sorte de grillage "3D" qui maintient la solidité de l'ambre. Plus le grillage "3D" est solide, plus l'ambre est fossilisé. Le grillage constitue l'essentiel de l'ambre. Mais, le grillage (que j'appelle matrice) piège et conserve des éléments originels... Découvrir un acide des plantes à fleurs (l'Alpha-amyrine) dans le "grillage" (= dans la matrice) constitue un revers énorme pour ceux qui affirmaient haut et fort que LES AMBRES ne pouvaient provenir QUE des seuls Gymnospermes (qui ne sont pas des plantes à fleurs).

Cordialement, Eric G.




------------------------------Réponse à ELLAMTY Kamélia.------------------------------

Bonjour Kamélia. Vous devriez vous procurer mon livre...

- Pour votre première question (articulée sur deux notions : 1 "Comment expliquer l'apparition de l'ambre", 2 "dans certaines zones du globe ?") j'aborde le sujet dans mon ouvrage "Ambre Miel de Fortune et Mémoire de Vie" en évoquant le rôle originel supposé des sécrétions végétales à l'origine de l'ambre. L'hypothèse est débattue chez les "théoriciens du dogme" (qui affirment plus souvent qu'ils démontrent). Si les résines à l'origine de l'ambre avaient une fonction originelle de protection, type pansement, alors le phénomène biotique moteur de la "succinose" (géographique et par époque) devrait être une sorte de SUPER mal ubiquiste qui ruine tous les arbres d'un paysage forestier! On peut imaginer une multitude de causes comme l'attaque d'un champignon microscopique pathogène qui décime tout un groupe biologique comme cela existe actuellement pour les batraciens. Mais, si le responsable est un pathogène pourquoi reste-t-il invisible (dans l'ambre rapporté) et méconnu de la science ? L'apparition MASSIVE et soudaine de l'ambre (par époque et/ou par région) via la seule fraction du suint qui fossilise est une question déroutante. Le dérèglement biologique des arbres est une théorie... Mais une forêt attaquée, mourante, meurt et disparait... Et pour expliquer les quantités énormes sédimentées, on doit supposer une forêt saine qui se maintient plusieurs millions d'années... En effet, seuls les arbres sains peuvent émettent beaucoup de résine (durablement) pour donner une puissance théorique au niveau de la fraction constatée fossile (jusqu'à 6 et 10 KG d'ambre par m3 de terre sédimentaire !!!) Le calcul des quantités donne le vertige! Comment expliquer qu'une forêt "malade" puisse perdurer et donner tant de suint ? Plusieurs kilogrammes d'ambre au M3, c'est énorme compte tenu de la densité faible du matériau, cela représente des volumes considérables!!!...

- Votre seconde question: "Quels sont les facteurs qui peuvent provoquer sa disparition ?" est identique à la première... Si l'on suppose que l'ambre est l'expression d'une forêt agressée, les facteurs qui agressent les arbres peuvent aussi devenir les acteurs responsables de leurs disparitions...
Au carbonifère, les végétaux morts (accumulés au sol, alors sédimentés à l'origine du pétrole, du gaz et du schiste) ont disparus du paysage lorsqu'un champignon minuscule a recyclé les végétaux. L'apparition d'une moisissure (assez imperceptible) est responsable de l'arrêt du pétrole. Une petite moisissure (qui passe inaperçue dans le registre des fossile) est responsable de l'un des plus grands bouleversements végétaux sur la terre. Ceci dit, l'une des notions les plus étranges concernant l'ambre est celle de voir des paramètres corrélés aux glaciations les plus sévères opérer sur des biotopes équatoriaux chauds. Le dossier de l'ambre est ainsi TRES comparable à celui des mastodontes (= éléphants "mammouths") retrouvés pétrifiés instantanément dans la glace alors qu'ils mangeaient une herbe haute et luxuriante à disposition au sol. La variation brutale (incroyable) du climat ne peut pas être évoquée autrement que par des notions "radicales" assez déroutantes.
On peut supposer : - courant jet glacial de haute atmosphère, - la modification des pôles magnétiques suivis de perturbations rayonnantes du le vent solaire, - bouleversement climatique en toile de fond, - altérations atmosphériques par une cause volcanique ou chimique (d'origine géologique ou biotique), - cycle cosmique où la terre traverse des nuages stellaires, - un évènement lunaire qui modifie les équilibres (géométriques ou chimiques)... Plusieurs paramètres peuvent se combiner...
La production massive de résine par époque et par région, (certains auteurs parlent de "succinoses") est un évènement constaté mais pas réellement expliqué... Le travail d'interprétation (au cas par cas ou dans le modèle général) et d'explication reste à faire...

Madame, je reste à votre disposition pour examiner d'autres notions que vous souhaiteriez approfondir.
Cordialement, Eric G.



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Les ambres "français" avec des poils de chêne...

Cher Monsieur Geirnaert, Je viens d'acquérir via le site Internet eBay plusieurs ambres contenant chacun un insecte. Je n'ai pas de doute concernant l'authenticité (ambre) des échantillons. Par contre j'ai ai un quant à leur provenance. En effet, le vendeur certifie qu'il s'agit d'un ambre français. Or, à l'examen par loupe binoculaire, l'un des échantillons contient des "poils de chêne" de forme étoilée très caractéristiques de l'ambre balte. Donc, d'après vous : Balte ou Français ?
Par avance je vous remercie et vous souhaite une bonne fin d'année.
Bien cordialement. Frédéric PAUVAREL. Marseille.

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---- Réponse :

Bonjour Monsieur. Oui, la dernière fois vous me posiez une question sur l'expertise de la Burmite... Et, aujourd'hui, oui, effectivement, le poil de chêne est un indice surtout spécifique du matériel balte. Mais, pour être précis, les "stellate-hairs" -comme on les appelle dans la littérature spécialisée-, qui sont un indice fiable d'expertise du matériel balte peuvent apparaître occasionnellement ailleurs (certes très rarement) mais au moins dans l'ambre albien espagnol de San Just. Ceci dit, l'ambre français est toujours TRES reconnaissable au moins à sa couleur très jaune. L'ambre français (sans poils de chêne) est plus jaune que le matériel balte plutôt "miel". Donc, on peut reconnaître (distinguer) les matières via les "stellate-hairs" et la couleur. Et, dernier point l'ambre français est plus "tendre", plus cassant et le polissage se reconnaît lui aussi. Les vendeurs affirment souvent des "vérités" légères pour diversifier les matières proposées à la vente... Il faut rester critique sur les annonces... Attention les "stellate-hairs" (=Trichomes de chêne) qui sont des inclusions surtout spécifiques du matériel balte (succinite) peuvent aussi se confondre avec des organes d'absorption d'eau (organes étoilés) de certaines fougères présentes dans d'autre résines fossiles...
Cordialement, Eric G.


Cher Monsieur Geirnaert, Vous confirmez comme toujours brillamment mes doutes. J'ai re-contacté le vendeur pour lui faire part de mes doutes (sans toutefois remettre en cause son "honnêteté" dans la mesure où il a peut-être lui même été "trompé" sur la marchandise). Cela me rappelle lors d'un voyage dans les pays baltes la quantité importante de copal colombien (et/ou malgache) vendus comme Balte dans nombre d'échoppes. Je suppose que ce phénomène va s'amplifier avec la flambée du prix du Balte. Pour la petite histoire, le vendeur ne répond plus depuis que je lui ai fait part de mes doutes. Il n'a toujours pas encaissé mon règlement (72€), et a par contre placé sur le web des évaluations positives sur ses échantillons. Je lui propose de lui renvoyer ses échantillons contre un remboursement.
Encore merci. Bonne fin d'année.
Frédéric PAUVAREL. Marseille.


Re-bonjour Monsieur Geirnaert. Je viens de recevoir ce jour un double courrier du vendeur. Selon ses propos les ambres sont bien français, il insiste pour dire qu'il était présent pour l'extraction des pièces lors d'une fouille privée sur un site à Saint Sornin (17), à l'ouest de Saintes. "Il s'agit de réserves d'eau, dont une partie provient du remplissage d'une ancienne carrière. Pour y récupérer les ambres, il faut plonger, et faire beaucoup de tamis avant d'en trouver car le site est assez pauvre. La couche d'ambre fait (ferait) à peine une vingtaine de centimètre et est noyée sous l'eau. C'est (ce serait) un nouveau site de fouille, découvert il y a environ 6 mois. Maintenant, si il existe des trace de pollen - des poils de chêne, rien d'étonnant. OUI y a des traces de pollens dans ces ambres."
Par contre le vendeur ne sait RIEN sur l'identification, l'expertise ou la comparaison à d'autres matières. Toujours selon ses dires, les ambres de Saint Sornin qu'il propose à la vente SONT une rareté.
"Personne ne parle de cette découverte car l'histoire est surprenante. Sachez que ce n'est pas parce que l'on trouve un type de poils de chêne dans des couches ou dans des ambres d'autres pays, que l'on ne peut pas en trouver ailleurs... la recherche fait des découvertes tous les jours. Et on connait encore trop peu de choses... Et, vous savez, les chercheurs ne vont plus du tout sur le terrain, c'est comme dans la géotechnique (métier que je fais)... et cela devient grave. Si tout le monde refuse d'admettre que des découvertes sont possibles, personne ne fera de nouvelles trouvailles, il n'y a plus de recherches ! Oui les poils de chêne sont typiques (caractéristiques) des ambres baltes mais mes ambres sont et restent français. "
Bref, le vendeur ME CERTIFIE que les ambres sont français...


Bonjour Monsieur. Je suis assez effaré de voir comment les vendeurs dupent les clients. Vendus sur Ebay par des margoulins, (petits détaillants, marchands peu scrupuleux) les ambres baltes deviennent DE RARES AMBRES FRANCAIS ? !
L'idée est de tromper les acheteurs crédules en leur faisant croire que plusieurs provenances différentes peuvent construire une belle collection... Les vrais ambres certes, baltes, (mais FAUX ambres français), sont vendus évidemment au prix fort !
Pour tenir une VERITE de science, il suffit de faire une expertise IR des matières et rechercher l'acide succinique et l'épaulement balte !!!!!!!! PUISQU'il y a des poils de chêne, puisqu'il y a des écrasements circulaires et même le halo blanchâtre autour d'une mouche, c'est 100 % du matériel balte !!!!!!!!! L'expertise IR démontrera le point !!!!!!!!!!!!!! AUCUN DOUTE POSSIBLE !!!!!!!!!!!!! De telles pièces baltes valent 1 à 5 € !!!!!! Réellement, ni plus ni moins.
Bon, réfléchissons dix secondes : si les ambres sont originaires de Saint Sornin (17), pourquoi n'ont-ils pas alors les marques spécifiques des ambres découverts localement ??? Dans la région les ambres (très reconnaissables) sont nichés surtout dans les argiles glauconieuses de l'Albien. Et, puisque le vendeur affirme avoir été sur place, a t-il une image, une vue des échantillons sur le site ? A t-il des ambres bruts (non polis) pour vérifier les propos ? Soyons réaliste... Les ambres baltes polis au tambour semi automatiques (originaires de Lituanie ?) NE SONT SURTOUT PAS DES AMBRES FRANCAIS...
Les pièces que vous me présentez (image ci-dessous) sont d'origine balte...
Cordialement, Eric G.




Les margoulins menteurs sur le web certifient que leurs ambres ("RARES" = chers) sont français...
Et Pinocchio a son nez qui s'allonge à l'énormité du mensonge...






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Le prix de mon ambre berbère.

Bonsoir, Je voudrais faire estimer ce bracelet et ce collier (image jointe) acheté vers 1960 en Afrique. On m'a dit que c'était de l'ambre berbère. Avez-vous des informations à ce sujet? Quelle serait leur valeur ?
Nous avons vu des colliers "similaires" sur internet assez chers...
Par avance merci, Bien cordialement, Perrine Rayet.

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Bonjour Madame. L'ambre dit berbère est un nom d'emprunt. La matière "ambre" qui n'est ici pas fossile pourrait tout autant s'appeler le "diamant berbère" ou la météorite des dieux. A petit mensonge, il y a quand même "mensonge". Ce n'est ni de l'ambre ni du diamant ni de la météorite... Bref, le "on" qui vous a dit vous que c'était de l'ambre était surtout un grand illusionniste commercial. Le nom d'emprunt "ambre" est, selon moi, une escroquerie, une tromperie, une duperie flagrante... Donc, ceci dit, souhaitez-vous estimer vos parures sur la valeur de l'ambre réel ou souhaitez vous plutôt estimer vos objets sur la cotation effective du diamant ou alors le prix des météorites (ou plutôt sur celle de la matière usurpée?)... Pour comprendre le sujet, lisez les informations via ce lien. Berbère m'a dit avoir de l'ambre, berbère est un "menteur"... Les productions manuelles (artisanales) se font évidemment à la demande. Les matières sont élaborées à partir de préparations plus ou moins secrètes, des mélanges, des poudres... Et certains affirment que les dit objets sont (seraient) anciens et correspondent alors aux prix élevés de l'art tribal (avec de cotes assez variables)... Quelques vendeurs affichent surtout des prix élevés hallucinants sur le web pour faire croire aux "raretés"... C'est du marketing de "dupe"...
Cordialement, Eric G.



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Le prix de mon ambre avec un insecte.

Bonjour Monsieur Geirnaert.
Je souhaiterais faire évaluer un morceau d'ambre avec un insecte (photo jointe). Pourriez-vous examiner l'image et faire une expertise ? Je n'ai pas de grandes informations au moment de son acquisition. Une boutique de minéralogie me l'a vendue en 1999 et je l'ai acheté une quarantaine d'euros. En attendant de vous lire, Bien cordialement.
Mme Luxmi Laigle.

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Bonjour Madame. Vérifier ou fixer une valeur à l'objet ? Oui, pourquoi pas. Mais sur quels critères souhaitez-vous évaluer le prix de l'ambre? Selon les collectionneurs (au moins allemands) 5 critères entrent en ligne de compte pour "fixer" une valeur commerciale aux gemmes d'ambre... Et, outre ce pinaillage allemand, en pratique, l'argus des inclusions de l'ambre n'existe pas vraiment et c'est plutôt la grande foire aux libertés débridées... Outre le "prix" (qui peut varier considérablement), je peux -du moins, je l'espère- vous apprendre peut-être des choses sur l'espèce piégée, la taphonomie, etc. Regardez ici quelques informations données sur des ambres... Outre les prix, d'autres choses sont également intéressantes et instructives... Qu'en pensez-vous ? Avez-vous d'autres questions que celle du prix ? Sinon, le sujet est assez limité... Première interrogation la pièce est-elle authentique ? Des opérateurs savent réellement incorporer des insectes dans des gemmes recomposées. Maintenant, pour les explications, c'est assez difficile. L'image que vous m'envoyez est assez illisible... Que voulez-vous commenter ? Réellement, l'ombre de l'inclusion pourrait être celle d'un trichoptère (pour le contour de la tête) ou celle d'une sauterelle pour des "élytres?" plutôt droits (=rectilignes)... Je n'ai aucune vue des pattes pour affiner l'identification de l'insecte. Je n'ai aucun détail, juste une impression générale. A première vue la pièce d'ambre semble être authentique sans valeur particulière. En l'état, je ne peux pas vraiment développer d'avantage mes commentaires...
Sinon, vous avez acheté votre ambre 40 € chez xxx, je vous signale que je propose des pièces identiques HUIT FOIS MOINS CHER. Regardez, je propose aux collectionneurs des inclusions baltes à 5 €. L'ambre est commenté et livré avec la photographie de l'inclusion.
Cordialement, Eric G.



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Le prix de l'ambre gris...

Bonjour Monsieur Eric, j'ai trouvé de l'ambre gris, à combien il se négocie ?
Mouratoula firmidos

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Bonjour Monsieur. L'ambre gris se négocie,...
L'ambre gris se négocie... surtout après expertise des échantillons où, vérifications faites 99,99% des matières ramassées sur le littoral s'avèrent ne pas être de l'ambre gris du cachalot... ET, pour la petite fraction restante, comme mentionné sur mon site, les cachalots morts étouffés sur la plage après avoir ingéré des polluants et des plastiques ne peuvent pas restituer d'ambre gris d'une qualité utile à la parfumerie car précisément encombré de polluants. DONC, l'évaluation, le négoce de la matière ne se fait qu'au cas par cas, en examinant les pièces. Et, dire que l'on a trouvé un trésor, ne suffit pas à certifier le dit trésor. Lequel n'a une valeur qu'après vérification / expertise. Sans vérification (hors expertise) la matière vaut tout au plus 1€ la tonne (humour)... C'est à dire pas grand chose... Monsieur, comprenez-vous mes propos ? Auriez-vous une image de votre découverte ? Sinon, sur les plages à Madagascar, on trouve d'avantage de sécrétions de zébus et de résines végétales indurées (amas gris à noirs en rognons roulés par les flots) que de déjections réelles du cachalot (=ambre gris véritable).
Monsieur, soyez prudent lorsque vous affirmez avoir trouvé de l'ambre gris...
Cordialement, Eric G.




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AMBRE trouvé dans la Garonne...

Bonjour M. Geirnaert, Je travaille au GET, laboratoire de recherche Université-CNRS de géosciences, à Toulouse. Une personne est venue au laboratoire pour tenter de faire identifier une pièce qui pourrait être de l'ambre, trouvée dans la Garonne lors d'une séance de pêche. Je suis plutôt accès inorganique qu'organique. J'ai donc fait une recherche sur internet, et je suis tombé sur votre site. J'ai récupéré quelques petits morceaux de la pièce en question (dimensions approximatives de la pièce 20 x 15 x 5 cm). Lorsque je fais le test sous lampe UV, les morceaux fluorescent sous onde longue, mais pas sous onde courte. Est-ce suffisant pour dire que ce n'est pas de l'ambre ?
Merci beaucoup. Cordialement, Pierre MICOUD.
GET - UMR5563 CNRS-UPS-IRD. Géosciences Environnement Toulouse. ERT Géomatériaux TOULOUSE.

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"Est-ce suffisant pour dire que"... Bonjour Monsieur.
Oui... Allons à l'essentiel. Des résines bakélites trouvées ici et là dans la nature (le plus souvent charriées par l'eau) peuvent avoir des gammes de réponses à des tests qui concordent avec celles des résines fossiles Ambre / Copal (c'est le cas de la fluorescence ou de la densité par exemple). Mais, pour identifier un plastique (bakélite) d'une oléorésine (subfossile à fossile) il suffit de chercher les traces intrinsèques (au nombre de huit) qui caractérisent TOUJOURS les sécrétions végétales. Si les traces manquent ALORS C'EST UN MELANGE PLASTIQUE + RESINE. Fluorescer à une longueur d'onde ne suffit pas pour certifier un échantillon.
Regardez cet exemple également retrouvé dans une rivière (expliqué ici sur le site) où la matière répond (trop) en fluorescence et, où, justement les marques intrinsèques font défaut.
IL FAUT absolument qu'il y ait des traces et que la fluorescence existe en révélant le fluage (qui démontre le recouvrement, le sens des coulées et donc l'origine botanique de la matière). Les plastique peuvent fluorescer (mais ne montrent pas de fluage). Les ambres doivent fluorescer en montrant le fluage.
La fluorescence dans une plage d'ondes précises n'est qu'une première indication parmi d'autres. Les dimensions de votre objet sont surtout surprenantes 20 cm ! L'ambre, comme sécrétion végétale se présente généralement sous forme de rognons petits à minuscules. La matière qui fluoresce (ambre ou pas ambre) peut aussi avoir été imprégnée par un "polluant" sur le site. J'ai par exemple repéré des portions de bois contemporains qui fluoresçaient en ondes longues dans une décharge. Le bois imprégné d'un bio-film (le bio-film fluorescent que j'ai eu (isolé) sur la peau de la main) n'était pas fossilisé (évidemment) et la matière n'était pas de l'ambre. L'expertise en UV est une première approche, ni plus ni moins... Pour conduire une expertise, c'est l'aspect visuel des surfaces et l'observation de la "gemme" (translucide à opaque qui doit contenir les huit traces) qui doit permettre de certifier l'objet. Monsieur, auriez-vous des images en UV pour observer le fluage interne de l'objet ? Il faut aussi regarder l'érosion des surfaces, l'éclat des brisures, le dégazage éventuellement blanc autour des inclusions... Au flair, à la seule dimension de l'objet, je dirai que la matière est une résine contemporaine utilisée pour l'entretien des bateaux... L'objet n'est ici pas un ambre fossile (= résine fossile de type gédanite, succin). L'objet est ici selon moi une résine industrielle... La pièce intègre donc la série des plasticomorphes trouvés en pleine nature...
Cordialement, Eric G.


 



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AMBRE pour mon eczéma...

Bonjour, Je souhaiterai acheter un bracelet d'ambre pour mon eczéma. Je vous contact pour vous demander conseil. Où puis-je acheter sur internet un bracelet en véritable ambre? Merci pour votre retour et votre savoir.
Cordialement, Véronique Souly.

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Bonjour Madame. L'ambre n'a AUCUN pouvoir pour guérir l'eczéma !!! L'ambre authentique est une résine fossile (une résine fossilisée) ! Le fossile n'a AUCUN pouvoir thérapeutique !!! Ce sont évidemment des médecins qui l'affirment. L'information a encore été donnée à la télévision dans l'émission xénius, d'Arte. Mais pour faire de l'argent, bien évidemment, ici et ailleurs, des gourous vous raconteront des bêtises. Les plastiques colorés (qui frottés deviennent électrostatiques) n'ont (comme l'ambre) rien de médicinal. Vous pouvez utiliser à la limite une défense de mammouth fossilisée et vous frotter le corps. L'effet inutile sera identique. L'eczéma est une dermatose prurigineuse accompagnée d'une inflammation (rougeurs, fines vésicules, squames, démangeaisons). Plutôt que d'être traité par l'ambre, les symptômes peuvent réellement s'aggraver par le contact de produits irritants (éventuellement allergènes) qu'utilisent les joailliers faussaires pour polir et lustrer leurs plasticomorphes... La présence d'irritants chimiques sur les matières (lustrées avec tout et n'importe quoi, comme les pâtes polishs pour voitures) peut entretenir et même dénaturer les troubles. Pour vous soigner ou vous soulager, allez donc voir un médecin (traditionnel). Il vous expliquera que l'ésotérisme n'est sans doute pas la meilleure solution thérapeutique.
Pour connaître les vertus de l'ambre, consultez ce document.
Cordialement, Eric G.



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AMBRE acheté en Chine...

Bonjour, Je viens de parcourir avec intérêt cette page de votre site relatif aux ambres gris et jaune. Je possède depuis 6 ans un morceau d'ambre jaune. En tous cas, c'est ce que je crois. Je l'ai acheté en Chine dans le magasin de souvenir d'une grotte située près de Guillin au sud pour le prix de xxx yuans à l'époque, soit xxx euros environ. Je voulais savoir si c'était de la véritable ambre jaune et si oui quel est son coût à la revente. Ses dimensions sont : longueur = 16,5 cm, largeur : 11 cm, épaisseur : 4 cm. Il y a une sorte de scorpion dedans. Une face est bien polie et le reste est brut tel que le morceau a été extrait - à priori - du sol. Son poids est de 500 grammes. Je vous joins, pour vous faire une idée, une photo que je viens de faire. Face à la lumière, le bloc est vraiment couleur "miel". Je vous remercie pour votre avis. Cordialement. Pierre-André Paillou.


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Bonjour Monsieur... Le web est un énorme marché où les transactions commerciales circulent plus vite que le bon sens. L'argent voyage à la vitesse de la lumière (dans les lignes à fibres optiques) là où la connaissance poussive reste collée sur les claviers informatiques des Internautes. C'est donc vous qui avez maintenant cette pièce, que vous voulez expertiser pour quoi ? La revendre !!! Quelle rigolade !!!! Vous êtes libre de faire ce que bon vous semble... Mais, bon.
Trêve d'humour. AMBRE (comme dit à plusieurs reprises sur mon site) est un masculin. DONC, il faut dire : UN ambre proposé à la revente. L'objet est déjà commentée à plusieurs endroits sur le site. Et notamment sur le Forum.
Vous avez donc cette pièce depuis six ans, alors depuis 2009. Oui, cela concorde. Je confirme, la pièce était en vente encore le 3/juin/2009, et c'est Laurent qui a posé la question de son expertise au Forum. Nous sommes maintenant le 4/11/2015, et l'authenticité n'a pas changé. L'objet n'est qu'une chinoiserie énorme, un facsimilé grossier d'un fossile assez ridicule. Le scorpion est déposé sur un petit lit de brindilles... L'animal aurait alors été capturé avec sa "couche"... L'une des caractéristiques des faux chinois est toujours cette sorte de paille grossière associée à l'insecte. Voici une abeille contrefaite très similaire au scorpion... Les mêmes dimensions... Bref, ce sont des faux fabriqués à la chaîne... Le scorpion (assez ridicule), vendu avec son support, n'est qu'une fabrication touristique chinoise grossière. Les animaux contemporains sont encore sacrifiés pour faire de l'argent. Le scorpion a été capturé (c'est à dire extrait de la nature) pour être plongé dans un plastique (type bakélite). Bientôt on trouvera des oiseaux (des oisillons), des lézards, des fœtus de ouistitis (petits singes), et également ces caméléons minuscules (des spécimens adultes de 3cm originaires de Madagascar) transformés en fossiles... Sans exagération aucune, les chinois produisent TOUT ce qui peut rapporter de l'argent sans soucis d'une quelconque déontologie. Si vous remettez cette pièce sur la toile, vous risquez de participer au grand bal du commerce idiot et cupide. Mettez l'objet malsain à la poubelle. De tels objets encombrent le web et les expertises (d'où votre correspondance). Laurent déjà en 2009 remarquait la singularité de la matière avec ses déformations étranges, soulignait la taille trop imposante de l'échantillon et la position mortuaire anormale de l'arthropode... A l'époque le vendeur ignorait l'origine de, l'objet... Maintenant, comme par magie, on sait que l'ambre est originaire de Guillin... Je suis effaré de l'attention que l'on porte à la valeur des faux pour faire de l'argent. Les scorpions authentiques de l'ambre sont rares. Donc pour être crédible, la pièce devrait être proposée à 1.200.000 $/U.S. Ce prix s'accorde à l'argus des fossiles et vous pourrez alors brader la pièce pour un million de dollars. Le commerce des faux en paléontologie fonctionne à plein régime! Voyez par exemple le lémurien IDIA âgé de 47 M.A., l'Archaeoraptor contrefait publié en fanfare (1999), la mouche des latrines que Friedrich Hermann Loew dépose dans un ambre. Et tant d'autres références fausses... Que dire de plus ?
Monsieur, veuillez excuser le ton critique, voire de moquerie de ma mise en garde, mais la pédagogie passe par le choc des images et le poids des mots. (Note : mes correspondances sont gratuites)...
Cordialement, Eric G.
(Et méfiez-vous pour l'ambre des imitations...)



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Pour lire la lettre suivanteAMBRE avec la certification : "ambre succin"...

Bonjour cher Monsieur. Merci pour toutes les informations disponibles et les photos nombreuses accessibles sur votre site consacré à l'ambre. Moi qui voulait offrir un bijou en ambre … j'ai bien peur d'acheter du plastique (ou une autre matière). Cela n'enlèvera pas la valeur affective du cadeau mais tout de même… J'ai vu un site Internet xxx qui proposait la certification : "ambre succin". Est-ce vraiment une certification? En vous remerciant pour votre aide. Avec mes cordiales salutations. Marie.


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Bonjour Madame.
Vous avez vu sur le site xxx la "certification" "ambre succin". Oh oui, je vois... Ce site Internet, celui là aussi, et tel autre... C'est une expertise pointue, TRES pointue... Le sacro-saint "certificat" de qualité, d'expertise ou de naturalité des choses... ne prouve rien. Il dit des choses mais ne PROUVE rien. Le papier imprimé dit des choses, raconte une notion mais ne constitue pas une pièce d'analyse discutée par un expert sous protocole contrôlé. Car y a t-il constat d'huissier signé ou d'expert avec copie attestée des expertises éventuellement chimiques, (spectroscopie, analyse IR, ou autre)? Non. Donc, quelle valeur accordez-vous à un "certificat" (qui d'ailleurs devrait s'écrire CERTIFIE-QUOI) ?
D'ailleurs les organises qui commercialisent l'ambre avec des certificats (les professionnels, certains intéressés cupides et manipulateurs), n'aiment pas vraiment que l'on farfouille le cœur des gemmes. Certaines affaires se terminent au tribunal pour fraude, malversations... Parfois le revendeur doit réécrire son certificat en précisant: "fait à base d'ambre", ce qui démontre le mélange!!! Parfois les vendeurs ne savent pas qu'ils se font eux-mêmes duper... Et, le certificat papier n'engage que la responsabilité de son émetteur... Par contre la vérité est accessible à chacun... Quel organisme accorde les normes de certifications de la pièce que vous tenez ??? Si le vendeur auto-déclare lui-même SA certification, la duperie n'est pas loin...
Lorsque vous achetez un bien, une valeur, une matière, j'espère que vous creusez un peu plus que l'aura de la seule valeur "affective"... Acheter l'ambre le cœur ouvert, la raison fermée, est une méthode risquée. Certains m'écrivent après vérification : "Je savais, je m'en doutais, j'ai joué, j'ai perdu." La duperie, le mensonge ne sont pas des jeux...
Le certificat est un peu comme un pansement sur une plaie. Il cache la naturalité des choses. Il module, il suggère, transforme, oriente la réalité des choses. Si les pièces sont authentiques, elles se suffisent à elles même et n'ont pas besoin d'un justificatif. Des lois existent pour protéger les clients tendres qui s'arrêtent et s'aveuglent à la valeur affective des présentations et des annonces (et des pansements). L'expertise froide et imparable donne TOUJOURS raison à celui qui creuse les notions... Madame, je vous laisse vivre votre voyage initiatique dans ce monde aux mirages certifiés où l'ambre est désormais accessible à chacun et surtout bon pour la santé de bébé... Madame, soyez analytique, restez critique. Ne croyez personne, vérifiez les choses vous-même... La logique des choses serait de faire expertiser le contrat d'authentification que vous tenez précisément chez celui qui vous vend les matières... "Prouvez-moi que ce papier certifie (démontre) quelque chose"... Quelles preuves factuelles, (pièces juridiques et/ou scientifiques) recouvre ce certificat ? En fait l'étiquette papier "certificat" n'est souvent qu'un label imprimé thésaurisé...
Cordialement, Eric G.
(Et méfiez-vous pour l'ambre des imitations...)


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Pour lire la lettre suivanteAMBRE un spécialiste...

Bonjour Monsieur Geirnaert.
Je suis antiquaire spécialisée dans le mobilier du 20ème siècle à Paris et parallèlement je m'intéresse aux bijoux et notamment à l'Ambre. Il est très difficile de rencontrer des gens compétent dans ce domaine. J'ai beaucoup apprécié votre site qui remet les pendules à l heure. J'ai plusieurs questions: -Existe t il un musée spécialisé à Paris ou en province? -Pouvez vous m'indiquer ou et comment acheter la fameuse lampe? - Est-il possible de voir votre collection ? -Faites vous des expertises et estimations et dans qu'elles conditions? Je vous remercie et reste à votre disposition, Cordialement, Sophie Mordes Monbert.



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Bonjour Madame. L'idée de remettre les "pendules à l'heure" sur le site Ambre.Jaune n'est pas une intention initiale et délibérée mais devient le leitmotiv assez redondant et désagréable initié par les correspondances des internautes qui s'interrogent sur leurs investissements (achats)...

-Existe t il un musée spécialisé à Paris ou en province?
Lors d'expositions (toujours) temporaires, il arrive de voir de belles présentations (culturelles et pédagogiques) où l'un des sujets de la scénographie présente l'ambre en posant les bonnes questions. Les belles expositions - animations "ambres" sont parfois conduites par des spécialistes (indépendamment des enseignes). Les échoppes exclusivement dédiées à l'ambre existent ici et là (évidemment) mais outre LE Commerce les spécialistes sont souvent ailleurs (moins localisés) et le maillage des compétences n'est pas forcément celui des boutiques... Des vrais "experts" existent aussi dans des clubs minéralogie/paléontologie... Mais, pour l'ambre, la connaissance et l'expertise n'est pas consignée à une adresse postale...

-Pouvez vous m'indiquer ou et comment acheter la fameuse lampe?

Que veut dire "la fameuse" lampe"? Prenons une comparaison. L'orthographe est l'ensemble des formes que peut prendre les mots. Les règles (imparables, fixes et vérifiables) peuvent être commentées, listées et enseignées à des personnes. Ceci dit, la technicité maintenant du stylo pour écrire sur un papier et/ou la qualité des lunettes utiles pour lire les manuscrits n'a rien à voir avec l'orthographe... Un spécialiste des lettres n'est pas un lunettier ni un vendeur de crayons. Si je donne des renseignements (commerciaux) sur certaines lampes UV, les faussaires vont s'empresser d'utiliser quelques informations techniques complètement imbéciles pour invalider des expertises... Avec ou sans lunettes, les fautes d'orthographes,... peuvent exister dans un manuscrit. Si vos lunettes ont des verres complètement opaques, les fautes d'orthographe "disparaissent" par le jeu d'un artifice idiot... Mises au soleil, (sous les UV naturels du soleil), certaines qualités gemmes peuvent être expertisées par la réponse "vivante" des couches superposées. Ondes courtes ou ondes longues, les lampes UV matérialisent les "points" d'un argumentaire indiscutable pour expertiser l'ambre (VRAI ou FAUX)... Les lunettes sont moins chères chez xxx mais l'orthographe n'a aucun besoin de lunettes pour se justifier...

-Est il possible de voir votre collection?
VOIR ? Vous voulez-dire de "visu" ? En touchant les échantillons??? Oui, -toutes précautions prises-, lors de mes conférences et oui, lors des expositions dans des musées. Sinon sur le web (sans casser la moindre pièce lors de manipulations délicates).

-Faites vous des expertises et estimations et dans qu'elles conditions?
Oui par e-mail exclusivement. Mes démarches sont TOUTES gratuites depuis toujours...
Cordialement, Eric G.
(Et méfiez-vous pour l'ambre des imitations...)


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Pour lire la lettre suivanteAMBRE vs COPAL.

Bonjour Monsieur Geirnaert.
Merci pour les infos disponibles sur votre SUPER site internet. Dans la profusion des sujets présentés, juste une question : comment différencier de manière imparable l'ambre du copal ?
Cordialement, Frédéric Desclaux.



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---- Réponse :

Bonjour Monsieur,
Voilà une question intéressante !
L'expertise imparable est celle de l'examen en Infrarouge (graphe IR, avec l'épaulement balte en fonction de l'acide succinique).
Sinon, sans exploration IR, le test UV est alors très utile...
En UV ondes courtes, l'ambre non traité a une fluorescence faible bleue et le copal non traité une réponse d'avantage vert-bleuâtre. En UV ondes longues, le copal et l'ambre ont une réponse blanc-bleuté.
Voilà pour la réponse scrupuleuse et exacte d'un spécialiste... Les faits sont là, imparables...
Mais, finalement, "tout dépend qui vous écoutez"...
Par zone géographique, par époque et de façon plus ou moins anarchique, cinq corps de métiers au moins (pour des intérêts cupides) inventent leurs règles et veulent imposer leurs définitions pour des guerres surtout commerciales. Les linguistes, les gemmologues, les botanistes, les géologues, les chimistes et j'en passe... inventent leurs définitions très perfectibles...
Qui écouter ? Qui détint la vérité. Le sujet de caractériser l'ambre du copal est à l'origine des plus grandes polémiques puisque des scientifiques (pris la main dans le sac) ont joué la confusion volontaire lorsqu'ils ont mesuré l'intérêt lucratif de jouer avec les mots. En regardant ces liens, ici et ici monsieur, vous deviez comprendre le dossier. Et certaines personnes ont résumé ici votre question dans des dossiers PDF.
Cordialement,
Eric G.

Re-bonjour Monsieur Geirnaert.
Merci, Entendu. Merci pour votre réponse, Comment savoir si une lampe UV est ondes longues ou courtes ? Je suis un marchand et on m'a proposé un collier en "ambre" de 162 grammes pour une valeur de 1000€ ...
A ce prix là, j'aimerais être certain que c'est de l'ambre et non pas du copal... Je suis en train de préparer un voyage en Lituanie pour acheter de l'ambre d'ici le mois d'avril.
Sinon, le collier à 1.000€ est fait de perles rondes opaques de plus de 2,5 cm dans la couleur jaune "butterscotch egg yolk". Si vous avez des fournisseurs qui peuvent être 10 fois moins cher, je suis preneur.
Cordialement, Frédéric Desclaux.


Bonjour Monsieur. Je complète mes propos avec un point qui me semble très important. Lorsque les couleurs sont codifiées par un vendeur come "butterscotch egg yolk", comprenez bien que l'information suggère une nuance fixe, qui, expertise faite, résulte souvent d'un procédé manuel (ambre mélangé a du copal teinté, matières chauffées, etc.) Les "ambres" jaunes très opaques sont souvent le résultat de quelques manipulations (assortiments amalgamés). Et, le procédé se révèle évidemment en lumière UV. Les matières amber "butterscotch egg yolk" sont souvent des séries assez contemporaines, (travail d'un artisanat local africain), matières achetées puis parfois revendues par certains comme ambre véritable... L'expertise des matrices se fait en lumière UV. Les colliers à grosses perles rondes opaques (2 à 3 cm) "butterscotch egg yolk" ne sont pas en ambres baltes...
Les étiquettes "Natural Butterscotch Egg Yolk BALTIC AMBER Beads" sur les sites commerciaux xxx sont des inepties.
Vérifiez la chose vous-même, ces colliers (lorsqu'ils fluorescent encore) n'ont pas une réponse normale !!!!!
Sion, si vous êtes un marchand, regardez le dossier Ambre - UV. Loin des pris fous (1.000€ pour ces colliers de matières qui ne sont pas de l'ambre), voici des prix raisonnables.
Vous demandez 10 fois moins cher, on peut sans effort annoncer 100 fois moins cher !!!! CQFD : vive le commerce !
Pour terminer, lisez cette page pour avoir une idée de la valeur "réelle" des ambres authentiques.
Cordialement, E.G.



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Pour lire la lettre suivanteLes billes sombres et minuscules touvées en Tunisie.

Bonjour. J'ai trouvé dans une grotte en Tunisie plusieurs coffres en marbre contenant une matière étrange constituée de billes minuscules. La matière est terne, mate, en minuscules billes (comme de la poudre). Pourriez-vous me donner votre adresse postale pour que je puisse vous envoyer la matière pour une analyse ? Pourriez-vous me dire aussi et surtout quelle est leur valeur ?
Merci. Cordialement, Billi-Bil.


Pour lire la lettre suivante Des billes minuscules en résine (lots à vendre, svp).
J'ai faillis arriver en retard ce matin au travail, (rires) car j'ai passé toute la nuit sur les nombreuses pages de votre site Internet qui montrent votre intérêt pour l'ambre. Je commence à étudier cette magnifique matière et je vous tire mon chapeau... Vous êtes vraiment, mais, VRAIMENT un passionné, Chapeau bas. J'aurai besoin de vous pour ces billes que j'ai à disposition (voir photos jointes).
J'ai des lots découverts par mon tonton. Je sais que les lots étaient dans un coffre en pierre avec trois compartiment différents entreposé entre trois et quatre mètres sous terre. Mon tonton, en creusant pour un forage d'eau, a trouvé ces matières et m'a envoyé plusieurs images. Je ne suis apparemment pas le seul à proposer ces minuscules billes. Mes lots (originaires de Tunisie) sont cependant différents, les billes sont translucides claires, jaunes et noires (toutes mêlées dans le même lot) avec des particules blanches cassantes associées. Avec tout le respect que je vous dois, que puis-je faire de ces matières ? Je ne sais pas quoi faire (pour étudier ces billes) ou comment faire pour les vendre... Que puis-je faire de ces lots ?... Vous êtes le seul sur Internet à commenter ces billes. Vous êtes ma seule issue...
Merci Monsieur. J'attends votre réponse...
Sinon, j'ai fait envoyer un échantillon des billes à un lapidaire... Il va l'analyser et je vous tiens au courant. Et, j'ai aussi un laboratoire en chimie qui me contacte normalement ce mercredi 26 avril 2017 pour examiner la chose de plus près...
Je souhaite rester anonyme (avec un nom d'emprunt, s'il vous plait) sur le site Internet Ambre.jaune.
Merci... Monsieur xxx Alias : Mili-Jojobal.



Pour lire la lettre suivanteLe "mercure rouge pharaonique" dans les tombes en Tunisie.
Bonjour Monsieur, je suis tunisien et j'ai ce que l'on appelle du "mercure rouge pharaonique" en stock que je souhaite vendre. Pourriez-vous m'aider et me donner des contacts de correspondants intéressés ? J'ai 6 kg de cette matière que je propose à un prix intéressant. Si quelqu'un est intéressé je peux vous envoyer un petit échantillon. Tout ce que je peux vous dire sur cette matière c'est qu'on la trouve dans quelques tombes anciennes en Tunisie. J'ai vaguement essayé de brûler la matière mais cela ne donne rien, cela ne brûle pas. Visuellement, les billes sont assez comparables à un verre fait dans une sorte de "métal"... Lors de la prospection sur le terrain, le détecteur à métaux sonnait... Les billes sont solides. J'ai essayé de les casser sans grand résultat. J'ai trouvé 6Kg de ce matériau que je propose à la vente...Merci pour votre attention.
Cordialement, Limam Chohdi.

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Un lot de120 Kg de petites billes à vendre...
Bonjour, J'ai 120 Kg de ces petites billes à vendre. Pouvez-vous me faire une offre ??? Dites moi quand et ou on peut se voir et on discutera de tout cela. Je pense que vous savez très bien que c'est en rapport avec la prospection de l'or...
Comme il est dit dans le langage courant lorsque certains (or moulue), une poussière pure forme d'or pur est très doux à la même couleur que le sable parfaitement pour ce qu'ils appellent des orfèvres dans certains pays à Ramleh et signifient par tous or pur carats pur 24 et conscient de sa valeur supérieure à la valeur de l'or normal. Il est considéré comme la poussière d'or est tel initial ou le sens de la chose, ou plutôt de l'or et Baltbr d'origine, il ne devient pas l'or homogène que si les impuretés contenues dissous à la gestion continue par moins 1% au-dessus des impuretés avec un mélange de métaux acceptent une fusion avec la résistance du matériau d'or, qui sont comme primitive la poussière d'or est de couleur gris foncé a tendance à être Aalon rouge ou noir pour être quelque chose dans lequel l'éclat lorsqu'il est exposé à la lumière, et l'avertir est le risque pour la santé nocif et inhalé. Il faut juste le mélanger avec de mercure rouge...
Momo Nounou.




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Des sphères découvertes à Agadir, Maroc.
Bonjour Professeur Eric.
J'ai l'honneur de vous faire suivre, si vous le permettez bien, quelques photographies d'un produit un peu similaire à celui que vous commentez sur votre site. Si cela peut intéresser, ou, si vous pouvez me donner quelques conseils.
Mes billes sont beaucoup plus claires que celles présentées sur votre site Internet (voir les images).
Salutations très distinguées.
Rachid Abdoullah. Agadir, Maroc.




Pour lire la lettre suivanteDes billes en héritage au Maroc.
Bonjour. Je suis Kabalim Aurali, je me permets de vous écrire... Je me situe au Maroc. Je vous écris concernant des billes comme celles exposées sur votre site Internet. J'ai hérité d'un lot assez spécial. C'est un héritage de billes noires translucides, comme vous l'expliquez sur le site Internet Ambre.jaune... J'ai remarqué que vous connaissez le produit bien mieux que la plupart des experts. Je suis sûr et certain que c'est bien la même matière, ces billes minuscules, comme présentées su votre site. C'est bien mon héritage. Les billes sont rouges à noires. J'ai lu sur un article que l'on pouvait vous envoyez des photos. J'aimerais avoir une réponse et des précisions de votre part (si possible rapidement) pour vous raconter la suite. J'ai énormément de questions. Vous pourriez peut-être me contacter par téléphone au xxxxx. Merci. A très bientôt Mr Eric. Cordialement K.A. .




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Les billes minuscules touvées au Maroc.

Bonjour Monsieur Geirnaert. J'ai trouvé vos coordonnées sur internet.
J'ai déniché dans mon terrain des petites sphères miniatures que j'ai analysé dans un laboratoire et voici le compte rendu (de 50 pages) des scientifiques xxx. Voici le rapport analytique de dépistage Py-GC/MS systématique sur "échantillons de billes sphériques de composition inconnue". (Laboratoire Indépendant d'Investigations et d'Expertises en Chimie Organique, xxx, France. Analyses réalisées par M. xxx). Monsieur Geirnaert, que pensez-vous des résultats pourriez-vous expliquer la réponse et commenter les données ?
Voici mes coordonnées : xxx.
Cordialement. Saïd El Jamri.



L'analyse Py-GC/MS des billes de Monsieur Saïd El Jamri...



Avec l'analyse Py-GC/MS des échantillons de Monsieur Saïd El Jamri, quelles sont les données acquises ?

Voici la réponse, SANS HUMOUR
:


(Sample 150212-01 5mg PF764-30sec, Vol 5 Dil 1 Group 0. CPSIL-13CB 0.32mm_50m_1.2um 50C-(2min)-(@5C/min)-260C-(16min)- Run=60min DS=2min. PF764-30sec H2=30mL/min@3psi INJ=230C DET=300C H2=30mL/min@5psi SPLITLESS=1.2min SCAN=35-350 EMV=3000 THR=0. Scan Parameters: SCAN every 30 secs for 2 min 35-350. SCAN every 0 secs for 58 min 35-350).

Oui, le moins que l'on puisse dire, c'est que la science, expliquée ainsi, reste "obscure" !!!

On ne sait pas si les résines sont fossilisées ou non, on
ne sait pas non plus si les billes de résines sont un
produit fait par l'homme ou si la matière existe
comme cela, (à l'état "géologique") dans la nature.

 




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---- Réponses :


Réponse pour commencer à
Momo Nounou.
Monsieur, avec tout le respect que je vous dois, votre rédaction est complètement incompréhensible...
Je ne vois pas ou vous voulez m'emmener...
Entre ésotérisme et discours occulte, je ne comprends rien à rien...
Et je ne plaisante pas...
Désolé, mais j'avoue ne rien comprendre...



Réponses à messieurs Billi-Bil et Saïd El Jamri, (puis, ensuite, réponse à messieurs Limam Chohdi et Mili-Jojobal).

Bonjour Messieurs.
Je sais qu'au Maghreb des boulles d'ambres servaient jadis de monnaie d'échange. Maintenant en parlant de billes, de boulles et de sphères (petites à minuscules) parle-t-on ici de la même chose ? Tout dépend de la taille des billes...
Sans images j'ai un peu de mal à imaginer les choses...
Le rapport d'analyse chimique ne montre pas les échantillons testés...
C'est TRES problématique...
Sinon, oui, l'expertise chimique est assez "obscure"... Vous m'envoyez le rapport d'analyse chimique et je n'ai rien d'autre (aucune image) pour me faire une idée des fameuses billes de résine... Le résultat rédigé au format PDF de 50 pages, de cette façon, ne veut pas dire grand chose (pour un non initié)... Mais l'analyse dit au moins clairement que la matière qui se présente en petites billes est faite à base de résine...
L'expertise dite "Py-GC/MS" consiste à chauffer pendant 30 secondes à haute température (750°c) les matériaux pour séparer les éléments en étudiant les masses respectives des composés. Py signifie pyrolyse, GC signifie gaz chromatographie, MS veut dire identification par la masse... Cette étude (pratiquée surtout par Anderson et Winans 1991, 1992 (pour les résines) caractérise les composés mais répond seulement de façon "globale". L'analyse dit : "il y a ceci, il y a cela dans l'échantillon", ni plus, ni moins et le commentaire nécessite surtout d'avoir des bibliothèques de graphes en amont pour affiner l'expertise botanique des matières. L'expertise n'explique pas la genèse des échantillons qui peuvent évidemment correspondre à des mélanges (hétérogènes) anciens ou contemporains.
Je pense dans ce cas à la synthèses hydrothermales de microsphères (zéolite) avec des résines, par exemple... Les formations naturelles existent et apparaissent en forme de billes par dizaine de milliers dans les roches géologiques... Ce processus est naturel, 100% géologique, et parfaitement documenté.
De plus, les résines (des plantes actuelles, anciennes ou fossiles) sont si nombreuses et tellement différentes que tout ou presque existe entre : compositions chimiques rapprochées et différences botaniques plus ou moins éloignées. Dit autrement, des résines similaires peuvent provenir de plantes éloignées et inversement... Et, tout ceci, mélangé à la zéolite doit tenir compte des processus variables des "fossilisations" (transformations chimiques et géologiques) qui apportent un surcroit de complexité. Et d'ailleurs les résines utilisées ici dans cette matière sont-elles fossiles (= polymérisées) ? Rien n'est moins certain. Le "mercure rouge pharaonique" semble correspondre à quelques "préparations" culturelles (gardées secrètes) où des résines indurées (seulement contemporaines mais non fossilisées) semblent avoir été chauffées. L'hypothèse la plus probable, cependant, c'est que la production des billes est entièrement naturelle... C'est sans doute la nature qui a construit ces billes... Néanmoins on ne peut pas oublier l'hypothèse anthropique, ou un opérateur peut également reconstruire des billes de zéolites contenant des résines...
Des recherches récentes ont révélé que les résines ayant des compositions moléculaires très proches peuvent provenir de plantes totalement différentes (Bray & Anderson, 2009). D'où l'invention de cinq classes d'ambres en fonction de leurs constituants chimiques : Classe I: la plus commune, avec les acides carboxyliques labdatriens (acide communique). Classe II: les résines composées sur la base de sesquiterpénoïdes (le cadinène). Classe III: polystyrènes naturels (d'unités de styrène). Classe IV: les ambres non-polymérisés composés principalement de sesquiterpenoïdes à base de cerdane. Classe V: les résines issues des "pins" mélanges de résines diterpenoïdes et de composés n-alkyl (R-NH-CH3).
Ceci expliqué, à côté de la chimie et cette notion des cinq classes, il y a la forme, sous entendu la forme parfaite des sphères, qui n'est pas prise en compte dans l'analyse chimique !!! D'ailleurs les scientifiques qui ont réalisé vos analyses écrivent dans leur compte rendu : "Le processus ayant conduit à la formation de si minuscules sphères, forme sous laquelle se présente votre échantillon, demeure encore complètement inexplicable." Sans être un grand "visionnaire", la chose me semble assez simple.
Je suis convaincu que l'hypothèse des zéolites est tenable... Au moins c'est déjà une hypothèse TRES convaincante...
La sphère contenant de la résine (provenant d'un suint mou, dilué dans l'eau, une résine ramolie, fondue ou pas) ou un ambre transformé, peut avoir plusieurs évolutions et genèses... Les billes milimétriques d''un matériau tendre initialement translucide devenant rouge-noir à l'exposition atmosphérique et à la lumière peuvent être des "concrétions 100% naturelles " formées en milieu liquide. Les billes minuscules peuvent être aussi des usures (=des reliquats érodés, et, dans ce cas alors, il y aurait des marques de surface, ce qui n'est pas vraiment le cas ici) ou peuvent aussi éventuellement correspondre à des "perles" nées sous le chimisme sans fluage de matières associées (avec un chauffage mesuré, une évaporation contrôlée lors d'un travail humain).
Mais je reste sur l'hypothèse probable de lots 100% naturels fait par Dame Nature...
Outre l'origine anthropique ( fait par la main de l'homme, travail de préparation d'une poudre "funéraire" plus ou moins médicinale), les sphères peuvent avoir principalement trois origines différentes...
En théorie, chaque origine peut se déduire à la lecture de la texture des surfaces...
Les surfaces des petites sphères (ou perles si elle sont grandes) sont-elles rayées, usées, etc ? Si ce n'est las le cas, on peut supposer la formation en présence d'eau (une "concrétion" naturelle hydrothermale, une agrégation dans une boue cimentée) qui peut être un processus complètement naturel. La forme des billes toutes calibrées à l'identique peut avoir des explications prestigieuses lorsqu'elles sont caractérisées en laboratoire, mais, deviennent assez classiques et banales lorsqu'elles sont observées dans leur contexte stratigraphique... Je le répète, selon moi les billes peuvent avoir une origine naturelle (dans un site sédimentaire d'une boue cuite au soleil), il faut approfondir la géologie et la chimie des zéolites...
Avant de détruire les échantillons par pyrolyse au laboratoire, il y a d'autres examens à faire... Des petits tests simples peuvent donner des indications précises... La forme des échantillons (surtout pour les matériaux tendres) est très significative. La forme signifie beaucoup pour expliquer le genèse, puis, la lecture de la patine extérieure raconte aussi le vécu des objets... La pyrolyse effectuée ici n'exploite pas ces notions...
Pour caractériser des portions de bois, des éclats de résines, des formations minérales et mêmes des souillures industrielles, la lecture logique d'usure des matières et des patines au niveau des surfaces est parfois suffisante pour expliquer une découverte...
Selon la nature des échantillons (résines ou roches), selon la dureté spécifique et la texture profonde des matériaux, les volumes s'érodent et/ou apparaissent selon des processus assez invariables.
Quelque soit l'endroit où l'observation se fait, les questions sont toujours les mêmes... La géologie, la chimie et la physique fonctionnent selon les mêmes règles partout. Sur mars, par exemple, les petites sphères appelées "myrtilles" qui intriguaient les scientifiques trouvent une explication logique par leurs formes. L'érosion vers la forme de sphères, ou, la genèse de billes (synthèse hydrothermale de microsphères) n'est pas le fait du hasard mais l'expression assez immuable de processus plutôt logiques et invariables...

Questions : Monsieur, sur quel type de terrain, à quel endroit avez vous repéré vos billes ? Le site a t-il été altéré par l'eau de ruissellement ? Le site est-il montagneux (avec une pente) pour expliquer une éventuelle concentration des petites billes réunies par l'érosion ? Les petites billes (synthèse hydrothermale de microsphères) ont-elles été ramassées en surface ou trouvées en profondeur dans le sol après avoir creusé une strate ancienne ? Est-ce des perles d'un vrai travail humain non terminé ? Est-ce les amas récoltés dans une cuvette sédimentaire sous un arbre mort ?
Les résines indurées mêlées à des minéraux formés en sphères peuvent se retrouver secondairement sous forme de "billes dénaturées" pour plusieurs raisons (l'érosion mécanique, l'altération par le chimisme des roches encaissantes ou la genèse en "larmes-perles" par l'action de l'eau).
Les billes sont-elles "géologiquement naturelles" ou sont-elles seulement le résultat d'une "préparation humaine funéraire" donc faites par l'homme (un opérateur au quel cas le dossier devient assez simple)... Monsieur, en résumé, si l'on suppose une genèse stratigraphique, il faut surtout lire les surfaces des échantillons et exploiter les renseignements locaux du site de la découverte... Monsieur, auriez-vous des images des vos échantillons ? Auriez-vous des vues générales du site (le panorama) sur lequel vous avez découvert ces billes ? Pourriez-vous me donner des images du paysage et des vues détaillées des surfaces des échantillons ?

Sinon, selon mes connaissances bibliographiques sur le sujet, certains ambres fossiles (baltes) passés en pyrolyse donnent 71 composés organiques. Vos échantillons qui ne restituent ici que 47 composés de décomposition thermiques (c'est peu !) me font penser que vos matières pourraient êtres des résines indurées contemporaines ou subfossiles de type copal (des perles devenant noires facilement ou qui deviendront noires à l'air et à la lumière) et qui restent friables... Est-ce le cas ? Je n'ai évidemment pas d'image de vos matières. Si c'est le cas, ces matières pourraient-elles se rapprocher de quelques collectes tunisiennes, algériennes (type Guibourtia) plus ou moins "comparables" à celles que les égyptiens faisaient pour les embaumements et les rites (en témoigne quelques traces d'onguents parfums, huiles et résines, dans des vases)... Avec la présence du styrène dans vos échantillons je pense au Styrax benzoin (Styracaceae) utilisée de façon historique dans les cérémonies religieuses comme encens.

Monsieur, j'espère que mes réponses (lancées dans toutes les directions) ne vous "inquiètent" pas trop. C'est difficile de rédiger en aveugle sans avoir aucune image de ces billes de résine... Monsieur, auriez-vous des images de ces billes "sphériques" ?
Monsieur, je reste attentif aux photographies que vous pourriez m'envoyer par e-mail pour affiner mes réponses.
Cordialement, Eric G.


Re bonjour monsieur Geirnaert.
Merci pour votre réponse rapide et surtout détaillée. Voila plusieurs images des ces sphères trouvées au Maroc dans une jarre enterrée. On a ouvert la jarre et découvert ces sphères noires avec des reflets rougeâtres. Le lot était bien protégé avec une étiquette rédigée en arabe "mercure pharaonique". J'ai donc fait des analyses pour identifier du mercure... Je ne vous cache pas que j'ai une grande quantité des ces sphères mystérieuses, le lot pèse 40 Kg... Voici joint quelques photos de la découverte du dit mercure pharaonique qui pourront peut être nous éclaircir sur l'utilité de ces sphères (d'ambre ou d'encens) ?
Dans l'attente de votre réponse.
Je vous remercie d'avance. Saïd El Jamri.





La matière ici sous forme de billes (zéolites) minuscules colorées ressemble
assez à de la grenaille plastique que l'on utilise dans le décapage
industriel à sec. Les granulés plastiques (polymères) sont
alors utilisés dans les opérations de nettoyage des
surfaces (ébavurage, ébarbage) en
environnement industriel...






Ci-dessus, voici donc l'un de ces lots étranges ce que certains appellent : "le mercure rouge pharaonique"...
Sous forme de petites billes calibrées (d'origine naturelle), la matière, synthèse hydrothermale de
microsphères zéolite avec des résines, est ramassée en lots importants par l'homme puis alors
conditionnée par tamisage pour être cachée dans des tombes anciennes au Maghreb.
La matière ressemble à une "poudre" (confer les deux images ci-dessus à droite)
laquelle a été étudiée en pyrolyse au laboratoire
d'un point de vue chimique, voir ici le rapport.




Les scientifiques qui ont réalisé l'analyse Py-GC/MS écrivent :

"Le processus ayant conduit à la formation de si minuscules sphères, forme sous laquelle se
présente votre échantillon, demeure encore complètement inexplicable.
"




Donc voici 40 kg de "mercure rouge pharaonique"...
qui, ci-dessus, est rigoureusement : UNE RESINE !
Mais déjà d'autres lots de billes, plus claires
et plus grandes,... qui, pour certains
pourraient être éventuellement
des minéraux d'impacts...





Bonjour Monsieur,
Ah, avec les images ci-dessus et cette infographie, le sujet est plus clair.
Voilà une matière surprenante : des formations oolithiques pour des "résines" !
Le terme oolithe se dit d'agrégats minéraux (généralement des carbonates) à structure concentrique formant des sphères d'un diamètre de 0,5 à 2 mm (oolites).
Ici la matière est formée de résines "oolithiques" de Classe III: polystyrènes naturels (d'unités de styrène).
Les billes ici sont-elles faites par l'homme ou sont-elles naturelles nées, comme cela, dans la nature ???...
L'ypothèse la plus tenable est un synthèse hydrothermale 100 % naturelle de microsphères zéolite avec des résines...

La matière est si fine (matière faite de micro-billes) que cela ressemble ici à une sorte de semoule qui aurait été enrobée par de la résine... Est-ce le cas ? Non... Ces billes sont-elles le résultat manuel d'une préparation ("funéraire" ?) ou ont-elles été collectées sous cette forme dans la nature ? A chaque lot, les mêmes questions se posent !
L'hypothèse la plus facile serait de croire à la préparation humaine (mais le phénomène des petites billes existe aussi dans la nature).
Les formations sphériques oolithiques, (billes, nodules, etc.), nées par nucléation (minuscules "gouttes" qui grandissent par croissance), sont souvent celles opérées en milieux confinés (avec évaporation). Dans la famille des résines (polymères), les matières peuvent apparaître sphériques et avoir leurs surfaces parfaitement lisses provoquées par la lixiviation. Les résines peuvent polymériser en billes pleines, lesquelles sont constituée d'un assemblage de microparticules sphériques. Si les billes sont petites (microsphères pleines) la matière ressemble assez à une poudre. Dans d'autres lots, les billes peuvent apparaître plus grosses (0.5 presque 1 mm). Les billes de résines pleines apparaissent essentiellement par l'intervention humaine lors de mélanges secs, aminés par un chauffage modéré dans lequel ajoute de l'eau chaude pour laisser refroidir.
Sauf mention que j'ignore, je ne connais aucune formation géologique qui ait donné un tel assortiment de petites sphères si bien calibrées en lots si énormes (40 Kg à 100 Kg)... Selon moi, le site serait à explorer (si ce n'est pas une production humaine). Les billes sont si petites que cela ressemble à des graines de pavot... Les minuscules billes noires d'une résine entreposées dans une jarre (40 Kg) sont-elles le résultat d'un processus géologique ("ancien") ? La fraction "bille" est-elle issue de la nature ? La matière ressemble aussi à une poudre préparée et presque calibrée au tamisage.
Produit géologique associé à des particules blanches de calcite ou production humaine ???
Les formations rondes naturelles (= résines rondes d'âge crétacé que l'on trouve dans la nature) sont 3 à 5 fois plus grandes. Ici le produit ne semble pas correspondre à une abrasion mécanique contrôlée. Donc l'hypothèse du produit naturel est l'idée la plus "probable".
Selon moi, cette poudre (née en pleine nature) est une production naturelle (géologique) récoltée par des groupes ethniques dans laquelle on a peut-être ajouté des poudres minérales colorées, des colorants... Si c'est le cas, ce sont des minéraux (toujours écrasés) mélangés à la résine. On pourrait partir sur l'idée d'une préparation sèche puis chauffée assez identique à celle de certains vernis teintés pour les tableaux. Cette poudre (en sphères bien calibrées) est sans doute formée de résine indurée (non fossilisée). Pour démontrer que la résine est indurée plus ou moins contemporaine (et non fossilisée), il faudrait vérifier sa fluorescence en lumière noire. Pourriez-vous mettre cette poudre dans une pièce noire et observer la réponse avec une lampe UV ? La poudre ne devrait pas être fluorescente (puisque contemporaine). Et, si c'est le cas, je suppose que la poudre devait servir alors comme posologie médicinale dans un rituel ou "remède" médicinal. On peut toujours lancer d'autres hypothèses, la poudre fine peut aussi parfois servir de matière de remplissage sur des sculptures collantes, dans une sorte de marqueterie ou sur des statuettes. Bref, on peut imaginer une matière utilisée par collage dans une œuvre d'art. Sinon, les matières utilisées pour les parfums ne sont jamais calibrées.
Donc, l'hypothèse la plus raisonnable est de supposer une utilisation rituelle éventuellement funéraire... J'avais donc raison au moins pour la couleur, la matière est singulièrement sombre, la résine est rouge-noire... Je pense alors à une posologie culturelle avec une résine contemporaine qui n'est pas fossilisée. Nul besoin de faire une pyrolyse au laboratoire pour supposer ce point...
Qu'en pensez-vous ?

Sinon, concernant le terme de "mercure rouge pharaonique", selon Geber (Jâbir ibn Hayyân, 721-815), le père de l'alchimie, le mercure rouge pharaonique serait d'un côté une substance métallique et de l'autre l'expression composite de l'essence de plusieurs choses "naturelles" qui s'expriment et se matérialisent dans les tombes royales... Pour étudier d'avantage ces théories et les propriétés "bénéfiques" de ces matières, il faut avancer dans la magie et l'ésotérisme qui dépassent le cadre de mes compétences... Ici cette matière rouge sombre sous forme de billes (certifiée par une pyrolyse scientifique) est celle d'une résine naturelle (chauffée, oxydée ?). La résine marocaine est peut-être une sécrétion végétale initialement rouge d'une plante Liliaceae associée éventuellement à quelques poudres pour donner une texture homogène aux billes. L'archéologie rapporte les découvertes de matières préparées à base de "résine sang de dragon" pour des posologies données dans certaines médecines traditionnelles. Les résines (des plantes plus ou moins proche du dragonnier) récoltées une fois par an avaient une valeur marchande lorsqu'elles étaient transformées en une fine poudre rouge ensuite chauffée jusqu'à former une pâte noire. A l'époque hellénistique (la période qui suit la conquête d'une partie du monde méditerranéen et de l'Asie par Alexandre le Grand), des récits précisent l'intérêt de se doter de la résine du dragonnier de Socotra (résine d'une étiologie prestigieuse). La matière végétale (résine sang-dragon) a été appelée par abus "cinabre" (lequel est une espèce minérale composée de sulfure de mercure rouge), d'où, peut-être, l'appellation "mercure rouge du pharaon"...
Cordialement. Eric G.


Bonsoir monsieur. J'ai fait comme vous m'avez conseillé, j'ai pu me fournir une lampe dont on se sert pour vérifier les billets, je me suis enfermé avec un échantillon dans le noir, j'ai fait le test. Et à ma grande surprise le produit sous la lumière d'UV perd toute brillance et paraît terne. Voici, ci joint, des photos qui vous montrent le résultat. Qu'est ce que vous en pensez ? Et qu'est ce que cela prouve ?
Cordialement Saïd El Jamri.






Pas de fluorescence pour cette matière classée dans le registre "Ambre de classe III".



Bonjour Monsieur.
Vous avez réalisé une pyrolyse de vos échantillons en laboratoire. c'est fait. Et, que dit le document officiel qui présente les résultats ? Votre matière est polymère orgnique, un "ambre" de classe III (polystyrenes).
Le registre de classe III est connu puisque c'est celui dans lequel se range la substance dénommée "ambre", cette résine fossilisée du pin "Pinites succinifera" (une espèce végétale aujourd'hui disparue).
Très bien, et donc ...
Je vous explique brièvement. Les résines végétales peuvent être contemporaines (=actuelles) ou avoir traversé les époques géologiques et sont alors fossilisées. Seules les résines fossilisées (qui ont plusieurs millions d'années) s'appellent : "ambre" et ont une valeur énorme, tandis que celles qui sont contemporaines (ramassées sur les arbres actuels) sont assez ordinaires.
Les résines contemporaines ne fluorescent pas. Par contre les résines fossilisées fluorescent toujours !
DONC, une résine qui ne fluoresce pas n'a pas grande valeur. Ceci expliqué, depuis toujours, les scientifiques dans leur souhait d'expliquer les choses (en simplifiant) ont donné de façon historique des noms aux matières en faisant une dichotomie (arbitraire) des choses dans la nature. Les chimistes mesurant la complexité du sujet des résines ont inventé une nomenclature (2009) où désormais on donne un numéro ou une lettre pour caractériser les matières. Ambre de classe I, II, III, IV, V ou Ambre A B ou D. Ces nouvelles classifications mesurent la signature moléculaire sans tenir compte de l'âge des matières. Résines contemporaines et résines fossilisées sont alors mélangées. Votre matière de classe III, (qui ne fluoresce pas) n'est donc pas fossile. Et, logiquement ne peut pas s'appeler "ambre". CAR, on n'appelle ambre que les seules matières fossilisées. Comme dit plus haut, pour caractériser les résines il existe une dizaine de tests simples qui ne nécessitent aucun matériel. L'odeur, la densité, la fluorescence, etc... Votre test en lumière UV confirme mes propos précédents. Votre matière résine noire (sombre) est donc une sécrétion contemporaine sans doute le résultat d'une préparation peut-être légèrement chauffée (par friction) qui aura réduit les billes en minuscules volumes calibrés. En observant une bille au microscope (en recherchant les marques d'usures sur les surfaces, comme cela se fait avec l'étude géologique des grains de sable) on devrait lire sans doute l'explication de l'origine des billes.
Cordialement, Eric G.


Bonsoir monsieur, Je vous remercie beaucoup pour votre disponibilité et pour vos explications nombreuses...Cela m'aide beaucoup pour trouver des réponses à mes questions... Ce qui est étonnant c'est la façon avec laquelle nous avons sorti ce produit... Nous avions une sorte de carte de trésor et nous sommes arrivés comme indiqué devant une grosse pierre que nous avons lavée pour lire les indications gravées et qui correspondaient aux signes recherchés avec une flèche pour indiquer où creuser. Nous avons creusé à 3 mètres de profondeur pour découvrir les jarres si bien préservées... Maintenant la question que je me pose est de savoir si cette poudre a une quelconque valeur ? Sinon pourquoi était-elle si bien préservée et de façon si peu ordinaire ? Comment pourrais-je le savoir ? Comment pourrais-je connaitre ce que vaut cette poudre ? Vers qui puis-je me tourner ? Qu'est ce que vous en pensez ? Voici encore des photographies de cette poudre brillante et rougeâtre au soleil.
Je vous remercie d'avance. Saïd El Jamri.



Bonjour Monsieur,
Je mesure votre étonnement pour la découverte et je comprends également vos interrogations pour l'expertise. La précaution avec laquelle l'opérateur a enterré la matière n'a rien de surprenant (bien au contraire). Evidemment l'étonnement est énorme pour celui qui creuse et découvre ce "trésor" énorme inhabituel. Mais en soit, un tel stock enterré est plutôt logique. Les indices laissés sur une pierre de surface pour localiser le dépôt n'ont rien de surprenant. Cette pierre d'indication pour signaler où creuser démontre que l'opérateur souhaitait revenir sur place pour exploiter sa matière. On peut le comprendre, 40 kg de cette "poudre" tamisée nécessite un travail important.

Dans ce dossier aucun prospecteur, découvreur ne donne le moindre indice concernant la stratigraphie des lieux des découvertes. C'est fréquent, on ramasse les matières sans rien dire du site sur place, puis, on s'interroge sur l'origine "imaginée" des billes (arrachées de leurs dépôts). Il serait intéressant de photographier les billes de résines situées dans leur lit de ce qui semble être de la calcite (les petits éclats associés aux billes). Le matériau blanc (maintenant sans doute dégradé en poudre) s'est formé par précipitation chimique (dans des cuvettes associées à la résine) lors de l'évaporation des solutions riches en bicarbonate de calcium. On peut aussi penser à des eaux saturées nées au ruissellement des grottes autour du bassin sédimentaire où était le dépôt primaire de la résine... La géologie "prédictive" ne remplace pas la PROSPECTION - vérification de terrain ! Il faudrait vraiment étudier le site "in situ" plutôt que de tergiverser sur le processus de formation des microbilles.


On peut supposer que le polymère fait à base de résine pourrait avoir été partiellement fondu (ramolli) et mêlée à des colorants associés une matière fine à petite granulométrie pour produire ces billes minuscules. On peut imaginer qu'il y a eu préparation rigoureuse, méticuleuse...
Maintenant toutes les personnes dans l'histoire qui travaillent les oléorésines savent que les matières (si ce sont des résines naturelles) ne se conservent pas à l'air et à la lumière. Exposées à la dessiccation et au soleil, les résines indurées se fendillent. Dans l'histoire archéologique, les dépôts d'ambre (plusieurs dizaines de kilos de matières brutes et d'objets travaillés) ont parfois été retrouvés dans des terrains humides et même des marécages. Les terrains humides à inondés empêchent les prospections et offrent l'avantage crucial de conserver les matières végétales. Excepté les gommes qui s'altèrent et gonflent à l'eau, de nombreux dépôts historiques de résines indurées et d'ambre sont situés profonds dans le sol constituant des stocks d'une matière altérable qu'il faut préserver. Des auteurs qui ignoraient que l'ambre et les résines indurées nécessitent des conditions particulières de stockage ont affirmé (par erreur) dans leur livres que les personnes thésaurisaient les marécages et rendaient hommage à des prétendus dieux qui vivaient des ces terrains humides. La solution est plus pragmatique. Plus les résines sont enterrées profondes (à l'abri de l'air et de la dessiccation) mieux elles se conservent. Confer les pièces archéologiques en Allemagne. Le dépôt de 40 Kg (fruit d'un labeur énorme) aura été protégé par l'opérateur, ni plus ni moins. C'est cohérant. Et c'est aussi la preuve que la personne connaissait bien les propriétés des résines et qu'il accordait une importance de conservation à son travail. Sinon, comme je vous l'ai expliqué précédemment, la matière travaillée en billes peut (pourrait) être le résultat d'une préparation, un mélange, pourquoi pas de résine avec un extrait végétal associé. Pour dégrossir ce point en vue d'une vente, (parfum encens ou autre), il faut avoir une bonne connaissance des résines. Et, des tests simples permettent de d'avancer dans l'expertise. La poudre, l'odeur de la poudre, son aspect plus ou moins collant au travail, la solubilité, la densité, la résistance (certaines résines sont molles, d'autres dures), etc., permettent de préciser ces points. La pyrolyse faite en laboratoire ne raconte finalement pas grand chose... Pour étudier d'avantage ce lot, il faut aller chercher des détails fins, subtils. Peut-être y a t-il un indice exploitable à coté des billes. Oui, à quoi correspondent les petits amas blancs mélangés aux billes qui apparaissent dans les dernières images ? Si vous êtes attentif, vous verrez que ces petits débris ont une fluorescence. Je suis convaincu qu'une observation attentive doit pouvoir donner quelques renseignements complémentaires sur la nature de cette "poudre" préparée (dont on peut supposer qu'elle était destinée à des "posologies" "médicinales ou culturelles" très précises...
En l'état, ne voyant que des images, je suis incapable de vous donner une valeur même approximative pour votre matière.
Sinon, que faut-il faire pour poursuivre et avancer dans l'expertise ? Selon moi :
1) il faudrait voir si des colorants et/ou des extraits végétaux n'ont pas été ajoutés aux billes dans une possible préparation. Il faut chauffer doucement les billes dans de l'eau chaude pour séparer les éventuels composants en faisant une petite cuisine...
2) Il faudrait voir aussi si la nature des petits amas blancs, "petits cailloux/ calcites" présents avec les billes, peuvent apporter des renseignements. Ces amas semblent fluorescer(?) en UV... Sur les photographies UV, (voir ci-dessous) on voit parfaitement ces amas ronds blancs qui sont calibrés identiques aux billes de résine (après filtrage / tamisage c'est normal) prouvant qu'ils ont été synchrones pendant la préparation. Ces objets blancs sont-ils la matière (calcite ?) de la couche sédimentaire ou plutôt une matière d'abrasion des billes de résine ou est-ce simplement un complément ajouté à la préparation filtrée ?
3) Il faudrait aussi et surtout procéder aux tests ordinaires pour caractériser les résines : densité, solubilité, poudres, etc, pour préciser l'origine botanique.


Les billes noires (minuscules comme de la poudre), ci-dessous, testées
au laboratoire sont faites de résines... Elles sont altérées, sombres
et opaques... Mais, TOUT LE RESTE ???




 
Ci-dessus, les matières testées par pyrolyse au laboratoires sont des résines...
MAIS d'autres lots (de billes plus grandes et plus claires) sont sans
doute minérales... Et, que sont ici ces amas blancs
ronds associés aux billes de résine ?



Monsieur, après ces examens, vous devriez avoir une idée plus précise de ces billes de résine.
Qu'en pensez-vous ?
Cordialement, Eric G.

 



 
Plus ou moins opaques selon les préparations, l'âge des matières et les mélanges
effectués, les billes de résines végétales sont des "trésors" que certains cachent
dans le sol ou les grottes à l'abri des indiscrets et de l'altération atmosphérique.











 

Pour lire la lettre suivante Réponses à Monsieur Limam Chohdi et Mili-Jojobal :
Bonjour Monsieur,
Ce dossier des billes trouvées (plusieurs fois, en lots différents) en pleine nature rappelle celui des étranges "myrtilles" de Mars, où les minéraux sphériques, suspectés avoir été formés en milieu liquides sur la planète rouge, étaient finalement des minéraux de météorites.
Si les billes de cet autre lot sont "dures" comme du verre et ne brûlent pas, on peut partir vers l'hypothèse de minéraux d'impacts. Mais, ici on dit beaucoup de choses (comme ce nom attribué de mercure rouge) infondées... Il y a donc de quoi s'y perdre...
Pour résumer : généralement les résines anciennes deviennent noires et ont une patine mate, plus ou moins rayée. Si les billes sont réellement translucides et (très) dures elles peuvent être en verre libyque...
Par contre, il y a aussi des sphères noires, opaques et je suis surpris que vous m'affirmiez que ces billes apparemment faites dans une 'sorte de métal'  ne brûlent pas et qu'elles font sonner votre détecteur de métaux...
METAL et/ou VERRE et/ou RESINE,
LA DIFFERENCE EST TELLEMENT ENORME !!!
Sauf erreur (ou découvertes TRES étranges à venir) les métaux translucides n'existent pas !
Je suis surpris que ce billes ne brûlent pas car j'ai l'image du test réalisé par Mili-Jojobal... ci-dessous.




Et, je suis surpris que ce billes ne brûlent pas car j'ai aussi et surtout sous les yeux le rapport d'analyse chimique daté du 8 mars 2015 signé par monsieur Bernard TAILLIEZ (du Centre Indépendant d'Investigations et d'Expertises en Chimie Organique, ZAC Bousquets -130 Rue Innovation / 19 Rue Création 83390 CUERS France), adressé à Monsieur Saïd El Jamri, qui précise l'expertise ces petites sphères en matériau inconnu par pyrolyse (résultat chimique après combustion). Le rapport dit ceci :
La nature non-minérale de votre échantillon est confirmée par le fait qu'il se décompose lorsque sa température est portée à 764°C. Cet échantillon est donc constitué d'un polymère organique, dont quarante-sept (47) produits de décomposition thermique ont pu être identifiés. Compte-tenu des produits de décomposition observés, et de l'abondance particulière du styrène parmi eux, (-Le styrène est un composé organique aromatique de formule chimique C8H8 obtenu majoritairement par la déshydrogénation de l'éthylbenzène surchauffé.-), il est vraisemblable que votre échantillon est composé d'un ambre de classe III (polystyrenes).
Le rapport chimique de pyrolyse certifie la présence de : Benzene, Fluorene, Thiophene, Naphthalene, Indene, Anthracene et même et de Caffeine. Pour dire la chose autrement, les billes chauffées produisent une "soupe" d'hydrocarbures présents dans les goudrons...
La préparation aurait mêlé plusieurs produits, de la résine et du café ??? Il y a de quoi être déconcerté. De plus, une observation attentive des billes (colorées, "teintées"?) montrent que certaines sont translucides. Et, à vrai dire, je ne connais aucun "mercure" translucide...
Le nom MERCURE donné à ce produit (rigoureusement organique !) qui brûle donc est plutôt déroutant...
Pourquoi appeler MERCURE des résines végétales ou des billes de verres ?
Sinon, réponse à Mili-Jojobal : les prospects qui souhaitent acheter ces "résines" et/ou minéraux oolithiques (via le site Internet Ambre.Jaune) peuvent écrire à eric.ambre.jaune@hotmail.fr et, dans la mesure de ma disponibilité, je ferais le transfert des demandes...
Monsieur, pouvez-vous demander des images des billes situées encore dans les sédiments du sol pour comprendre leurs formations ? Si vous arrivez à obtenir des photographies rapprochées du sol, je peux vous aider pour présenter vos matières à la vente. Maintenant si la seule source d'exploraion des billes est un coffre aux trésors..., l'exploration (sans les indices de terrain) est évidemment plus difficile...
Cordialement, Eric G. ..



Et voici une belle version claire de ces étranges résines "oolithiques"
présentées par Rachid Abdoullah (Agadir, Maroc). Les billes sont
toujous associées à ces amas blancs non identifiés
qui ressemblent un peu à de la calcite...








Voici, ci-dessous, un lot de 120 Kg de billes, lot
disponible à la vente proposé par Momo Nounou...





Réponse à Momo Nounou : Le dossier des microbilles va dans toutes les directions... Pour certains les petites billes opaques (noires) sont ce que l'on appelle l'Or Noir d'Egypte. Et, les billes translucides claires (jaunes pâle à rouge) seraient ici des produits utilisés dans la prospection de l'or (des billes qu'il faut alors mélanger au mercure rouge pharaonique)... Désolé Monsieur, mais, vos explications (pas très "claires", d'un point de vue chimique) dépassent le cadre de mes connaissances et compétences.
En quoi sont faites les billes ??? Sont-elles (encore) recouvertes d'or ??? Je ne comprends pas (le processus) dans vos explications. Les billes, selon vous, seraient utilisées comme sphérules alluvionnaires pour la prospection de l'or. Mais, elles sont lisses, sans la moindre rayure de surface, c'est plutôt étrange (contradictoire)... Comment des billes très légères faites à base de "résine-plastiques" peuvent-elles être utilisées dans la prospection de l'or lorsque JUSTEMENT l'or est séparé des roches encaissantes par les densités des objets les plus élevées ??? Si les microbilles de mercure s'amalgament aux paillettes d'or, les billes, ici translucides, NE SONT PAS faites en mercure ou en quelconque métal !!! Pourquoi - comment ces billes (transparentes) sont associées à la prospection de l'or ??? Je ne comprends pas la logique selon laquelle les billes claires sont (seraient) associées au mercure rouge (pharaonique?) et/ou à la prospection de l'or.
Cordialement, Eric G.








Voici, ci-dessous, un lot trouvé en Tunisie dans une grotte par Billi-Bil...





PLUSIEURS LOTS de plusieurs matières différentes. Les billes noires opaques sont des résines (testées et certifiées au laboratoires) mais les autres (translucides, dans plusieurs couleurs) pourraient être en plastiques et/ou en verre...
Et, au final
les billes "oolithiques" au Maghreb pourraient aussi être (autre hypothèse) des formations "naturelles".
Dans le dossier, il y a des lots de résines "oolithiques" et sans doute aussi, des billes anthropiques (= faites par l'homme)...


Examinées en lots (comparés deux à deux, originaires de prospections différentes) on remarque que les billes "oolithiques" sont toutes calibrées entre elles (en taille plutôt identique par lot). Les billes sont singulièrement petites à minuscules, sans aucune marque d'abrasion des surfaces (au moins pour celles qui sont claires). Un tel ordre, un tel agencement, -difficile à fabriquer manuellement surtout avec une telle précision-, n'est pas le travail mécanique d'un polissage manuel ou d'une quelconque machine qui nécessiterait surtout un temps de travail assez considérable pour produire de tels volumes. La résine claire, ici, environ 100 Kg, en sphères minuscules, apparait sous cet état naturellement. Les sphères millimétriques sont des formations qui apparaissent in-natura (voir-ci dessous) dans les environnements où le milieu liquide disparaît par évaporation. Des argiles, des minéraux variés peuvent "cristalliser", "précipiter" et devenir des conglomérats sphériques par évaporation du liquide contenu dans des cuvettes peu profondes. Ici tout se passe comme si des résines, suintant d'un tissu végétal homogène racinaire, avaient été entraînées dans des boues (cuites au soleil). La boue érodée, devenue une poudre (de calcite?) libère les billes de résine. Nées sous les mêmes conditions particulières locales, elles sont donc plus ou moins calibrées par lot (dans la même couleur). Les billes sont récoltées par tamisage du substrat poudreux. Monsieur Abdoullah Rachid nous précise que les sphères de résines (le lot présenté ci-dessus, situées ici à 4 mètre de fond) sont mêlées à des particules blanches et qu'en atteignant la strate contenant les dépôts, la résine "tombe", "roule" comme le ferait un liquide... La résine qui n'est pas fossilisée (simplement indurée) brûle en libérant une odeur difficilement reconnaissable...






Des "résines" naturelles(?) "oolithiques" de Classe III
(= polystyrènes naturels, d'unités de styrène), pour
les matières noires, mais ici les billes de cet
autre lot sont peut-être des verres libyques..







Billes de verres (translucides et claires) associées à
des minéraux CONTRE résines opaques devenues
plutôt sombres... Les lots présentés sont sans
soute de plusieurs natures différentes...






 

Si les billes de "résines" sont bien un matériau géologique,
il faudrait voir si les couches (fossilifères) contenant les oléorésines sont constituées par des formations qui offrent tous les aspects d'un dépôt sédimentaire végétal (depuis les sables meubles, jusqu'aux grès plus durs à ciment calcaire, avec des lits à calcites blanc sale à bigarrés intercalés). Les lits durs intercalés, sont souvent constitués par des formations à stratification oblique, qui apparaissent par effleurement quand ils sont soumis à l'érosion superficielle, comme des blocs "feuilletés", qui se détachent obliquement les uns des autres (surtout sur des terrains pentus là où existent des grottes). Ces formations sédimentaires apparaissent parfois à la base de quelques falaises qui laissent de nombreux promontoires avancés, découpés par l'érosion... Des images du panorama géologiques sont indispensables pour raconter la genèse des billes...
Eric G.


Correspondance et précisions de Monsieur André Holbecq.
Si on suspecte la calcite (pour les amas blancs) deux tests faciles à faire. Premier test : observer les cassures de ces calcites, elles doivent être des rhomboèdres obligatoirement. Deuxième test : un morceau plongé dans du vinaigre ou mieux, de l'acide chlorhydrique, doit donner une effervescence en donnant du gaz carbonique. Si la réponse est négative, on peut fouiller une autre piste. L'ambre n'étant pas un minéral mais un corps organique fossile, il serait possible qu'il s'y forma de la wheewelite (lire Ioulia Hofer) un oxalate de calcium que l'on trouve associé au lignite notamment, donc à une matière organique. La whewellite se dépose à partir de solutions hydrothermales de basse température qui sont venues en contact avec des terrains carbonatés et ont libéré du méthane, comme les schistes, le lignite, etc. Dans le cas de l'hypothèse de la whewellite, la cassure n'est pas rhomboèdrique, mais elle est conchoïdale, de plus, il n'y a pas d'effervescence à l'acide. Dis-moi le résultat des tests. Si les billes de certains lots ne brûlent pas, ce n'est évidemment pas des résines. La foudre sur du sable ou des cendres volcaniques noires peut donner des billes de verre. J'en ai, provenant de l'Etna. Ici les lots annoncés (40 à 100 Kg) sont quand même importants. Et, selon moi des lots peuvent bien être des "ambres" de classe III, mais, d'autres sont sans doute faits de verres. Les billes (de type grenaille) en lots si importants rappellent un peu certaines matières que l'on met parfois dans des filtres (pour purifier l'eau)... Au visuel, comme cela, la matière pourrait me faire penser à de la zéolithe artificielle.
Bien évidemment je suppose (à ce stade) sans avoir tenu aucun échantillon et sans avoir pratiqué le moindre test...
Sinon, je ne vois rien d'autre...
André Holbecq.





Bonsoir Eric. Jai la réponse du lapidaire qui me dit que cela pourrait être un produit de sablage ou une matière pour de la décoration. Et il n'a fait aucun test en laboratoire donc son argument n'est pas très sérieux. D'un autre côté j'ai eu le laboratoire chimie qui a jeté un coup d'œil par infrarouge. Et il ma dit que ce n'est pas du mercure ni un métal... par contre que c'est organique (c'est un régénérateur).... Il na pas voulut en dire plus et na pas approfondi la recherche. Excepté de faire cela avec un devis et payer... Et, d'ailleurs, voici la proposition de prix pour les analyses sur les échantillons fournis.
DEVIS ANALYSES CHIMIQUES DES BILLES :
Sur l'échantillon de grains rouges et sur l'échantillon de grains noirs, Dosage de 33 éléments par ICP/AES (méthode interne) : 419 € x 2 = 838 € et Identification matière par IRTF (méthode interne) 271€ x 2 = 542 € soit un total Total de 1380 €.
(Délai : 10 jours ouvrés, prestation payable d'avance).
Devis réalisé par Michel DELAUP. Responsable technique adjoint. Laboratoire de Chimie.
LABORATOIRES POURQUERY. 2 Espace Henry Vallée, CS 67251, 69354 LYON.
Cordialement, Mili-Jojobal.

---> Le lapidaire n'a fait qu'une observation visuelle SANS AUCUN TEST et n'explique rien de la forme... Pourquoi le lapidaire n'a pas commenté les cristaux ??? Et, le laboratoire certifie que ce n'est pas du mercure ou un métal !!! C'est PLUTOT EVIDENT CAR les métaux translucides n'existent pas !!!! Et, tout cela pour ne pas parler des cristaux blancs et ne pas savoir ce qu'ils sont ?! Je vous rappelle que les cristaux blancs puisqu'ils sont associés aux billes peuvent sans doute permettre d'expliquer la forme des billes... DONC celui qui raconte les billes sans étudier les cristaux blancs passe à côté de l'expertise... Le laboratoire de chimie ANALITIKA de CUERS (le 8 mars 2015, rapport signé par monsieur Bernard TAILLIEZ) a déjà certifié que les billes sont organiques, faites à base de résine... Et, le terme ici de "régénérateur" ne veut pas dire grange chose! Des billes régénératrices de quoi et surtout pour qui ??? Votre laboratoire aurait-il dans l'idée de dire que les billes sont une sorte d'engrais biologique alors composé d'un mélange de résidus de végétaux et de produits de décompositions plus ou moins élaborés ??? Après les produits de sablages ou les produits de décorations évoqués par le lapidaire, les hypothèses agricoles iraient-elles vers les engrais ??? On dirait des explorations, faites au hasard, vont dans toutes les directions sans aucune logique... Le premier laboratoire ANALITIKA de CUERS N'EXPLIQUE PAS LA FORME DES BILLES faites à base de résine. Voyons si votre laboratoire racontera la forme si particulière, (j'en doute)...

---> J'ai écouté le compte rendu oral du 28/04/2017 du technicien... Son analyse par graphe IR (Infra-Rouge) permet en pratique de questionner l'affinité botanique des résines végétales testées. Si les billes sont évidemment faites de résines (végétales), une lecture du graphe IR donnera la concordance la plus proche connue. Et, ici le technicien sous entend que la matière serait assez proche de certaines substances végétales utilisées pour purifier l'eau (= les "résines d'eau"). Les produits végétaux comme le vétiver sont parfois utilisés sous formes de poudre pour leurs capacités épuratrices dans le traitement des eaux usées. La poudre de vétiver mise dans l'eau précipite et emprisonne les polluants en suspension et ceux qui flottent dans un bio-film devenu dense qui coule et on peut alors boire l'eau "pure" de surface (après traitement au vétiver). Des produits diverses sont appelés par le technicien des "régénérateurs" d'eau...
Des matières -végétales, naturelles ou non-, utilisées comme filtres mécaniques, peuvent être employées dans des captages pour nettoyer (purifier) l'eau. Les billes sont souvent utilisées comme lit mécanique de filtrage. Mais, cela ne dit pas en quoi elles sont faites... Il est peu probable que les billes ici translucides soient des résines naturelles réactives à l'eau comme l'est le vétiver (mais, ceci-dit, les billes pourraient être utilisées comme filtre pour purifier l'eau, de l'azote par exemple). Le plus simple pour tester l'hypothèse d'une réactivité à l'eau consiste à mettre quelques billes dans un verre d'eau pour regarder la réponse éventuelle... Selon moi, il ne devrait rien se passer. Les billes (qui n'ont rien du vétiver) doivent être inertes dans l'eau....
Maintenant le technicien de laboratoire pour expertiser d'avantage les billes (d'origines plutôt humaines selon lui) vous propose une étude par dissolution chimique et une exploration ICP pour "Inductively Coupled Plasma". De telles analyses permettront selon lui d'en savoir d'avantage... C'est évidemment au technicien de laboratoire d'expliquer pourquoi il préfère une ICP à un autre examen...
Cordialement, Eric G.

Les questions importantes sont :
1 - pourquoi les billes si petites sont toutes calibrées par lot, du simple au triple ? Un processus naturel (= géologique) devrait normalement donner un éventail plus large de volumes et un processus rigoureusement mécanique (= fabrication humaine) devrait produire des billes TOUTES identiques....
2 - pourquoi des billes ont parfois ces lignes blanches sur leur pourtour ?
3 - puisque les billes semblent faites de résine, peut-on vérifier la fluorescence pour questionner la possible fossilisation ?
4 - pourquoi les surfaces des billes sont-elles si lisses sans aucune rayure d'abrasion par les roches alentours ? C'est assez inhabituel pour un produit "géologique".
5 - le produit des billes est-il géologique (= fait par la nature) ou anthropique (produit fabriqué par l'homme) ?
6 - pourquoi des billes sont claires lorsque d'autres sont noires très opaques ? Sont-elles faites d'ailleurs de la même "résine" ???
7 - que sont ces cristaux blanc associés aux billes et pourquoi sont-ils synchrones aux billes ?

Ressemblant à des œufs de poissons (caviar), identifié par un lapidaire comme un possible produit de sablage, et, ayant l'apparence d'une grenaille, le matériau des résines "oolithiques" reste plutôt obscur...
Eric G.


Une hypothèse :
Un filtre biologique en billes de "plastiques" pour les eaux de captage...
La substance des billes toutes calibrées, si minuscules, ressemble à de la grenaille plastique utilisée dans l'industrie. Parfois pour le sablage à sec des pièces usinées (carrosserie de voiture par exemple)... Au cours des mes réflexions, j'ai eu cette idée... La ressemblance est étonnante... Et, les découvreurs racontent que les lots ramassés de cette grenaille "plastique" est très localisée, parfois dans des failles et des cavités du sol. Se pourrait-il alors (c'est une hypothèse d'école) que ces bielles soient un dispositif de filtrage, pour nettoyer les eaux de captages ? Le dispositif des billes (plastiques, céramiques, résines) pourrait-il être un filtre biologique dont l'idée serait de servir de support aux bactéries pour le cycle de l'azote ? Les billes si petites offrent une augmentation des surfaces d'échanges pour permettre l'oxydation des diverses pollutions organiques de l'eau, (pollutions invisibles à l'œil nu). Ces billes, pour celles qui sont translucides pour certains lots, ne pourraient-elles pas être des sortes de filtres dans des hafirs (réservoirs creusés dans le sol et recueillant les eaux de pluies ? L'hypothèse est à vérifier...

Et déjà la suite...
Certains correspondants, (je ne sais pas si c'est fait de façon volontaire) s'invitent dans le dossier des billes d'ambre avec des lots bizarres, pour ne pas dire autre choses... Bref... Plusieurs lots différents ont été testés en laboratoires... Et, le moins que l'on puisse dire, c'est que les données obtenues sont hétéroclites... Des analyses chimiques par pyrolyse sur des microsphères indiquent que des matières sont d'origine assez industrielle... Les comptes rendus donnent la liste de nombreux hydrocarbures aromatiques (essentiellement obtenus par le raffinage du pétrole)... des billes, par exemple, contiennent du Naphtalène, (ou naphtaline ou camphre de goudron) qui est un hydrocarbure aromatique polycyclique utilisé dans les agents plastifiants, les teintures, les insecticides et les répulsifs... Ces mêmes billes contiennent de la caféine... Heu... Nous sommes donc sur un terrain d'expertise assez étrange... Pour certains lots, les billes sont des résines "plastiques" assez industrielles teintées de répulsifs... Cela fait alors penser à un dispositif de lutte contre des nuisibles... Certains lots ressemblent à des dispositifs pour filtrer l'eau dans des puits...



Certains lots sont géologiques. Et pour ces lots
donnons une explication possible
pour la formation des billes...





Les billes, si elles sont bien élaborées sur la base des zéolites, pourraient bien avoir été formées par altération hydrique ou hydrothermale d'autres silicates (feldspaths et feldspathoïdes) à basse température et sous faible pression. Elles peuvent alors effectivement, comme le disent plusieurs prospecteurs sur le terrain qui recherchaient des sources, apparaître dans les vacuoles disséminées de certaines roches (éventuellement volcaniques ou volcano-sédimentaires). Ceci étant, il faut compter avec la diagenèse, c'est-à-dire l'ensemble des mécanismes de transformation des sédiments meubles en roches indurées. Les matières meubles déposées dans des bassins et en milieux lagunaires, peuvent évoluer en sédiments solides qui recouvrent les planchers inférieurs de matières plus anciennes. Puis, avec l'eau météorique, la mise en solution de certains éléments par la percolation peut entraîner des recristallisations... Il peut dans le même temps apparaître un métamorphisme où les matières, sous quelques réactions chimiques, subissent des déstabilisations... Pendant ce temps, l'altération hydrothermale peut amener des imprégnations métalliques (lorsque les eaux de ruissellement traversent les gangues de certains filons métallifères). Tout cela pour dire que les billes (d'origine naturelle) peuvent avoir, d'un lot à l'autre, des aspects différents, (la texture en surface varie)... Cependant, les petites billes devraient apparaître constamment concentrées dans des cavités, dans des fissures de retrait (surtout volcaniques). Les zéolites cristallisent sur les parois de ces cavités, souvent de façon centripète, à partir des fluides (liquides et gaz) qui percolent les roches après leur consolidation. Les microsphères sont élaborées à partir de ces fluides qui sont en effet enrichis en éléments lessivés provenant essentiellement des feldspaths. La nature des billes dépendra bien sûr des éléments lessivés en amont et dépendra également de la composition des fluides tardi et post-formés dans les fissures qui conduisent aux cavités.




Vers l'étude (inextricable) du Mercure Rouge des Pharaons...

Pour ceux qui mettent leurs neurones au service du jugement raisonnable, le terme mercure rouge est le nom donné au composé chimique de formule : HgO. Mais, ceci dit la science des hommes à ses dérives ésotériques que le bons sens ignore... Les marocains (mais ils ne sont pas les seuls) inventent beaucoup de chose pour faire le buzz et également de l'argent à tous les étages... Ainsi existe désormais une matière qui fait forte audience. Depuis peu une matière très médiatique porte le nom de "Mercure Rouge des Pharaons"...
La dénomination "Mercure rouge pharaonique" est une fanfaronnade, un concept assez idiot, une invention montée de toute pièce... C'est une création sans réalité... Le nom, infondé, est inventé sans rapport à une quelconque matière qui n'existe pas... Puis (pour faire de l'argent et de l'audience) on regarde ce qui pourrait correspondre plus ou moins... Et le dossier part alors dans toutes les directions... A l'occasion des échantillons sont testés ici et là et montrent que de temps à autre il y a quelques composés dérivés du mercure. Plusieurs lots ont été saisis et analysés révélant à d'autres occasions des composés divers comme de l'iode et de l'antimoine sans valeur... Et, le dossier est loin d'être terminé... Des journalistes évoquent la guerre atomique, l'énergie libre, l'immortalité... Le canular devient viral. En parlant de mercure, puis de la couleur rouge, par association d'idée, on pense à l'iodure de mercure, l'oxyde de mercure et au sulfure de mercure. Ces matières sont déjà utilisées dans des rituels funéraires, des quêtes spirituelles de "longue vie" et des recherches alchimiques (ésotériques) avec des usages litho thérapeutiques...
Bon, on pourrait discuter ensuite longtemps sur le cinabre et les pigments rouge (naturels ou de synthèse), qui attention ne doivent pas être chauffés car les vapeurs sont toxiques...
BREF, tout ceci est orchestré dans un grand désordre général (de canular commercial qui fonctionne avec les crédulités des ignares)... Et, répétons le, le nom "mercure rouge" (qu'il soit des pharaons ou des fraudeurs) est une pure invention de l'esprit... Cette introduction faite, dans ce dossier, plusieurs marocains nous rapportent des billes minuscules (qui sont tout autre chose qu'un mercure), qui peuvent, à la limite, être examinées car présentées sous une forme minérale peu commune... La matière oolithique est comme une semoule en grains minuscules. Donc, donner un nom idiot à une matière imaginaire est selon moi une chose assez imbécile... Maintenant expertiser des billes d'un aspect plutôt minéral, des billes, bien réelles, posées sur la table c'est tout autre chose, et cela tien de l'expertise logique et implacable.... Bien évidemment, ces billes n'ont aucun rapport avec un quelconque mercure rouge (pharaonique ou égyptien)... Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que le nom "mercure rouge des pharaons" est une invention, un canular. Ce nom est appliqué à des dizaines de choses très différentes (que l'on dit avoir de la valeur)... Ici, les billes sont un matériau oolithique...
Mettons de côté les billes (100% plastiques imprégnées de café apportées par des joueurs, qui veulent sans doute nous tester) pour étudier, cette fois-ci ce lot qui semble être minéral...
On ne sait rien de l'origine soit anthropique soit géologique du matériau qui apparait sous forme de poudre oolithe sombre... Le matériau est-il naturel (trouvé sous cette forme dans la nature) ou anthropique, c'est à dire fabriqué par l'homme...
Que faut-il faire, et mettre en œuvre pour étudier des échantillons de cette poudre sombre?

1) Minéraux ferrugineux oolithiques.
Les petites billes pourraient être une concrétion géologique de structures minérales sphériques régulières (ooïde), constituées, lors d'un processus particulier de sédimentation, peut-être hydrothermal. Si l'on suppose une minéralisation hydrothermale géologique, (par précipitation) supposée au Maroc, on ne sait rien du site de formation originel. Aucune localisation même approximative n'est donnée... Cela limite d'autant l'étude. Les strates géologiques de formations sont inconnues... On ne sait pas si les billes on été ramassées, comme cela, ni mêmes filtrées ou nettoyées... Pour ce lot, la couleur sombre du matériau fait penser à une imprégnation par le fer, (oolithes ferrugineuses). Le matériau pourrait un minerai oolithique, associé à la goethite (variété d'oxyhydroxyde de fer), un minéral apprécié en lithothérapie car touchant aux propriétés de la fluidité du sang. Pas de fluorescence en UV, soluble dans HCl, translucide à opaque... Les sphères (peut-être sur un cortex de silice) apparaissent en lots importants (jusqu'à 120 Kg). L'hypothèse la plus vraisemblable serait une origine liée à l'altération d'une strate continentale mobilisant un stock ferrifère abondant. Et les billes auraient été concentrées dans des failles par (lessivage et altération de cendres et laves volcaniques). Le changement d'apparence des oolithes (selon plusieurs lots présentés) pourrait correspondre à une variation sur un cortex de silicate, qui donne cette évolution des couleurs dans un aspect translucide à opaque. Les dépôts oolithiques (ferrugineux) sont connus au Maroc. Ils s'intercalent dans la sédimentation de vastes régions, que ce soit en Meseta occidentale (ce plateau entouré de massifs montagneux) ou dans l'Anti-Atlas (cette chaîne de montagnes au sud-ouest du Maroc sur près de 600 km), pendant la même période de l'Ordovicien moyen. (Destombes,1976 ; Michard, 1976). D'ailleurs l'exploitation du minerai (de fer) oolithique débute en 1937, sous l'égide de la Société Marocaine des Mines et Produits Chimiques (SMMPC). En 1952, après l'interruption due à la guerre, l'exploitation qui initialement se faisait à ciel ouvert commence en 1957 en travaux souterrains par chambres et piliers. Cependant, les problèmes de gestion (faible mécanisation, personnel ouvrier nombreux…), la chute des cours et la concurrence d'autres gisements à minerai moins siliceux et a accès plus facile ont contribué a la fermeture des mines en 1963. L'expertise du minerai devrait trouver une exégèse dans les documents miniers marocains des années 1950. A lire : Destombes J. (1959) : Les minerais de fer oolithiques : idées actuelles sur leur structure et leur genèse. Mines et Geol., Rabat, n°6, 43-52. A lire : Zahidi KH. (1994) : Etude sédimentologique des minerais de fer oolithique ordoviciens de la Meseta marocaine. These Doct. Spec. Hydrogeologie, geothermie, Univ. Sfax - ENSI de Sfax, Tunisie, 237 p., 146 fig., 22 tabl.

2) Minéraux hydrothermaux - Zéolite.
Pour expertiser les billes, il faut étudier les minéraux hydrothermaux, ceux qui apparaissent parfois en sphères... L'hypothèse des zéolithes.
-Rédaction en cours-


---- Etudes des billes ----


--- Inclusions présente ou pas ?
La température de cristallisation des minéraux hydrothermaux varie dans la nature sur une plage de 0 à 400°c... Et l'examen des inclusions liquides éventuellement présentes dans les billes donneront des indications concernant la formation.


--- Densité ? Coule dans l'eau salée ?

--- Dureté ? Raye t-il le verre ?

--- L'éclat est parfois lisse (reflet de surface identique à des billes de verre)

--- Eclat parfois patiné comme "métallisé" recouvert d'osmium natif.

--- Certaines billes ont des déformations (comme des coulures).

--- Certaines billes ont des traces périphériques blanches.

--- Les billes peuvent être d'un rapport de 1 à 3 pour la taille.

--- Certaines sont translucides, d'autres opaques.

--- Les billes sont associées à des éclats blancs (minéraux)...

--- Certaines billes sont cassées (comme écrasées) et les parties restent associées.

--- Les patines d'usure apparaissent en courbes.

--- Quelles est la réponse à la chaleur (fondre avec si oui avec quelle odeur).

--- Quel son produit la bille sur une plaque de verre.

--- Odeur, gout éventuel ???

--- La matière a-t-elle été récupérée par filtrage humain ?

--- La matière est-elle le résultat d'un processus hydrothermal naturel

---TEST----

Pyrolyse pour avoir la composition.

Datation.
Le choix d'une méthode de datation d'un échantillon (souhaitée la meilleure possible et la plus précise) dépend évidemment de la nature des matériaux...

14C : datation par le Carbone 14

Pour une matière supposée carbonée qui aurait été vivante, on pense immédiatement à la datation au Carbone 14. Mais les billes ici pouvant être des mélanges anthropiques avec une fraction de plastiques et d'hydrocarbures aromatiques issus du raffinage des pétroles, la datation au C14 va-t-elle seulement donner l'âge géologique des produits géologiques issus des pétroles (le kérogène) ou la date de mise en circulation des plastiques? Si les billes sont un mélange anthropique, comment préméditer les datations?
Supposer la nature de quelques mélanges théoriques, prendre l'inconnu comme base de travail, n'est pas la meilleure façon de dater les billes.


U/Th : datation par le couple Uranium/Thorium
T.L. : datation par Thermoluminescence
K/Ar : datation par le couple Potassium/ Argon
Les minéraux les mieux adaptés à cette méthode sont la biotite, la muscovite et les feldspaths. La datation par le potassium-argon permet de dater les minéraux des roches métamorphiques et des roches volcaniques.
Les billes étant supposées être en rapport avec une activité hydrothermale associée à des restes d'origine volcanique...
Rb/Sr : datation par le couple Rubidium/Strontium
U/Pb : datation par le couple Uranium/Plomb

Test UV

Rayon X (opacité aux métaux).

Une photographie en MEB (Microscopie Electronique à Balayage) renseignera sur la patine de surface et donc la composition (organique ou minérale).
L'image MEB donnera l'allure morphologique des minéraux dont le facies cristallin est caractéristique.
Gerbes, plaquettes, aiguilles, dendrites, etc., la forme des minéraux donne de précieux renseignements.

La fluorescence X, est une technique rapide et peu couteuse.
Un faisceau de rayon X irradie l'échantillon, lequel émet lui-même des rayons x secondaire de fluorescence où les longueurs d'ondes reconnues caractérisent les constituants de l'échantillon testé.

La diffraction X.
La méthode la plus utilisée consiste à mesurer la distance des plans réticulaires des minéraux (les plans qui passent par des nœuds);

---Rédaction en cours---







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Pour lire la lettre suivanteUn bijou cassé et retaillé.

Bonjour Eric. Je me permets de vous recontacter une nouvelle fois faisant appel à vos connaissances. Il s'agit cette fois d'une pierre d'ambre me paraissant très bizarre. Une cliente avait un pendentif "goutte" qu'on lui a offert il y a plusieurs années. Elle ne sait pas où il a été acheté. La pierre s'est cassée au niveau du support de la bélière. En fait deux petites brisures de couleur très différentes se sont désolidarisées de la pierre. Ne voyant que la solution de retailler un peu la pierre à cet endroit et refixer le support de bélière, je lui ai proposé de faire le travail. D'amblée, la pierre a un toucher bizarre, trop brillante aussi. L'attaque à la lime très fine est difficile. Il fallait vraiment insister pour attaquer la pierre au point que je pensais à un vernis. Par contre, une fois attaquée la poussière de polissage est très fine, blanche, jaunâtre et sent bien l'ambre. J'ai donc taillé l'endroit cassé et repoli sans arriver à lui redonner à cet endroit l'aspect "trop" brillant. Le test à la lampe UV est très bizarre aussi. L'endroit retaillé a une bonne fluorescence tandis que le reste de la pierre ne fluoresce guère. Est-ce que je peux avoir raison en pensant qu'il s'agit d'une pierre composée de morceaux d'ambre, reconstituée et vernie. SI oui, de quel genre de vernis il peut s'agir ? Je vous joins une photo prise sous la lampe U.V.
Merci d'avance. Bien cordialement. Michèle Laurent.





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---- Réponse :

Bonjour, c'est simple. L'échantillon est un "ambroïde". Rien de bien rare... Ces matières sont tout simplement des déchets de taille mélangés à des Bakélites. Le mélange (souvent initié avec de la poudre d'ambre et/ou des petits éclats) est compressé en autoclave. Les formations circulaires lenticulaires sont caractéristiques et permettent de reconnaître la poudre ou le chois des petits déchets. Très logiquement, les tests optiques, chimiques et autres, le test de l'odeur, le test à l'aiguille etc., dépendent rigoureusement et précisément de l'endroit testé. Les ambroïdes (comme mélanges) ont des réponses variables selon la concentration des composés et ont alors des réponses particulières selon la température propre à laquelle ils ont été réalisés. Un ambroïde cassé laisse apparaître l'ambre profond qui répond davantage en UV. Les surfaces usées par les frottements des vêtements répondent moins, c'est évident. La caractéristique utile des ambroïdes est la solidité générale qui, malheureusement, varie lorsque l'on arrive sur une partie plus riche en ambre (car plus tendre). C'est pour cette spécificité d'une dureté variable selon la profondeur de l'échantillon que l'ambroïde n'est généralement pas facettés mais d'avantage travaillé en courbes douces. Les déchets de travaux des ambroïdes peuvent évidemment être recompactés en autoclave... Et, on s'éloigne encore, un peu plus de l'ambre brut (natif)...
Cordialement, Eric G.


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Pour lire la lettre suivantePierre de résine trouvée sur la plage...

Bonjour Monsieur Geirnaert. Pourriez-vous me donner quelques renseignements sur ma découverte ? Je viens de trouver plusieurs pièces dont celle ci, la plus grande, qui ressemblent à de l'ambre sur une plage xxx au lieu-dit xxx suite aux fortes marées du 22/02/2015. La pièce répond correctement aux principales observations que vous donnez sous forme de tests sur votre site Internet. La plus grosse pièce pèse 1,4 kg, pour 19 x 16 x 9 cm. Le test UV répond faiblement. Des petits morceaux détachés pour faire l'expérience de la flamme confirment que la matière brûle (apparemment sans coulure). L'odeur est forte voire âcre, comme une odeur de térébenthine... C'est assez étrange. La partie consumée réagit ensuite de manière plus flagrante en UV. On aperçoit également l'empreinte et la trace du fil de fer chauffé à la bougie pour tester la résistance. Il semble y avoir des inclusions profondes (sombres), mais la matière n'étant pas assez lisse et propre, il m'est impossible de les décrypter.... Concernant le test de solubilité, j'ai essayé l'acétone qui n'engendre aucune altération des surfaces. Pourriez-vous Monsieur me donner votre avis ? Dans l'attente de votre réponse, je vous prie d'agréer mes sincères salutations.
Pierre Soleant.





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---- Réponse :

Bonjour Monsieur.
Premier point, examiné attentivement en petits éclats votre objet a surtout la couleur champagne du copal (couleur plus claire que l'ambre), la gemme est également limpide en profondeur ce qui ne corresponds pas forcément aux échantillons locaux opaques, parfois sombres, retrouvés sur le littoral xxx et xxx et également dans de plusieurs régions françaises...
Second point, l'objet est couvert de quelques tubes blanc crayeux (voir au niveau de la flèche) nés aux vers marins (Spirobranchus triquete) qui sont des espèces pionnières qui colonisent les supports fixes. L'objet "résine limpide claire" aura séjourné quelques jours dans la mer (pas très longtemps)... L'échantillon pourrait avoir été arraché de son dépôt (mais alors lequel ?) il y a quelque temps. Sur vos photographies jointes, impossible de lire le détail précis des surfaces pour analyser l'érosion faite par le sable et déduire la dureté, (les grains de sable créent des rayures). Ces rayures, lorsque l'on peut les apprécier, permettent d'estimer la dureté spécifique de la matière pour discuter l'éventuelle fossilisation.
Et, justement, pour discuter la fossilisation, vos photographie en UV sont faites avec une lumière du jour assez malheureuse (trop présente) et je n'arrive pas à voir si la réponse est exclusivement liée à la surface (et corresponds alors aux seules imprégnations marines) ou suit les coulures internes dans la profondeur, ce qui renseigne alors sur le processus de polymérisation.
Surtout pour les matières ramassées sur le littoral, le test UV doit se faire sur des échantillons nettoyés à l'eau claire. Certaines matières hétéroclites qui ne sont pas vraiment du succin, peuvent avoir une réponse parfois positive de fluorescence apportée par l'environnement marin. L'expertise de pièces (supposées être des ambres fossiles) doit évidemment se faire avec un nettoyage préalable des échantillons à l'eau claire pour éviter les interférences malheureuses... Sinon, la solubilité précisément à l'acétone est assez problématique et comme je le dis dans mon ouvrage : Ambre Miel de Fortune et Mémoire de Vie (page 33) la réponse à ce solvant spécifique peut varier du tout au tout pour des sécrétions limpides claires comme celles de Pont-Sainte Maxence par exemple (page 97).
Selon moi (si votre résine est fossile) elle pourrait -être originaire du Thanétien. Mais à côté de cet avis visuel, (qui doit être confirmé) il faut surtout vérifier la fossilisation. Et, l'hypothèse d'une résine (éventuellement subfossile) tombée d'une cargaison est toujours possible. Les résines malgaches, asiatiques, indiennes sont souvent trouvées sur le littoral français. En provenance d'Indonésie, il n'est pas "rare" de trouver des résines Damar Batu. Parfois c'est la résine sandaraque du Maroc, la gomme arabique, le copal jaune de Manille, l'hualtaco du Pérou, le benjoin du Siam, de Sumatra, etc. Autre point, c'est quand même et surtout la taille importante de l'échantillon qui suggère une origine plutôt lointaine, fruit d'un transport maritime. Les pièces locales du site xxx sont plutôt petites à minuscules (et opaques)...
Sinon, OUI, l'objet semble être une résine pour 5 critères différents. Mais, la masse me semble être un peu élevée sans que j'aie d'explication, à ce stade. Monsieur, pourriez-vous refaire des photographies en UV (dans une pièce noire sans lumière du jour). Pourriez-vous photographier un éclat maintenu horizontal qui flambe encore après 15 secondes ?
Sinon, pour examiner, analyser les inclusions profondes sans polir les échantillons, procédez comme montré sur ce schéma. Ce principe qui consiste à regarder au travers d'une lame de verre et d'un liquide est très efficace.
Cordialement, Eric G.

Bonjour Monsieur Geirnaert.
Je tenais tout d'abord à vous remercier pour la rapidité et le détail de vos explications. Je vais essayer de trouver le matériel adéquat pour mener à bien les tests que vous me préconisez. Voici quelques photos supplémentaires (j'espère plus nettes) avec les moyens du bord... J'ai réalisé la combustion en prenant l'image à 20 secondes. La flamme est importante, régulière et ne crépite pas. Le produit ne coule pas sous la flamme importante. Voilà le résultat. On peut voir que le test de l'aiguille chauffée à blanc ne laisse pour ainsi dire aucune trace. Quant à la fluorescence, elle est nettement plus réactive sur la partie consumée. Concernant la dureté, j'ai procédé au ponçage de l'échantillon avec du papier de verre très fin, et, effectivement, une poudre très blanche en ressort. La matière est donc dure. Concernant le goût, aucune saveur. La résine est donc stable et dure... Encore merci pour votre précieuse aide.
Cordialement, Pierre Soleant.

Bonjour Monsieur.
Je prends note avec intérêt de vos nouvelles images. Le fait que la fluorescence soit plus marquée après la combustion démontre (et c'est intéressant) que le principe qui fluoresce est extérieur à l'édifice de résine. Ce n'est pas à proprement parler le polymère de la résine fossile qui répond ici (puisque la combustion à coupé les liaisons du polymère). Ce qui répond c'est davantage le produit imprégné dans le polymère (encore présent dans la gemme) qui se concentre. DONC, c'est un caractère lié à la fossilisation qui a certainement "alourdi" la masse de la résine. Pour rappel, la masse me semblait un peu élevée...
Autre, point, la combustion à 20 secondes est importante, TRES forte, et caractérise vraiment les résines du pôle copal. La flamme est bien plus grande que le test fait sur un succin balte. La résine est donc ici "PEU" fossilisée (polymérisation faible). DONC, une nouvelle fois, c'est un indice qui tend à dire que le processus de maturation a été modifié "dérangé" pendant l'orogenèse. Si, il y a "coulure", reliquat de coulure, mais c'est assez imperceptible car l'ignition est forte. L'ambre balte (le succin TRES polymérisé) brule lentement, faiblement comme une bougie ou une allumette avec une flamme petite (3mm). Ici l'ignition est FORTE, la flamme mesure 3cm. La couleur diaphane, limpide de la gemme situe la résine résolument vers le registre du copal. Selon la dureté, que je n'arrive pas à apprécier (par vos images avec la poudre), je pencherais vers une Dipterocarpaceae (résine dammar). Justement, concernant la dureté, dernière question : dans le reliquat de poudre où il reste forcément de très petits éclats, arriveriez-vous à écraser les minuscules restes avec votre ongle contre une plaque de verre ? Si cela est difficile cela renforce l'idée d'une résine Dipterocarpaceae (résine dammar, = résine surtout solide). Et, toutes ces expertises démontrent que la matière n'est pas issue du littoral français mais correspond alors à une matière transportée.
Monsieur, je reste attentif à vos observations (celle des inclusions). Si vous arrivez à lire les traces internes (qui attenante à un trou) devraient être, selon moi, les traces fantômes de racines.
Cordialement,
Eric G.


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Pour lire la lettre suivanteAmbre à vendre...

Bonjour Monsieur, Je me permets de vous contacter car j'ai deux échantillons d'ambres jaunes dont je souhaite me séparer. Je cherche un acquéreur. Je ne sais vers qui me tourner. Le premier échantillon (image de droite) pèse 16.5 grammes et le second 9 grammes et semble celui là contenir un moustique en inclusion... Point sombre sur le haut de l'image.
Je vous remercie par avance, bien cordialement.
Eric Plank.





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---- Réponse :

Bonjour Monsieur.
Le prix dépend (on moins par ce que l'on peut en voir sur vos images) d'une observation en lumière UV (lumière noire). Pouvez-vous vérifier la fluorescence ? C'est cette observation qui peut caractériser (dans un premier temps) la matière...
Cordialement, Eric G.


Je vous remercie pour votre réponse rapide, voici des photos à la lumière noire. N'étant pas spécialiste de lumière noire, je vous laisse apprécier par vous même. Il me semble qu'ils sont fluorescents...
Bien cordialement. Eric Plank.







Vos deux échantillons semblent être des résines sub-fossiles originaires de Madagascar... C'est la variation (très fine) de la couleur sur l'échantillon que vous tenez entre les doigts (main gauche) échantillon de gauche qui semble l'indiquer. Cette variation d'intensité qui fait des "traces" des lignes fines est assez spécifique pour identifier certains gisements... L'observation en lumière UV démontre que les deux échantillons sont authentiques, les matières n'ont pas été fondues, compactées ni mélangées à autre chose. Maintenant, il semble en effet qu'il existe une inclusion, dans cet échantillon et, il faudrait l'observer (plus précisément) pour affiner l'expertise... L'autre résine (échantillon de droite) semble avoir enrobé un débris végétal, une portion de bois, (=zone sombre en profondeur)...


Bonsoir, Merci beaucoup Monsieur Geirnaert pour votre réponse détaillée. Effectivement le plus gros semble contenir quelque chose mais il est difficile de vous dire quoi ! N'étant pas particulièrement passionné par l'ambre, je cherche une personne que ces échantillons pourraient intéresser afin de lui céder. Auriez-vous une idée approximative de leurs valeurs financière afin de pouvoir les négocier à leur juste prix? Dans les ambres polis que je trouve sur internet contenant des insectes, ceux -ci sont très visibles par la transparence de la matière. Dans ces deux échantillons, il semblerait que le plus gros contienne un insecte, mais ils sont tous deux entourés d'une sorte de mousse d'ambre ... Comment est-il possible d'observer ou d'obtenir une transparence parfaite pour cette matière afin d'observer ce qui s'y trouve ? Ma question concernant la valeur peut vous sembler désagréable, je vous prie de m'en excuser, mais mon intérêt pour ces objets est plus financier que scientifique.
Très cordialement, Eric Plank.



La "mousse" qui entoure l'inclusion malgache est sans doute la trace naturelle de dégazage (ou des fractures de "mouvements-écrasements") autour de l'inclusion. Pour la limpidité, il faut évidemment nettoyer l'échantillon... Le procédé le plus simple est d'utiliser du dentifrice et de l'eau claire... Sinon, votre échantillon n'a pas grande valeur... J'en propose à 0,5 € pièce. Disons que vous pouvez vendre votre échantillon 1 à 5 € selon la rareté de l'inclusion. Et le prix correspondra alors à ce que je propose pour des ambres baltes contenant des insectes. Soyez critique pour les prix affichés sur Internet.
C'est l'anarchie du désordre "organisé" !
Cordialement, Eric G.


Je vous remercie infiniment pour toutes les informations détaillées et du temps que vous avez pris pour me répondre.
Veuillez recevoir, monsieur Geirnaert, l'assurance de mes meilleurs sentiments.
Eric Plank.




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Pour lire la lettre suivanteAmbre Corse...

J'ai trouvé votre adresse sur internet et j'espère que vous pourrez m'apporter des réponses. Car je me suis fait avoir plusieurs fois. J'ai un gros morceau d'ambre jaune que ma mère m'a donné qui provient des hautes montagnes corses quand mon oncle était berger, il y a longtemps... Comment peut-on faire pour l'estimer et le vendre ? Merci bien pour ce renseignement.
Antoinette Pellegrini.


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---- Réponse :

Bonjour Madame.
Un ambre Corse ? Vous me surprenez. Sauf erreur de ma part, l'ambre (avéré) Corse, (l'ambre jaune fossile) en Corse n'est pas spécialement connu... Les gisements fossiles (s'ils existent) en Corse n'ont pas été trouvés... Votre matière est-elle une résine fossilisée (=ambre) ou simplement une matière contemporaine séchées (indurée) résultat du gemmage des pins ? La première matière fluoresce, la seconde n'a pas de réponse en lumière noire... L'ambre jaune (qui fluoresce) a une valeur marchande, la résine contemporaine (un bloc desséché) ne vaut pas grand chose... Le gemmage (la récolte de résine du pin d'Alep par exemple) est connu dans la Méditerranée. La résine précieuse est (a été) collectée pour la térébenthine et la colophane, pour des pratiques historiques médicinales anciennes (emplâtres poix et térébenthine). On incise l'arbre en attachant des récipients pour collecter les substances végétales. Mais, le gemmage, (aujourd'hui rare) n'est pas l'ambre.
L'ambre est une résine fossile... Il arrive que certains retrouvent (dans une grange, à côté d'un dépôt de bois) de gros amas de résines contemporaines (alors indurées) qui servaient à allumer le feu... Ces résines ne sont évidemment pas de l'ambre fossile...
Mais, pour éviter de parler dans le vide, Madame, auriez-vous des images pour apprécier votre objet ?
Sinon, sans photographies la discussion est assez théorique...
Cordialement, Eric G.


Ah, voici donc l'objet...



Avec une densité quatre fois supérieure à celles des résines, cet amas corse ne peut
vraiment pas être un ambre fossile. Cet échantillon lourd (800g pour une taille de
10 cm) est un verre. Un minéral, un silicate. L'ambre Corse reste donc à inventer.
L'expertise maintenant consiste à regarder si ce verre est géologique ou
anthropique (=fabriqué par l'homme), ce qui change sa valeur marchande.




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Pour lire la lettre suivanteAmbre "tibétain" ???

Je vous salue Monsieur ! Comme bien d'autres, je tiens à vous féliciter pour la qualité de votre travail de recherche et l'admiration que suscite votre savoir... Je me permets de venir vers vous, car je suis dans l'interrogation. Je cherche à connaître l'origine d'un très lourd collier en "ambre"(?) plus de 700 gr., qui est dans ma famille depuis longtemps - trois générations au moins - dont d'aucuns m'affirment qu'il pourrait s'agir d'un très ancien chapelet, ou collier, tibétain. Comme chapelet, je trouve l'objet très lourd ! Mais bon, je suis ignare en la matière ! Il est composé de vingt-six boules aplaties, de taille progressive, la perle centrale doit mesurer 4,5 cm (on ne peut guère parler de "diamètre, puisqu'il ne s'agit pas de sphère parfaitement ronde). Connaissez-vous ces colliers ? Avez-vous connaissance de l'existence de chapelets tibétains de cette taille ? Et comment savoir s'il s'agit vraiment d'ambre, et de quelle sorte - il m'a été suggéré que cela pourrait être de l'ambre de cachalot, mais qui ne dégagerait plus d'odeur à cause de l'ancienneté de la matière. Je vous remercie très chaleureusement de la réponse que vous voudrez bien me donner.
Fort cordialement vôtre.
Georgette Ramirez


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---- Réponse :

Bonjour Madame. Merci pour votre message.
Oui, je connais ces productions culturelles assez lourdes parfois énormes. Le collier dit rococo ici, les ambres tribaux là, et, également le matériel marocain, berbère et tibétain...Toutes ces productions regroupent des matières très variables...

Tout d'abord, l'ambre du cachalot est gris. Rigoureusement gris. La matière est constituée des déjections du cétacé qui a ingurgité des calamars. L'ambre gris (dit, du cachalot) contient rigoureusement des becs de calamars (non digérés) dans une matrice qui est surtout friable entre les doigts. Cette substance n'est pas exploitable en bijouterie et suffisamment stable pour être portée en collier !!! Et, la matière (qui ne résiste pas à l'érosion du temps) est odorante... Votre collier n'est donc pas composé d'ambre gris du cachalot !

Ensuite : l'ambre et le copal. Ces deux matières sont évidemment des oléorésines (origines végétales) plus ou moins anciennes. Pour les identifier il faut rechercher les coulures et les recouvrements successifs et vérifier qu'elles fluorescent en lumière noire. Ce n'est pas le cas ici. Votre collier n'est pas en ambre - copal (fossile).

Reste alors "tout le reste", soit, beaucoup d'autres matières...
Je vais simplifier pour aller à l'essentiel. Les colliers peuvent êtres faits de graines, de cosses végétales, de plastiques teintés, de perles de bois, d'os végétal, d'ivoire végétal, de mélanges chauffés (résines végétales et poudres minérales), de verres colorés etc... Les asiatiques produisent des colliers à base d'œufs teintés... Les minéraux sont lourds, assez froids au contact et se reconnaissent facilement au petits bruit qu'ils font lorsqu'ils sont cognés sur une plaque de verre. Les perles de bois n'ont pas la même sonorité (aigüe) et l'observation attentive des surfaces montre surtout le maillage des cellules. Les cosses, les gousses, les graines, les portions de noix, ont toujours des imperfections de surfaces qui suivent le volume des objets. C'est ce détail qui permet de différencier le fruit de quelques bois polis (patinés). Les mélanges (plastiques et autres résines naturelles) ont souvent des teintes zonées profondes coupées par le travail de polissage.

En tenant ces principes, il est assez intuitif de distinguer un bois médicinal (Basilique Sacré patiné par exemple), un santal coloré, de graines et de fruits d'un mélange chauffé stabilisé par des plastiques et teinté, où, parfois, la pâte cireuse est parfumée. Bien évidemment les colliers peuvent être constitués de plusieurs matières différentes (séparées par des graines de Boddhi par exemple, graines de lotus polies ou brutes, graines Choloques, Lat Ton)... Généralement plus les perles sont importantes, colorées, dures (résistantes), homogènes, plus on s'approche du petit mélange artisanal.

Votre collier
(qui se nomme mala, si c'est un travail bibétain) n'est pas en ambre (végétal) fossile ni en ambre gris du cachalot... Et, la matière zonée, ressemble assez à la résine Luban de l'arbre Boswellia (ou un arbre homologue) matière ici sans doute "améliorée"...
Les perles sont faites dans une matière ("récente") je veux dire par là une matière non fossilisée. Et, elles me semblent ici assez colorées (presque "trop") comme s'il il y avait une petite transformation (une sorte de cuisson "légère"). Je suis assez curieux de savoir comment procèdent les artisans... Madame, si d'aventure vous aviez des informations, n'hésitez pas à m'écrire...

Dernière rmarque, le travail, la présentation, la forme générale des perles me font penser à un travail artisanal marocain. Mais le volume assez important "suggère" un mala tibétain. Ma remarque sur la couleur va également vers un art "berbère"... Et, au final je pencherais quand même vers un produit "marocain". Quelques sécrétions locales se récoltent liquides (identique à un lait blanc lorsque l'on soulève l'écorce de certains arbres qui s'épluche assez facilement) et les sécrétions durcissent immédiatement à l'air et auront sans doute été teintées et (peut-être) mêlées à des "durcisseurs"... Du moins je suppose...
Les surfaces qui sont ici anciennes me semblent parfaitement lisses et indiquent que la matière est assez résistante...
Je suis à la limite d ce que l'on peut dire en examinant des photographies... Pour approfondir l'expertise il faudrait tester la matière et observer plus en détail les surfaces, les plans d'usures et les marques de trous percés.
Bien à vous.
Cordialement, Eric G.


VOUS ETES FORMIDABLE !!! en outre très serviable, mais cela je m'en étais rendue compte au travers des multiples courriers que vous échangez avec les "enquiquineurs" comme moi.
J'étais assez certaine que l'ambre de cachalot était gris, toujours gris, pour avoir eu il y a longtemps, la chance de pénétrer dans les réserves en sous-sol du Museum d'histoire naturelle de Paris, où officiait un de mes amis, où je vis des merveilles, et il me semblait bien me souvenir de cette couleur - et odeur ! si particulière, qu'il m'avait montrée.
Je dirai donc à l'avenir que je fus entourée de personnes ignares et prétentieuses, tant elles furent sentencieuses !
Vous êtes mon sauveur Monsieur, car je montre ce collier, donc ce Mala-là ! à mes petits-enfants, très curieux des choses de la nature, et vous me permettez maintenant de leur donner, dans le sens noble du terme, une belle leçon d'histoire naturelle... Grâce à vous, je pense pouvoir comprendre l'origine de cet objet dans les "trésors" familiaux : mon arrière grand-père fut médecin bénévole auprès de tribus bédouines très itinérantes à l'époque, dans le Sahel tunisien, et je sais que de nombreux présents lui furent remis car il refusait toute rémunération. Il est donc possible que cet énorme collier vienne de là.
Je regrette que la famille qui l'aurait offert ne l'ait pas gardé pour elle, car c'est un très bel objet (donc évidemment, un très bel hommage à un homme de bien...) Je vais de ce pas conseiller à la génération montante de consulter votre site, pour le plaisir des yeux, et celui de l'esprit ! Ma reconnaissance vous est acquise, et mes remerciements, fortement renouvelés !!!

Georgette Ramirez.





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Pour lire la lettre suivanteAmbre expertise et indentification des inclusions.

Bonjour Monsieur Geirnaert.
Je viens de faire quelques photos avec ma loupe binoculaire sur des ambres que je possède.
Pouvez-vous examiner cette première image rapprochée et m'aider à déterminer l'étrange insecte ?
Merci pour votre aide.
Henri (Draveil 91210)


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---- Réponse :

Bonjour Monsieur.
Dès l'observation de la première image, plusieurs indices démontrent que l'objet n'est pas dans l'ambre (l'ambre jaune de la Baltique). Et vos nouvelles vues envoyées plus tard confirme ma première réponse. J'ai composé une infographie qui résume ma réponse. Votre insecte est un Fulgore dans le copal malgache. L'insecte Cicadelloidea est photographié par le dessus (côté droit).
Cordialement, Eric G.





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Pour lire la lettre suivanteAmbre d'Indonésie et l'ouvrage "Ambre Miel de Fortune et Mémoire de Vie".

Bonjour Monsieur Geirnaert.
Je suis français vivant en Indonésie depuis 1997 et je me lance dans le business des gemmes. Les fossiles, le corail les agates et l'ambre. Concernant l'ambre je cherche un livre qui explique sa formation et comment reconnaitre les qualités (identifier les faux et les mauvaises qualités). Est-ce que votre livre explique tout cela ? Si oui ou puis-je le trouver et combien coute t-il ?
J'ai une grande quantité d'ambre indonésien. Comment peut-on évaluer la matière, quels sont les critères ? J'ai un client très intéressé par mon ambre et je veux vendre au prix réel, ni plus ni moins. J'ai rencontré ce client lors de l'exposition xxx où j'avais un stand de gemmes. Cordialement. Stéphane.


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---- Réponse :

Bonjour Monsieur. Mon ouvrage "Ambre Miel de Fortune et Mémoire de Vie" (27€) expose l'ambre (ses qualités, sa formation) et les contrefaçons. Voici une page qui présente la bibliographie de mon livre. Voici le dossier qui vous intéresse.
Sinon, voici mes dossiers Internet qui présentent les faux et les manipulations, transformations des matières...
La valeur commerciale de l'ambre (à l'unité et/ou par lot) dépend de cinq critères : 1) la taille des échantillons bruts, 2) la qualité plus ou moins pure de la gemme, 3) le caractère rareté et le nombre des inclusions organiques, 4) l'âge, la datation des matières, 5) la notion esthétisme (couleur, forme) des échantillons.
Monsieur, je peux selon les lots, vous "aider" au cas par cas pour des expertises, mais, le simple commerce n'est pas mon moteur. Monsieur, avez-vous un site Web où l'on peut examiner les échantillons ? Quelle est l'origine botanique de vos "ambres" indonésiens. Avez-vous aussi et surtout des images en UV pour expertiser les résines "fossiles" ?
Monsieur, je reste à votre disposition pour vos questions et d'éventuelles expertises.
Cordialement, Eric G.


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Pour lire la lettre suivanteOrigine de l'ambre dans les trouvailles archéologiques.

Bonjour Monsieur Geirnaert, Voilà maintenant quelques années que nous n'avons plus été en contact. A 54 ans, je suis de retour à l'université où je poursuis des études en histoire de l'art (ULB, Bruxelles). Je viens de faire une présentation sur l'usage de l'ambre dans le monde celtique hallstattien, pour laquelle je suis en train de rédiger un court résumé. Comme vous le savez, les analyses par spectrométrie de masse démontrent une domination écrasante de l'ambre balte dans les trouvailles du monde celte, espagnol et étrusque, au détriment des ambres locaux et de l'ambre sicilien. Vous parlez sur votre site (mais je ne sais plus où) d'une banque de données de références avec échantillonnages des résultats. La dénomination "balte" couvrant une très vaste zone, je me demandais s'il était possible de distinguer les différentes occurrences et de déterminer par exemple si une perle d'ambre provient du Danemark ou de la péninsule du Samland. La différence est évidemment de la plus haute signification scientifique s'agissant de déterminer les flux commerciaux durant la protohistoire. Est-il actuellement possible ou envisageable de déterminer une origine plus précise des ambres trouvés en archéologie, ou faudra-t-il se contenter de la détermination "balte", même si celle-ci est déjà du plus grand intérêt ? Je serais ravi (et reconnaissant) d'avoir votre avis à ce sujet. Vous pouvez bien entendu publier ma question et sa réponse sur le "questions - réponses" de votre site, mais dans ce cas, merci d'avoir la gentillesse de me la faire savoir (ainsi que le lien précis), sinon je risque de ne pas m'en apercevoir en temps utile ! Bien à vous, Serge de Foestraets.


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Bonjour !!! Bonjour Monsieur. Oui, je me souviens de vos questions toujours intéressantes. Vous m'aviez sollicité il y a une quinzaine d'années pour la rédaction d'un article sur l'archéologie de l'ambre préhistorique pour la revue "Europa Nostra" consacrée à la Hanse en 2002. Puis vous m'aviez aussi développé cette histoire belge charmante où un amateur peu avisé offrait un collier d'ambre balte contenant une rarissime puce (Siphonaptère !) à une ravissante hôtesse de l'air jordanienne... Et vous m'aviez ensuite parlé d'une référence de fourmis fossiles piégées en trophallaxie dans l'ambre de Königsberg...

Cette fois vous posez la focale sur une question FONDAMENTALE :"Est-il possible ou envisageable de déterminer une origine stratigraphique des ambres pour caractériser les découvertes archéologiques par rapports aux flux commerciaux historiques par sites et par époques (époques protohistoriques par exemple)".

Caractériser les origines lithologiques (en précisant les spécificités stratigraphiques) des différentes matières constitue le graal des archéologues. Préciser l'origine paléogéographique et stratigraphique des ambres est évidemment du plus grand intérêt pour commenter l'histoire. Ceux qui pratiquent l'archéologie souhaitent surtout exploiter ces informations (très variables selon les matériaux examinés). Sans faire de longues digressions, on peut préciser l'origine géographique des parures ornementales, on peut caractériser des vêtements, on peut dater et "tracer" l'origine de plusieurs matériaux de construction selon des mesures isotopiques (ratios chimiques) ou définir certaines origines parfois selon des spécificités techniques propres. Mais ces propriétés intrinsèques de traçabilité ne sont pas forcément transposables à l'ambre. Certains chercheurs que je ne veux pas citer (pour éviter la publicité) ont imaginé cataloguer l'ensemble mondial des ambres et copals par spectroscopie. Selon des dispositifs expérimentaux originaux ils ont tenté des résultats au laser Infrarouge (fragmentation des ions) pour caractériser les oléorésines. Mais les processus de transformations, fossilisations, dénaturations, imprégnations exogènes des résines originelles sont si nombreux que les résultats finaux sont problématiques. Régulièrement de nouveaux chercheurs (anglais, français, mais pas seulement) sont persuadés qu'ils trouveront dans la gemme l'identifiant élémentaire (enfin indiscutable) qui permettra de tracer l'origine et le transport commercial des oléorésines fossiles. Mais, la découverte (l'invention) se fait attende.

D'ailleurs dans son documentaire où les preuves manquent (Gisela Graichen et Peter Prestel, LA ROUTE DE L'AMBRE, Arte 2 juin 2012), l'archéologue Timo Ibsen (avec qui j'ai correspondu) nous certifie -sans preuve- l'utilisation de l'ambre gédanite en Egypte à l'âge du bronze et son transport depuis les régions baltes. OUI, mais NON ! Les deux analyses IR des ambres allemands (les sceaux d'ambre de Bernstorf, en Bavière) ne permettent surtout pas d'affirmer l'origine balte des pièces archéologique égyptiennes! Et les résines noires de Toutankhamon et les matières utilisées en Egypte à l'âge du Bronze, pourraient être nubiennes... Bref. J'ai discuté avec les auteurs puis des archéologues sur la pertinence de compléter l'expertise des pièces archéologiques (en spectroscopie d'absorption IR) par les observations optiques traditionnelles...

Il n'est pas encore possible de tracer l'origine fine et indiscutable des ambres archéologiques en caractérisant le matériel danois de celui originaire de la péninsule du Samland, d'autant que les matières ici sont très similaires. Le sujet de dessiner une carte mondiale des origines et spécificités lithologiques-stratigraphiques des ambres (par époques et par emplacements croisés) reste d'actualité... L'essentiel pour l'archéologie de l'ambre se fait de visu... Pour les expertises visuelles, il faut surtout tirer profit que les routes du commerce des matières sont surtout "récentes" et dès que les découvertes IN-SITU sont anciennes elles ont alors une forte probabilité d'avoir une origine assez locale. De plus, il faut VRAIMENT garder à l'esprit que les oléorésines fossiles (très variables) peuvent être reconnues par lots. Un fait simple et assez facile à observer, les ambres baltes archéologiques deviennent rouge sombre, pulvérulents avec le temps, et, les résines du "pôle" copal deviennent plus noires... Ce n'est qu'un exemple. Les résines copal (triasiques) d'Italie, par exemple, ne sont pas comparables aux Gédanites baltes. L'archéologue devrait alors d'avantage utiliser les ressources des lectures logiques (taphonomiques) qu'offre la transformation graduelle des résines. L'expertise des ambres archéologique est fondamentale pour avancer dans les interprétations parfois données sans preuves...


Pour l'instant l'expertise des ambres archéologiques se fait en étude IR. Mais, les graphes IR varient surtout selon les affinités botaniques des matières (et sont peu ou moins explicites) pour caractériser les dépôts !!!! L'étude IR caractérise surtout les affinités botaniques MAIS SURTOUT PAS les sites originels des dépôts. L'idée, (le GRAAL de l'archéologue) serait de trouver la propriété intrinsèque qui localise et caractérise de façon fiable, univoque les résines fossiles en les rattachant à leur site paléontologique de genèse. En pratique, chaque dépôt paléontologique a ses propriétés géologiques propres, et, on peut imaginer qu'une variation théorique d'un composé ou d'une propriété permettrait d'inventer -puis d'exploiter- une traçabilité utile des matières.
Des investigations simples peuvent être conduites (ou espérées). Un exemple : Le son produit lorsque l'on cogne un échantillon d'ambre sur une plaque de verre varie selon le niveau de polymérisation des matières et permet de différencier des ambres selon leur dureté (indépendamment de leur affinité botanique). Un ambre imprégné de "polluants" exogènes n'a pas forcément les mêmes propriétés intrinsèques que celles du dépôt voisin. Autre piste : La couleur d'oxydation vieillissement des matières qui se consument inexorablement à l'oxygène permet de lire les différences ambre-baltes (devenant rouges sombres) / copal-anciens (devenus noirs) utilisés dans les pays méditerranéens.

Je suis persuadé que l'on peut caractériser des matières sur des critères très originaux. Pour l'ambre, il faut parfois laisser tomber la technique et le gros matériel laborantin pour revenir aux fondamentaux... Un peu sur l'analogie de l'histoire de l'art où les spécialistes des tableaux sont capables d'identifier les œuvres selon des critères "subjectifs", je crois que l'on peut reconnaitre des échantillons d'ambre par gisement. Mais cette spécialisation (rigoureuse) reste à inventer... Monsieur je reste à votre disposition pour approfondir quelques notions que vous souhaiteriez développer.
Cordialement, Eric G.



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Pour lire la lettre suivanteAmbre de Madagascar.

Monsieur Eric, Bonjour ! J'ai trouvé votre site web très intéressant. Ces derniers temps, je faisais une petite tournée dans le Sud de Madagascar et il y avait des pêcheurs qui m'ont proposé ces ambres que vous trouverez en photos ci joint. Je me permets de vous dire que j'ai fait un petit test en brûlant un peu quelques échantillons il y avait une substance brune fondant et une forte odeur d'encens aussi qu'après avoir lavées mes mains, celles ci sentent encore cette odeur. D'ailleurs j'ai pu remarquer que quelques unes de ces pièces portent des petits trous calibrés avec des formes de becs blancs à l'intérieur. Ceci dit, j'aimerai avoir vos commentaires. Je resterai disponible pour de plus amples infos.
Cordialement. Rivo RAJOELISOLO.



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Bonjour Monsieur.
Le test que vous avez réalisé en brûlant les échantillons (où l'on voit une coulure, = la matière fond), démontre que la résine n'est pas fossile (c'est à dire transformée en polymère stable). Présenté à une flamme, un ambre parfaitement (réellement) fossile se consume sans couler. Si elles coulent, fondent à la flamme, vos matières sont incomplètement fossilisées. (Le polymère de fossilisation n'est pas assez stable -ou présent- pour empêcher les coulures). Pour dire les choses autrement : les résines qui sont fossilisée (puisqu'elles sont polymérisées) ne fondent absolument pas lors de la combustion. Le polymère (édifice chimique stable) se coupe à la chaleur, pas à pas, mais empêche les coulures ! (Les plastiques, les bakélites, les résines contemporaines coulent, dégoulinent à la combustion).
Nul besoin de brûler les matières pour les expertiser. Il suffit simplement de lire les réponses de fluorescence... Toutes les résines fossiles (= fossilisées) fluorescent. Regardez cette page pour les images.
Maintenant, les trous de surface (tous calibrés à la même taille), correspondent à l'empreinte de balanes (des crustacés Cirripèdes), assez concordant avec un gîte marin. L'observation détaillée des surfaces pourra (peut-être) montrer les conditions d'enfouissements. La résine n'est pas fossilisée, certes, (la valeur commerciale des pièces n'est dons pas très élevée) mais l'intérêt est ailleurs. L'examen taphonomique des échantillons pourrait s'avérer éventuellement instructif car les balanes sont des organismes qui vivent fixés et permettent de restituer l'axe de verticalité (le haut et le bas) utile à la lecture taphonomique. Monsieur, je reste à votre disposition pour étudier plus en détail ce sujet intéressant.


Cordialement, Eric G.



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Pour lire la lettre suivanteAmbre du Sahara, ambre Berbère.

Cher Monsieur, je me permets de vous contacter car vous êtes un des plus grands spécialistes de l'ambre. Il se trouve que je possède, ce que j'ai toujours pensé être un pendentif (très lourd car volumineux) en ambre, avec une grosse boule d'ambre. Depuis plusieurs années, j'ai souvent été approchée par des personnes originaires du Magreb désirant me l'acheter prétextant que cette boule était en fait une boule d'ambre du Sahara. Je pensais que c'était de l'ambre Tibétain (sa couleur en est proche) car je n'ai jamais vraiment entendu parler d'ambre du Sahara mais récemment j'ai entendu parler d'une explosion atomique dans les années 60 qui aurait eut pour effet d'accélérer le processus de fossilisation et de ce fait créer de l'ambre. C'est pourquoi je m'adresse à vous car je n'ai pas trouvé de question concernant cet ambre sur votre site/forum ambrejaune.
J'espère recevoir une réponse de votre part et je vous souhaite une excellente journée.
Laure Plandel.



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Bonjour Madame.
L'ambre africain, présenté brut, ici, et exposé en colliers là,... l'ambre du Sahara, l'ambre du Maroc, celui de Mauritanie, du Mali et plus généralement celui du Maghreb, (utilisé dans les parures), est commenté sur le site Ambre.jaune, voici d'ailleurs ci-dessous deux images. Et cet ambre est largement expliqué dans un numéro spécial du Mag-Amp.


Selon les régions chacun pratique ses petites récoltes traditionnelles de résines fraîches, arrange ses mélanges pour plusieurs utilisations différentes. Et, au final, le nom commercial "ambre" est souvent appliqué car le mot est surtout fédérateur. Pour les productions du Maghreb, et principalement celles du Maroc, l'ambre berbère (toujours opaque) n'a rigoureusement rien d'une matière fossile comparable aux séries baltes âgées de 40 millions d'années. Au Maghreb, l'ambre monté en colliers est souvent un mélange, contenant des plastiques fondus à plusieurs résines contemporaines (selon le choix des opérateurs).
Les femmes Aït Atta, les hommes Zemmour, au Moyen Atlas par exemple portent de grosses perles Luban. L'arbre producteur peut être Boswellia carterri, B. sacra, ou B. Thurifera. Un arbre de la famille des Burséracées. C'est l'arbre à encens (oliban), ou lubane, luban, loubane : plusieurs noms existent pour désigner la même matière. Les sécrétions se récoltent liquides (identique à un lait blanc lorsque l'on soulève l'écorce de l'arbre qui s'épluche assez facilement) et les sécrétions blanches durcissent immédiatement à l'air. En fait, les oléorésines contemporaines de plusieurs arbres (à encens ou autres) sont utilisées pour les parures ornementales, "les parures du Souss" par exemple. Selon les affinités botaniques, le rendu des parures est assez variable pour la couleur exprimée qui va du rouge sombre - orange au jaune vif, mais les matières sont toujours opaques. Connu depuis longtemps et mentionné dans le livre de la bible, la matière arrivera en Europe avec les croisades... Par contre l'ambre jaune fossile (le succin balte, l'ambre vrai) utilisé en Europe est inconnu au Maghreb pendant les temps préhistoriques. Aucune recherche entreprise sur les parures préhistoriques de l'Afrique du Nord (H. Camps-Fabrer, 1962) n'a en effet permis de déceler la présence d'ambre (gédanite, succin balte). Aussi loin que remontent les archives, les résines utilisées au Maghreb sont donc du type copal. Il semble que l'ambre balte fossile soit arrivé au Maghreb avec l'arrivée des Phéniciens en Afrique confer quelques découvertes archéologiques sporadiques comme celle d'un pendentif dans un tombeau punique d'Utique, (situé dans le nord de la l'actuelle Tunisie). L'ambre berbère (nom générique de plusieurs matières) et celui du Sahara que vous évoquez est donc une "usurpation" commerciale du produit balte. Le même problème existe avec l'ambre tibétain. On voit couramment de très grosses pièces d'ambre dans les coiffes (perak) des tibétaines du Ladakh, et des perles rouges très homogènes. Pour les productions chinoises, Tibétaines; etc., les données sont difficiles à obtenir, mais pour les productions anciennes (avant que la chimie des plastiques n'existe) il est fait mention d'ambre cuit composé avec des œufs. Bref, c'est le règne de la petite cuisine et des inventions personnelles et culturelles...
Mais, ceci expliqué, d'un point de vue scientifique, à côté de ces productions culturelles, il existe parfois ici et là dans ces régions de vraies résines fossiles qui sont tout à fait du type ambre. Mais ce ne sont pas celles qui sont travaillées dans l'art traditionnel. Au Maghreb, les matières présentées en parures et colliers sont essentiellement réalisés dans des résines contemporaines transformées et modifiées (mêlées à des plastiques).




En fait seules les matières fossiles (les gemmes qui sont fossilisées)
peuvent prétendre porter le label "ambre". Les résines
contemporaines jaunes, aussi belles soient-elles
SI ELLES SONT CONTEMPORAINES
ne sont pas du type ambre...



Sinon, Madame, pour revenir à votre idée des essais nucléaires faits dans le Sahara, je ne crois pas, (sauf découverte scientifique à venir) que ces opérations aient modifié ou initié un processus de fossilisation des résines qui, ici, pour le matériel dont nous parlons est manquant ! Certes, oui, il y a eu des essais à l'air libre et dans des grottes au Sahara. Les températures extrêmement élevées auraient évidemment "brûlé" l'ambre s'il y en avait eu... D'ailleurs "Bernstein" qui désigne "ambre" en allemand signifie littéralement la "pierre qui brûle". Donc un ambre (matière carbonée, comme le bois) ne résiste pas aux conditions nucléaires extrêmes. Par contre la Trinitrite, est un verre de fusion thermonucléaire qui "ressemble" à l'ambre mais qui évidemment est un minéral (dur)... Sauf humour, que je ne comprends PAS votre allusion aux essais nucléaires pour expliquer la fossilisation de matières résineuses est assez étrange...
Cordialement, Eric G.



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Pour lire la lettre suivanteRemarque de Monsieur xxx de l'Institut royal des Sciences naturelles, Entomologie, Bruxelles.
Concernant les abeilles de l'ambre.

Bonjour, mes propos concernent votre poster "didactique" des abeilles. Pour info, ce "poster" sur les mélipones montre un allodape (les 3 photos de l'abeille à lignes blanches sur la tête et avec un dard). Seul le spécimen à droite est une mélipone. Contrairement à ce que vous affirmez les mélipones ne piquent pas mais mordent. Je cherchais des informations sur l'ambre sur internet suite à la diffusion d'un film sur l'ambre de la baltique au temps des Egyptiens à la télévision et c'est de cette façon que je suis tombé sur votre poster des abeilles et votre site relatif à l'ambre qui est bien référencé. Meilleures salutations. Monsieur xxx, Institut royal des Sciences naturelles, Entomologie, Bruxelles. http://xxx
.



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---- Réponse :

Bonjour Monsieur.
Vous simplifiez, vous prenez un raccourcit FAUX qui n'est pas ma pensée ! Sur mon poster "pédagogique", (voir ici la page consacrée aux abeilles), j'ai sans doute mal rédigé ma pensée... J'ai écrit dans l'image :"Dire qu'elles n'ont pas d'aiguillon (Stingless Bees) est une bizarrerie des taxonomistes, puisque ces abeilles ont évidemment un dard." Avoir un dard n'implique pas la piqure... Et, OUI, ces abeilles mordent !
Mais, a-f-f-i-r-m-a-t-i-o-n (=désignation) des taxonomistes : sont elles des "Stingless Bees" ???
NON ! Le dard réduit n'est plus fonctionnel, c'est tout !!! Quoi qu'il en soit je modifie la rédaction...
Sinon, Monsieur, vous devriez proposer des images -des infographies également sans aiguilles- (sans épingles !!!). Les cadavres constamment empalés ne sont peut-être pas le moyen fédérateur d'attirer les naturalistes en herbe vers la taxonomie (difficile et nécessaire)... Il est possible, je crois, de proposer un catalogue de systématique (des abeilles et autres insectes) autrement que par la présentation assez morbide de cadavres... Les naturalistes aiment voir, entrapercevoir le vivant. L'abeille appartient au vivant. L'abeille : "in natura"...
La taxonomie ne doit pas (selon moi) se résumer aux cadavres alignés des cadres cimetières... L'infographie permet de trouver des solutions !
Meilleures salutations, et, bonnes poursuites dans vos travaux.
Sinon, n'oubliez pas d'appuyer sur la touche [F5] pour actualiser éventuellement la nouvelle version de l'image.
P.S. : Vous devriez présenter sur votre site Internet les abeilles de l'ambre, de belles images et de belles références...
Cordialement, Eric G.


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Pour lire la lettre suivanteQuestion de Mme Sylvie Trocal pour un achat d'ambre Lituanien.

Concernant l'expertise d'ambres FAUX achetés sur le web.

Cher Monsieur, Je viens de découvrir votre site et lire vos articles très intéressants sur l'ambre et ses multiples contrefaçons. Je me permets de vous écrire aujourd'hui car j'ai fait récemment l'acquisition de deux beaux colliers en ambre(?) balte(?) sur internet (ventes spécialisées de bijoux en ambre aux enchères avec estimation et avis d'experts). Le vendeur xxx est une société xxx basée en Lituanie, site web xxx. Etant totalement néophyte dans ce domaine, à la lecture de vos conseils, je crains bien avoir rejoint les nombreux internautes ayant succombé au charme de l'ambre contrefait. Ayant beaucoup de mal à évaluer la fluorescence de mes deux colliers, auriez-vous la gentillesse de m'indiquer votre sentiment sur leur véracité à la vue des photos en pièce jointe (elles figuraient au descriptif de vente). Les perles n'ont aucun goût et les colliers sont très légers (148 g. pour celui avec les grosses perles), mais je sais désormais que cela n'est pas significatif. Je vous remercie vivement par avance de l'attention que vous voudrez bien porter à ma requête et espère recevoir une réponse. Quoi qu'il en soit, votre site m'a ouvert les yeux et guérie de tout coup de cœur impulsif sur le net pour cette noble et merveilleuse matière qu'est l'ambre.
Bien sincèrement, Sylvie Trocal.


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Question de Mme Karine Fagot.

Concernant l'expertise d'ambres FAUX achetés sur le web.

Bonjour Eric, Suite à nos derniers échanges sur l'analyse et l'observation des pièces disponibles à la vente sur l'enseigne xxx, je me suis laissé tenter. J'ai bien entendu vos mises en gardes mais j'ai finalement commandé une pièce... J'ai pris ce risque car le montant d'achat était très raisonnable. J''ai bien lu vos explications sur votre site mais je ne pouvais être convaincue qu'en ayant une pièce entre les mains. J'ai donc reçu le fossile d'ambre commandé. N'ayant pas de lampe UV, je l'ai amené chez mon revendeur de "cailloux" et le test UV=0 ! Ni en lumière du jour, ni dans le noir. De plus, il l'a fait chauffer sur de la laine et l'odeur de plastique était épouvantable. Donc vous aviez raison... Vous m'aviez alerté sur la façon d'expertiser un faux à distance. J'ai demandé au vendeur de me rembourser, mais, pas de nouvelle. J'ai presque envie de contacter M xxx pour lui demander si effectivement c'est bien lui qui a bien revendu ce lot de 25 pièces à cette personne. J'ai joué, j'ai perdu. Je suis assez furieuse. Je pense qu'il faudrait les dénoncer. Je ne sais à qui d'ailleurs! Bon weekend à vous ! Karine Fagot.



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---- Réponse :

Bonjour Mesdames...

Réponse à Madame Fagot :
Oui, je comprends. Le commerce de l'ambre est une "jungle". J'insiste beaucoup sur mon site pour expliquer la fraude et la façon de conduire, pas à pas, une transaction. Avant votre achat, je vous ai alerté... Relisez les messages. Et ne soyez SURTOUT pas défaitiste. Vous considérez l'a transaction commerciale comme un jeu ??? Pourquoi dites-vous que vous avez perdu ? NON, absolument pas ! Le "jeu" n'est pas fini. Certes, la législation ne couvre pas le cas des gemmes qui sont trafiquées et vendues en dehors de l'utilisation des bijoux. Le législateur ne s'intéresse pas aux ventes des ambres insectifères (qui ne sont effectivement pas des bijoux). Mais, pour autant, rien ne vous oblige à en rester là. Avec votre achat vous avez maintenant une "pièce" entre les mains et l'opportunité de parler des faux en développant les explications sur la façon d'éviter les enseignes frauduleuses. J'ai acheté (à mes frais et la démarche n'est pas forcément agréable) des pièces chères à des exposants pour démontrer que leurs productions étaient contrefaites. Voyez cette image. C'est en développant avec force et sincérité un message exact que l'on peut faire une "publicité" au vendeur. Finalement, dans ce jeu de dupe, c'est peut-être lui qui aura perdu la "partie" (et le jeu) si le bénéfice de cette vente particulière peu lucrative développe une publicité gênante...
Cordialement, Eric G.


Réponse à Madame Trocal.
Oui, si nous réfléchissons bien, posons-nous la remarque suivante : si les "experts" (ou déclarés comme tels) sont les vendeurs, alors nous avons fait le tour du problème !!! Et vos articles sont alors des "plasticomorphes" nés à l'autoclave... La fluorescence démontre le sujet. Et nul besoin d'expert pour vérifier le plasticomorphe... Fluorescer (brûle-pourpoint) ne suffit cependant plus pour faire une expertise. En effet, les lituaniens (comme les autres) savent lire les tests d'expertises que l'on peut trouver, ici et là, sur le web ou ailleurs. Et, sachant que les prospects vérifient la fluorescence des achats avec des lampes utilisées pour vérifier les billets de banques, les "experts" (des pays de l'est) se sont mis à incorporer des substances fluorescentes dans les mélanges (abroïdes) pour duper les clients. L'un des ajouts qui fonctionne bien (accessible à chacun) est, par exemple, l'encre des feutres surligneurs fluo (produit soluble dans l'eau, donc facilement récupérable)... Donc, fluorescer ne suffit plus pour conduire une expertise (complète) de l'ambre, IL FAUT FLUORESCER EN MONTRANT LE FLUAGE ET IL FAUT AUSSI ET SURTOUT REGARDER LES TRACES QUI DOIVENT EXISTER DANS LA GEMME. Si les traces sont dénaturées, alors, c'est du plasticomorphe (éventuellement fluorescent)... Le commerce de l'ambre (=succin balte) est devenu une grande foire de dupe. En effet, pour bien manipuler les acheteurs, sans être hors la loi, des organismes internationaux ont inventé des labels (particulièrement pernicieux !!!) où l'on peut appliquer les termes : "naturel", "authentique", "véritable", "vrai", etc... à des matières qui sont dénaturées à l'infini !!! En jouant avec ces labels (inventés et trafiqués) on comprend que les vendeurs se moquent littéralement des clients (surtout de l'ouest) !!! Et, sachez que les pays de l'est savourent réellement la duperie, c'est un juste retour des choses, (car les européens de l'ouest ont été colonialistes)... Duper (correctement) un client de l'Europe de l'ouest est presque la marque d'un savoir faire bien apprécié entres vendeurs des pays baltes !!! Le commerce du succin balte est devenu un miroir aux alouettes. Tenez, vérifiez la chose vous même: si vous écrivez à la chambre du commerce xxx pour contacter des revendeurs d'ambre (brut), il vous en coûtera une transaction de 860€ pour un pro. et 430€ pour un particulier pour avoir les contacts que l'on peut se procurer facilement si l'on utilise les technologies de l'information... Bref, sonner l'alarme sur le site Ambre.jaune n'est pas totalement inutile...
Désolé pour vos achats...
Cordialement, Eric G.



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Pour lire la lettre suivanteQuestion de Nadège NOYER.

Concernant des renseignements généaux sur l'ambre.

Bonjour Monsieur GEIRNAERT, Je me permets de prendre contact avec vous afin d'être informée d'éventuelles formations, présentations ou cours sur l'Ambre. J'aime l'ambre depuis très longtemps et j'ai débuté une petite collection avec inclusions depuis peu. Mais quelle surprise après l'acquisition d'une lampe UV....que du faux ou des mélanges (achats faits sur le net). Donc je pense que le plus fiable serait d'aller le ramasser moi même. J'habite dans la région où se trouve l'Ambre de l'Oise mais la description de l'exploitation déraisonnée de ce site (et maintenant l'interdiction d'accès pour les personnes n'ayant pas un laisser passer) me révolte un peu. Mes activités ne me permettent pas de voyager (Baltique, Liban, Madagascar....) pour le moment. Alors pouvez-vous m'accorder quelques instants afin de me communiquer des stages, formations, expositions, présentations, afin que je puisse enfin découvrir la "vrai matière" !
Au fait votre livre (L'Ambre Miel de Fortune et Mémoire de vie) est excellent !
Bien respectueusement. Nadège
NOYER de L'Aisne.


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Bonjour Madame. Oui, des activités autour de l'ambre existent. Les formations sérieuses, les cours effectifs pour l'ambre sont ceux des écoles de gemmologie. Il n'y a pas de spécialisation "ambre" (uniquement l'ambre) comme il en existe pour le diamant, par exemple. Les animations, les présentations pédagogiques, les conférences les plus intéressantes sont vraiment celles conduites lors des grandes expositions, (les foires internationales). Il y a aussi et surtout les congrès mondiaux. Quatre congrès mondiaux traitant de plusieurs points généraux ont abordé l'ambre sous plusieurs aspects exhaustifs. Mais, ces présentations sont évidemment données en anglais et les inscriptions sont payantes. Autre points, les clubs de minéralogie (nombreux en France) organisent parfois de très bonnes présentations. Oui ! Je partage votre point de vue, les FAUX inondent le web.
Sinon, dernier point. Exception faite lorsque je suis partenaire, je ne donne aucune publicité aux manifestations (commerciales et/ou privées) consacrées à l'ambre. Je ne diffuse aucun carnet d'adresse, je ne localise aucune enseigne, aucun musée.
Cordialement, Eric G.



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Pour lire la lettre suivanteQuestion de Damien F.

Concernant l'expertise d'ambre acheté sur au salon xxx.

Bonjour Mr Geirnaert, Je suis vendeur de minéraux, j'ai une boutique sans prétention à Thonon les bains. Je n'ai jamais vendu de bijoux en ambre de peur de vendre des contrefaçons à mes clients. En octobre, je me suis rendu au salon xxx, pensant trouver facilement de l'ambre naturel. J'ai été déçu, me rendant compte que vendre de l'ambre naturel, brut, n'est pas forcément quelque chose qui va de soi. Au salon, j'ai pu rencontrer xxx, xxx. Une personne qui m'avait été recommandé. Du coup, je me suis laissé tenter et ai acheté plusieurs pendentifs. Comme vous pourrez voir dans la photo ci-joint. J'ai lu dernièrement votre livre, et ce passage relatif aux contrefaçons, que j'ai trouvé passionnant, en plus de votre site internet. Ce que j'ai pu lire m'a donné des doutes sur l'ambre que j'ai acheté et que je vends. Ne pouvant faire de tests destructifs sur mes bijoux, je me suis cantonné à la fluorescence. L'ambre "blanc" a une belle fluorescence à la lumière du jour, non uniforme. L'ambre "brun" présente une faible fluorescence dans le noir. Pourrais-je avoir votre avis ? Je vous remercie pour le temps que vous avez accordé à lire mon mail. Dans l'attente de votre réponse. Je vous souhaite un bon weekend. Cordialement, Damien F. xxx.


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Bonjour Monsieur. L'ambre "brun" présente une faible fluorescence ? Voyons la chose, mais c'est assez problématique... L'échantillon de gauche sur votre image (l'ambre brun) est fort chargé en petites particules sombres -en inclusions diverses-. Et, je vois déjà quatre formations circulaires sombres (des disques) correspondant à des lignes d'écrasement de liquides (et/ou gaz). Ces formations rondes peuvent être originelles, (ce sont des lignes conchoïdales caractéristiques des gemmes fossiles). Ces lignes peuvent apparaître, par exemple, lorsque les oléorésines antiques ont englué les déjections d'insectes xylophages. Les déjections sont des petites particules de bois et lorsque la résine se compacte dans les sédiments pendant la diagenèse, les fluides glissent dans la matrice en créant ces lignes circulaires de tension. TOUTE la subtilité, et la logique IMPLACABLE de lecture du paysage d'un échantillon doit démontrer que ces écrasements sont situés dans un plan logique et cohérent par rapport aux lignes de courant de la résine !!! Les lignes de courant (les mouvements des coulées) apparaissent en lumière UV. Et, il faut vraiment avoir une cohérence générale des écrasements dans l'échantillon. Si vous être au théâtre, les acteurs doivent bien être dans un même plan, sur une scène et le décor alentours doit être cohérent. Il y a une logique "scénique". Si vous observez maintenant une "confiture" d'un mélange recomposé et compacté, vous aurez des morceaux de la scène mêlés dans des portions du décor et les acteurs seront écrasés dans plusieurs plans. Tout ceci pour dire que l'ambre chauffé, "re"-compacté (avec ajout d'une petite "sauce maison"), est souvent sombre, avec des lignes circulaires d'écrasements multi orientées illogiques. Ces productions sont décelables par une réponse faible en fluorescence. L'ambre marbré blanc est rarement amélioré, donc, il reste originel, d'où sa fluorescence "normale". Par contre un ambre brun natif qui serait bien imprégné naturellement de petits souillures végétales originelles devrait lui aussi fluorescer correctement (sinon plus que l'ambre blanc). Les ambres "souillés"(imprégnés) sont souvent sont les plus fluorescents. Et la réponse de fluorescence a d'ailleurs un gradient diffus autour des imprégnations. Le pendentif de gauche (sans doute consolidé, rendu artificiellement plus dur, plus solide) est peut-être une matière améliorée... Comprenez-vous mes propos ?
La chose intéressante est de poser maintenant la question de la si faible fluorescence des pièces montées en bijoux au joailler. Voyons quels peuvent être les propos ce celui à qui ont fait remarquer que les matières améliorées sont ternes en fluorescence.
Eric G.


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Pour lire la lettre suivanteQuestion de Mme Karine Fagot.

Concernant l'expertise d'ambres achetés sur le web.

Bonjour Monsieur et merci pour votre site très instructif. Je m'intéresse aux minéraux depuis très peu de temps et avoue être totalement perdue ! Je viens de faire l'acquisition d'un pendentif en ambre avec des inclusions d'insectes et végétaux. Arriveriez-vous à me dire s'il est authentique ? Merci par avance Cordialement Karine Fagot.



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Bonjour Madame. Non, malheureusement, c'est encore une usurpation. La pièce est une résine de type copal beaucoup plus récente (et absolument pas un ambre)... Des revendeurs (produits ésotériques et souvenirs en tout genre, les boutiques chez xxx) achètent des lots malgaches à très bas prix et revendent via le web leurs produits en affirmant (parfois, comme c'est le cas ici) que c'est de l'ambre. Mais non. Changer le nom permet de "revendre" plus cher, mais, (outre cette pirouette linguistique) la pièce reste un copal !!! La différence est expliquée ici. Tous les métaux jaunes ne sont pas de l'or. Mais vendre tous mes métaux jaunes au prix de l'or peut s'avérer avantageux, rentable !!!! C'est la même chose pour l'ambre. La matière que vous avez en main n'est pas de l'ambre...
Cordialement, Eric G.


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Pour lire la lettre suivanteQuestion de Mme Justine Griam Pamaho

Concernant l'expertise d'ambre gris. (Echantillon 5)

Bonjour ! Nous avons en possession une matière que nous croyons être de l'Ambre gris trouvé sur l'île de Fakarava en Polynésie Française. Nous vous envoyons des photos afin d'avoir un premier contact et des idées. Que pouvez-vous dire ? Nous sommes à votre entière disposition. Bien à vous. Mr et Mme Griam Pamaho.


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Question de M. Marc TARAF LOSO

Concernant l'expertise d'ambre gris. (Echantillon 4)

Bonjour ! Je m'excuse d'écrire cette lettre. Après ma recherche sur internet, je suis tombé dans votre site. Maintenant, à cette époque, j'ai deux pierres de l'ambre des baleines de couleur gris comme vous voyez sur la photo Premièrement, je suis malgache, j'habite au sud de Madagascar à Fort-Dauphin. Je suis médecin privé. Deuxièmement, concernant, les ambres gris, je vois toujours ces produits et je souhaite que nous discutons après avec des explications si le produit vous intéresse. Je vous attends et je demande une collaboration sérieuse selon vous. Merci d'avance. Dr. Marc TARAF LOSO.


Pour lire la lettre suivanteQuestion de M. Tessieres.

Concernant l'expertise d'ambre gris. (Echantillon 1)

Bonjour, J'ai trouvé lors des grandes marées un bloc de 8 kg qui ressemble a de l'ambre gris (d'après ce que j'ai vu sur internet). Mais n'étant pas connaisseur, je m'adresse à vous dans l'espoir que vous pourrez me donner quelques indices ou renseignements me permettant d'identifier cet objet. Je vous joins quelques photos pour que vous puissiez juger par vous même. Je trouverais très aimable à vous si vous pouviez m'aider. Je vous prie d'accepter mes sincères salutations. M. Tessieres.

Pour lire la lettre suivanteQuestion de M. TANIER.

Concernant l'expertise d'ambre gris. (Echantillon 2)

Bonjour. Après la tempête en me promenant sur la plage j'ai trouvé ceci. L'objet mesure environ 15 cm de longueur, de forme ovale. Il pèse 600 gr. Il s'en dégage une odeur désagréable. Légèrement friable d'aspect cireux. Que pensez vous que cela puisse être ? Dans l'attente de vous lire. Cordialement. M. TANIER

Pour lire la lettre suivanteQuestion de René grof.

Concernant l'expertise d'ambre gris. (Echantillon 3)

Bonjour Monsieur Geirnaert. J'ai découvert un bloc qui semble être de l'ambre gris, j'aimerais connaître les démarches pour certifier qu'il s'agisse bien de cette nature. Je vous serais reconnaissant de bien vouloir me contacter au tel. xxx. Veuillez trouver en pièces jointes les images d'un bloc d'environ 20 kg. Je l'ai trouvé sur les plages de la baie d'Audierne en Finistère sud le 27 octobre 2013. Principaux critères reconnus : les souris en sont friandes, une odeur de fumier à la découverte puis une odeur de musc un peu plus tard, couleurs vivent au départ puis atténuations. Cordialement. René grof.





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---- Réponse :

Bonjour Messieurs Dames.

(Note: pour garantir l'anonymat et permettre à chacun de mener ses investigations et transactions, les noms patronymiques ont été modifiés).

Réponse commune.
Je converse uniquement par e-mail, jamais par téléphone.
Où avez vous trouvé vos matières ? A quelle date ? Dans quelles conditions (précises) ? Avez-vous trouvé ces objets parmi d'autres "détritus" sur la page ? Y avait-il un seul ou plusieurs amas ?
Monsieur Grof, qu'entendez-vous par "démarches" de certifications ? L'expertise d'un objet est une chose, puis, les démarches après l'expertise en sont une autre.
Les activités qui sont orientées vers le commerce de l'ambre gris (la concrétion grise avérée du cachalot) sont dorénavant contrôlées car l'animal est évidemment une espèce protégée. Donc, si vous disposez formellement d'ambre gris (d'ailleurs, assez régulièrement et en quantités importantes), si vous commercez ces matières, vous devrez évidemment expliquer la provenance de vos lots. Oui, faites attention, vérifiez que le colportage, la mise en vente, la vente, l'achat, le prêt avec contrepartie, l'échange ou l'utilisation à des fins commerciales de l'ambre gris, qui constitue un déchet biologique de l'animal soit en accord avec la législation (Arrêté du 1er juillet 2011 fixant la liste des mammifères marins protégés).
Maintenant, à coté de cet Arrêté, la découverte fortuite d'une matière assimilée et étrange, (souvent un amas de graisse grise, à blanche-jaune), n'est pas soumise à ces certifications. Si vous ne commercez pas, vous pouvez disposer librement de votre découverte (votre bloc de graisse animale avec ou sans expertise).

Sinon, depuis le 30 janvier 2013, avec la médiatisation britannique de la première découverte dans les plages du Nord ouest de l'Angleterre par Ken Wilman (et sa chienne Madge "renifleuse" de trésors de Mer), il semble que de nombreuses matières graisseuses (blanches à jaunes, grises marbrées à noires, homogènes ou pas) semblent s'échouer sur le sable rejetées par les courants. Tout le littoral de l'hexagone (et plus précisément celui de la Mer du Nord) est parsemé de ces substances étranges très odorantes. En un an, c'est déjà dix personnes qui souhaitent conduire des expertises et présentent ces amas de plusieurs matières molles, (pas forcément stables et/ou grises).
Usé en surface par le sable, fondu par le soleil, altéré par le chimisme de l'eau de mer, et, parfois même mangé par quelques animaux, comment reconnaitre l'ambre gris du cachalot ?

Premier critère important qu'il faut considérer pour expertiser l'objet, celui-ci doit contenir des becs de calamars. Pour prétendre être un ambre gris (destiné à la parfumerie), la matière doit contenir des becs de calamars. L'amas qui s'oxyde, l'objet qui poursuit une putréfaction, les couleurs jaunâtres qui se ternissent (puis ces matières qui collent), la matrice blanche qui suinte déjà après quelques jours et le défaut de bec de calamars dans le bloc ne constituent pas les signes encourageants pour confirmer la découverte d'ambre gris du cachalot. Par contre certaines découvertes sont troublantes. La matière du lot 4 a tout de l'ambre gris authentique. Parfois rares dans l'ambre gris avéré, les becs noirs et brillants de calamars (qui n'ont rien à voir avec la qualité), peuvent apparaître en profusions et différencient alors l'ambre gris des blocs d'une graisse animale souillée en surface (=enrobage de souillures collées). Les blocs d'ambre gris doivent être durs à mous (mais friables), ils doivent se briser aux chocs et libérer alors des rognons, des sortes d'amas sphériques assez semblables à des galets gris à noir de rivière (avec une structure plus fine de surface) c'est à dire moins altérée que la surface générale dégradée par le chimisme de l'eau de mer. Selon l'âge et la durée du séjour en mer, la consistance de l'ambre gris varie. Lorsqu'il est frais, l'amas régurgité du cachalot est encore plastique, (= matière molle, compressible mais friable comme de la terre humide). Lorsqu'il est plus âgé, l'ambre gris est déjà plus résistant, dur et reste évidemment cassant en rognons (ainsi libérés).

Par l'intermédiaire de site Ambre.jaune, plusieurs prospecteurs se sont rapprochés de quelques laboratoires. Mais, lorsque les substances grises sont prometteuses, les vérifications sont surtout difficiles à poursuivre et les échantillons ne sont pas forcément restitués, et, inversement, dans le cas de matières assez différentes, les échanges sont assez lapidaires. Que faut-il comprendre ?
Au final, si vous soumettez un ambre gris à l'expertise, sachez SURTOUT défendre la valeur de votre découverte. Certains dénigreront déjà la découverte pour se l'approprier... Quand les expertises sont menées (finalisées) avec de l'ambre gris avéré, les données du dossier sont assez confidentielles. Et, de l'autre côté, expliquer que l'ambre gris, come son nom l'indique est "gris", comme seule expertise de science (après un rendez-vous) est assez réducteur...
Vérifiez surtout que les écailles figées dans l'épaisseur des blocs ne soient pas des portions collées de coquillages. Si votre échantillon contient des becs de calamars, poursuivez vos expertises pour trouver des métabolites de l'ambreine. Mais soyez surtout vigilants dans le choix de vos contacts. A première vue, vos objets (excepté le lot 4) ne sont pas des ambres gris du cachalot (les échantillons sont d'avantage des graisses animales) et ne montrent pas de becs de calamars...
Cordialement, Eric G.



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Pour lire la lettre suivanteQuestion de madame Chloé GOSSIOUX

Concernant les publication concernant le copal.

Bonjour, Je m'intéresse à l'ambre et plus spécifiquement au copal, auriez-vous des travaux, des recherches, des, articles parlant du copal? Je vous remercie par avance, Cordialement, Chloé GOSSIOUX.

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Bonjour, Oui, l'essentiel (pour le copal) est ici dans une publication. J'ai publié un livre assez complet sur le sujet, première image sur mon site. http://ambre.jaune.free.fr
Cordialement, Eric G.


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Pour lire la lettre suivanteQuestion de monsieur Krzysiek Szczuka

Concernant les inclusions d'Eric GEIRNAERT...

Hello, My name is Krzysiek Szczuka from Poland and I am collector inclusions in baltic amber. I saw your Ambre.jaune website and I have a question, are you collector too? Have you some inclusions for sale or maybe you want buy inclusions? Best regards. Krzysiek.

Pour lire la lettre suivante---- Réponse :
Hi. All parts ambers that I present, rare inclusions, vertebrates, the mantophasmes, spiders (here example), butterflies (here example), flowers (here example), scorpions, etc,... (except expertise from inclusions amber of the collectors on the forum) are (on my website and in my publications, book and articles) all personal discoveries that are of course in my collection. The trade is not necessarily the goal of my amber work. I prefer the exchanges and/or true collaborations. My first idea is to develop the communication and knowledge around amber.
All best, Eric G.









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