Le
piège
de l'ambre...
Examinons
le piège que constitue les oléorésines qui sont à
l'origine de l'ambre puis posons la focale sur la
théorie allemande, selon laquelle, la résine antique aurait
leurré les insectes... Le piège "aérien"
et "photogène" de l'ambre.
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Le
meilleur conseil que l'on pourrait donner à celui qui
souhaite étudier l'ambre sous tous ses aspects serait de laisser
tomber un peu la loupe binoculaire pour aller étudier le sujet
de la résine en forêt. En effet, pour bien comprendre le
phénomène du piège végétal (dans son
ensemble), il est crucial d'explorer plus que la sphère jaune fossile.
Il est important de se confronter à LA REALITE (tangible) en pleine
nature en rencontrant certains phénomènes (étranges)
qui, correctement analysés, permettent de mieux revenir explorer
la pierre jaune sous le microscope. Pour BIEN comprendre l'ambre, il faut
absolument regarder ailleurs. Car à force de regarder des écrins
jaunes posés sur ta table, on ne voit que des échantillons
muets sans histoires...
Pour rester éveillé, il faut être bombardé d'interrogations et de contradictions (à répétitions) qui ne peuvent venir qu'à l'observation du réel, "in-natura", = dans la nature... Autrement dit pour ETUDIER COMPLETEMENT l'ambre, il faut aussi regarder ce qu'il se passe dehors, d'où ce dossier (et cette page consacrée aux résines d'Afrique). Il faut examiner le piège de la résine, tel qu'il existe en forêt... L'idée n'est pas de faire de l'actualisme, (= utiliser le model contemporain pour raconter les mécanismes passés, car, l'évolution fait toujours son uvre) mais on ne peut pas "apprendre" (ou le raconter) l'ambre sans connaitre son descendant actuel. On ne peut pas décrypter le comportement des insectes piégés dans l'écrin jaune sans constater la réalité de terrain. La VERITE du monde n'est pas dans les théories rédigées sur papier (dans les livres), elle est d'avantage dans le réel en milieu naturel. Lire le milieu piège végétal actuel n'est pas cet exercice intellectuel juste transposable au passé. Non, lire le model actuel "in-natura" c'est construire l'essence de la réflexion et de la prise en compte de chaque élément qui permet au final de décrypter les phénomènes... |
A quoi ressemble le piège des oléorésines
?...
Incroyable... Y aurait-il une "petite"
explication
pour ces résines, étranges, si colorées ?
Ces
images des résines
si colorées, devenues bleues, ne sont pas truquées... Les vues ont toutes été prises en extérieur, en lumière naturelle, sans flash... La compréhension des paramètres induisant la couleur permet de réussir les images les plus étonnantes. |
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Voici l'explications
des résines bleues observées sur le conifères...
Pourquoi comment certaines résines sont-elles si bleues ?
Pour
tenter une explication du phénomène à
l'origine des résines bleues, voici une compilation de vues, qui
examinées attentivement permettent une approche assez précise
du phénomène. Les vues proviennent toutes du même
arbre, au même instant. Les images ont été prises
sur un douglas coupé et entreposé sur le bord d'une route
forestière...
1) La résine qui exsude du bois est translucide (sans couleur), le fluide n'est pas spécialement jaune, mais plutôt diaphane et limpide. 2) La lumière du soleil peut diffracter dans un fluide diaphane pour donner une couleur éventuellement bleue (si la bille de résine a la bonne courbure et le bon volume). 3) Mais, la diffraction optique générale sur la résine qui exsude d'un arbre génère autant de variations qu'il y a de gouttes calibrées différentes et exposées au soleil. La diffraction optique n'est donc pas la cause de l'effet bleuissant des pansements végétaux. 4) D'ailleurs une résine qui suinte sur le tronc peut prendre plusieurs couleurs différentes et passer du bleu franc au blanc éclatant avec une transition qui correspond rigoureusement au support sur lequel coule la résine. La résine plutôt bleue (en 4) progresse sur le bois et devient parfaitement blanche (en 4bis). Donc le phénomène qui rend bleu est associé à la résine mais n'est pas complètement intégré à la résine... 5) En observant attentivement, on voit que le phénomène bleu est localisé à certaines portions du bois où le support est effectivement différent. Le bleu apparait aux limites précises (5bis) d'un bois plus aéré, moins dense et différent. 6) Le phénomène bleu se concentre alors aux seules surfaces des résines qui sèchent. Les surfaces séchées devenues ternes ne difractent pas la lumière du soleil. L'effet bleu n'est pas une diffraction et/ou une irisation d'un milieu miroitant avec des reflets. Le phénomène bleu se pose et se concentre sur des résines plutôt opaques... 6bis) Et, effectivement le phénomène bleuissant peut gagner en intensité comme s'il existait une concentration variable du phénomène... 7, 7bis) la présence d'insectes comme les punaises qui boivent les fluides végétaux et les fourmis des bois qui récoltent la résine pour l'emmener au nid pendant l'expression du phénomène bleu semblent suggérer que l'agent bleuissant est en amont des résines... 8, 8 bis). Cet agent donc présent dans l'arbre ne pourrait-il pas donner cette irisation de couleur aux arbres ? Exposés au soleil, certains résineux apparaissent parfois gris métallisé sous certaines conditions d'ensoleillement... - En fait le phénomène bleuissant des pansements végétaux est corrélé à l'évaporation des composés volatiles qui s'accumulent dans les croutes de surfaces des résines, lesquelles fluorescent au soleil. Le bleu est la fluorescence naturelle observée de jour au soleil des composés concentrés dans les pansements... Le pansement végétal est d'autant plus fluorescent que les composés volatiles sont concentrés nombreux dans la croûte (et quittent l'arbre par évaporation lorsqu'il est exposé au soleil). C'est l'exposition au soleil et le cycle de vie de l'arbre qui produit ou non les composés volatiles qui sont responsables de l'effet intermittent de la couleur. |
Le piège constitué par les sécrétions végétales
collantes offre un éventail
de formes et un panel de captures très disparates... Le registre et le
mode opératoire sont beaucoup plus vaste que le model
simple imaginé du pansement tue mouche.
Parfois
la résine coule si abondamment (comme ci-dessus) que cela ressemble
au lit d'une rivière de lave. Mais la sécrétion végétale
dégouline sur les végétaux à l'inverse de
la lave effusive d'un volcan. En effet, pour un volcan, l'effusion de
lave toujours refroidie (en surface) au contact de l'air, se durcie et
ralenti le déplacement. Pour le végétal, c'est l'inverse,
ce sont les dégoulinements périphériques qui sont
les plus rapides et la résine est moins véloce en profondeur
sur les surface de recouvrements. Cette variation inversée des
vitesses des coulées est un petit critère qui permet de
mieux comprendre la
taphonomie du piégeage des inclusions de l'ambre. Chaque végétal
est particulier. Chaque biotope donne ses caractères variables
au cours des saisons... Mais examiner les variations et les modalités
des piégeages végétaux au jeu de la pesanteur constitue
un exercice de fond très profitable à l'interprétation
des inclusions de l'ambre.
Pour comprendre le piège mécanique que constitue la survenue de quelques sécrétions végétales, pour mesurer l'effet enrobant et collant des oléorésines qui peuvent opérer dans différentes situations, il faut examiner l'arbre en situation naturelle en quittant si c'est possible de modèle assez limité qui consiste à blesser le tronc (intentionnellement) d'une coupure pour constater que la plaie fraîche libère un gluau cicatrisant. C'est l'observation en condition réelle sans intervention qui permet de comprendre le potentiel du piège végétal. Regardons deux cas dans l'image présentée ci-dessous. 1) après de fortes pluies maintenues, suivies d'un brouillard persistant, (lorsque le tronc est très humide) les arbres qui ont rechargé leurs oléorésines en eau peuvent pleurer des sécrétions si fluide que l'on dirait qu'ils transpirent littéralement un excès d'eau. Les sécrétions (si liquides, à peine collantes) exsudent par les fissures les plus fines du bois... Et les coulées qui finissent au sol donnent l'illusion que l'arbre pleure réellement des larmes de tristesses... 2) lorsque l'arbre est mort, réellement mort depuis longtemps, et que le bois pourrissant devenu poreux (imprégné d'eau) est chauffé aux variations du soleil, il arrive que la résine (hydrophobe) piégée dans les tissus désagrégés réponde aux pressions et aux changement de température en venant "perler" en surface... La résine vient poindre à la surface du bois mort sous forme de billes minuscules toutes calibrées à la même dimension. La résine joue une pression de contrainte suffisante pour écarter les fibres végétales pourries et appariait plutôt dure déjà cristallisée comme du sucre... Ces deux observations limites permettent de mesurer la variation de fluidité des gluaux végétaux en situation réelle. Le piège de l'arbre peut opérer dans cette plage d'expression en dehors du model des blessures auquel certains font référence unique un peu trop souvent. . |
Ces images des sécrétions de
résine sont
extraites pour l'essentiel
de l'Abécédaire
des Arbres.
On
se représente assez facilement le piège végétal
des oléorésines sous la forme de suint qui coule (vers le
bas sous le jeu de la force de pesanteur) avec des stalactites plus ou moins longues selon la viscosité des matières... Mais la résine peut apparaître sous des formes très différentes comme celle (ci-dessous) de billes minuscules (toutes calibrées) lorsque la genèse se situe dans des boues partiellement inondées exposées à de fortes chaleurs au soleil... |
Comment
fonctionne le piège des oléorésines ?
Le dit piège est-il exclusivement aérien ?
Partout, les résines tombent des arbres...
La
résine d'un arbre, sur une plage en Australie...
Trouver un gros amas de résine sur une plage est toujours intéressant. Ce bloc, ici, est assurément un volume né et formé au niveau du système bas d'un arbre (peut être racinaire) ou une microscènose avec des branches croisées (bases et sans doutes cassées). En examinant l'échantillon sous plusieurs angles, il y a des recouvrements d'oléorésine par impressions périphériques à plusieurs endroits. L'amas de résine a donc été formé en dehors de l'arbre, ce n'est pas un volume né dans une cavité creuse d'un arbre mort. L'amas ainsi aggloméré est né en contact de l'arbre, (avec une érosion éventuelle de certaines surfaces) et également avec une connexion au sol comme le démontre la forme de certaines coulées latéralisées. Cet échantillon de résine est intéressant car c'est typiquement ce genre de volumes (TRES EXPLOITABLES) qui permet de construire l'histoire taphonomique. Je m'explique : en fait, il y 8 sortes de traces différentes dans les résines qui prennent naissance par exsudation. Et, en utilisant le renseignement logique de ces traces, (qui existent forcément dans de tels échantillons) il est tout à fait possible de construire une lecture rigoureuse et logique des évènements à l'origine de la genèse de la pièce. On peut reconstruire le scénario de la naissance de l'objet par l'interprétation des coulées, des couleurs avec l'explication de la distorsion des volumes autours des inclusions comme expliqué ici dans cet exercice. |
Changeons de région...
Au
Guanacaste (Costa Rica) ci-dessous, on peut récolter
des gommes rouges sur des arbres morts le long des plages...
L'arbre
mort, ci-dessus, qui donne cette gomme rouge est le Bombacaceae
(Ceiba pentandra). Et, aussi étonnant que cela puis paraitre,
on a retrouvé le pollen de cet arbre dans l'ambre
fossile parisien daté de 54-56 M.A.
Plusieurs arbres tropicaux de la famille des Bombacaceae ont un bois blanc, tendre facile à découper. Le Ceiba pentandra (= le Kapokier, = arbre Fromager) est utilisé de nos jours pour faire des embarcations de fortunes. Le tronc des grands arbres sont évidés sans effort pour construire des canoës. Et Ochroma pyramidale (= l'arbre Balsa) est connu en aéromodélisme pour son bois extrêmement léger. Les Bombacaceae donnent des gommes qui, gonflant à l'eau, ne fossilisent pas en ambre. Par contre le pollen de ces arbres, disséminé au vent, a été piégé et donc conservé dans d'autres suints fossiles. Le pollen du Ceiba (Ceiba pentandra) avec huit autres espèces de bombacacées (comptant le baobab Adansonia digitata) a été retrouvé dans l'ambre de Creil (54-56 M.A.) d'un arbre du genre Terminalia donnant alors des indications bien originales sur la biogéographie des espèces florales antiques implantées dans le bassin parisien. L'assemblage récupéré des grains de pollens dans un gite fossilifère à ambre (du milieu de sédimentation) donne des indications précises sur la biodiversité florale. Et, ces recherches indiquent le plus souvent la présence d'eau et des conditions marécageuses au moment du dépôt (différentes du milieu terrestre) où l'on considère aussi l'enregistrement et la fréquence élevée des vestiges de champignons et des lichens. La palynologie des sites fossiles contenant de l'ambre démontre la présence de terrains inondés. D'où la question de savoir si les inclusions dulcicoles sont possibles dans l'ambre en vérifiant que les résines et assimilées peuvent fonctionner sous l'eau... |
Les gommes (celle d'un cerisier, ci-dessous par exemple)
sont réactives à l'eau. Une gomme plongée
dans l'eau, gonfle inexorablement, puis, se désagrège, (dissolution)...
C'est pour ce principe
que les gommes ne fossilisent pas et ne traversent pas les époques géologiques...
(Par contre une résine-gomme PEUT fossiliser...)
Partout,
les résines tombent des arbres (suite)...
Le suint des plantes, les
exsudats végétaux...
Plus
de 160 familles de plantes vasculaires produisent des exsudats à
partir de divers tissus. Les résines, par exemple, sont produites
au sein de canaux résinogènes, = canaux résiniques,
dérivés des vaisseaux à sève. Les gommes proviennent
de cellules issues du tissu basal tandis que le latex est sécrété
par des cellules laticifères (dérivées du phloème,
le tissu conducteur de la sève élaborée). Le suint
des plantes, c'est à dire les exsudats végétaux (les
matières que les plantes sécrètent à leur
surface) peuvent être de cinq types. Et les classifications varient
considérablement selon les auteurs et les époques. Le vocable
utilisé se décline à l'infini. En simplifiant on
peut définir cinq types : les résines, les latex,
les gommes, les gommes-résines et les gommes-kinos.
1) Les résines ne contiennent pas d'eau et y sont insolubles. Elles sont particulièrement efficaces comme pièges à insectes, ainsi par exemple, les térébenthines des conifères. Dures à température ordinaire, les résines naturelles ramollissent à la chaleur. Plus fluides au cur de l'arbre, elles sont plus dures et collantes vers l'aubier. Suivant les arbres, les sécrétions peuvent se trouver accumulées dans des fissures de bois ou sous l'écorce formant des poches qui servent de pansement cicatrisant. Fluides, les oléorésines sont particulièrement odorantes. Cette sécrétion (aujourd'hui) de défense est constituée d'alcools aromatiques généralement phénoliques et triterpéniques auxquels s'ajoutent des acides aliphatiques, aromatiques ou triterpéniques, et de résines. Les résines ont la particularité de se dissoudre plus ou mois dans les solvants organiques tels que le chloroforme, l'éther ou les alcools, mais pas dans l'eau. À l'état solide, elles tendent à être amorphes (c'est-à-dire qu'elles ne cristallisent pas), mais se brisent néanmoins en fragments conchoïdaux (en forme de coquillage), parce qu'elles sont formées de couches successives déposées lors de l'épanchement. Notons que les résines indurées (=dures) contemporaines ou sub-fossiles sont nommées copals peuvent avoir plusieurs centaines à quelques milliers d'années. Les copals sont en général solides immédiatement après l'écoulement mais se dissolvent facilement dans l'éthanol. 2) Le latex constitue un groupe d'émulsions végétales poisseuses, mélanges de substances organiques avec un substrat aqueux, sécrétées notamment par certains arbres de la famille des euphorbiacées comme l'hévéa qui fournit le caoutchouc. Les latex sont à base d'isoprènes, comme les résines, mais contiennent également des mélanges complexes de protéines, d'hydrates de carbone et de composés phénoliques; ils sont eux aussi produits par des canaux spécialisés, les vaisseaux laticifères. Les latex ne sont pas toujours opaques et les résines ne sont pas obligatoirement transparentes; l'examen visuel conduit donc souvent à de fausses conclusions. Pour information, les sécrétions végétales "blanches" (laiteuses, pas forcément de type latex) sont généralement toxiques. 3) Les gommes sont des sécrétions végétales visqueuses, susceptibles de se dissoudre dans l'eau, ou tout au moins, de gonfler (en doublant de volume) sous son action. Les gommes (comme celles des cerisiers, pruniers) sont composées de polysaccharides (ce sont des polymères de monosaccharides, = glucides simples, que l'on nomme improprement des sucres). 4) Les gommes-résines, elles se forment lorsque les hydrates de carbone des parois cellulaires végétales se décomposent et se mélangent aux éléments constitutifs des résines après endommagement de la structure qui sécrète la résine. 5) Les gommes kinos contiennent des polyphénols, c'est-à-dire des molécules organiques comportant plusieurs phénols. Parmi ces cinq familles, seules les résines ont fossilisées pour donner les ambres et le copal. |
Passons à un suint végétal originair du Sénégal
Autre exemple, sur l'île Maurice, on peut voir quelques
suints végétaux rouges...
Le suint végétal (fossilisé ou non) contient
parfois des organismes dulcicoles !!!
On retrouve les organismes en
inclusions fossiles dans
les ambres !!!
Le piège végétal aérien collant en terrain
sec, ... Oui... mais pas toujours...
Petit complément de lecture avec les
gammare de l'ambre (crevettes aquatiques).
Le piège aérien collant de l'ambre
selon le dogme des racontars...
La résine végétale qui sédimente
dans des marécages (un
dossier)...
En
fait on ne peut trouver (identifier) que les choses que l'on comprend,
que l'on a en référence. Celui qui ne connait pas les
protistes, les ciliés, les protozoaires, les algues et tous ces
animalcules étranges que l'on peu voir dans l'eau ne verra rien
dans ces amas informes déformés par le courant de la résine
transformée en ambre sous une pellicule scoriacée qui
gêne l'observation... Pour repérer des inclusions aquatiques
(des références peu examinées, donc prétendues
rares) IL FAUT CONCEVOIR LE PIEGE DES RESINE QUI PEU FONCTIONNER SOUS
L'EAU (avec
son conrtège de découvertes). Il faut donc anticiper
l'observation des inclusions en comprenant tous les modes de piégeages
des résines! Fossiles rares en main, en guise de preuve, (fossiles
contenant des organismes inféodés au sous sol et aux biotopes
d'eau), j'ai présenté mes références à
des spécialistes dont le métier consiste RIGOUREUSEMENT
à observer et décrire les fossiles. Mais les présentations
(exclusives) aux spécialistes, n'y changeront rien. Il n'y a
pas pire aveugle que celui qui n veut pas voir (ou regarder). Plusieurs
chercheurs que nous ne nommerons pas, ont nié (1996, 1998, 2000)
toute existence possible d'organismes aquatiques dans l'ambre balte
(alors qu'ils préparaient une publication sur le sujet du matériel
xxx). Les chercheurs sont-ils protectionnistes au point de nier les
interprétations jusqu'au fiasco scientifique ? Celui qui croit,
ou imagine, crédule, que l'étude descriptive des fossiles
n'est qu'une tergiversation intellectuelle douce, se trompe. La science
paléontologique (qui raconte seulement le passé) se joue
comme une compétition sportive acharnée (où le
dopage et la triche existe à tous les étages). Mais, ici,
dans cette narration, il n'y a aucun contrôle de triches. Les
contrôleurs sont de connivence avec les rédacteurs.
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Voici
une preuve magnifique que l'ambre
peut capaturer des espèces aquatiques...
(Et cette pièce est disponible à la vente)...
Le
suint des plantes est sur les arbres...
Les resines exsudent sur les troncs
contineantaux. Et, les inclusions
aquatiques sont-elles
impossibles ???
Ceux
qui publient quelques études scientifiques de l'ambre (thèses
et livres) ont pris comme habitude idiote
d'inventer des théories pour raconter les choses... Puis, de monologues
en articles maintes fois recopiés (persuadés d'écrire
LA vérité) ils deviennent incapables de juger autrement
que dans le périmètre restreint du modèle réducteur !!!
En 1998, (à la date du premier congrès
mondial de l'ambre) le modèle du piège des résines
à l'origine de l'ambre est exclusivement aérien (comme
le montre le dessin ci-dessus).
Le piégeage d'organismes aquatiques par les résines dans l'eau est alors IMPOSSIBLE ! En 2005, les auteurs allemands Wilfried Wichard et Wolfgang Weitschat (que l'on dit être des sommités dans leur domaine) sont incapables d'expliquer l'arrivée de gammares dans les résines végétales !!!! La théorie allemande n'explique pas la réalité des fossiles (problématiques de plus en plus nombreux)... Pourquoi INVENTER des théories lorsque l'observation des lots (qui doit toujours être maintenue) permet d'ajuster les concepts qui sont alors synchrones à la réalité ? CQFD : Il faut simplement regarder sans inventer... |
En octobre 1998, (lors du premier
congrès mondial des inclusions de l'ambre) les scientifiques réfutent
l'idée
que les résines puissent avoir fonctionné dans l'eau (douce et/ou
marine) pour piéger des faunes
aquatiques... Les publications surtout allemandes (jusqu'à 2005) réduisent
le modèle de
l'ambre au seul biotope exclusivement forestier...
Les
scientifiques de l'ambre (surtout les allemands déjà
suivis par
les français de la grande institution parisienne) ont
un "gros" problème de représentation pour
s'imaginer autre chose que le model des racontars !
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Le "vent", le petit coup de vent ... (humour)
amené par un dinosaure qui éternue...
Pour les allemands, un
dogme : le vent et lui seul
doit expliquer le piégage de toutes les inclusions !
Ignorant l'enquête de terrain (celle qui fait évidemment
parler les pièces) et préférant l'actualisme laborantin
(c'est à dire
la transposition du présent pour expliquer le passé) les allemands
pratiquent la pensée unique dans un modèle
réducteur. Wilfried Wichard et Wolfgang Weitschat (2005) ont des difficultés
pour expliquer
des faunes aquatiques dans leur model dogmatique de LA FORET D'AMBRE.
Bon, les pièces fossiles qui restituent des faunes aquatiques sont de
plus en plus nombreuses... Et, l'IMPOSSIBLE doit être expliqué...
Après
le refus, certains auteurs très inspirés utilisent
une "pirouette intellectuelle"... Le
concept d'habitats micro-aquatiques est installé sur l'arbre
!!! (confer Andersen 1999). Le fonctionnement mental du collège
des experts est totalement hallucinant !!! On ramène
le biotope aquatique en haut des arbres !!! Et, de cette façon
le dogme idiot survit... La méthode consiste en effet à
coller autant de rustines sur le dogme (faux) qu'il y a de contre exemples
qui gênent la théorie (qu'il faut conserver juste)... |
Les
résines végétales existent en mer !
Sur le littoral français on peut trouver des résines fossiles
tombées
de cargaisons maritimes originaires parfois d'Afrique :
De
temps à autre, les résines géologiques sont
françaises, arrachées au littoral français :
Mais,
il arrive aussi que cela puisse être des matières flottées,
charriées... Dans
le canal du Mozambique, il arrive que des résines voyagent d'une contrée
à l'autre :
Présenté comme l'ambre
gris avéré des baleines qui passent au large !!! (rires),
les malgaches pêcent souvent ces
matières qui ne sont que des résines indurées. Assez
déconcertant, les oléorésines végétales (non
fossilisées) existent en mer... De quoi ruiner le modèle théorique
de la forêt d'ambre...
Et, le plus surprenant c'est que le
dit piège attrape
des organismes.
Prenons deux exemples : le premier dominicain et le second malgache.
Des résines fossiles dominicaines (devenues bleues) sont
retrouvées associées à des escargots marins...
Après l'exemple dominicain des
résines bleues voici maintenant une preuve malgache...
Des faciès paraliques d'âge pléistocène (c'est à dire une zone naturelle qui est constituée d'une masse d'eau de transition entre le milieu marin et le milieu continental) permettent de pêcher à Madagascar des oléorésines indurées qui, dans une certaine mesure, constituent un modèle intéressant pour étudier le model du piégeage aquatique. Des affleurements soumis à l'érosion libèrent des résines des roches encaissantes dans la mer... Et, dans d'autres cas, les résines (fraîches, tendres) tombent directement dans le milieu marin... |
Invalidant
le dogme du seul model forestier des résines collantes aériennes,
voici des poisses végétales pêchées en mer
(et expertisées à l'institut malgache de recherche appliquées)
qui démontrent que le piège végétal peut fonctionner
en terrain inondé et/ou immergé ! A Madagascar, il
est possible de pêcher des oléorésines (contemporaines
et subfossiles) en mer libérées du littoral par l'érosion
marine de strates plus ou moins anciennes...
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Le piège des oléorésines
fonctionne aussi
dans l'eau !
Réfuté avec force par les "spécialistes" de la
grande institution parisienne, (1996, 1998, 2002), le
piège d'ambre qui ne pouvait PAS fonctionner
dans l'eau a POURTANT piégé un
dytique balte.
Le piège végétal peut
fonctionner dans l'eau.
La science racontait le contraire, mais les
résines hydrophiles peuvent capturer
des inclusions et
même fossiliser.
Les
oléorésines d'origine végétales à
l'origine de l'ambre (déclarées
hydrophobes par dogme scientifique) avaient peut-être
des propriétés originales permettant des piégeages
dans l'eau. L'oléorésine (= mélange de sécrétions
insolubles ne contenant pas d'eau, mélange surtout fluide né
au cur de l'arbre, plus dure et collant vers l'aubier, qui sert
de pansement cicatrisant au végétal) est une vue de l'esprit.
Si la sécrétion est théoriquement (hypothétiquement)
hydrophobe, l'oléorésine est toujours associée
(mélangée) à la sève pour produire la résine.
Les résines que l'on affirme
être hydrophobe par dogme contiennent quand même des extractibles
hydrophiles
tels que des lignanes (ce sont des composés phénoliques
connus pour intervenir dans la construction des parois des vaisseaux
conducteurs). La
résine contient donc une fraction d'eau et, "hydrophobe(?)",
on peut supposer quelques réactions graduées pour le piégeage
des espèces dulcicoles. La recherche des résines alkydes
en émulsions aqueuses, (en particulier d'origine végétale)
pour proposer une alternative aux peintures habituellement à
l'huile, démontre que le sujet des suints mixtes contemporains
(et donc paléontologiques !!!) est possible... Le gluau peut
exister sous la forme d'une émulsion aqueuse. |
CERTAINES sécrétions "résine-gommes"
et même "copal-gommes" sont hydrophiles... Le test se fait avec
la langue...
Le piège végétal peut fonctionner
dans l'eau et ceci dit, les fissures et les cassures à la surface
des échantillons (fossiles) sont alors un témoignage qui démontre
l'étage du piège des résines.
Le piège végétal peut fonctionner dans
l'eau.
Voici la preuve avec des fossiles baltes...
Les résines peuvent être inondées par l'eau
qui
submerge les racines des arbres... Le piège
collant des oléorésines fonctionne
aussi par les
racines...
Le piège des oléorésines, par
les racines, ... attrape
beaucoup de
choses...
parfois déclarées
impossibles...
Loin du piégeage aérien, voici une référence
assez limite qui
devrait ouvrir la pensée de ceux qui construisent les dogmes...
Preuve est faite que le
piège de
l'ambre peut fonctionner dans le sol
(éventuellement innondé)...
Pour comprendre l'ambre, Il faut "panser"
le piège des oléorésines autrement
que par l'effet tue-mouches
exclusivement aérien.
Les craquelures et les fissures à la surface des
ambres bruts racontent la genèse des matières.
Mais attention, il ne faut pas confondre ces lignes avec quelques
empreintes végétales.
Le maillage expressif des craquelures aériennes...
La lecture des fissures d'écrasements souterraines...
L'ambre est un piège aérien, les dessiccations atmosphériques
des sécrétions permettent
de lire les périodes pendant lesquelles les matières ont trouvé
ces formes maillées aussi
caractéristiques. Mais le piège végétal
n'est pas seulement aérien et les fissures et les
marques d'écrasements (spécifiques) démontrent parfois
une genèse souterraine...
Le
piège des résines est parfois souterrain.
Initialement fluide, l'oléorésine végétale (avant de durcir et de fossiliser en ambre), fonctionne un peu sur le modèle des laves volcaniques émises par un volcan lors d'une éruption. Les laves sont issues d'un magma, réserve de matière sous pression située dans l'épaisseur des couches profondes. Les effusions successives se durcissent à l'air et conservent le plus souvent les marques des forces exercées coupées par les effets des écrasements et des recouvrements... En utilisant des lumières incidentes polarisées spéciales, il est possible de révéler les fissures, les cassures enregistrées en périphérie et en surface des gemmes fossiles (voir ci-dessous). La lecture des déformations et des fissures profondes est utile pour reconstruire la dynamique du scénario à l'origine de la genèse des sécrétions. Toute la dynamique des mouvements initiaux est conservée dans la pierre d'ambre et permet d'étayer la lecture taphonomique des fossiles. La surface des échantillons apporte de précieux renseignements malheureusement perdus par le polissage systématique des collectionneurs - joailliers qui veulent valoriser la qualité gemme profonde... La richesse d'un ambre est souvent localisée à sa croûte... La fine pellicule scoriacée a enregistré de nombreux indices qu'il est assez facile d'expliquer. Les zones superficielles des ambres bruts permettent d'étudier le mécanisme du piège végétal, trop souvent réduit à son effet tue mouche aérien. DONC : les écrasements, les compressions, les compactages (ci-dessous) peuvent se faire sous la surface du sol, dans des terrains éventuellement inondés et le maillage expressif des craquelures (ci-dessus) est évidemment un effet aérien. |
Outre la localisation du piège (aérien ou souterrain)
et l'effet capture des résines, il faut aussi
étudier l'utilité physiologique des résines pour comprendre
le piège végétal.
Pourquoi
les insectes sont-ils piégés par les oléorésines ?
Voyons nous des insectes
emmenés sur la résine collante par le malheureux hasard d'un coup
de vent ? Voyons
nous des insectes qui ont prémédité leur attaque et meurent
de n'avoir pas
évalué à sa juste valeur la défense mécanique
d'engluement ? Tandis
que certains écrivent des théories, il est utile parfois
de
mener l'enquête sur le terrain...
Pour expliquer
l'arrivée des insectes dans l'ambre formé par la fossilisation
des
résines antiques, les allemands (encore eux !) ont inventé
l'idée d'un étrange
piège photogène (*) où la lumière
des exsudats aurait
dupé
les
entomofaunes ! La science de l'ambre a-t-elle besoin de
l'invention de ce concept bien étrange d'une
matière photogène ?
(*) = Le concept que
les oléorésines antiques aient été photogènes
est-il concevable ?
L'hypothèse (farfelue?) est-elle une idée
inspirée des
araignées qui chassent aux UV ?
La forêt
d'ambre, le piège photogène
très "redoutable" de la
résine lumineuse...
(Une théorie originale allemande)
Ci-dessus, nous voyons des effets lumineux qui ne sont que des reflets de la
lumière du soleil diffractés dans
le milieu piège des résines... Les couleurs "émanées"
des résines (ici par le phénomène physique)
constituent-elles un piège optique ? Un piège photogène
d'une autre nature est-il envisageable ?
Le
piège photogène pour l'ambre.
Quelle trouvaille étrange ! Sur quoi repose cette invention ? Cette théorie serait-elle fondée sur les propriétés optiques du matériau fossile (lequel change de couleur) selon son exposition au soleil et la luminosité ? Certaine pièces (la gemme est évidemment fossilisée) fluorescent naturellement au soleil... Mais, avant fossilisation, les oléorésines peuvent elles créer des lumières (de VRAIES lumières) en plein jour ? (Note : photogène ou luminescent signifie : "qui produit de la lumière"). Dans le Morvan, durant mes observation-inventaires de biodiversité, je n'ai examiné que deux champignons qui produisent des lumières. Ces deux champignons sont Omphalotus illudens et Armillaria mellea. La même luminescence, avec les mêmes teintes existe chez des collemboles qui, se nourrissant de bois pourris, peuvent être photographiés allumés, in-vivo in-natura. C'est à dire vivants sans artifice dans leur milieu naturel (évidemment de nuit). En pratique le concept "photogène" existe, mais pourquoi l'associer au piège des oléorésines ? |
L'ambre jaune fossile,
éclatant, superbe, scintille de jolies nuances légèrement
dorées...
Certes, mais,... de là,... à certifier le piège lumineux...
Si, pour les grecs, l'ambre (electron) est la pierre du soleil,
examinons la théorie
allemande, selon laquelle, la résine antique aurait par son "aura"
lumineuse leurrée
les insectes expliquant leur piégeage passé dans les coulées
poisseuses...
Le général
athénien Nicias (470 - 413 av. J. C.) avait-il raison ? Évoquant
que les
rayons du soleil se transformaient en ambre dans la mer, la pierre, aurait-elle
consevé sa lumière attirant les insectes par sa "force"
originelle ?
Bon, voici
une mouche fossile tombée au piège de l'ambre, faut-il
croire que l'insecte puisse avoir été emmené au piège
antique de
la résine par l'éclat d'une lumière éblouissante ?...
Quel est le processus
qui, finalement, amène cette mouche vivante au piège de la résine ?
L'insecte a pourtant un vol assez performant. Et, si c'était l'odeur,
la couleur et la nature
"étrange" de la résine qui, ensembles, comme
un cocktail funeste, attirait les insectes.
Quelques auteurs, spécialistes de l'ambre, (les professeurs Wilfried
Wichard et
Wolfgang Weitschat) le pensent et l'écrivent (2005)...
Avant toute chose n'oublions pas la lecture du
fossile...
Observons
la mouche fossile de l'ambre : On note que le thorax de la mouche
balte, ci-dessus, est largement ouvert sur le coté gauche, ainsi
que l'il droit. La cassure (sorte d'ouverture) qui pourrait être
imputée à la force des flux successifs de la résine
est une détérioration causée par les fourmis. Voir
le comportement des fourmis.
Les fourmis de la forêt d'ambre venaient se nourrir des insectes incomplètement piégés, lorsque les oléorésines séchées (ou refroidies la nuit) étaient moins collantes. Ce commentaire n'est pas une "invention" taphonomique gratuite mais correspond rigoureusement à des faits enregistrés sur la cuticule de la mouche, traces de morsures des mandibules des fourmis fourrageuses. Les fourmis étaient donc d'avantage attirées par les proies animales piégées dans la résine qu'attirées par la soi-disante lumière végétale... La mouche -montrant des traces de morsures- aurait pu être une proie transportée par les fourmis, une proie des fourmis tombée au piège par hasard. |
A
côté des morphologies remarquables des fourmis, ce sont
parfois les positions statufiées dans la résine indurée
qui permettent de compléter l'analyse taphonomique des scènes
d'ambre. Et, ici, la fourmi est effectivement une fourrageuse qui semble
être arrivée vivante au piège de la résine
pour le potentiel alimentaire (sans doute) des proies imparfaitement engluées
qu'elle examinait...
|
Mais cela n'explique pas pourquoi les mouches apparaissent accompagnées
d'autres insectes dans la résine.
Le piège photo lumineux
des oléorésines de la forêt d'ambre
(théorie allemande)
L'éventuel effet lumineux du piège antique de la
résine collante peut-il être
confirmé par des indices taphonomiques laissés par les insectes ?
Si les inclusions végétales amorphes (qui sont piégées
au hasard) ne donnent aucun démenti, les nombreux
insectes capturés (après examens attentifs)
ne donnent aucune infirmation
à cette théorie, juste,
"esthétique"...
2005,
concernant l'ambre, les professeurs Wilfried Wichard et
Wolfgang Weitschat; (les double-double-V) les deux
chercheurs allemands, font autorité... |
Examinons
ce processus d'arrivée des insectes et commentons la porté
de cette interprétation intéressante du piège de
la résine.
Visiteuses
fréquentes des forêts résineuses, les fourmis (à
l'inverse d'être leurrées par les sécrétions
végétales) portent leurs
|
L'ambre, un piège
"lumineux" ici tenu en main par Eric...
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L'ambre, un piège lumineux contemporain des dinosaures qui aurait ainsi piégé les insectes ? |
Une question pour les professeurs
Wilfried Wichard et Wolfgang Weitschat.
Humour :
Le piège d'une résine lumineuse
pourrait-il alors piéger un luciole ?
Une question "obscure" pour terminer
avec le piège photogène.
Plutôt que de tergiverser sur l'éventuel potentiel
photogène des résines, il est plus "lumineux" de
se poser une question essentielle. Si l'ambre est initialement formé
par les pin (pinus), pourquoi
les portions végétales de ces arbres conservées en inclusions
sont si rares ? 1 bio-inclusion sur
1.000 est végétale, et, parmi ces portions végétales
-rares !!!-, 1 sur 1.000 est seulement une
pomme de pin ! Etrange autant que bizarre...
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