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Les couleurs zonées ou homogènes des ambres
naissent à l'arrivée de phénomènes très variés
lesquels permettent alors de ractonter la
vie et la genèse dles gemmes.










 

Des résines fossiles dominicaines (devenues bleues) sont retrouvées associées à
des escargots marins... Comment expliquer ces découvertes très intéressantes ? ...











Les explosions atmosphériques des comètes
peuvent-elles expliquer la couleur bleue
des gemmes dominicaies ?









Teintées bleues par des résidus de combustions, les gemmes dominicaines (déposées en mer) auraient-elles été soumises
aux influences cataclysmiques des explosions atmosphériques des comètes ? Le manque de traces volcaniques, l'incapacité
d'un feu né par la foudre de marquer les sédiments profonds d'une cuvette (ou ceux préservés à l'intérieur d'une grotte)
laisse l'opportunité aux comètes d'être l'explication la plus "logique"... Mais, dans ce cas reste à expliquer
l'absence assez étrange d'inclusions des gemmes colorées au pérylène...



En fait, les résines semblent avoir sédimenté en mer comme le prouvent
les escargots Cerithideopsis synchrones associés aux gemmes bleues.




A lire : Buncha, T.E., et al. 'Very high-temperature impact melt products as evidence
for cosmic airbursts and impacts 12,900 years ago'. PNAS, April 30, 2012.









Voici la couleur structurelle (exceptionnelle) d'un bel ambre dominicain !

Ambre bleu dominicain, 5 cm, réaction aux UV


Le bleu du matériel dominicain est un simple effet d'optique...

Le bleu "azurite" de surface cet ambre translucide dominicain (50 x 25 mm et 35 mm d'épaisseur)) est certainement la coloration la plus intense que l'on puisse trouver ! La fluorescence (photo de droite réalisée en UV), est également remarquable !
Il est difficile de photographier -même en lumière naturelle, c'est à dire au soleil- l'ambre "bleu" dominicain, car, toujours translucide, l'échantillon absorbe l'éclairage même s'il est focalisé par des fibres optiques. La lumière incidente traverse la gemme en profondeur... La matrice consomme le rouge (couleur opposée) qui renforce la tonalité bleue des surfaces. En fait, la couleur change selon l'éclairage (blanc), lequel, rasant et uniforme donne déjà une "fluorescence" naturelle à l'échantillon. La fluorescence est évidemment restituée sous une lumière UV (parfaitement perpendiculaire) à l'échantillon (image de droite).
Les ambres observés bleus (dominicains) sont en fait des gemmes jaunes qui filtrent (absorbent) les lumières aux ondes courtes et restituent les couleurs complémentaires aux surfaces... Les couleurs émises varient alors selon l'épaisseur des échantillons. La couleur est donc structurelle. La couleur bleue "translucide" observée sur le matériel dominicain (et également indonésien, mexicain) est rigoureusement une réponse optique de surface qui fait intervenir le phénomène de fluorescence ultraviolette (UV) sur une matrice effectivement jaune en profondeur. La gemme translucide fonctionne comme un filtre qui absorbe les lumières dans les ondes courtes laissant alors une tonalité bleue (réponse physique) aux surfaces. Cette "colorisation" qui varie selon l'épaisseur des échantillons est connue sous le nom d'effet Usambara. Plus l'échantillon est épais, plus le bleu (réponse de surface) est renforcé...








      Les colorations les plus fortes des ambres, rouges, vertes, bleues, sont très estimées en joaillerie. Les nuances semblent liées à la présence de polluants dont la nature n'est pas définie. Certaines couleurs propres à divers gisements sont attribuées, de façon tout à fait hypothétique, à la présence de " métaux " (fer, cuivre ?) ou de sulfures... Seule, la pyrite, en petits cristaux faisant parfois saillie à la surface de l'échantillon a été déterminée avec certitude comme étant à l'origine de quelques teintes superbes d'échantillons baltes et birmans.
L'examen de lots bruts offre des découvertes exceptionnelles : un cristal de pyrite fait saillie à la surface de cet échantillon d'ambre birman, 11 mm, partiellement recouvert de calcite.




Si la pyrite est à l'origine certaine des couleurs sombres des échantillons dans plusieurs
sites fossilifères, le bleu (qui imprègne des ambres sans inclusion d'insecte) est assez étrange.
Les percolations gazeuses sont supposées être responsables de la couleur bleue des gemmes fossiles.



Ci-dessous, une rare variété d'ambre bleu !
(Echantillon balte originaire de Pologne).




 



Jusqu'en 2002, seuls les matériels baltes et
dominicains offraient des variations bleues.


Ma découverte, mai 2002, de matériel malgache
bleu-bleuâtre est une mention unique.




Pièce rare et unique ! ...
Ci-dessous, une belle variété
inexpliquée d'un copal bleu !
(Echantillon malgache).





 




L'ambre est doré, jaune, miel, … Mais, le copal ?
Voici une variété très rare de copal bleu.


La coloration exogène est causée par le chimisme des roches encaissantes.
La coloration bleu diffuse se concentre parfois entre les coulées, vers
l'extérieur de la gemme, en traversant plusieurs fois la croûte
d'altération externe blanche. Cette découverte d'un copal bleu
est une mention unique. Les images sont
extraites du cd-rom AMBRE.





      Le bleu sur la surface du copal brut (ci-dessus) correspond à une imprégnation exogène née dans les roches encaissantes alors que la résine avait déjà durcie dans les sédiments. C'est la seule lecture déductive que je suis capable de donner en examinant l'échantillon.
La couleur bleue n'accompagne pas la dynamique fluide des coulées et n'est pas enregistrée en profondeur dans les échantillons. La couleur recouvre plutôt quelques zones périphériques des résines sous la couche extérieure blanche d'altération né par le chimisme des roches encaissantes. Le bleu du matériel malgache est ainsi bien différent du bleu des gédanites baltes ou de l'ambre dominicain.

      Comment identifier la matière à l'origine de l'imprégnation bleue ? Comment expertiser (par exemple) un carbonate de cuivre hydraté d'ions cuivre (II) Cu2+ (azurite) d'autres traces comme celles faisant intervenir l'ion fer (III) Fe3+ présent à l'état de traces dont on sait l'influence pour colorer l'améthyste ?

      Mes connaissances trop limitées en minéralogies ne me permettent que de faire des supposions très théoriques pour imaginer une géochimie des métaux de bases en gîte carboné.









L'ambre bleu, une merveille
pour les collectionneurs !










Focus sur la couleur expressive des ambres baltes.


En dehors des bijoux où les gemmes sont évidemment dénaturées par des colorants et également le
traitement en autoclave, le brut a des couleurs surtout hétérogènes qui permettent de replacer
l'échantillon dans sa position originelle (sur l'arbre puis dans les sédiments) en expliquant
rigoureusement la dynamique des évènements jusqu'à la fossilisation finale.

 








Ci-dessus, l'ambre bleu balte (ambre opaque) est réellement bleu.
L'échantillon bleu balte, coupé en morceaux aussi petits soient-ils restent bleus... La couleur interne, "appliquée" résulte d'une imprégnation exogène dans les roches encaissantes. L'ambre est teinté réellement bleu autour des inclusions végétales...

Ci-dessous, l'ambre dit "bleu" dominicain est un effet optique...
La couleur optique des surfaces est une "irisation" physique où certaines lumières (aux ondes courtes) absorbées en profondeur laissent une réponse inverse en surface. La réponse couleur des surfaces varie selon l'épaisseur des échantillons. Cette colorisation physique est connue sous le nom d'effet Usambara. Plus l'échantillon est épais, plus le bleu (de surface) est renforcé.
La couleur bleue de la résine copal (de l'arbre expertisé Hymenaea protera, Iturralde Vinent, MacPhee, 1996; Poinar and Poinar, 1999) est plus ou moins une iridescence naturelle lorsque la gemme absorbe naturellement les ondes courtes de la lumière du jour. Selon Bellani 2005 le principe impliqué et associé à cette propriété serait le pérylène imprégné (amené par des combustions d'hydrocarbures géologiques) qui fonctionnerait aux longueurs d'ondes visibles de 430 à 530 nm pour donner une fluorescence naturelle verdâtre-bleutée aux surfaces.
Pour ces matières altérables (évidemment fragiles) le polissage systématique des surfaces (le décapage des épaisseurs dégradées) réduit les pièces comme une peau de chagrin... Les collectionneurs connaissent toute la difficulté de maintenir en bon état une collection d'ambre...












Examinons l'ambre bleu birman (100 M.A.)
très comparable au dominicain (20 M.A)





























2012, examiné par les chinois,...
l'ambre bleu dominicain
(connu depuis longtemps)
déclenche la
frénésie !






Extrait du cd-rom Ambre, voici ci-dessous, un document relatif aux ambres dominicains...

 





Examiné par les chinois (depuis 2012), l'ambre dominicain est à la base d'une
spéculation (débridée) qui s'articule sur les monnaies virtuelles... Le
dossier mérite des commentaires et des explications 1/2, 2/2.
Les vidéos sont disponibles sur le CD-ROM Ambre.


      Focus sur la "valeur marketing" du matériel bleu dominicain...

      Deux mots sur la "valeur" de l'ambre bleu dominicain...

      Le bleu dominicain, le rêve bleu d'un enrichissement facile...

      Via le marketing réseau où les investisseurs sont évidemment rémunérés lorsqu'ils parrainent d'autres investisseurs (qui doivent devenir également parrains pour être rémunérés...), les fonds d'investissements chinois (en s'appropriant des mines d'ambre en République dominicaine) ont inventé la participation par le nombre où désormais le copal dominicain Hyménaea serait une manne sécurisée.
En jouant sur la spéculation des monnaies virtuelles, des internautes (parrains) vous invitent à investir (comme eux !!!) dans la gemme dominicaine avec le gemcoin... Là où hier les résines fossiles s'achetaient autrefois 1€ (en profitant aux mineurs, au premier marché local), aujourd'hui les spéculateurs annoncent sur le web que la gemme bleue dominicaine vaut 1.000€ le gramme, soit, un million d'€ le kilogramme. Les prospects, devenus investisseurs (tentés par les profits faciles) reçoivent chez-eux des pièces (le plus souvent vierges d'inclusions) dont la valeur est celle que l'on veut bien leur accorder... Et, le circuit lucratif serait conduit par la couleur bleue des gemmes, qui, explications données ci-dessus n'est qu'un effet d'optique...
Espérons alors que les investissements soient d'avantage qu'un effet d'annonce (marketing) qui sinon pourrait ruiner la promotion de la matière malmenée déjà par la crise mondiale de l'ambre balte où les leaders ont quitté le succin pour tenter depuis plusieurs années des profits sur l'émeraude...





 
Faut-il "investir" dans l'ambre bleu dominicain
lorsque l'on sait que la matière est altérable ?

 








Autre dossier, les ambres rouges...
Le cas très original birman...


Les résines rouges birmanes rappellent beaucoup le sujet
du "sang de dragon" conservé dans l'ambre malgache.












      Focus sur l'ambre rouge birman...

      Il existe plusieurs processus extérieurs complémentaires (géologiques, physiques, chimiques) qui peuvent transformer les couleurs d'une résine qu'elle soit d'ailleurs encore installée sur l'arbre ou sédimentée dans les roches encaissantes. La percolation de gaz chauds volcaniques alentours est sans doute à l'origine de la variété rouge très convoitée de la résine (Simétite) trouvé en Sicile a proximité de l'Etna. La résine initialement jaune miel, devenue merveilleusement rouge, est alors le résultat d'une imprégnation chimique due à la proximité du volcan en activité... Un autre phénomène très différent peut modifier les couleurs des résines vers le rouge, c'est l'exposition prolongée des substances qui restent plusieurs mois exposées aux rayons du soleil. Les sécrétions végétales soumises aux longues expositions atmosphériques (hivernales par exemple) foncent au temps et deviennent rouges en profondeurs. De telles matières se reconnaissent alors aux traces des dessiccations dans l'épaisseur des coulées. De telles références existent dans le matériel balte. Autre teinte rouge fréquente dans l'ambre français et surtout roumain le dépôt en cuvettes inondées de sulfures. Des résines sédimentées en cuvettes montrent parfois des teintes rouges fortes (toujours homogènes et intégrales) sans la moindre inclusion et l'on suppose que ces ambres nés aux racines d'arbres installés dans des "marécages" on été mis en présence " métaux " (fer?) et/ou de sulfures. Ces ambres nés rouges n'ont jamais vu la lumière et ont été imprégnés complètement, la teinte est alors "géologique"...
Alors, volcanisme, exposition au soleil les longs mois d'hivers et imprégnations par des sulfures, le rouge a plusieurs causes. Et les ambres ainsi colorés ont une teinte homogène et intégrale...

      Tout ceci rend alors très intéressant les ambres birmans marbrés rouges où les nuances sont graduées et situées dans l'épaisseur des coulées selon le fluage exprimé par échantillon... L'effet rouge est amené par la sève de quelques arbres alentours où le plus souvent le cortège des hémiptères du sous-ordre des Auchenorrhyncha prouve que les sécrétions colorées constituent une source d'aliment pour les insectes. Pour l'ambre birman, c'est une sève rouge mêlée à la résine qui donne les recouvrements et des graduations de couleurs généralement claires conservées dans l'ambre avec les inclusions végétales et animales associées. Les imprégnations botaniques sont ici démontrées par la lecture de la fluorescence en UV. Et l'on peut dire si la résine a sédimenté en environnement saturé de sève rouge ou si la sève est inhérente aux premières sécrétions... L'ambre rouge birman est coloré par mélanges de plusieurs sécrétions végétales... Et, à ce titre, l'effet est assez unique, CAR TRES différents des autres ambres colorés par les seuls effets géologiques et/ou physiques...















- © 2002 Ambre.jaune.free.fr -
Contact Email Auteur : eric.ambre.jaune@hotmail.fr




Questions - correspondances ...
  




Bonjour Eric.
Sur les conseils d'un expert en taphonomie (humour) et suivant l'idée très inspirée que les belles découvertes se font surtout dans la prospection d'ambre brut, je me suis arrangé pour récupérer un lot de 109 pièce d'ambre balte dans lequel j'espérais déceler de l'ambre bleu (on peut toujours rêver !) après avoir lu votre dossier sur la couleur rare des ambres. Et, surprise, j'y ai découvert une pièce qui ressemble assez furieusement à de l'ambre vert (je vous enverrai une photo un peu plus sérieuse ce soir) et une demie douzaine de pièces d'ambre blanc (ou "royal" - "laiteux", je ne sais pas quelle est la dénomination exacte).
Je n'ai trouvé que peu de choses sur l'ambre blanc, pour ainsi dire, rien du tout, sinon des bêtises puisque l'idée selon laquelle il serait l'ambre le plus ancien puisqu'il serait daté de 40 millions d'années revient souvent… Et j'ai même lu qu'il tenait sa couleur blanchâtre au fait qu'il aurait été soumis au gel avant sa polymérisation… Bref... Eric, Si vous aviez un lien sérieux vers lequel m'orienter pour expliquer la couleur des ambres, je vous en serais reconnaissant !
Merci de votre attention et pardon de monopoliser votre temps pour des sujets aussi "futiles" (=humour) que la couleur de cette pierre qui retient toute mon attention !
Bien amicalement. Cyril.


Bonjour Cyril.
Oui, lire les commentaires (sans explications) des vendeurs qui racontent la couleur du succin et les teintes des échantillons qu'ils proposent à la vente est parfois risible... Tout est dit pour conduire le client dans une vérité dérisoire... Partons du postulat que le gel (avant polymérisation des résines) puisse être à l'origine de la variété blanche (écumeuse, laiteuse) observée dans l'ambre... Regardons la logique des choses avec le constat des échantillons observables... Sans pousser la réflexion trop loin, il est facile de comprendre que le gel est un paramètre environnant qui imprègne (logiquement) l'ambre dans toute son épaisseur. En effet, lorsqu'il gel (à pierre fendre), lorsque le sol est complètement gelé, le froid pénètre tout en profondeur et ne s'arrête pas au dixième de millimètre dans l'épaisseur d'un petit échantillon centimétrique et encore moins selon des gardiens qui dessinent des circonvolutions dans la matière... Le gel pénètre complètement les roches sédimentaires et d'avantage encore les pauvres résines qui restent attachées aux végétaux...
Or, que voit-on dans l'ambre ? (Réponse, ci-dessous en images).
L'effet blanc du succin est : varié, bigarré, zoné, bariolé, dessiné, panaché... Bref, on peut trouver toutes les variations possibles qui d'ailleurs suivent le fluage interne. Les imprégnations blanches, parfois discontinues, peuvent suivre et accompagner la dynamique des coulées (fluides). L'effet blanc n'est alors pas l'expression du gel qui irradie et fige les matières intégralement. Le blanc du succin est causé par la présence de bulles microscopiques (jusqu'à 800.000 par mm3 de matière) dont l'effet est celui d'un écran optique. L'ambre interstitiel (entre chaque bulle) est jaune et translucide. Mais l'aspect criblé à l'extrême donne une réponse optique blanche. Le gaz contenu dans les bulles peut aussi conditionner la réponse de couleur mais ce sont surtout les sphères (et la multiplicité des surfaces sphériques dans l'épaisseur) qui produit l'essentiel du phénomène. Les bulles du succin naissent d'avantage par "fermentation - dégazage" des matières fluides que par le froid. Les bulles microscopiques apparaissent par gradient dans la gemme selon la présence d'humidité intégrée aux résines (sève et fluides viscéraux des inclusions animales).
Ceci étant, le gel existe... Et, le froid est sans doute responsable d'échantillons retrouvés réorganisés dans toute leur épaisseur. On peut supposer que des gemmes agencées en bâtonnets, (la matrice est rigoureusement formée de bâtonnets tabulaires liés et parfois intégrés dans des émulsions figées) puissent avoir été initiées par le gel en début de fossilisation. Mais, l'agencement cristallisé, presque "fibreux" est très rares et les ambres rendus ainsi opaques sont plutôt jaune pâle.
Ci-dessous voici quelques ambres baltes marqués des traces blanches... On remarque surtout que les signatures blanches suivent les marques des imprégnations de surface. Le voile lactescent est donc initié par des apports d'humidités (intégrés au fluage) et n'a absolument rien à voir avec le gel où l'âge géologique des matières..





Sans transition, tout ceci m'amène à un sujet complémentaire qui consiste à expliquer la couleur temporaire de certaines résines (contemporaines, observées in natura) qui ont passé la saison froide sur l'arbre et qui se parent de couleurs bleues assez étranges...
 

 
Le dossier de ces résines bleues est extrait de l'abcdaire des arbres.
Ce sujet (inexploré pour ainsi dire sur le web) a le mérite de démontrer que la couleur affichée bleue des matières contemporaines ne va pas surtout pas conditionner des ambres géologiques bleus...
Pour les résines fossiles : le bleu constaté sur un ambre translucide dominicain, l'imprégnation minérale de la croûte sur le copal malgache et l'imprégnation profonde exogène du succin balte opaque, sont rigoureusement des processus TOUS séparés les uns des autres !!!
En résumé, la couleur originelle et "vivante" d'une résine qui évolue sur un arbre n'est pas forcément celle finalisée dans le fossile...
Ainsi va la vie, et la couleur est un principe fondamental pour suivre et expliquer la mémoire de vie des sécrétions végétales...
Cordialement,
Eric.