Les
inclusions rares (impossibles) du Miel de Fortune
|
||
La
science en Marche et à l'envers !
|
Alors, quelle est cette
inclusion
impossible si étrange ???
Un... "alevin" ???
Donc un...
poisson !
![]() |
![]() |
![]() |
||
|
Mise
au point en 1880 en Prusse, la technique de l'ambre chauffé
permet d'agglomérer sous pression, une fois amollis à 160°c,
les petits morceaux d'ambre provenant de déchets de taille. Depuis
toujours, les joailliers fusionnent des petits morceaux d'ambre afin d'obtenir
des blocs plus solides et de plus grande taille pour augmenter leur production
de bijoux. |
![]() |
![]() |
En
conséquence, depuis longtemps, les scientifiques, se sont
en quelque sorte auto-persuadés qu'il était impossible
de penser trouver un poisson dans l'ambre. En 1742, l'ouvrage Historia
Succinorum Copora, publiait le dessin du premier faux poisson de
l'ambre. Régulièrement depuis, les savants ont expliqué
qu'il n'y aurait jamais de poisson dans l'ambre.L'homme
de science n'accepte t-il pas trop souvent en héritage certaines
affirmations un peu trop rapidement énoncées par leurs
prédécesseurs ?
|
Ainsi,
il suffit d'ouvrir les yeux pour observer que les plus grandes découvertes
en paléontologie par exemple, peuvent être rapidement balayées
par d'autres
|
Et,
pourtant, une chose étrange comme une inclusion
qui ressemble beaucoup à un petit
poisson de l'ambre...
![]() |
-
La symétrie étant assez bilatérale, cette inclusion
ne saurait correspondre à un simple petit artefact de fossilisation... |
||
La
photographie ci-dessus de l'étrange inclusion a été
réalisée au grossissement x 11. Une observation minutieuse de l'inclusion au grossissement (x40), permet de discerner, dans la peau molle de l'animal, des lignes de sutures étranges qui se rejoignent en contournant régulièrement les tâches sombres. Une
dépression, sous l'inclusion, pourrait désigner un éventuel
"sac vitellin", faisant alors penser à une larve de
vertébré, type salamandre, grenouille... L'animal, dont
la tête est plutôt triangulaire ne ressemble cependant pas
aux habituelles larves aquatiques de batraciens, somme toute, assez
variables, certaines sont plates, d'autres sont larges... De fins fils,
plus ou moins resserrés, apparaissent en arrière et au
côté droit de l'inclusion. Ces fils, qui ne semblent pas
correspondre à un tissu végétal, ressemblent d'avantage
à une construction animale en soie.
|
Un
alevin dans l'ambre balte. Taphonomie d'un piégeage.
Examiné brut, non poli, l'échantillon d'ambre natif a une conformation originelle qui suggère réellement que la genèse de l'objet a eu lieu au sol (peut-être au niveau d'une racine inondée). La forme particulière de l'échantillon d'ambre balte renseigne sur sa position originelle. L'amas formé ne correspond surtout pas à une chute diurne de résine, (coulées aériennes qui tombent au sol). Né au sol, puis, transformé au sol, l'échantillon en formation a subit une pression interne forte (une arrivée de résine plus fluide) qui, par poussée interne, a percé la matrice centrale en créant un épanchement secondaire horizontal (A). D'ailleurs des lignes circulaires conchoïdales B, C, D, E (paillettes soleil) formées au déplacement de quelques liquides compressés matérialisent la direction des forces. Cette nouvelle formation en expansion forme déjà un lit horizontal qui recouvre l'épanchement plus ancien (F). L'échantillon a donc caractéristique des amas formés au sol. La face supérieure est seule marquée par des impacts (F). La face opposée, collée au support, (donc protégée) n'a rien enregistré (G). L'inclusion "alevin" (I) est arrivée par le dessus. Le piégeage n'est apparemment pas corrélé à aucune tension in écrasement perceptible que l'on pourrait spécifier en lumière polarisée. Une matrice filamenteuse synchrone à l'alevin est déplacée au niveau de l'animal, suggérant l'hypothèse que c'est l'animal qui a bougé lors du piégeage et non l'inverse. La résine semble avoir été figée. Un nouveau procédé que j'ai inventé récemment permet d'étudier les traces fantômes nés aux déplacements des matières. CE PROCEDE d'exploration optique FORMIDABLE permet de savoir qui fait bouger l'autre. Est-ce le fluage des coulées qui modifie la position statufiée de l'animal ou, inversement, est-ce l'agonie de l'animal qui marque la résine ? Ici, la résine semble avoir été fixe et c'est l'alevin alors qui aura pénétré la matière. |
L'inclusion
a été présentée au Premier congrès
Mondial de l'Ambre.
L'inclusion présentée dans cette page a été évidemment été présentée au Premier congrès Mondial de l'Ambre. La toute première intervention fut celle du Docteur David A. Grimaldi, du Musée d'Histoire Naturelle de New York... Dans son chapitre " Processed Amber, Imitations and forgeries ", David A. Grimaldi mentionne en introduction qu'il est impossible de dénicher de poisson dans l'ambre, (rires de l'assemblée), la seule représentation d'une telle inclusion devait suggérer la falsification... 20 minutes seulement après l'ouverture du premier congrès mondial des inclusions de l'ambre, le spécialiste "mondial", signale que la découverte d'un poisson dans l'ambre est invraisemblable ?! Monsieur David A. Grimaldi a effectivement présenté un catalogue des contrefaçons les plus sophistiquées et celles muséales les plus célèbres. Il a évoqué évidemment Fannia scalaris aussi désignée sous le nom de : "mouche des latrines" ou "mouche des ordures". Cette inclusion découverte dans un ambre balte authentique vieux de 40 millions d'années (ambre de la Baltique), est une mouche contemporaine introduite frauduleusement dans une gemme antique. La pièce référencée 22305, provient de la collection de Herman Loew, paléontologue au musée de Londres. Et, Willi Henning, nouveau conservateur du Musée de Londres, découvre la supercherie et publie son compte rendu un certain 1er Avril 1966 ! A peine l'exposé terminé je présente mon fossile authentique et ma publication ambre, le numéro 266 de Minéraux et Fossiles au Docteur David A. Grimaldi... Je lui demande de bien examiner les pages 4 et 7 et l'objet. "Que pensez-vous de cette inclusion ?" Les yeux hagards, l'esprit figé de surprise..., réponse scientifique de David A. Grimaldi: "Je... Je ne peux rien dire..." |
Une question, une remarque ? Vous pouvez participez au
Forum de l'ambre
Impossible de trouver un
poisson dans l'ambre ?
Pourtant certains poissons marins
font de l'escalade en forêt !
Petit
aparté: Bien évidemment ce n'est pas cette espèce
incluse dans l'ambre dont nous parlons maintenant, mais, en explorant
le vivant, il ne faut surtout pas avoir des positions arrêtées.
Les poisons marins ne vivent pas qu'en mer ! Et, pour ouvrir l'esprit
à ceux qui ne comprennent pas la présence d'un alevin
dans une oléorésine balte, il faut surtout regarder le
minuscule gobie de Hawaï. Ce petit poisson marin remonte les cours
d'eau et réalise l'ascension des chutes d'eau pour y mettre ses
ufs à l'abri. L'ascension du minuscule gobie (l'escalade
en terrain extrême) vers les sommets est une épopée
hallucinante ! Les minuscules poissons marins remontent les cours
d'eau et escaladent les roches d'une hauteur de plusieurs dizaines de
mètres par l'utilisation de griffes et de ventouses aux nageoires.
Les petits poissons marins font de l'escalade
en forêts ! Ils grimpent les parois verticales
pourtant écrasées sous les chutes d'eau ! Comportement
présenté dans la série documentaire formidable:
Life - L'aventure de la vie. Episode 4 : les poissons. La nouvelle série
de David Attenborough. Réalisation: Martha Holmes. Production
: BBC, en association avec ARTE France.
|
Concernant les poissons...
Voici la découverte unique, pour
la première fois (2019), d'écailles
de poissons fossilisées dans l'ambre.
La mise en lumière
de l'ambre africain,
sédimenté à l'estran, âgé de 72 M.A., (découverte
qui est publiée en mars 2019 dans la revue : Dinosaures Préhistoire
et Fossiles - Eric
Geirnaert) permet de faire écho à l'avevin fossilisé
dans l'ambre balte.
Cette fois, (ci-dessous), c'est une découverte sensationnelle !!!
Voici des
écailles de poissons arrivées dans l'ambre.
Dans le registre des ambres baltes à inclusions aquatiques, présentons
une pièce muséale... Voici des larves aquatiques pour
démontrer la réalité (plausible d'un alevin).Voici
une larve aquatique énorme de plécoptère.
Cet insecte, à ce stade, est aquatique !...
La larve de plécoptère (18 mm) est plus grande que l'alevin...
Puisque le plécoptère existe, pourquoi l'alevin n'existerait
pas ?
Affirmer de haute autorité que les résines (hydrophobes) ne
peuvent pas piéger un alevin est assez étrange, puisqu'elles
permettent la capture des larves aquatiques d'insectes...
DONC
preuve est faite que l'ambre peut piéger des
espèces aquatiques (même énormes) et dulcicoles...
Pour démontrer
les choses il suffit de regarder l'inventaire
des
faunes aquatiques prises au piège de l'ambre
(ici de la Baltique).
Ci-dessous une larve aquatique....
Dans l'ambre crétacé (100 M.A.)
Et, autre exemple, autre
dossier concernant
des larves aquatiques
dans les ambres crétacés (100 M.A.)
Le dossier assez "étrange"
des
grenouilles de l'ambre...
Tous les ambres montrent
des piégeages de larves résolument aquatiques...
Ci-dessous, voici quelques références dans l'ambre birman à
100 M.A.
Correspondances relatives
à l'alevin balte.
Bonjour Eric.
Intéressant cette approche sociologique de l'animal "alevin"
qui effectivement mériterait une expertise... Si l'exploration de
l'alevin aux rayons x ne donnait rien (réglage échoué
du matériel ou dénaturation des tissus animaux), la sonde
Raman ... ne pourrait-elle pas servir ?
La spectroscopie Raman (ou spectrométrie Raman) et la microspectroscopie
Raman sont des méthodes non destructives d'observation et de caractérisation
de la composition moléculaire et de la structure externe d'un matériau,
qui exploite le phénomène physique selon lequel un milieu
modifie légèrement la fréquence de la lumière
y circulant. Ce décalage en fréquence correspond à
un échange d'énergie entre le rayon lumineux et le milieu,
et donne des informations sur le substrat lui-même. La spectroscopie
Raman consiste à envoyer une lumière monochromatique sur l'échantillon
et à analyser la lumière diffusée. Les informations
obtenues par la mesure et l'analyse de ce décalage permettent de
remonter à certaines propriétés du milieu, par la spectroscopie.
Cette technique est complémentaire de la spectroscopie infrarouge.
Cordialement,
André H.
Réponse Eric G.
Bonjour André. OUI. L'exploration Raman est explicite si la matière
qui entoure l'inclusion est comprise (interprétée). Je m'explique.
L'ambre n'est pas forcément homogène et le conservateur dit
"géologique" n'est pas si "idéal" que
le concept théorique le prévoyait. Je viens de découvrir
par exemple des mousses d'ambres cristallisées (en profondeur) par
des imprégnations diffuses et parfois aussi homogènes dans
l'épaisseur des échantillons! La mousse est fluorescente et
les volumes d'ambre sont arrangés en "tubulures" fibreuses
profondes orientées... Mon vocabulaire ici est approximatif... J'essais
de décrire ce que je vois, c'est très étrange. Certains
ambres (certaines
mousses) ressemblent à des éponges à vaisselle
avec la surface abrasive qui correspondrait à la croûte extérieure.
Tout cela pour dire que l'ambre peut recevoir des matières exogènes
(et les modifier) pour réagir (sans explications connues) sur la
"transformation" des inclusions.
L'ambre dans certains cas transforme les inclusions.
Les os par exemple sont parfois "transmutés" en d'autres
choses (et n'apparaissent plus aux ryons x, voir ci-dessous). Si l'ambre
conserve souvent les inclusions sans les altérer (simple dessiccation,
petit dégazage à bulles), de temps à autre la gemme
s'invente des réactions... Comment de telles variations ? Pourquoi
de telles transmutations ? Le réglage d'un matériel rayons
x (aux sensibilités les plus fines) ne montre pas les os piégés
dans un copal... Quelles sont les réactions à l'origine
de ces phénomènes ???
L'expertise
des vertébrés fossiles de l'ambre en observation aux rayons
x amène quelques questions...
Voici l'expérience assez déconcertante où, parfois
(sans explications réelles et argumentées) quelques portions
de vertébrés observées aux rayons x ne montrent aucun
détail des os de la portion animale.
C'est comme si les os avaient étés "trans"-modifiés
en autre chose...
Pourquoi les os de l'animal n'apparaissent plus aux rayons x ?
Les sondes Raman pourraient-elle lever le voile sur ces réactions ?
Je suis bien incapable de prédire le résultat d'une exploration
Raman sur des structures transformées, altérées, parfois
fusionnées comme on peut le voir dans des mousses d'ambre cristallisées.
Autre point, des végétaux récupérés dans
les sables ambrifères crétacé à Aix sont si
bien "conservés" visuellement qu'ils sont souples. Les
feuilles sont souples entre les doigts. A mon avis les végétaux
ont été "modifiés"... La prétendue
fossilisation (simple) qui stabilise (ou substitue les matières une
à unes) des inclusions de l'ambre est dans certains cas si étrange
que les méthodes d'explorations sont pratiquées (au moins
pour ma part) avec le commentaire : "on verra bien ce que cela va donner."
Il serait intéressant qu'un laboratoire (vraiment impliqué
dans une étude de l'ambre) puisse étalonner des matériels
sur des séries fossiles (des fossiles différents) pour comprendre
les variables en action. Mais, dans la pratique, l'exploration Raman (ou
autre) se limite à une observation unique sur un seul fossile pour
affiner une description morphologique d'organisme et LES PROCESSUS de dénaturations
/ transformations des organismes piégés NE SONT PAS ETUDIES.
La preuve : les scientifiques partent au "petit
bonheur la chance" pour se lancer dans
la revitalisation hypothétique des tardigrades et des bactéries.
Et, les américains d'explorer également les végétaux
pour rendre la vie à des organismes "figés".
Avant de "revitaliser" il faudrait surtout savoir dans quels états
(avec un S pour évoquer le pluriel) sont les organismes et les structures
biologiques !!!
L'idée la plus intéressante n'est
pas d'identifier un animal figé dans l'ambre (alevin ou autre) l'idée
fondamental est d'aller chercher et de comprendre les concepts intimes qui
stabilisent Et/ou dénaturent les éléments.
Mais viser la "connaissance" est un but difficile au
moins enfreint par le refus. En effet, les images des inclusions IMPOSSIBLES
(pour les doctes scientifiques) présentées dans
la conclusion de mon livre (page 152) sont celles de cette
pellicule de peau qui restitue des cellules pigmentaires étoilées
(lesquelles contiennent bien des pigments).
La raison folle des dogmes affirmait QU'IL EST IMPOSSIBLE DE DISCERNER DES
PIGMENT DANS L'AMBRE ! Je rigole !
Dans certains cas les pigments sont conservés !!!! Et dans d'autres
cas, les os sont "digérés" !!!
Et, rien d'impossible ! Les preuves sont là
devant nos yeux !!!! Reste à étudier l'ambre sans se
crêper le chignon...
Cordialement, Eric.
-
© 2002 Ambre.Jaune -
Contact E-mail Auteur
: eric.ambre.jaune@hotmail.fr