Quel choix pour la couverture du livre ? Pourquoi choisir cet insecte pour la couverture du livre ? |
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Pourquoi
cet
insecte en couverture de mon ouvrage sur les insecte de l'ambre ?
Le critère le plus immédiat (voir ci-dessous) est celui de la couleur !!! Le fossile de coléoptère a conservé ici sa "robe" originelle (= ses couleurs tégumentaires et pigmentaires). Les taches bien visibles, parfaitement conservées, très cohérentes, si parfaites, si nombreuses et toutes reproduites à l'identique ne sont SURTOUT PAS des artefacts d'une résine dénaturée qui imprègne un sujet lors d'un processus de fossilisation incomplet ou dégradé. Le morphe coloré de l'insecte fossilisé est réel... LES COULEURS en motifs se retrouvent d'ailleurs sur plusieurs insectes identiques de la même espèce dans le même lot de brut. (Ce n'est donc pas un artéfact de fossilisation. L'insecte publié alors en couverture de mon ouvrage est donc la preuve que les pigments originels animaux peuvent êtres conservés dans l'ambre... LA PREUVE EST d'autant plus importante qu'à l'époque de la découverte les scientifiques affirment (1998 -2002) que les "colorations" ne peuvent pas être conservées par l'ambre... |
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Pourquoi
le choix de cet insecte en couverture de mon ouvrage sur les insecte de
l'ambre ?
Outre la polychromie, cet insecte résume à lui seul le caractère unique qu'a l'ambre de restituer des fossiles dont la position est significative (éthologie)... Les explorations qui considèrent la position et l'attitude des sujets dans leurs contextes pour décrire les événements à l'origine de la formation des sites sont des plus instructives. Outre son intérêt taxonomique, l'étude de cette pièce démontre l'intérêt que présente le déchiffrage des scènes statufiées. Au-delà du fait qu'il s'agit d'un spécimen disparu, c'est surtout le comportement (le l'acteur dans son costume resté coloré) qui donne son intérêt "scientifique" au sub-fossile... Ce fossile est extraordinaire. |
Voici l'échantillon brut. L'insecte a été photographié
dans sa gemme d'ambre conservée en volume.
Cette
pièce insectifère de 9 x 5 x 3 mm, originaire d'un lot de
brut initialement destiné à l'industrie, est la dernière
pièce fossile RE-photographiée par l'auteur (première
image réalisée en 2000), alors même, que la maquette
du livre était terminée !
Utilisé pour la couverture de l'ouvrage, l'échantillon présente un insecte qui arbore une coloration admirablement bien conservée. La force de l'écoulement de résine n'est pas responsable du déploiement des ailes ou des antennes ni même du replis des pattes sous l'insecte. Ce dernier était tout simplement en configuration de vol au moment où il a été piégé. |
Les entomofaunes des gisements de Madagascar découverts en 1991, n'ont encore pour ainsi dire jamais été étudiées (publications). Ce coléoptère de 3,5 millimètres, piégé en vol, a conservé sa pigmentation, nuance renforcée par la coloration des poils... |
Utilisez
le déplacement de la souris sur l'image ci-dessous
pour découvrir l'insecte tel qu'on peut le distinguer avec une
loupe au grossissement x16.
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Avril
2011, bonjour, Monsieur. Geirnaert.
Etudiante en Français, je réalise des travaux d'entomologie principalement sur les coléoptères Passalidae. J'aurais vivement souhaité examiner votre livre L'Ambre Miel de Fortune et Mémoire de Vie, et, notamment étudier l'insecte magnifique en couverture avec mon professeur José Ricardo M. Mermudes, spécialiste des Anthribidae, (email : jrmermudes@xxx). Monsieur Mermudes serait très heureux d'étudier scientifiquement cet insecte fossile. Sinon, je suis également intéressée par l'étude des insectes Passalidae de la Forêt Atlantique Brésilienne déposés dans la collection du Musée National de Paris. Monsieur Geirnaert, pourriez-vous accéder à mes demandes ? Par avance, merci beaucoup. A bientôt. Melle Ingrid Mattos. Programa de Pós-Graduação em Biociências, Universidade do Estado do Rio de Janeiro. Laboratório de Entomologia. Departamento de Zoologia. Universidade Federal do Rio de Janeiro. Caixa Postal 68044, Rio de Janeiro - RJ, 21941-971, Brasil. |
La
critique argumentée (en science) est toujours constructive. Mais
le dénigrement méthodique et organisé pour étouffer
dans l'uf (par tous les moyens possibles) les publications concurrentes
est vraiment une autre activité. Ci-dessous,
un Monsieur de la Grande Institution dénigre la publication des
fossiles restés colorés (colorations tégumentaires
et pigmentaires) à cette époque où le dogme prôné
par la même Grande Institution consiste à dire que l'ambre
NE CONSERVE JAMAIS LES PIGMENTS ORIGINELS. Quelle rigolade ! On se demande
si le déni n'est pas l'étape guerrière d'une attitude
conflictuelle qui consiste à étouffer les concurrents
pour s'approprier les découvertes. Sur cet exemple des fossiles
colorés (sujet très médiatique), on comprend mieux
pourquoi un congrès mondial sur l'ambre lancé sur la place
publique devient
le révélateur du fonctionnement impossible de la science...
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Bonjour
monsieur Geirnaert,
Je suis entomologiste, spécialiste de plusieurs familles de Coléoptères Scarabaeoidea... Ces groupes couvrent, réunis, à peu près toutes les zones tempérées et tropicales du Globe. Ces jours-ci, j'ai pu voir une carte postale de la série "inclusions de l'ambre" (n° 10), qui représente ce Coléoptère. Une rapide recherche m'a permis de découvrir que le cliché n'était pas moins qu'utilisé en couverture d'un ouvrage de M. Geirnaert, récemment paru : "L'ambre. Miel de Fortune et Mémoire de Vie". Surprenant, le titre ne soulève pas grand chose de scientifique, je n'ai trouvé nulle part de commentaire sur ce cliché (alors que l'espèce y est représentée en d'autres endroits). En ma modeste qualité de chercheur naturaliste, je me permets de formuler diverses remarques de cette carte. Ce
sub-fossile de Clavicorne probablement saproxylophage, notable pour
sa pigmentation polychrome cutanée (pigmentation tégumentaire,
ou cuticulaire) et d'autres insectes de ce type et de moins de 3Ma,
n'ont rien d'"extraordinaire", aussi
beaux et intéressants soient-ils. On en connaît de plus
vieux et en quantités dans divers sites. .../... Cordialement, |
Parmi
les nombreuses diapositives réalisée sur les incluions de
l'ambre que j'ai sous le coude, (8.000 environ), mon choix s'est arrêté
sur cette mention esthétique et rare. Pour faire un livre, l'image
de couverture est importante. Monsieur, si un jour vous veniez à
publier un livre, (éventuellement présenté sur Internet)
vous verrez que cette image de couverture est importante. Aussi, je suis
attentif, TRES attentif à vos propos.
Monsieur, avez-vous porté la même attention critique aux
travaux de votre confrère docteur lui aussi ? Avez-vous diligemment
critiqué les travaux du docteur René Gabriel Jeannel, Directeur
du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, qui a publié son
ouvrage (aux éditions BOUBEE) consacré à l'initiation
paléo entomologique en amenant un FAKE de l'ambre TOTALEMENT inconnu
de la science ? Pour mes travaux, j'ai opté pour une inclusion
authentique. Dans la mesure du possible, les inclusions (authentiques)
que je présente sont rares, quitte à surprendre et focaliser
d'autres critiques comme celles qui accompagnent la mention de cet
alevin. Mais, revenons à nous moutons...
Monsieur Stéphane Boucher Laborderie, en ma modeste qualité d'observateur, j'essaie de fonder mes commentaires sur observations factuelles. Mes analyses des fossiles de l'ambre sont fondées à partir des règles de piégeage que j'ai dégagé à partir de spécimens effectivement capturés en vol. Monsieur Boucher Laborderie, arrêtez moi, si je me trompe, j'ai supposé que les insectes en tandems (ceux découverts dans la gemme d'ambre en copulation) avaient été amenés au piège de la résine par le vent. Le vol hyménal (souvent guidé par la femelle plus robuste chez les diptères actuels) a été conduit vers le piège végétal par le vent. On peut supposer, -arrêtez moi si je m'égare-, que les insectes volaient à ce moment là. Il est assez difficile de croire que des insectes, déjà englués séparément sur une même coulée de résine, se soient réunis et concerté pour s'accoupler dans un dernier instant de vie (de plaisir), avant l'étouffement inéluctable... C'est donc à partir de ces insectes piégés -stricto sensu en vol- que j'ai recherché, puis, dégagé des règles (évidemment intuitives, puis déductives) qui permettent de discuter la dynamique du piégeage. Une nouvelle fois, j'ai a disposition l'ensemble des insectes fossiles qui me permettent de démontrer les étapes de l'analyse taphonomique. Insectes avec les ailes repliées, ou pas, impact concordant avec la forme des coulures, etc... Monsieur, Boucher Laborderie, peut-être pourriez-vous (au moins une fois) utiliser vos découvertes pour argumenter. Monsieur, critiques et protectionnisme (viscéral) ne sont peut-être pas les meilleurs moyens de relancer la discipline (mourante). Auriez-vous Monsieur des images à me soumettre ? Des images de fossiles et d'insectes contemporains ? Monsieur Stéphane Boucher Laborderie, excusez ma passion, où, extraordinaire pour moi signifie qu'il est loisible d'aller faire parler les détails qui entourent les inclusions organiques durant un jeu d'enquête policière. Peut-être Monsieur, pourriez vous montrer (aux ignorant que nous sommes) ce qui à vos yeux (évidemment dans vos publications) est extraordinaire. Publier le premier fossile resté coloré n'est pas extraordinaire ? Monsieur, l'analyse des positions mortuaires des animaux, figés dans les résines indurée en ambre, est un sujet que j'affectionne particulièrement. Cette étude désignée de taphonomique offre la possibilité de reconnaître les faux, confer ces "incroyables expertises", dixit le rédacteur de Science et Avenir qui commente l'analyse d'un triton présenté dans mon ouvrage. Ce sujet d'étude des positions animales de l'ambre représente exactement le concours, que j'ai remporté, organisé par la revue "La Recherche". La première photographie d'un insecte prouvant l'engluement par le vent (interception stricte) est la représentation 43 du livre. Cette inclusion (figurée ci-dessous), utilisée déjà dans ma publication de Minéraux et Fossiles (Numéro 266 - 1998), me permettait, en congrès mondial, de présenter ce sujet. (Confer le compte-rendu dans Minéraux et Fossiles, Numéro 269, Premier Congrès Mondial de l'ambre, Eric Geirnaert, Janvier 1999).
De
nombreux coléoptères maintenus par une ou plusieurs pattes
cherchent strictement à se dégager par l'emploi du moyen
salutaire le plus efficace, c'est à dire, leurs pattes.
De
fait, Monsieur Stéphane Boucher Laborderie, je
pense fermement que l'insecte représenté en couverture de
mon ouvrage (carte postale n°10) puisse avoir été "piégé
en vol";
(analyse déductive des indices fossiles que produisent les mouvements
de l'insecte qui étouffe dans la résine). Nous
voilà, Monsieur Boucher, dans des domaines bien "intellectuels"
mais, oh combien intéressants. Il est remarquable de pouvoir utiliser
l'éthologie des insectes actuels pour suggérer les comportements
(forcément imaginés) de spécimens fossiles.
Je
compléterais, Monsieur, en reprenant deux extraits de Jean
Henri Fabre, un savant (décrié en son temps, et, actuellement
encore) qui, étudiant surtout le comportement des insectes; Souvenirs
entomologiques 4ième série - 1923 -, écrivait
: "La vérité s'acquiert par
l'observation; l'homme ne l'invente pas, il doit la chercher péniblement,
trop heureux encore quand il la trouve." et d'ajouter
"Ces quelques lignes, non échappées
à une plume distraite, mais mûrement réfléchies,
vont faire crier à l'abominable paradoxe. Laissons dire et soumettons
au camp adversaire la proposition que voici. Supposons un entomologiste
de haut mérite, un Latreille, versé dans tous les
détails de l'organisation, mais ne sachant rien des murs.
Il connaît comme pas un l'insecte mort; il ne s'est jamais occupé
de l'insecte vivant. C'est un classificateur hors ligne,
et voilà tout." .../...
Une
image assez rare et unique...
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Une présentation - animation au public, ... où il faut bien expliquer
que le petit Clavicorne est arrivé en volant au piège de la résine.
Outre les insectes restés colorés dans l'ambre, on peut aussi
découvrir des portions en chair et en os de dinosaures...
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