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Quel choix pour la couverture du livre ?

Pourquoi choisir cet insecte pour la couverture du livre ?

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      Pourquoi cet insecte en couverture de mon ouvrage sur les insecte de l'ambre ?

      Le critère le plus immédiat (voir ci-dessous) est celui de la couleur !!! Le fossile de coléoptère a conservé ici sa "robe" originelle (= ses couleurs tégumentaires et pigmentaires). Les taches bien visibles, parfaitement conservées, très cohérentes, si parfaites, si nombreuses et toutes reproduites à l'identique ne sont SURTOUT PAS des artefacts d'une résine dénaturée qui imprègne un sujet lors d'un processus de fossilisation incomplet ou dégradé. Le morphe coloré de l'insecte fossilisé est réel... LES COULEURS en motifs se retrouvent d'ailleurs sur plusieurs insectes identiques de la même espèce dans le même lot de brut. (Ce n'est donc pas un artéfact de fossilisation. L'insecte publié alors en couverture de mon ouvrage est donc la preuve que les pigments originels animaux peuvent êtres conservés dans l'ambre... LA PREUVE EST d'autant plus importante qu'à l'époque de la découverte les scientifiques affirment (1998 -2002) que les "colorations" ne peuvent pas être conservées par l'ambre...





      Pourquoi le choix de cet insecte en couverture de mon ouvrage sur les insecte de l'ambre ?

      Outre la polychromie, cet insecte résume à lui seul le caractère unique qu'a l'ambre de restituer des fossiles dont la position est significative (éthologie)...

       Les explorations qui considèrent la position et l'attitude des sujets dans leurs contextes pour décrire les événements à l'origine de la formation des sites sont des plus instructives. Outre son intérêt taxonomique, l'étude de cette pièce démontre l'intérêt que présente le déchiffrage des scènes statufiées. Au-delà du fait qu'il s'agit d'un spécimen disparu, c'est surtout le comportement (le l'acteur dans son costume resté coloré) qui donne son intérêt "scientifique" au sub-fossile... Ce fossile est extraordinaire.



























Voici l'échantillon brut. L'insecte a été photographié
dans sa gemme d'ambre conservée en volume.



 
Ambre utilisé pour la couverture du livre

 

      Cette pièce insectifère de 9 x 5 x 3 mm, originaire d'un lot de brut initialement destiné à l'industrie, est la dernière pièce fossile RE-photographiée par l'auteur (première image réalisée en 2000), alors même, que la maquette du livre était terminée !

      Utilisé pour la couverture de l'ouvrage, l'échantillon présente un insecte qui arbore une coloration admirablement bien conservée. La force de l'écoulement de résine n'est pas responsable du déploiement des ailes ou des antennes ni même du replis des pattes sous l'insecte. Ce dernier était tout simplement en configuration de vol au moment où il a été piégé.



Le livre de l'auteur


      Les entomofaunes des gisements de Madagascar découverts en 1991, n'ont encore pour ainsi dire jamais été étudiées (publications). Ce coléoptère de 3,5 millimètres, piégé en vol, a conservé sa pigmentation, nuance renforcée par la coloration des poils...




Utilisez le déplacement de la souris sur l'image ci-dessous pour découvrir l'insecte tel qu'on peut le distinguer avec une loupe au grossissement x16.








 




(Selon votre navigateur) Déplacez le curseur de la souris sur l'image ci-dessus pour voir l'effet de lumière sur l'inclusion.






Une étude scientifique de l'insecte en couverture du
livre "Ambre Miel de Fortune et Mémoire de Vie".




      Avril 2011, bonjour, Monsieur. Geirnaert.

      Etudiante en Français, je réalise des travaux d'entomologie principalement sur les coléoptères Passalidae. J'aurais vivement souhaité examiner votre livre L'Ambre Miel de Fortune et Mémoire de Vie, et, notamment étudier l'insecte magnifique en couverture avec mon professeur José Ricardo M. Mermudes, spécialiste des Anthribidae, (email : jrmermudes@xxx).
Monsieur Mermudes serait très heureux d'étudier scientifiquement cet insecte fossile.
Sinon, je suis également intéressée par l'étude des insectes Passalidae de la Forêt Atlantique Brésilienne déposés dans la collection du Musée National de Paris.
Monsieur Geirnaert, pourriez-vous accéder à mes demandes ? Par avance, merci beaucoup. A bientôt. Melle Ingrid Mattos.
Programa de Pós-Graduação em Biociências, Universidade do Estado do Rio de Janeiro. Laboratório de Entomologia.
Departamento de Zoologia. Universidade Federal do Rio de Janeiro. Caixa Postal 68044, Rio de Janeiro - RJ, 21941-971, Brasil.





Explorer les gemmes fossiles et découvrir des insectes
restés colorés (comme transportés à travers le temps
sans contrainte) a de quoi surprendre et émerveiller.



Coléoptère, sub-fossile représenté en couverture du livre


L'image ci-dessus est un fossile (découverte, collection
photographie Eric Geirnaert © 2000)
replacé par
infographie dans son hypothétique forêt primaire.
L'insecte n'est-il pas vraiment extraordinaire ?















      La critique argumentée (en science) est toujours constructive. Mais le dénigrement méthodique et organisé pour étouffer dans l'œuf (par tous les moyens possibles) les publications concurrentes est vraiment une autre activité. Ci-dessous, un Monsieur de la Grande Institution dénigre la publication des fossiles restés colorés (colorations tégumentaires et pigmentaires) à cette époque où le dogme prôné par la même Grande Institution consiste à dire que l'ambre NE CONSERVE JAMAIS LES PIGMENTS ORIGINELS. Quelle rigolade ! On se demande si le déni n'est pas l'étape guerrière d'une attitude conflictuelle qui consiste à étouffer les concurrents pour s'approprier les découvertes. Sur cet exemple des fossiles colorés (sujet très médiatique), on comprend mieux pourquoi un congrès mondial sur l'ambre lancé sur la place publique devient le révélateur du fonctionnement impossible de la science...






     Bonjour monsieur Geirnaert,

     Je suis entomologiste, spécialiste de plusieurs familles de Coléoptères Scarabaeoidea... Ces groupes couvrent, réunis, à peu près toutes les zones tempérées et tropicales du Globe.

     Ces jours-ci, j'ai pu voir une carte postale de la série "inclusions de l'ambre" (n° 10), qui représente ce Coléoptère. Une rapide recherche m'a permis de découvrir que le cliché n'était pas moins qu'utilisé en couverture d'un ouvrage de M. Geirnaert, récemment paru : "L'ambre. Miel de Fortune et Mémoire de Vie".
Surprenant, le titre ne soulève pas grand chose de scientifique, je n'ai trouvé nulle part de commentaire sur ce cliché (alors que l'espèce y est représentée en d'autres endroits).

     En ma modeste qualité de chercheur naturaliste, je me permets de formuler diverses remarques de cette carte.

     Ce sub-fossile de Clavicorne probablement saproxylophage, notable pour sa pigmentation polychrome cutanée (pigmentation tégumentaire, ou cuticulaire) et d'autres insectes de ce type et de moins de 3Ma, n'ont rien d'"extraordinaire", aussi beaux et intéressants soient-ils. On en connaît de plus vieux et en quantités dans divers sites. .../...

     Le spécimen n'a qu'une très faible chance d'avoir été "piégé en vol". Comme beaucoup de produits odoriférants de ce type, l'ambre piège des Insectes venus s'y poser. Les pattes engluées, ce n'est qu'alors qu'ils tentent de s'en échapper par le vol, en vain. Dans l'ambre, le véritable piégeage des Insectes lors du vol, par interception stricte, est non seulement difficile à démontrer, mais naturellement rare, sauf pour de plus petites espèces, surtout des Diptères et des Hyménoptères.

Cordialement,
Dr Stéphane Boucher Laborderie.
M.N.H.N.
Laboratoire d'Entomologie
45, rue Buffon, 75005 Paris






      Monsieur Stéphane Boucher Laborderie, bonjour.

      En fait, vous n'aimez pas, vous n'aimez rien. Tout vous dérange... Et, outre ces détails (qui ne sont qu'un prétexte pour m'écrire), démonstration est faite que vous participez : à la GRANDE CHASSE hallucinée des équipes qui veulent tuer la concurrence.


"L'ambre. Miel de Fortune et Mémoire de Vie", surprenant, le titre ne soulève pas grand chose de scientifique...
Vous êtes plusieurs (tous de la même institution, c'est quand même bizarre) à critiquer ce livre (mon travail) comme si vous aviez tous autorité pour porter un jugement. Je m'amuse de votre remarque car elle fait suite aux commentaires que Monsieur André Nel qui a publié dans le magazine (très médiatique) : "Pour la Science", numéro 300, édition spéciale des 25 ans de la revue. Monsieur Nel publie son avis arrêté sur mon travail en affirmant que j'étais "sorti du cadre scientifique". Pour être certain de raconter le VRAI cadre scientifique SANS dénaturer la réalité, j'ai inséré des chevaux de Troie dans le livre (avec un succès réel) pour suivre la vérité en dehors du cadre...
Monsieur, si le contenu du livre ne soulève rien, le cheval de Troie SOULEVE LE VOILE SUR LA REALITE cachée du monde des donneurs d'ordres... Monsieur, peut-être voudriez-vous que je vous explique comment lire les choses et où lire le sens (double et) caché des "vérités" ?


      "Vous n'avez trouvé nulle part de commentaire sur ce cliché en couverture de mon ouvrage", un comble, et, plus insupportable et surprenant : "le titre ne soulève pas grand chose de scien-ti-fi-que" !!!
En fait vous n'aimez vraiment rien, ni la couverture, ni l'insecte, ni les travaux, ni les explications données (et/ou les "insuffisances"), rires, humour. C'est étrange de m'écrire (et de me consacrer du temps) pour me dire tout cela. Bon, sans reprendre tout le dossier, la présentation des fossiles restés colorés, amenée aux médias et/ou aux autorités est depuis longtemps conflictuelle et parsemée d'erreurs.., Mais, je vais prendre le temps de vous répondre. Le coléoptère EN COUVERTURE DE MON LIVRE EST LA PREMIERE MENTION PUBLIEE (JUIN 2002) D'UN INSECTE FOSSILE POLYCHROME RESTE COLORE...


      Monsieur Le Docteur, (car c'est votre titre) vous travaillez au Laboratoire d'Entomologie du Musée d'Histoire Naturelle de Paris (M.N.H.N.), et, constat fait : vous aussi me donnez la leçon ?!
Cela m'amuse au PLUS HAUT POINT car vous me reprochez des "insuffisances" que vous autorisez chez vous !!!! Oui chez vous !!!! avec le GROS FAKE de cet autre Docteur, le docte Docteur René Gabriel Jeannel, Directeur du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris. Pourriez-vous m'expliquer pourquoi alors vous me faites la leçon ? Et pourriez-vous expliquer le FAKE ? Sachant la rigueur extrême de la science au Musée d'Histoire Naturelle de Paris, comment pouvez-vous expliquer que votre Directeur ne donne aucune références à son fossile d'ambre en couverture de son livre ??? (Aucun nom d'espèce, aucune description de la taille, aucune datation, aucune localisation du gîte fossilifère, aucune note de propriété, aucun numéro de collection, aucun renvoi bibliographique, pas d'identification du photographe, etc...), pas même un petit commentaire sur une carte poste ??????????????

      Mon insecte coloré n'a rien d'extraordinaire CAR "
On en connaît de plus vieux et en quantités dans divers sites."
Oui, on en connaît de plus anciens !!! (Rires).
Oui, surtout avec LES références que JE présente au public !!!! (RIRES).
Et OUI car voici d'autre pièces...
(Rires).


     Monsieur Stéphane Boucher Laborderie, Monsieur le Docteur, pourquoi devrai-je faire ce que votre directeur ne fait pas ? Plus étrange encore, le plus troublant est que ce fossile FAKE "chimère", (connu puisque publié par DIEU le PERE en couverture de son livre) n'ait pas été révisé, -ni même évoqué !!!- dans la récente monographie des abeilles de l'ambre : A Monograph of the Baltic Amber Bees and Evolution of the Apoidea (HYMENOPTERA) publiée par Michael S. Engel (© American Museum of Natural History 2001).
Monsieur, quelle autorité avez-vous pour exiger que l'on travaille selon vos préceptes (que vous et vos confrères donneurs de leçons ne respectez pas ?)... Avez-vous participé aux frais de rédactions - compositions de mon ouvrage ? Non. En ma modeste qualité d'auteur naturaliste, je préconise que vous montriez l'exemple, avec VOS livres, puis, on verra si (éventuellement) on souhaite publier un sujet selon vos préceptes "scientifiques"...


     Monsieur Stéphane Boucher Laborderie, autre chose. Vous me reprochez ensuite des notions liées au comportement du piégeage en vol. Et, c'est justement le défaut d'expertise chez vous (au musée) des comportements qui vous a fait passer à côté de l'identification des pigments et des fossiles restés colorés ! (D'où le choix de mon insecte resté coloré en couverture de mon livre extrait de cette liste.) Permettez alors que je m'indigne ! Monsieur, pour vous, cet insecte polychrome en couverture de mon livre, n'est par extraordinaire, mais, puis-je vous faire remarquer que d'autres scientifiques même enthousiastes sont prêts à publier sur ce fossile ! Monsieur, n'auriez vous pas la critique idiote ou rapide ? En fait, à rebours de ce que vous dites, cet insecte EST SI EXTRAORDINAIRE, que je poursuis mes investigations pour en dénicher d'autres. Et, d'ailleurs, en voici un. Et, cet insecte n'est-il pas la première mention (juin 2002) d'un fossile resté coloré ? SI !!!! Et, la coloration n'est pas un artéfact. J'ai quand même quelques difficultés à ne pas dire que cet insecte RESTE extraordinaire !!!!


     Monsieur Stéphane Boucher Laborderie, j'ai souhaité que ma publication soit riche en belles images (donc artistique) et s'éloigne, si possible, le plus possible des documents scientifiques tristes (PDF toujours en noir et blanc) fait par des donneurs d'ordres. Je revendique vraiment le titre de mon ouvrage SURTOUT s'il ne soulève pas grand chose de scientifique (surtout chez vous) !!!! Il soulèvera alors l'adhésion d'un autre lectorat celui de fossilium par exemple qui a participé (et a été impliqué pas à pas) aux rédaction des dossiers. Et, pour information, c'est d'ailleurs sur le conseil du public que j'ai inséré des chevaux de Troie dans les dossiers pour répondre aux critiques gratuites des scientifiques venus dénigrer les conférences participatives...


     Sinon, Monsieur, je vous remercie. Le terme "recherche rapide" prouve que mes travaux publiés sont bien référencés sur le web, à l'inverse des vôtres -et ceux de vos confrères- encore discrets (secrets ?) malgré l'aide gracieuse proposée à plusieurs reprises. Oui, j'ai cherché... vos... livres ?... RIEN  et pas de site web !...


     Concernant la critique de la carte postale N°10 et donc évidemment l'image de couverture de mon ouvrage Ambre Miel de Fortune et Mémoire de Vie, l'interprétation proposée de l'insecte piégé au vol, (qui pourrait être intuitive, ce qui aurait été un moindre mal, puisque mon insecte n'EST PAS UN GROS FAKE), est rigoureusement d-é-d-u-c-t-i-v-e-... Et j'explique le sujet lors de mes expositions.


     Sinon, les interceptions strictes d'insectes pris au vol (et/ou l'atterrissage) existent. Et, c'est l'outil taphonomique qui démontre le sujet. En ma modeste qualité d'observateur (loin des bureaux du Musée), effectivement, les insectes "piégés en vol" sont rares, je confirme... Pour éviter la science abstraite, j'examine in-natura les conditions d'arrivées des insectes aux pièges des oléorésines. En ma modeste qualité d'observateur (bis), je me suis "spécialisé" si j'ose dire dans l'étude du vol libre des insecte et particilièrement celui en forêt, puis, j'ai examiné -avec modestie- les entomofaunes piégées sur les arbres, en prenant en compte le facteur du vent. Et, ignorant la rhétorique, j'utilise surtout la taphonomie des insectes de l'ambre piégés en tandem pour raconter mes découvertes. Evitons les théories, soyons précis, tout un éventail existe entre l'impact accidentel (d'une projection assez improbable) et le posé délicat de l'insecte, les ailes encore ouvertes, sur l'exsudat végétal collant...


     Le spécimen n'a qu'une très faible chance d'avoir été "piégé en vol". Oui, Monsieur Stéphane Boucher Laborderie... Je vous remercie INFINIMENT pour l'information... MAIS, ICI, C'EST 100% LE CAS. Sinon, je vois, avec plaisir, qu'il y a des spécialistes de l'ambre au M.N.H.N., (Laboratoire d'Entomologie de Paris), qui scutent mes travaux. Cela fait plaisir. P.S.: Vous devriez publier (un jour) un livre sur le sujet, et faire un site web...







La science théorique de l'ambre. Combien sont ceux qui (rapides en critiques) s'expriment sur
le piégeage des insectes par l'ambre sans approcher d'aucune manière l'étude du piège
végétal. Qui sont ceux en France qui étudient la capture des insectes par les oléorésines
pour expliquer le piège de l'ambre ? Ces travaux ne nécessitent aucune subvention...





     Parmi les nombreuses diapositives réalisée sur les incluions de l'ambre que j'ai sous le coude, (8.000 environ), mon choix s'est arrêté sur cette mention esthétique et rare. Pour faire un livre, l'image de couverture est importante. Monsieur, si un jour vous veniez à publier un livre, (éventuellement présenté sur Internet) vous verrez que cette image de couverture est importante. Aussi, je suis attentif, TRES attentif à vos propos. Monsieur, avez-vous porté la même attention critique aux travaux de votre confrère docteur lui aussi ? Avez-vous diligemment critiqué les travaux du docteur René Gabriel Jeannel, Directeur du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, qui a publié son ouvrage (aux éditions BOUBEE) consacré à l'initiation paléo entomologique en amenant un FAKE de l'ambre TOTALEMENT inconnu de la science ? Pour mes travaux, j'ai opté pour une inclusion authentique. Dans la mesure du possible, les inclusions (authentiques) que je présente sont rares, quitte à surprendre et focaliser d'autres critiques comme celles qui accompagnent la mention de cet alevin. Mais, revenons à nous moutons...


     Monsieur Stéphane Boucher Laborderie, en ma modeste qualité d'observateur, j'essaie de fonder mes commentaires sur observations factuelles. Mes analyses des fossiles de l'ambre sont fondées à partir des règles de piégeage que j'ai dégagé à partir de spécimens effectivement capturés en vol. Monsieur Boucher Laborderie, arrêtez moi, si je me trompe, j'ai supposé que les insectes en tandems (ceux découverts dans la gemme d'ambre en copulation) avaient été amenés au piège de la résine par le vent. Le vol hyménal (souvent guidé par la femelle plus robuste chez les diptères actuels) a été conduit vers le piège végétal par le vent. On peut supposer, -arrêtez moi si je m'égare-, que les insectes volaient à ce moment là. Il est assez difficile de croire que des insectes, déjà englués séparément sur une même coulée de résine, se soient réunis et concerté pour s'accoupler dans un dernier instant de vie (de plaisir), avant l'étouffement inéluctable...


     C'est donc à partir de ces insectes piégés -stricto sensu en vol- que j'ai recherché, puis, dégagé des règles (évidemment intuitives, puis déductives) qui permettent de discuter la dynamique du piégeage.
Une nouvelle fois, j'ai a disposition l'ensemble des insectes fossiles qui me permettent de démontrer les étapes de l'analyse taphonomique. Insectes avec les ailes repliées, ou pas, impact concordant avec la forme des coulures, etc... Monsieur, Boucher Laborderie, peut-être pourriez-vous (au moins une fois) utiliser vos découvertes pour argumenter. Monsieur, critiques et protectionnisme (viscéral) ne sont peut-être pas les meilleurs moyens de relancer la discipline (mourante). Auriez-vous Monsieur des images à me soumettre ? Des images de fossiles et d'insectes contemporains ?


     Monsieur Stéphane Boucher Laborderie, excusez ma passion, où, extraordinaire pour moi signifie qu'il est loisible d'aller faire parler les détails qui entourent les inclusions organiques durant un jeu d'enquête policière. Peut-être Monsieur, pourriez vous montrer (aux ignorant que nous sommes) ce qui à vos yeux (évidemment dans vos publications) est extraordinaire. Publier le premier fossile resté coloré n'est pas extraordinaire ? Monsieur, l'analyse des positions mortuaires des animaux, figés dans les résines indurée en ambre, est un sujet que j'affectionne particulièrement. Cette étude désignée de taphonomique offre la possibilité de reconnaître les faux, confer ces "incroyables expertises", dixit le rédacteur de Science et Avenir qui commente l'analyse d'un triton présenté dans mon ouvrage. Ce sujet d'étude des positions animales de l'ambre représente exactement le concours, que j'ai remporté, organisé par la revue "La Recherche". La première photographie d'un insecte prouvant l'engluement par le vent (interception stricte) est la représentation 43 du livre. Cette inclusion (figurée ci-dessous), utilisée déjà dans ma publication de Minéraux et Fossiles (Numéro 266 - 1998), me permettait, en congrès mondial, de présenter ce sujet. (Confer le compte-rendu dans Minéraux et Fossiles, Numéro 269, Premier Congrès Mondial de l'ambre, Eric Geirnaert, Janvier 1999).





Image rare et exceptionnelle

L'interception stricte d'un insecte par le vent

      Cette image,exceptionnelle, est la première annotation publiée (Eric G.) d'un insecte prouvant l'engluement violent par le vent (interception stricte)... Le choc frontal de l'animal est démontré par la position : de l'aile gauche, des pattes et des antennes... L'enfoncement des yeux de l'insecte est manifeste. L'étude des coulées internes de résine (en lumière U.V.) démontre que le l'écrasement n'est pas consécutif à la chute verticale d'un flot de résine, l'insecte a été propulsé contre l'arbre, chose plutôt rare lorsque l'on connaît l'aptitude au vol des diptères ! Les insectes en tandems (ceux découverts dans la gemme d'ambre en copulation) sont souvent conduits au piège de la résine par un vol hyménal lent modifié par des rafales de vent. Il est plus difficile de démonter le piégeage stricto sensu par le vent sur un insecte isolé...

 


     Monsieur Stéphane Boucher Laborderie, au premier Congrès Mondial de l'ambre, en ma modeste qualité d'amateur, j'expliquais alors les indices utiles pour évaluer les hypothèses tangibles. Ainsi, les yeux enfoncés d'un diptère par exemple, s'ils peuvent résulter d'une dessiccation par la résine, peuvent aussi parfois, et cela est très rare, être la conséquence d'une percussion. Ces sujets ne sont intelligibles qu'à l'examen minutieux et raisonné de tous les détails qui accompagnent l'insecte de l'ambre. Les scènes ainsi observées (et lorsqu'elles sont bien photographiées) sont et deviennent logiques (et doivent rester déductives).

     Les études de terrain par lesquelles j'ai, dans la limite de mes compétences, annoté les comportements de fuite des arthropodes englués dans les oléorésines voir ici me permettent de tenter ici un petit complément de réponse...

     De nombreux coléoptères maintenus par une ou plusieurs pattes cherchent strictement à se dégager par l'emploi du moyen salutaire le plus efficace, c'est à dire, leurs pattes.
Donnons un exemple qui ne peut évidemment être "La règle" pour chacunes des espèces de l'Ordre.
L'épreuve de la coccinelle maintenue par ses pattes illustre qu'elle bougera, tirera ses appendices jusqu'à la mutilation éventuelle avant de s'employer à utiliser ses ailes pour se dégager. La coccinelle ne déploie ses élytres que lorsqu'elle observe une position calme. (La coccinelle ne s'envole au bout de votre index, que si et seulement si, votre doigt reste fixe, maintenu verticalement).
L'éthologie des coléoptères donne de ce point de vue des notions radicalement inverses à celles de Diptères, qui, englués par les pattes, pratiquent parfois le vol vigoureux et saccadé pour se dégager (exemple des tipulidae). En complément de ce comportement, parfois salutaire, notons que certaines espèces ont la capacité à l'amputation volontaire des pattes (!) que l'on désigne d'autotomie, (cas des tipulidae).
Les Diptères - Hymémoptères ont ainsi des comportements bien différents de ceux des coléoptères pour appréhender une fuite au piège végétal.

      Le résultat de longues observations sur le terrain d'insectes piégés aux toiles des épeires (= araignées) est une source précieuse de renseignements. Nombre d'Hyméoptères sont capables de vol stationnaire et peuvent quitter une toile par un vol puissant à reculons. De fait, ces insectes peuvent même chaparder les proies emmaillotées de soie par les épeires ! Selon mes examens, il me semble que le coléoptère (Clavicorne) déposé dans une toile d'araignée ne bas pas des ailes pour quitter le piège... Si tel est le cas, la pratique mérite sans doute une publication (humour).
Plus sérieusement, selon moi, la pratique de vol à reculons pour s'extraire du piège constitué d'une toile d'araignée type épeire ou d'une coulée de résine, nécessite l'emploi d'ailes "promptement" disponibles. Les coléoptères ne sauraient alors rivaliser de rendement avec les Diptères et Hyménoptères, insectes dont la voilure droite est prête à l'emploi. Notons que des exceptions pourraient être trouvées parmi les Coléoptères (cicindèles). Selon mes observations, les coléoptères généralement pratiquent le saut, la marche pour fuir. D'autres préfèrent l'immobilité. .../...



La figure 46 de mon ouvrage


      La figure 46 de mon ouvrage Ambre Mile de Fortune et Mémoire de Vie présente un sub-fossile de coléoptère dont les ailes sont entièrement déployées dans la résine, les élytres étant fermés...

La figure 46 de mon ouvrage


     
Donnons une explication : Les coléoptères ont une façon bien caractéristique de se poser après un vol : ils tendent les pattes en avant pour prendre contact avec le support, et c'est seulement après, qu'ils replient leurs ailes membraneuses sur l'abdomen. Les ailes postérieures transformées en élytres, jusque là, gardées ouvertes au maximum se referment lorsque les premières peuvent prétendre à se ranger correctement. L'opération se déroule assez rapidement sauf (et c'est le cas qui nous intéresse) lorsque l'animal se pose sur une coulée visqueuse de résine. Les ailes membraneuses, surtout si elles sont étendues, peuvent prendre contact au gluau, bloquant alors le replis des élytres. Les coléoptères ainsi piégés donnent des signes différents de ceux des Diptères et/ou Hyménoptères qui essayent de se dégager.

     De fait, Monsieur Stéphane Boucher Laborderie, je pense fermement que l'insecte représenté en couverture de mon ouvrage (carte postale n°10) puisse avoir été "piégé en vol"; (analyse déductive des indices fossiles que produisent les mouvements de l'insecte qui étouffe dans la résine). Nous voilà, Monsieur Boucher, dans des domaines bien "intellectuels" mais, oh combien intéressants. Il est remarquable de pouvoir utiliser l'éthologie des insectes actuels pour suggérer les comportements (forcément imaginés) de spécimens fossiles.



Coléoptère fossile qui se dégage
d'une toile d'araignée !

Passez le curseur de la souris sur l'image pour appercevoir le détail des fils.


      Exploit photographique : l'étude du comportement de fuite des coléoptères pris au piège des coulées d'ambre est un sujet extrêmement riche d'enseignements.
Cette image (unique) présente un spécimen fossile, qui, se dégageant d'une toile d'araignée, recule et tombe malencontreusement dans une coulée la résine !





     L'étude du comportement de fuite des insectes pris au piège des coulées de résine me passionne à ce point, que je me suis découvert une propension à libérer les arthropodes englués. Je vous laisse deviner le comportement des cloportes qui offrent de véritables merveilles devant les expériences de terrain. Je parle ici de l'image 48 présentée dans l'ouvrage. Certaines gommes actuelles peuvent piéger des isopodes ; le spécimen photographié pour l'ouvrage était vivant, après étude du comportement j'ai libéré l'infortuné ! …

     Je compléterais, Monsieur, en reprenant deux extraits de Jean Henri Fabre, un savant (décrié en son temps, et, actuellement encore) qui, étudiant surtout le comportement des insectes; Souvenirs entomologiques 4ième série - 1923 -, écrivait : "La vérité s'acquiert par l'observation; l'homme ne l'invente pas, il doit la chercher péniblement, trop heureux encore quand il la trouve." et d'ajouter "Ces quelques lignes, non échappées à une plume distraite, mais mûrement réfléchies, vont faire crier à l'abominable paradoxe. Laissons dire et soumettons au camp adversaire la proposition que voici. Supposons un entomologiste de haut mérite, un Latreille, versé dans tous les détails de l'organisation, mais ne sachant rien des mœurs. Il connaît comme pas un l'insecte mort; il ne s'est jamais occupé de l'insecte vivant. C'est un classificateur hors ligne, et voilà tout." .../...

     Pour souligner l'apparition du groupe qui nous intéresse ici rappelons les travaux de M. Georges Guénaux (Encyclopédie agricole Entomologie 1933) : "Les Silphides et les Dermestides on été réunis par Latreille en une famille d'ailleurs peu homogène, sous le nom de Clavicornes à cause de leurs antennes terminées en massue".../...
La réunion de ces insectes (Groupe des Clavicornes - Clavicornia) résistera difficilement aux volontés des entomologistes de trouver la répartition hiérarchique la plus juste pour subdiviser le groupe immense des coléoptères...


Les insectes de l'ambre pour :
noter les morphologies (conformément à Latreille), ou
étudier les comportements (conformément à Fabre) ?

L'insecte, alors piégé au vol


     
Il est utopique de souhaiter classer rigoureusement les entomofaunes fossiles par l'usage des clefs dichotomiques actuelles. Les classifications morphologiques modernes, (soumises à critiques, confer la révision radicale du groupe des Dictyoptères), ne sont pas "idéales" pour appréhender les spécimens "antiques". Les spécimens fossiles et actuels étant séparés dans le temps et l'espace, les individus ne sauraient correspondre systématiquement. Considérant seulement les datations des résines et, en rapprochant cette période de la durée de vie moyenne d'une espèce (2 à 5 M.A.), on se met forcément dans le cas de découvrir une nouvelle lignée entomologique !

     Concernant la paléo-entomologie de l'ambre, raconter uniquement la morphologie de l'insecte constatant la hiérarchie par la discussion exhaustive des détails anatomiques représente, selon moi, un travail incommode et de surcroît souvent accompli. Que valent ces "descriptions de Latreille", ces "études scientifiques des holotypes" ? D'une difficulté redoutable, ces travaux descriptifs de l'anatomie externe (nécessaires à la recherche) ne risquent t-ils pas d'être inintelligibles au public ? Ces schémas de la morphologie réalisés à partir d'insectes isolés et montés en lame mince sont-ils le seul moyen d'appréhender les inclusions ?
L'organisation anatomique du spécimen n'est pas l'essentiel; ce n'est pas le fossile qui compte mais l'histoire qu'il rapporte ! Si l'ambre restitue la morphologie de l'insecte, il restitue parfois aussi les comportements; (choix du titre de mon ouvrage).

     Evaluer un spécimen Clavicornia selon une étude scientifique de "Latreille", limite la vue à la longueur du nez ou des antennes, (= humour). Certaines études taphonomiques, selon les clairvoyances de Fabre peuvent présumer d'histoires admirables sur les mœurs des insectes.
Le labeur des brillants "classificateurs de fossiles" nécessite au préalable de disposer des clefs taxonomiques. L'examen du comportement des spécimens de l'ambre est essentiellement immédiat, l'étude ne nécessite aucune documentation préalable. Le bon sens permet alors de découvrit soi-même la Vie des ses échantillons figés dans le Miel végétal. Que vaut la recherche d'un Latreille qui compte l'animal piégé dans la résine, quand celui-ci nous offre l'interprétation possible des ses mœurs les plus intimes ? La richesse d'un Clavicorne ne saurait se limiter à la forme et à l'étrangeté de ses antennes.


     Découvrir le fossile dans un lot de brut est une récompense, observer sa morphologie par un travail de polissage manuel est une surprise, réaliser le travail photographique suppose une contemplation des merveilles de la nature, vouloir raconter les comportements de l'insecte et déduire ses agissements à partir des indices taphonomiques trouvés sur les images tient, il est vrai, certainement, Monsieur, de l'amusement d'amateur...
Un amusement qui, à l'occasion, peut constituer la couverture d'un ouvrage.

     Bien cordialement,


     E. G.

     Monsieur Stéphane Boucher Laborderie, je reste à votre disposition pour vous aider (gratuitement) dans vos travaux entomologiques et éventuellement de com (infographies gratuites), avec des sujets relatifs à Jean Henri Fabre par excemple...



Une image assez rare et unique...


Le livre de l'auteur

 


Monsieur,
Nous préparons un livre sur l'ADN des fossiles, dans lequel nous aimerions reproduire la photo de couverture de votre livre : "L'ambre mémoire de fortune et mémoire de vie". Ci-dessus.
Pourrions-nous en avoir l'autorisation ? Un montant, tel que détaillé en annexe, pour les droits de reproduction vous conviendrait-il ?
Merci de votre réponse.
Cordialement.
Marie-France Naslednikov,
Les Editions Belin




Bonjour madame Naslednikov,
Oui, je peux vous rédiger une lettre pour vous accorder les droits d'exploitations de certaines de mes images, et évidemment, celle de la couverture de mon dernier ouvrage.
Outre cette image de ce beau coléoptère qui a conservé partiellement sa pigmentation originelle, je dispose d'une solide photothèque consacrée à l'ambre et aux inclusions organiques.
Et, peut-être, madame Naslednikov, aimeriez-vous porter votre choix vers d'autres représentations ?
Comme celle, par exemple, de onze vertèbres d'un lézard conservé dans la résine fossile malgache où il est loisible d'imaginer une récupération de l'ADN antique du vertébré !!!
Madame, je vous présente, en annexe, une liste de quelques superbes images disponibles en pages cachées sur Internet.
Madame Naslednikov, je reste à votre disposition.
Bien à vous,
Eric GEIRNAERT..

 






Une présentation - animation au public, ... où il faut bien expliquer
que le petit Clavicorne est arrivé en volant au piège de la résine.
Outre les insectes restés colorés dans l'ambre, on peut aussi
découvrir des portions en chair et en os de dinosaures...




 

 

Présentation de l'ambreSuite de la présentation...

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