Les
inclusions
d'un delta
Les
inclusions de l'ambre représentent la paléo-biodiversité
des biotopes aquatiques.
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La reconstitution du paléo-environnement, par
des découvrtes très précieuses.
Pourquoi
étudier l'ambre, cette résine fossile que l'on découvre
sur ces deltas ou dans ces berges en bord de mer ? Ce type de gîte étant
altéré par les eaux de ruissellement, peut-on croire que les
renseignements offerts par les échantillons seront encore fiables et
exploitables ? (Oui, si l'on trouve quelsque échantillons pris
dans les roches encaissantes comme ci-dessus.)
Les travaux paléontologiques de recherche de l'ambre s'inscrivent dans
une thématique de reconstitution paléo-environnementale des
milieux à la limite continent - océan, dans des gîtes
où les matières ont été charriées par des
rivières ou des fleuves...
Etudier l'ambre impose alors l'objectif que l'on a de lire la transformation
du site au cours des périodes géologiques. Pour la quantité
et la précisions des informations collectées, l'idéal
est effectivement de découvrir des gisements primaires, c'est à
dire des dépôts non altérés par les eaux de ruissellements.
La France est particulièrement riches en dépôts primaires
! Cependant la présence de l'eau est inséparable du gîte
fossilifère dans lequel on peut supposer découvrir une résine
fossile. L'ambre est forcément charrié par l'eau... De la branche
de l'arbre vers milieu de sédimentation, la résine doit obligatoirement
voyager... Pour fossiliser...
En France, les recherches liées à l'ambre ont pour cadre stratigraphique
et géographique le plus souvent le Crétacé;
un bel exemple avec le gîte de Charente-Maritime, et surtout les niveaux
Albien et Cénomanien, (32 gisements en France)... Différents
sites primaires sont régulièrement découverts, puis étudiés,
tant sur le littoral qu'à l'intérieur des terres ; (ces derniers
étant parfois particulièrement bien conservés), à
la faveur de carrières où, plus rarement, à la faveur
de simples cuvettes découvertes par quelques amateurs. Concernant ces
cuvettes, (de minuscules formations géologiques alimentées par
les crues des fleuves) ou, en d'autres occasions des filons dans le lignite,
les gîtes intéressants (non remaniés par l'eau) apparaissent
souvent riches en ambre insectifère et en végétaux fossiles.
Cette richesse faunistique et floristique (synchrone !) collectée en
masse pour des travaux d'inventaires est parfois considérée
du point de vue de la taphonomie (étude des positions des inclusions
les unes par rapport aux autres, confer les travaux sur les fourmis). De tels
travaux nécessitent les compétence de rares photographes ! Ces
résultats précieux sont alors ensuite couplés aux données
sédimentologiques qui renseignent alors sur le paléoenvironnement.
Le paléoclimat, la paléogéographie du site sont ainsi
progressivement mais sûrement révélés.
L'ambre est une véritable "fenêtre sur le passé".
Mais, avec un peu d'humour, "la fenêtre ne prend pas l'eau" !
... Sous entendu, les
inclusions aquatiques (pour certains) sont impossibles. Les décors
les plus charmants que l'on puissent observer d'une "fenêtre"
ne sont-ils pas ceux que l'on distingue en direction d'un océan ? La
lumière d'un coucher de soleil à l'horizon
viendra illuminer les échantillons qui
pointent déjà du sol et qui ne demandent qu'à raconter
leur "Mémoire de Vie".
Une
précision sur le (petit et grand) piégeage.
Le
piégeage d'organismes aquatiques "dénué de force"
n'est pas comparable à celui des objets centimétriques "amorphes",
statiques comme le sont par exemple les portions végétales.
Un objet amorphe, une portion végétale, (une branche statique,
une feuille, tombée, devenue alors immobile) sans autonomie de mouvement,
ne trouve son engluement de façon rigoureuse que par l'effet mécanique
de la pesanteur. La résine coule, enroule, re-coule, et, re-enroule
l'inclusion organique plus ou moins partiellement, laissant libre parfois
une portion de l'objet. C''est le piégeage typique des dépouilles
de vertébrés. Pour les organismes microscopiques (éventuellement
aquatiques) le phénomène est différent (au moins par
la taille des objets piégés). Un unicellulaire ne va pas jamais
rouler pivoter sur lui-même plusieurs fois de suite aux mouvements de
plusieurs coulées. Non. L'organisme sera sans doute resté collé
à la périphérie dès la première coulée,
accompagnant légèrement le mouvement initial. L'organisme sera
alors toujours à la limite théorique de deux recouvrements.
C'est au moins ce que l'on s'imagine. C'est l'exemple d'une arrivée
de pollen exogène, qui, collé en périphérie de
la résine aérienne constitue un lit délimité à
une zone précise. Or le registre des petits fossiles restitue l'inverse.
Des organismes minuscules, dénués de force peuvent apparaître
dans toute l'épaisseur d'une ou plusieurs coulées ! (Le
pollen peu évidemment arriver continuellement, c'est évident,
mais, ne compliquons pas la rédaction)...
Comment
diable ce phénomène est-il possible ? Comment diable un
unicellulaire peut ignorer la barrière physique, mécanique que
constitue le milieu piège d'une oléorésine collante ?
Le phénomène est surtout manifeste pour les inclusions aquatiques.
La gemme est colonisée parfois en profondeur.
L'arrivée de micro-organismes fragiles dans la gemme d'ambre n'a cependant
rigoureusement rein à voir avec le piégeage mécanique
d'objet amorphes, statiques comme le sont les portions végétales
pour lesquelles la lecture taphonomique des coulées explique évidemment
parfaitement les étapes du piégeage.
Des
phénomènes différents (et originaux) semblent devoir
exister pour expliquer l'imprégnation et même la survenue de
certaines micro inclusions (au moins aquatiques) dans la pierre d'ambre. J'ai
bien mon idée, mais, il serait intéressant d'entendre l'analyse
d'autres personnes.
Avec pour seule référence les Ambres baltes (Gédanistes)
on a un peu de mal à comprendre effectiement le piégeage théorique
des inclusions aquatiques. Car les oléorésines hydrophobes sont
surtout consistantes et presque pâteuses. Mais, certains font déjà
remarquer la viscosité inverse comme réponse profitable.
"La réponse est très simple. Beaucoup
de résines, et en particulier certaines résines d'Angiospermes,
sont très fluides (exemple actuel de l'arbre, qui porte bien son nom,
le liquidambar). Même une résine moins fluide peut enrober des
objets ou des organismes, vivants ou morts, simplement en coulant dessus.
Et si une résine moyennement fluide, mais plus dense que l'eau, coule
dans de l'eau, elle peut enrober, par exemple, des algues filamneteuses présentes
dans cette eau : c'est ce que nous observons dans l'ambre, mais aussi dans
les expériences sur des plantes actuelles, par exemple de mangrove,
qui exudent de la résine et piègent divers organismes".
G. Breton.
Oui, on comprend. La fluidité facilite le piégeage. On conçoit
aisément le principe. Mais, une observation (et un découverte
qui n'est pas une une théorie mais bien une démonstration à
partir d'une lecture d'un fossile) me permet de certifier un autre évènement,
qui, justement, montre (comme assez souvent) que le simple est souvent un
miroir de façade. Parfois des imprégnations ne peuvent pas s'expliquer
que par le seul caractère évidemment variable des fluidités.
Entendu pour la fluidité, mais, (selon moi, et, j'en ai la preuve à
partir d'une lecture d'un fossile) un autre paramètre surprenant peut
intervenir. Il se résume en un mot. Mais, gardons le suspens pour le
moment.
Le
phénomène IMPOSSIBLE pour ne pas dire PROBLEMATIQUE des inclusions
aquatiques...
Les
entomofaunes de l'ambre constituent de véritables collections équivalentes
à celles présentées dans les vitrines d'expositions de
nos musées entomologiques. Les inclusions de l'ambre (conservées
parfois dans des attitudes significatives) sont un témoignage local
très expressif des familles qui existaient dans le biotope.
Les
variations morphologiques entre espèces fossiles et actuelles, (espèces
homologues) ne sont discernables que par l'observation de critères
souvent infimes (minimes). La plupart des genres d'insectes ont une anatomie
assez homogène dans le temps. Cependant la "capture" par
la résine n'est pas le fruit du hasard, surtout pour les espèces
"aquatiques". Le piégeage des espèces qui vivent dans
l'eau est encore plus étrange que celui des faunes souterraines (perce
oreilles, cloportes, vers,
).
Les
journalistes questionnent parfois certaines équipes qui travaillent
aux inventaires des espèces fossiles de l'ambre et les propos rapportés
démontrent un étonnement chez les chercheurs. "Vous
expliquez avoir été surpris par la découverte d'espèces
aquatiques ?" Incohérents, inconcevables, dans le modèle
simple d'une forêt (fermée) les inclusions exclusivement dulcicoles
et marines sont problématiques pour certains.
Pratiquant
la pensée dogmatique dans un modèle théorique (obsolète)
les allemands (ils ne sont pas les seuls) jusqu'en 2005 n'appréhendent
pas vraiment le piège aquatique des oléorésines végétales.
Aberrations, illogismes, les inclusions aquatiques
(faunes surtout) qui ne sont pas issues de la forêt d'ambre (= piégeage
aérien) sont "impossibles".
Les équipes de la grande institution qui surveillent la concurrence
plus qu'elles n'observent les fossiles (c'est
la règle de vie et de travail) s'approprient sans même s'en
rendre compte le modèle figé de la forêt d'ambre (modèle
allemand) et sont alors surpris de voir la petite "mariculture"
ambrée...
Mes
correspondances (archivées) avec les chercheurs le démontrent :
en science, UN FAIT N'EXISTE que si et seulement si LA SCIENCE S'EST
APPROPRIE LE DOSSIER. En dehors d'elle RIEN n'existe. Tout se passe
comme si la compréhension, la perception limite des choses et
donc la connaissance des faits n'avaient aucune légitimité
en dehors de son champ d'exploration... J'ai présenté
MES inclusions marines de l'ambre aux chercheurs qui ONT REFUTE l'intégralité
des fossiles !!! Et, aujourd'hui je m'amuse beaucoup de voir ces
détracteurs dire qu'ils sont "surpris" de voir le piège
botanique des résines fonctionner différemment pour attraper
des inclusions marines ! LE TEMPS VAUT POUR PREUVE !!! Les
inclusions marines sont possibles !!!!
![]() |
Pour celui qui prospecte... Les preuves sont là et les
références existent... Dans des ambres baltes (40 M.A.)
et birmans (100 M.A.), on peut voir des inclusions marines...
Et, certains scientifiques déclarés "spécialistes
de l'ambre" d'écrire :
"Oui... A notre grande
surprise"...
Le détracteur (avec ses confrères) qui déclare"impossible"
un phénomène
explique ensuite sa "SURPRISE" lorsque
par le plus grand des
hasards il rencontre ce qu'il a réfuté de haute autorité
(en
méprisant l'observation d'autrui qu'il considère
comme une concurrence à étouffer)...
En fait tout un biotope marin existe, piégé dans l'ambre...
Aussi étrange que
cela puisse paraître pour des résines déclarées
hydrophobes par des
dogmes faux, la sécrétion végétale a piégé
des scènes marines
et aquatiques (en eaux saumâtres). Ci dessous, un coléoptère
mange les restes d'un lys de mer dans un environnement
côtier où l'eau de mer est mélangée à l'eau
douce...
Avec
le mot surprise, il faut savoir lire entre les lignes. En fait on passe du
registre IMPOSSIBLE au registre GRANDE SURPRISE...
Avant la surprise, c'est carrément le refus catégorique. Donc,
à la grande "surprise", de quelques chercheurs incrédules,
qui n'admettront la chose qu'après avoir examiné les faits eux-mêmes
-soit dix ans après les premières mentions (E.G. / 1994 à
Fossilium)-, oui, quelques échantillons
d'ambre sont riches en micro organismes aquatiques (espèces marines
ou espèces d'eau douce). De nombreux ambres bruts, -pour
autant qu'ils ne soient pas rondement découpés en lames minces
pour la sacro-sainte grosse inclusion- (les traditions sont tenaces !),
contiennent parfois une faune aquatique microscopique réputée
inapte à déployer une quelconque force physique pour pénétrer
la résine en profondeur... N'en déplaise aux théories
dogmatiques et aux esprits peu observateurs (de la grande institution), les
échantillons examinés bruts contiennent (aujourd'hui comme il
y a dix ans) du plancton marin : diatomées, algues, radiolaires,
et, même parfois des foraminifères (que l'on croyait n'exister
que dans les roches encaissantes et qui constituaient, alors, pour autant
que les ambres n'aient pas été déplacés, l'horloge
plus ou moins fiable de datation stratigraphique).
L'image,
ci dessus, résume alors les faits.
Des faunes d'arthropodes commes les araignées (particulièrement
bien distribuées) peuvent apparaitre dans des lots de brut, où,
des ossement sont présents, tandis que les gemmes continnnent des inclusions
d'une faune rigoureusement aquatique. Les preuves d'hier, -dénigrées-,
toutes ces espèces posées sur le sable humide, doivent être
finalement admises... Oui la résine (parfois née sous le sol,
dans l'eau) a bien laissé la porte ouverte aux organismes frêles,
délicats et même amorphes ! Oui, la résine est entrée
en contact avec ces éléments planctoniques. Le contact a sans
doute eu lieu avant que l'oléorésine ne sèche suffisamment
et ne durcisse pour devenir de l'ambre. La négation d'hier doit aujourd'hui
en toute urgence inventer ses hypothèses, ses nouvelles théories.
"L'exposition de certains arbres résinifères aurait été
soumise aux forts embruns marins". On recherche généralement
le catastrophisme ! Pourquoi vouloir passer en force. On imagine également
que des tornades auraient déraciné les arbres du littoral les
projetant sur les laisses de mer (étrangement fixes et immobiles) composées
des différents matériaux déposés par les marées
sur la plage en un épais lit d'algues et de bois échoués.
Ces laisses de mer auraient été colonisées par la biosphère
planctonique, décidément idiote car ignorant que le milieu aquatique
est ailleurs... Bref. Sans commentaire. Des évènements plus
plausibles permettent de d'expliquer le rapprochement des oléorésines
et de l'eau. Mais, pour cela, il faudrait peut-être lire la gemme d'ambre,
plutôt qu'inventer...
Outre
le travail d'inventaire des micro-organismes de l'ambre qui nécessitent
un matériel onéreux de microscopie (inventaire plusieurs fois
présenté dans la revue C. R. Palevol, en 2005 et 2007), le
travail à poursuivre, accessible à chacun -sans le moindre matériel-
serait d'expliquer l'imprégnation d'organismes dénué
de force qui peuvent (bizarrement) pénétrer dans une matrice
de résine collante dont la force mécanique plastique dépasse
de beaucoup l'activité motrice de ces "faible" organismes...
La survenue d'organismes statiques et même aquatiques posent de nombreuses
questions sur le mécanisme de piégeage des résines que
l'on pensait exclusivement aérien. Mais, une
nouvelle méthode d'exploration des ambres est justement l'un des
moyens utiles pour percer le mystère de la chambre jaune qui, oui,
peut fonctionner en milieu aquatique...
Si
l'ambre est devenu surtout célèbre pour ses inclusions de de
gros insectes et de moustiques, il est effectivement étonnant d'observer
des algues vertes et même un alevin des dans un échantillon.
Vivant dans l'eau stagnante, comment ces corps inertes peuvent-ils se retrouver
à l'intérieur d'une sécrétion de résine ?
(Rires).
Les découvertes d'inclusions d'organismes vivant dans l'eau posent
toutes le même problème. Quel a été le mécanisme
qui a permis de collecter, dans une coulée végétale épaisse,
un minuscule alevin ? Comment expliquer la présence d'un cnidaire
ou de protistes dans la sécrétion d'un arbre ? ...
Outre les inclusions elles-mêmes, c'est l'ambre qui semble parfois nous
formuler de bien étranges histoires.
Replacer
les inclusions de l'ambre dans leur biotope d'origine offre
aux chercheurs
quelques stupéfactions...
Une inclusion étrange, un alevin dans l'ambre : |
Et, si...
Et si curieusement, pour expliquer les inclusions aquatiques, la résine
fraîche apparaissait dans l'eau ! Oui,...
Oui, oublions les tornades, oublions les arbres arrachés et projetés
sur le rivage. Réfléchissons un peu et prenons l'image du volcan.
Prenons l'image de la lave d'un volcan. La matière ruisselante, collante
et pâteuse ne s'écoule pas forcément de la montage (ou
de l'arbre) mais peut poindre sous l'eau...
Quelques chercheurs (qui m'ont affirmé haut et fort QUE MES OBSERVATIONS
SONT -étaient- IMPOSSIBLES) sont incapables de transposer un modèle
évident à une situation simple et éclatante de simplicité...
Voici pour ces personnes "spécialistes"
une explication : les résines peuvent apparaître sous l'eau,
en pression, dans des cavités du sol par les racines végétales...
Les espèces dulcicoles et/ou marines piégées ne sont
alors pas des insectes...
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