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La
Mer Baltique est riche d'un trésor vraiment formidable. La
richesse n'est pas ici celle d'une faune et d'une flore vivante attrayante
pour les naturalistes, non, la richesse est ici plus mystique et concerne
une pierre empreinte d'une aura exceptionnelle. L'histoire raconte que
des pierres de résine existeraient au fond de la mer comme le témoignage
incontestable de l'existence d'un
palais légendaire...
Le voyage commence au coeur de la mer Baltique sur les fonds sableux. La mer Baltique est la mer la plus jeune de la planète. Son histoire a commencé il y a 15.000 ans, pendant la dernière ère glaciaire. Ses 8000 kilomètres de côtes longent de nombreux pays du nord de l'Europe : l'Allemagne, la Pologne, la Lituanie, la Lettonie, l'Estonie, le Danemark, la Suède, la Finlande et la Russie. Durant l'évolution géologique les glaciers ont concentré les dépôts d'ambre jaune vers des gîtes maintenant exclusivement marins. L'ambre jaune de la Mer Baltique existerait donc d'un point de vue scientifique et également selon plusieurs légendes dont celle des peupliers divins en bordure des rivières dont les larmes seraient tombées dans l'Eridan et seraient à l'origine de l'ambre. Cette légende est à voir ici, mais la légende la plus "marine" pour les anciens baltes est celle de jolie déesse des sirènes Juraté, fiancée au dieu des Eaux... |
L'encyclopédie
Océanoéduc un dvd qui raconte
l'ambre de mer mais pas seulement.
Depuis
que l'homme est devenu pêcheur, des milliers de tonnes d'ambre
Jaune ont été collectées en mer (Mer Baltique surtout)
pour les activités essentiellement industrielles. L'ambre est
né de l'écoulement de la résine en forêt.
La matière s'est accumulée en cuvettes côtières
(sous l'effet dynamique du transport de l'eau des fleuves). Les dépôts
deltaïques, ainsi formés, (parfois incomplètement
fossilisés) ont été ultérieurement remaniés
par les glaciers qui recouvraient alors l'Europe. Ainsi, durant les
longues périodes des glaciations, l'ambre a finalement été
concentré secondairement en quelques dépôts marins...
La façon la plus simple dans les régions baltes de collecter
de l'ambre reste la pêche (dessin de Runge publié en 1868).
Munis de fourches et de filets, en remuant les strates ambrifères
affleurant en mer, il est loisible de collecter quelques échantillons
(éventuellement insectifères). Conservés dans les
fonds sableux les ambres sauvegardent parfois des insectes. Et, outre
les insectes, on notera surtout l'extrême variation des couleurs
dans ambres pêchés en mer qui va du noir (=pyrites), au
rouge (=sulfures), en passant par le vert (=argiles) et le blanc (eaux).
Sans oublier évidemment la couleur bleue qui est causée
par des métaux. Certains, par poésie, diront que l'ambre
bleu porte la couleur (océan) de la mer !
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Océanoéduc,
l'ambre une petite pierre à l'édifice du formidable projet.
Né d'un simple atelier scientifique (et de la volonté aussi et surtout très persévérante des professeurs à l'esprit décidément créatif et débordant!), ce projet initialement éducatif et scientifique, intitulé "Océanoéduc", s'est transformé en épopée marine grandiose et merveilleuse! Ce travail "initiatique" aura été un peu comme ces voyages fantastiques dans la découverte où les explorations épiques -devenues légendes- rapportent ces histoires anciennes où les héros bravent toutes les difficultés aux quatre coins des océans... Le projet Océanoéduc qui présente toutes les richesses marines (et évidemment l'AMBRE, la plus belle ! Soyons surtout partial, = humour) a nécessité six ans de travail, sollicité trois niveaux de classe et engendré la création de quelque quelques 1.650 pages interactives. Comme prévu, par le capitaine aux commandes, il a fallut six ans de développement pour réaliser cette encyclopédie éducative avec les élèves. Le travail déjà terminé, fin juin 2010, et, voilà déjà l'encyclopédie Océanoéduc (DVD) qui comprend 3.943 photographies, 1.120 dessins et cartes réalisés par les élèves et quelques 229 petits films... Avec le DVD Océanoéduc, il y a quoi se perdre comme une goutte d'eau dans l'Océan. A moins que le maître des lieux nous guide avec ses cartes légendaires vers les édifices des palais mystiques engloutis où la pierre d'ambre aura été une petite pierre à l'édifice du magnifique projet. . |
Si
la mer est incontestablement la plus ancienne source d'ambre connue, ce
que rappellent les Phéniciens pour lesquels "Jain-intar",
signifie littéralement : résine de mer, force est de constater
que la la résine (d'origine végétale) a parfois piégé
des faunes aquatiques extraordinaires comme par exemple un cnidaire
marin ou un alevin (certainement
originaire d'un biotope d'eau douce, type delta de rivière)...
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la présentation avec
les
galeries des inclusions rares et les posters |
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