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Il n'y a pas si longtemps, le champignon et les
moisissures de l'ambre N'EXISTAIENT PAS !



Comme quoi il ne faut jamais désespérer ! Les détracteurs (toujours les mêmes, qui connaissent l'ambre, car autoproclamés "spécialistes") affirmaient avec force et virulence que la résine à l'origine de l'ambre, hydrophobe, constituait un milieu stérile (mortel) pour les champignons et que ces derniers surtout fragiles ne pouvaient avoir colonisé le milieu piège... Et, de fait, L'ENSEMBLE des observations rapportées en images (Eric G. 1998) par certains et même d'autres n'étaient que des artéfacts (des souillures géologiques) survenues lors de la fossilisation...
Pour dire la chose plus simplement, en 1998, en 2000 puis en 2002, les champignons N'EXISTENT PAS et ne peuvent pas avoir existé dans l'ambre... Ceci-rappelé (rires), COMME je suis heureux de voir aujourd'hui (2015), donc 17 ans plus tard, que les détracteurs écrivent après avoir réexaminé leur collection: "Among 798 pieces of amber from first collection only 3 inclusions contained insect associated fungi".
Preuve est donc faite que la chose existe
 (depuis toujours) !!! Mais, la science de l'ambre n'a de validité que si (et seulement si) c'est "DIEU le Père" (LE SCIENTIFIQUE qui a l'autorité divine) qui réalise l'observation, lui et lui seul, sur ses propres matières...














Les moisissures (surtout présentes sur les matières organiques
en décomposition) sont rares dans l'ambre crétacé birman.
Et, voici des pièces (100 M.A.) assez exceptionnelles :


















































Autre référence rare datée à 100 M.A. :










 




A lire : FOSSIL MUSHROOMS FROM MIOCENE AND CRETACEOUS
AMBERS- American Journal of Botany 84/8, p.981 à 991-1997.




En 1997 le plus vieux champignon connu à 94 M.A. En, 2017 observons
quelques références RARES à 100 M.A. et autres inclusions étranges...








      Le vocabulaire scientifique est si foisonnant en mycologie que le dossier technique de l'évolution des champignons est surtout obscur... Et, pour compliquer d'avantage le sujet, l'évolution des séries (vérifiée au niveau moléculaire avec des modifications génotypiques) peut opérer sous le seuil radar des caractères plésiomorphes... L'évolution chimique, moléculaire est en marche mais ne change pas forcément le caractère biologique considéré dans l'analyse cladistique... Et le chercheur de raconter tout cela dans un jargon inextricable...















Et, le champignon ci-dessus Tricholomataceae (100 M.A.) est situé dans cet ambre magnifique.





      Pour situer la place FONDAMENTALE ce dossier dans la science de l'ambre permettez cette introduction "sociologique" qui "explique" la paléontologie...

      Pour laisser la marque (son nom) dans l'histoire de sa discipline, pour exister sous les feux de la rampe devant les concurrents, le paléontologue (sans même s'en rendre compte, guidé par son mentor construit du même bois) a raconté l'histoire passée du monde en mettant les pièces du puzzle à l'envers. De longue date, pour ne par dire depuis toujours, le seul travail reconnu du paléontologue (maintenant rémunéré) consistait à cataloguer le plus grand nombre d'espèces possibles pour appliquer des noms aux séries différenciées par la biométrie de quelques structures... C'est l'âge d'or des inventaires qui tournent à la frénésie débridée avec l'ambre où les animalcules apparaissent par milliers... A cette époque, le dogme affirme que l'homme est au somment du vivant, et ceci étant, on va compter ses rivaux. On va dénombrer les espèces actuelles et fossiles... Selon la taille et la forme des appendices considérés, l'omniscient raconte alors les espèces actuelles et passées. Jusqu'à l'écueil de donner 53 noms scientifiques différents à une seule et même éponge ! (Rires !) Jusqu'à l'ineptie de donner des noms différents à des animaux qui changeaient seulement d'allure selon leur âge, (c'est le cas des dinosaures). Et, que dire de ces entités biologiques qui d'un stade larvaire à 6 pattes (donc "insecte"?) deviennent autre chose puisque parés d'un nombre variable d'appendices après une mue intermédiaire ? Bigre, la nature est indomptable et ne veut pas se soumettre à la classification des espèces inventée par la science... Le concept d'espèce n'étant théorisé pour les fossiles que sur les seules formes adultes, le jeu de description des archives à trouvé ses limites. En admettant que 10 millions d'espèces vivent actuellement sur Terre, on peut s'attendre à ce qu'il y ait un milliard d'espèces différentes dans le grand livre paléontologique du monde (où les formes adultes côtoient évidemment les formes juvéniles). Dans ce grand bal halluciné des inventaires, les paléontologues anglais de l'ambre (ayant épuisés tous les noms patronymiques de leurs clans) vendent encore en 2010 au public (sans humour, pour 10.000 €) le nom des espèces fossiles.
En affirmant par le dogme que l'homme est au sommet de toute chose, dans l'espace temps terrestre, le paléontologue ouvre le grand livre de la Vie et invente la notion d'espèce comme une "bulle" incompressible déjà placée dans un décor linéaire ou plan. (Bien évidemment le mot linéaire est ici un raccourci de rédaction car tout le monde sait aujourd'hui que l'évolution se développe comme un buisson rayonnant en 3D. Cela n'est plus du tout linéaire ! ) Mais, pour simplifier, disons qu'au plus bas il y a les minéraux, puis il a les végétaux, ensuite, viennent les animaux et enfin l'homme arrive au sommet des chaines de prédations. Dans cette conception, dans cette dichotomie (fausse) du monde, le chercheur donne une audience aux théories les plus médiatiques (comme celle de la disparition des dinosaures par la météorite), où à celles qui valorisent la suprématie de quelques concepts (comme le plus méchant mange le plus fragile). Dans cette lecture médiatique des choses, le paléontologue (qui commente la vérité dérisoire) ne s'intéresse qu'aux fossiles le plus visuels. Pour dire les choses simplement, on raconte la Vie passée au nombre de bulles qui cohabitent par époques, les unes à côté des autres. Les bulles ne peuvent pas se mélanger. Et, si elles éclatent, si elles disparaissent, on appelle cela une extinction. Pour expliquer les extinctions (le défaut de bulles par époque), les paléontologues inventent des théories rapportées (parfois saugrenues car déjà révisées d'une rustine pour supporter les contre exemples). Dans cette narration égo-centrée (sur l'homme) et lucrative, où les fossiles prestigieux se vendent très cher, les fossiles TRES visuels sont priorisés. Pourtant l'essentiel de l'histoire se joue dans l'invisible et le minuscule plutôt informe. (comme ces filaments ci-dessus dénigrés des chercheurs).

      
Les grandes étapes des bouleversements du vivant se sont jouées sur une partition qui n'a laissé pour ainsi dire aucun fossile. En hiérarchisant les acteurs de l'histoire du monde : [minéraux, végétaux, animaux, homme] le narrateur s'est isolé des rouages fins du monde. Les bouleversements majeurs du monde ont été opérés par des acteurs imperceptibles (et plutôt absents du registre des fossiles). L'émergence de l'atmosphère s'est mise en place par l'activité d'organismes minuscules dans la soupe marine primitive... Des bactéries, des algues, des champignons, des moisissures sont devenus les acteurs 'imperceptibles' mais moteurs des grands équilibres respiratoires qui ont orchestré les étapes cruciales du vivant... Les végétaux fortunés sur une atmosphère (particulière) ont prospéré et se sont accumulés en dépôts tellement encombrants qu'il faut attendre l'invention des moisissures blanches au carbonifère pour nettoyer le grand désordre des dépôts végétaux carbonifères. Puis, lorsque les plantes à fleurs, pionnières des lacs, (dans les eaux évidemment stagnantes) ont déposés leurs matières alors décomposées par des organismes saprophytes, les équilibres en oxygène ont encore été modifiés ruinant les animaux incapables de moduler leur respiration. Tous les acteurs biotiques de la planète sont sous contrôle (direct et indirect) des champignons et assimilés qui orientent et conditionnent les végétaux (autotrophes) et guident alors les équilibres gazeux de la planète.
Pour ne donner qu'un exemple, prenons la fourmi camponote. Certains champignons parasites peuvent prendre le "contrôle" ce certaines espèces animales pour les guider vers des situations originales et favorables à leur dissémination en dispersant par exemple leurs spores à partir des hauteurs d'un couvert végétal. Des fourmis Camponotes qui sont parasitées par des Ophiocordyceps meurent par des protéines qui détruisent les muscles des mandibules de l'insecte (qui restent fermées) et maintiennent ainsi l'insecte cramponné au couvert végétal améliorant la reproduction du champignon.
L'homme n'est surtout pas au sommet de la pyramide du vivant. Il est d'avantage sous l'influence de tous les maillons sous-jacents qui forment la chaîne trophique. Le ROI, le grand chef qui orchestre tout depuis la base est sans doute le "champignon" ubiquiste qui règne sans partage depuis toujours. Ignorés de la science spectacle paléontologique qui raconte les seuls fossiles médiatiques (et donc oublié de l'argumentaire explicatif), les champignons, les bactéries, les moisissures, les algues sont "jetés aux oubliettes alors que ce registre constitue le terreau d'articulation du vivant. Informes, fragiles, imperceptibles, minuscules et éphémères, ces organismes aux traces reliques inappréciables sont dénigrés des paléontologues (au moins de l'ambre) au seul prétexte qu'ils ne sont pas médiatiques. Pourtant les plus grands Arthropleura (ces scolopendres gigantesques de plus de 3m de long) que l'on retrouve uniquement dans le charbon fossilifère d'Autun ont été conditionnés par la respiration passive rendue possible par une atmosphère riche en oxygène. Pour prendre un exemple opposé, la disparition mondiale des batraciens contemporains contaminés par le petit champignon chitride pathogène démontre que le règne fongique peut décimer un groupe animal sans laisser de trace fossile du coupable. Un autre phénomène étrange, certaines forêt (jusque là saines et normalement productrices d'ambre) peuvent devenir malades (on a parfois évoqué le terme de succinose) et ne rapporter AUCUN insecte inclus dans l'ambre (rendant l'énigme inextricable) alors que le coupable peut sans doute être identifié dans l'activité d'un acteur du règne fongique qui modifie les biotopes des eaux stagnantes. Les champignons (et associés) ont démontrés qu'ils pouvaient coloniser les gemmes résineuses et même l'ambre supposés être des milieux plutôt abiotiques. Les grands animaux jusqu'aux plus petits et également les végétaux sont contrôlés pour ne pas dire "manipulés" par les champignons. Tout cela pour dire que ce registre est le ciment d'évolution des tous les autres.











      Formant un feutrage parfois dense, les champignons, moisissures et "assimilés" (feutrages bactériens) peuvent apparaître à profusion sur le bois mort et donc tomber au piège aérien des résines. Mais, la grande famille des moisissures et assimilées a aussi ses acteurs qui peuvent coloniser les matières sous l'eau. Sans tomber dans la systématique pure et dure, les Oomycetes par exemple, qui sont eucaryotes filamenteux non photosynthétiques, ressemblent au groupe proche des champignons et sont surtout des espèces aquatiques. De fait exclusivement aérien ou souterrain et agissant parfois aussi en milieu inondé, le piège des oléorésines peut rapporter une multitude de champignons - moisissures. Certains fossiles baltes (mais pas seulement) démontrent que les gemmes antiques (pas encore totalement polymérisées) ont parfois été colonisées par ces organismes vivants. Voyage au monde étrange des filaments et champignons dans l'ambre...Ci dessus, voici trois espèces de champignons de l'ambre de la Baltique (Eocène) décrites par Berkeley (1848). De gauche à droite : Penicillites curtipes, Brachycladium thomasinum, Streptothrix spiralis. Les dessins sont représentés sur un bois contemporain (Photo Eric Geirnaert) couvert de champignons.



Le voyage d'exploration des filaments fongiques
et des "machins" plus ou moins bactériens
est infini dans l'ambre...









La "mycoflore" fossile des ambres composée surtout d'ascomycètes mais pas seulement.
Les champignons de l'ambre.




      La plupart des champignons (petits champignons charnus sur pieds et autres moisissures, tel que nous l'entendons) sont des organismes qui, imprégnés d'eau, sont altérables au moindre choc... Amorphes, fragiles, éphémères et mous, ne vivant d'ailleurs que quelques jours complètement développés, les petits champignons sont sensibles au chimisme de la résine et sont, de fait, de très mauvais acteurs de la scène d'ambre. Et, pourtant ils devaient être nombreux et bien distribués dans le paléo biotope de la forêt humide...
Les rares découvertes de champignons émerveillent les mycologues ! Sans ambre, pas le moindre indice exploitable sur la présence éventuelle des champignons antiques. Exception faite de quelques traces dans les grès (à Álava) dans le nord de l'Espagne, il n'y a que l'ambre pour restituer les premiers champignons. Mais, découvrir un champignon de l'ambre, cela se mérite...

      C'est en travaillant précisément les paramètres (d'un nouveau procédé d'exploration) de la prise d'image des inclusions organiques de l'ambre que l'on peut révéler les détails de quelques champignons diaphanes, lesquels, sont pourtant de précieux bio indicateurs du palé biotope. Cependant l'incertitude de la datation des échantillons, les données fragmentaires sur le support, le mauvais examen des séries -où les fossiles font surtout défaut- rend difficiles les descriptions phylogénétiques ainsi que les aires cosmopolites des aires de paléo distribution. Mais, peu importe la difficulté. Révéler de si précieuses inclusions est un voyage de contemplation qui rivalise de beauté avec l'histoire merveilleuse de raconter les populations entomologiques de la forêt d'ambre.

      Tandis que le web devient payant, tandis qu'il faut payer avec sa carte bancaire pour consulter un article (où n'apparaissent pas les images !), offrons nous GRATUITEMENT sur Ambre.Jaune un "Voyage pédagogique" au pays des champignons de la forêt d'ambre !





Pièce unique TRE RARE, un champignon
charnu dans l'ambre birman (100 M.A.)












Bon... Ci-dessous, toutes ces masses rondes (selon les
spécialistes) seraient des petits champignons...
Oui mais NON... Regardons la chose.


















Alors, observations faites,... ces petites massues
seraient (toutes) des champignons?












Non, ce sont des mollusques marins...






















      L'ambre crétacé birman (100 M.A.), ci-dessus, a des propriétés optiques surprenantes souvent plus marquées que celles du succin balte (40 M.A.). Certains échantillons amenés au soleil zénithal montrent un effet "bleuissant" des surfaces qui n'est rien d'autre que la fluorescence naturelle (originelle) visible de jour ! Observer une fluorescence en lumière blanche de jour est plutôt rare dans la nature ! Cela tient ici à l'imprégnation remarquable de composés végétaux (comme des hydrocarbures contenant à l'occasion du pérylène identifié dans le matériel dominicain) dans la matrice profonde des oléorésines fraîches avant induration puis fossilisation. La fluorescence est initiée par des apports végétaux ce que démontre cette inclusion ronde" (inerte) qui apporte un ilot épargné par son volume incrusté resté inexpressif... La vacuole ronde a été formée par un mollusque marin Pholadidae (Martesiinae)...
L'ambre joliment coloré ci-dessus est une réponse de fluorescence en lumière blanche au soleil et le la vacuole rapportant sans doute quelques impuretés minérales répond d'un éclat blanc. L'éclat blanc dans le volume de l'ambre résulte de l'interaction des petites particules minérales qui renvoient intégralement la lumière du soleil. La vacuole n'a donc pas de réponse en fluorescence...










En forme d'entonnoir, assise ronde soutenant un réceptacle lisse, l'inclusion
balte, ... n'est pas une fleur... Ce n'est pas non plus, ... un insecte.
Bref, c'est quoi ?

Découverte, Collection et Photographie : Eric GEIRNAERT, (juin 2000).



      Classification évidemment perfectible, rangés ici dans le site web Ambre.jaune, dans le registre des inclusions associées à l'eau, les champignons de l'ambre apparaissent surtout dans les biotopes forestiers, (mais proches d'un delta ou sur l'estran de la presqu'île d'un site) où apparaissent, étrangement, ... de TRES nombreuses traces d'eau...

      D'un point de vue numérique, en nombre d'inclusions trouvées par lot de brut examiné, les mycètes de l'ambre semblent effectivement associées aux inclusions d'un micro biotope aquatiques ou semi aquatique où existent quelques protozoaires, des micro algues, quelques flagellés et des protozoaires parmi une entomofaune bien distribuée et surtout inféodée au biotope d'eau, au moins pour les larves...
Dit autrement : 'dans ce lot où apparaissent quelques insectes qui venaient pondre, les traces de champignons sont très nombreuses'...




En forme de coupe régulière ouverte et qui ressemble alors à une corne d'abondance
(ou une trompette), ce magnifique champignon balte, 10 mm, partiellement
digéré par la résine, est une mention unique d'une espèce jamais référencée.

Découverte, Collection et Photographie : Eric GEIRNAERT, (juin 2000).











Heu... Fungus ??? Ou pas "FUNGUS"...

      Ce qui semble être (ci-dessus) un champignon en forme de corne d'abondance pourrait bien être autre choses... Et, l'expertise ne se fait pas spécialement sur l'inclusion à proprement parler, mais, sur la lecture logique des traces associées et dispersées dans la gemme. En suivant les traces, d'ailleurs concordantes dans plusieurs ambres du même lot, en tenant un exercice de taphonomie, on peut découvrir que le cône est le bol desséché d'une ancienne "fleur"...





Heu... Fungus ??? Ou pas "FUNGUS"... Donnons l'interprétation de la chose :














Découverte, Collection et Photographie : Eric GEIRNAERT, (septembre 2010).

      La présence des champignons dans l'ambre jaune est attestée par de très rares fossiles, (comme ci-dessus), qui correctement "analysés", pourraient laisser penser que certaines espèces étaient colorées (présence de pigments "conservés" dans la gemme d'ambre ?)...











Voici le détail d'une inclusion minuscule et fragile...

Découverte, Collection et Photographie : Eric GEIRNAERT, (septembre 2010).



Le petit champignon aura-t-il été arraché de son support à la suite d'une
tempête, qui, temporairement aura bouleversé les données du
biotope, -où d'ailleurs l'assemblage de traces de plusieurs
bois fossiles devrait permettre de comprendre
d'avantage la situation précise du site-.




      Petits "ballons" montés sur des pieds droits, certains champignons comme les Aspergillus sont de véritables raretés de l'ambre. Ces champignons filamenteux (imparfaits) sont rattachés à la classe des champignons Deutéromycètes.



      Les petites moisissures saprophytes, sur pied, (ici minuscules, et, associées à un biotope humide), sans doute présentes partout dans la forêt d'ambre, sont rares, très rares en inclusions... Ces champignons impliqués dans de nombreuses pathologies ne sont pas corrélés à un affaiblissement (théorique) des arbres antiques dont la réponse physiologique aurait été matérialisée par une sécrétion excessive de résine (désignée sous le nom de succinose). LA CHOSE LE PLUS INTERESSANTE A NOTER EST QUE CES CHAMPIGNONS Ascomycètes SEMBLENT S'ETRE DEVELOPPE et AVOIR MEME COLONISE LA GEMME DE RESINE (L'INTERIEUR PROFOND DE LA MATRICE) -traversant le fluage des coulées, pénétrant parfois les épaisseurs profondes- tandis que les sécrétions étaient amassées et figées dans la litière plus ou moins inondée du biotope antique. La présence des champignons n'est pas un piégeage par la résine mais UNE COLONISATION PROFONDE des matières par l'espèce vivante. La colonisation des gemmes par plusieurs familles de champignons, des moisissures (quelques algues et parfais des animaux cellulaires) est parfois étonnante !



      De la classe des Ascomycètes, de l'ordre des Eurotiales, les Aspergillus sont des champignons filamenteux, de type moisissure, (difficiles à repérer dans l'ambre) dont la colonie se présente, comme ici, sous forme duveteuse... Ces champignons n'apparaissent sur la matière carbonée qu'en décomposition...




      En examinant -en détail- les inclusions fossiles, on peut supposer que quelques spécimens antiques (à croissance rapide car plusieurs morphes synchrones apparaissent dans quelques échantillons d'un même lot) pouvaient probablement être colorés. Exception faite de cette mention unique d'une moisissure restée colorée, (photo ci-dessous), les couleurs vives -et sans doute variées- des spécimens antiques retrouvés dans l'ambre (surtout au niveau des conidies, = spores assurant la multiplication asexuée des champignons) ont été dénaturées par le chimisme de la résine. On connaît environ 200 espèces d'Aspergillus actuels. Le thalle cloisonné, (formé de nombreuses conidies, formant la "tête aspergillaire") est porté droit sur un petit pied particulièrement fragile aux attaques de la résine. Les Aspergillus sont ubiquistes, cosmopolites... Et, constituent surtout des inclusions précieuses pour le collectionneur, (=humour).







      Ces moisissures (rarement colorées), ici repérée sur l'antenne d'une petite abeille sans aiguillon, se développent souvent sur la matière organique morte et semble croître dans le milieu piège de la résine fraîche. Les filaments, très fins, grandissent et traversent tant les structures organiques du support que les coulées de la résine. La coloration de cette mention n'est rigoureusement pas un artefact...




L'ambre colonisé par des moisissures ! Voici une autre inclusion de l'ambre pouvant facilement passer inaperçue...



Autre inclusion pouvant facilement passer inaperçue, voici des moisissures (Beauveria ?) sur une dépouille animale du plus grand intérêt !
De fines moisissures (qui se sont développées sur la larve d'insecte) accompagnent parfaitement le fluage blanc, lequel, est une réaction
de dégazage née à partir des liquides corporel de l'animal. Le développement de ces moisissures s'est donc réalisé dans la
gemme de résine !
Tombée de l'arbre, après sa vie aérienne, la résine a donc été colonisée par des champignons.
L'ambre a été "colonisé" par des moisissures. Les moisissures n'ont pas été "attrapées" (au petit bonheur la
chance) par le piège aérien. Non, les moisissures se sont développées juste avec la capture de
l'insecte puis quelque temps en profondeur dans la gemme végétale sur le corps animal.







      De nombreuses petites moisissures et champignons devaient exister dans la forêt d'ambre (dont on notera que le climat devait être chaud et humide). Cependant, les références mycologiques retrouvées dans l'ambre sont rares.
Cette magnifique larve de coléoptère (nimbée dans un son halo blanc de dégazage, signature avérée d'un matériel balte qui réagit à l'humidité) est recouverte d'une moisissure blanche particulièrement fine et surtout difficile à examiner.
L'avantage de photographier les inclusions organiques à partir du matériel brut conservé en volume 3D est de pouvoir aller chercher les angles intéressants des meilleures prises de vue, (3 sont présentées ici) ce que ne permet pas le montage des inclusions en lames minces.

      Il est intéressant de supposer (c'est une hypothèse) la rapide colonisation de la moisissure sur le substrat mort. On notera qu'à l'arrière de l'abdomen, la larve de coléoptère est piégée avec de nombreuses portions de bois et particulièrement des feuilles et des tiges (d'espèces aquatiques?). La petite moisissure devait peut-être déjà exister du vivant de l'insecte, se développant alors, sans doute, sur des feuilles endommagées qui devenaient nécrotiques. Cachée dan le halo blanc, ces petites formations filamenteuses blanches ressemblent assez à des à des champignons Beauveria, champignons imparfaits filamenteux appartenant à la classe des Deutéromycètes. Le Beauveria regroupe quatre espèces saprophytes ou parasites et entomopathogènes. Les colonies sont cotonneuses à poudreuses, généralement de couleur blanche ou jaune pâle à rose pâle.

      Cette larve d'insecte, (sans doute un coléoptère), couverte de champignons, certes, pas très "esthétique" (pour une collection) est cependant extraite du cd-Rom Ambre qui regroupe un large panel des belles et rares inclusions. C'est surtout la technique photographique, qui offre la possibilité d'aller chercher les indices infimes cachés dans la résine. Présenton deux autre cas, où l'image va chercher le thorax d'un diptère, puis, le dos d'un psoque...




Découverte, Collection et Photographie : Eric GEIRNAERT, (septembre 2010).






Découverte, Collection et Photographie : Eric GEIRNAERT, (septembre 2010).



      Après les mosissures fines, -difficiles à examiner-, observons maintenant des petits amas globuleux et ramifiés, (plus sombres) piégés dans l'ambre, qui ressemblent à des lichens.





Inclusions globuleuses, ramifiées, souvent associées à des insectes mais
qui restent difficiles à déterminer avec précision...



      De la classe des Ascomycètes, ces formations ovoïdes, parfois globuleuses, en colonies duveteuses, qui apparaissent de couleur grise à vert olive, pourraient être des Chaetomium ? On notera des poils simples ou ramifiés, raides, (ondulés ou parfois spiralés) qui résistent assez bien à la force du flux de la déformation par l'écoulement de la résine. Sans doute ubiquitaires et assez communes dans l'environnement de la forêt de résine, ces formations globuleuses ramifiées sont souvent associées à des insectes, et, peut-être phytopathogènes, pouvaient-elles être impliquées dans diverses infections.



      Tandis que l'Université de Cornel nous explique le potentiel formidable que constitue la découverte d'un champignon Aspergillus sur un collembole de l'ambre, (fossile entreposé au musée Smithsonian), présentons un collembole de l'ambre (ci dessous) parasité par des champignons fossiles d'espèces non documentées ?! Il est probable que ces champignons antiques, (peut-être saprophytes ?), puissent avoir été parasites d'insectes vivants... Au regard du potentiel formidable de ces fossiles rares, qui émerveillent les spécialistes, présentons quelques spécimens issus de ces lots d'ambres bruts où les traces d'eau et d'humidité du paléo biotope sont nombreuses.




Découverte, Collection et Photographie : Eric GEIRNAERT, (septembre 2010).




      Le champignon, c'est le label de prestige de la belle collection !

      A ce jour, tous gisements confondus, (Eric G. 2002), la plus vieille inclusion identifiée est celle d'un champignon dans un ambre anglais du Carbonifère (Smith 1896). Cet ambre, connu sous le nom de Middletonite, a été trouvé dans le district de Kilmarnock. En plus du pollen et de différentes portions incomplètes de fleurs de conifères, l'échantillon contenait un fossile de champignon du plus grand intérêt (dans une nouvelle espèce et dans un nouveau genre, et, même dans un ordre inédit). La seconde inclusion, toujours en terme d'ancienneté, est encore un champignon trouvé dans un ambre triasique allemand (Carnien 125 M.A.).





Quelques mycètes fossiles peuvent être référencés dans l'ambre, car plusieurs
espèces se développent à l'extérieur des insectes, enveloppant les organes.
Découverte, Collection et Photographie : Eric GEIRNAERT, (septembre 2010).





Mais, certaines espèces se développent à l'intérieur des insectes et traversent
la cuticule comme cela apparaît sur les yeux à facette de ce diptère.
Découverte, Collection et Photographie : Eric GEIRNAERT, (septembre 2010).





Le champignon se développe à l'intérieur de la pupe de cet insecte et
traverse la cuticule pour croître, quelques temps, dans la résine fraîche.
Découverte, Collection et Photographie : Eric GEIRNAERT, (octobre 2010).




      Cette dernière découverte est surtout intéressante car elle montre (démontre?, ou plutôt semble indiquer) que les filaments se sont développés dans la résine fraîche (encore tendre, = non indurée) en franchissant sans déformation les coulées de résine déjà déployées sous le poids de la pesanteur. Là où l'insecte meurt par étouffement, le champignon semble pouvoir se développer quelques temps dans le milieu piège de la résine en progressant libre dans la gemme ?... Ces observations difficiles dans la résine ont été rendues possibles par l'invention d'une nouvelle méthode d'observation non destructives des échantillons, -méthode bientôt présentée en article dans la presse avec une version cd-rom de la photothèque AMBRE-.





Voici un champignon qui semble s'être déployé "librement" -sur une patte de moustique-
sans déformation du fluage par la contrainte des forces exercées par le
poids du flux de la résine qui roule en coulées successives...






















En examinant les petites inclusions de l'ambre, il semble que l'on puisse
avoir la preuve de la colonisation de la gemme tendre
-avant induration- par des espèces vivantes !



      Revenons à cette hypothèse où le champignon filamenteux pourrait se développer quelques temps, dans le milieu piège de la résine encore fraîche. La lecture taphonomique du fossile démontre le fait.

      Une lecture taphonomique du fossile démontre que le champignon A1 (au premier plan) s'est déployé dans le milieu stabilisé (immobilisé) alors que celui avait précédemment étiré le champignon A2 dans la direction des forces qui d'ailleurs ont modifié la position des insectes comme l'indique l'aile ouverte du diptère B, en arrière plan. Collé au tronc de l'arbre -déjà dans la résine?-, le champignon A2 a été déformé par le mouvement du flux de la résine sous le poids de la pesanteur. Puis, la résine tombée au sol -donc figée- a laissé vierge le déploiement libre du champignon A1... La lecture taphonomique de la gemme donne la chronologie logique du fossile et démontre effectivement qu'un champignon progresse dans le milieu piège resté tendre.



La taphonomie d'un champignon !


Comment interpréter le fossile ci dessous :
un petit panache étrange attenant à un insecte est déformé par le fluage tandis
qu'un second, attaché au même insecte, est rayonnant... La découverte d'une inclusion mycélienne dont la
croissance est rayonnante (sur une dépouille animale déjà roulée par le fluage) constitue
une preuve irréfutable d'un développement retardé.





Le petit fossile avec moisissures double orientations dans un même fluage, une rareté !
Les champignons A1 et A2 sont
sur les pattes d'un même moustique et, pourtant, ils ne sont pas affectés par
les mêmes déformations plastiques... Le champignon A1 s'est développé (après A2) sans
doute lorsque la résine fraîche, tombée au sol, était figée...


      Le développement d'organismes vivants dans l'ambre serait un conte de fée ?!

      Selon certains internautes qui se mêle de commenter et critiquer sans cartouche, le développement d'organismes vivants dans l'ambre serait un conte de fée ! Un confrère me disait récemment : Ce qui me sidère c'est que ceux qui n'ont rien à présenter, n'ont rien écrit ou photographié se mêlent de commenter et critiquer sans cartouches. C'est comme souvent "les cons osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît" (Lino Ventura).
Le développement d'organismes vivants dans l'ambre (avant fossilisation), n'est pas un conte de fée !



      Et, pour éclairer le sujet, commentons cette photographie, présentée, ci-dessus.

      Dans un même fossile d'ambre, sur un moustique somme toute assez commun, plusieurs amas de moisissures présentes aux pattes suivent le flux d'ondes de la résine, laquelle, coule sous l'effet de la pesanteur en étirant les filaments vers le bas et la gauche de l'image comme cela est visible en A2.

      Mais, chose REMARQUABLE, sur le dit moustique (qui apparaît flou sur le bas à gauche de l'image, -excusez le cliché, l'image souhaite surtout montrer les moisissures-) la patte médiane au point A1 montre une moisissure qui semble s'être développée de façon radiale, -dans toutes les directions- en ignorant les forces de la résine !!! C'est comme si ce développement de moisissure ignorait le fluage surtout efficient au point A2. Alors pourquoi un tel paradoxe? Le développement radial d'une moisissure qui gagne le milieu piège dans un axe de croissance non-conforme au fluage (d'ailleurs enregistré par les mêmes moisissure sur le même insecte) suggère une chronologie des évènements où l'organisme vivant qu'est la moisissure semble avoir colonisé la résine encore plastique mais immobilisée sans doute dans les roches encaissante du dépôt. Ce fossile qui existe en tant que tel, où deux directions apparaissent pour la progression des moisissures, est une preuve que des organismes vivants peuvent coloniser la résine pendant le fluage et quelque temps après.

      Preuve est donnée par cette référence intéressante que des organismes vivants peuvent se développer vivants dans la gemme (avant induration). Oui, des moisissures peuvent croître dans la résine tendre, qui, bientôt durcie par la diagenèse bloque tout développement de croissance. Certains ambres colorés (anormalement) semblent avoir été imprégnés par des pigments d'organismes colonisateurs (algues bleus, pigments de champignons). Le panache d'une moisissure qui traverse les flux d'ondes de la résine ignorant le fluage antérieur fait penser un peu aux racines d'un arbre qui transpercent les couches sédimentaires profondes éventuellement déformées du sol. Le panache de moisissure A1 s'est développé après l'effet fluage (déformation lente par la contrainte du mouvement fluide) et a profité des liquides viscéraux de l'insecte. Le développement d'un organisme vivant dans le milieu piège est donc démontré par une lecture taphonomique sur un fossile. Nous ne sommes pas ici au niveau de l'hypothèse mais des faits. Raconter le fossile dans une lecture taphonomique n'est pas une hypothèse, c'est un exercice de pure logique. La résine antique que l'on pensait une matière piège étouffante, (actualisme oblige) a laissé croître des organismes vivants dont la progression est occasionnellement significative dans une lecture taphonomique! Ce fossile très utile à la démonstration atteste que des organismes vivants peuvent coloniser une gemme encore tendre à l'origine de l'ambre. Ce fossile bouleverse nos idées dogmatiques du milieu piège de l'ambre.

      Je suis surpris que l'on n'apporte pas plus d'intérêt aux lectures logiques des indices taphonomiques des inclusions organiques. Les travaux publiés se limitent trop souvent aux descriptions morphologiques des types nouveaux. Mais, des choses simples comme les positions des objets sont souvent ignorées. Et, il faut une redoutable précision optique pour aller chercher les moisissures diaphanes dans des ambres conservés en volume 3D. Si vous débitez les ambres en lames minces, vous risquez de passer à coté de belles découvertes. Certaines algues aquatiques, des moisissures aériennes semblent avoir été capables de coloniser les résines antiques. Cette découverte complète le travail de lecture de certains auteurs qui admettent enfin des "perméabilités biotiques" (certes limitées dans le temps) à des organismes dénués de force physique mais qui apparaissaient parfois profonds dans la gemme  ! Attention, croissance, ne veut pas dire présence ! Trouver une inclusion organique couverte de moisissures ne permet pas forcément de démontrer la croissance post-mortem ! Une seule référence parmi une centaine d'observations permet dans ma collection de développer la démonstration taphonomique.



      Pour ceux qui souhaiteraient suivre l'étude des champignons de l'ambre rappelons (Eric G. 2002) que l'apparition des premiers conifères fournit des débris sporadiques de résines d'âge carbonifère... Et, ces premières sécrétions fossiles ont permis de découvrir en Angleterre, la toute première inclusion du Paléozoïque, il s'agit d'un champignon (Smith, 1896).



      Comment mieux finir cette présentation (non exhaustive) des champignons de l'ambre qu'en présentant UNE MENTION UNIQUE? Cette image montre le développement de champignons mycètes de l'ambre qui participent à la putréfaction d'une portion de cadavre. Le champignon se développe sur une section d'un doigt de lézard et accompagne le mouvement du flux de la résine avant fossilisation en ambre. Avec la découverte de sang fossile coulant d'une dépouille (=dépouille sanguinolente,
voir le sang fossile ) cette mention d'un champignon saprophyte qui envahit un cadavre EST UNE DECOUVERTE EXCEPTIONELLE !





La putréfaction de dépouilles de vertébrés par des champignons n'a jamais
été examinée dans l'ambre. Cette inclusion est une mention unique.





Ces filaments mycéliens, actinomycètes?, d'un intérêt considérable, ne
pourraient-il pas constituer la base d'un article de science ?



Découverte, Collection et Photographie :
Eric GEIRNAERT, (septembre 2010).







-Dear Eric,The threads look like fungae mycelia. Best regards. Joerg Wunderlich.

-Hi Eric,These look like fungal filaments to me
. David Penney.

-I think it is either fungal hyphae or filamentous bacteria, both being common on dead organic material.
These filaments probably started to grow on the vertebrate remain and grew into the liquid resin
for a while before solidification occured. Is this Baltic amber?
With best wishes,
Alexander R. Schmidt.




      Commentaire de l'inclusion.

       Désignés en anglais de Ray fungi, (soit rayonnants champignons) ou "Champignons à rayons" les Actinomycètes sont des bactéries en colonies dont les structures constituées d'hyphes évoluent par croissance centrifuge à partir de la spore d'origine. L'organisme général se matérialise alors par des filaments, très fins, de quelques microns de diamètres. Ces amas filamenteux centrifuges se développent dans la matière organique en décomposition. Ubiquistes et pionnières, ces bactéries filamenteuses peuvent se déployer dans des milieux les plus hostiles, et, la découverte unique de cette mention rare sur une dépouille de vertébré de l'ambre, montre sans conteste que le feutrage existait à l'air libre (sur la dépouille) avant d'être englué et piégé en profondeur dans la résine non indurée.



Et, déjà une seconde découverte dans le même lot de brut !

Autres développements mycéliens d'un très grand
intérêt sur l'épiderme et la dépouille d'un lézard.




Découverte, Collection et Photographie :
Eric GEIRNAERT, (octobre 2010).







D'autres inclusions fossiles seront
bientôt présentées dans cette page web.













Vous avez une question, vous souhaitez avoir une expertise gratuite de vos inclusions.
Vous pouvez participer au Forum




Pour approfondir l'étude des champignons de l'ambre, voici quelques mentions bibliographiques :

- George O. Poinar, Jr. and Rolf Singer. 1990. Revue Science Vol 248 Juin. Upper Eocene Gilled Mushroom from the Dominican Republic. (p 1099-1101)
- Benjamin M. Waggoner, 1994.
Journal of Paleontology. Volume 68, No. 2Mars. pp. 398-401. Fossil Actinomycete in Eocene-Oligocene Dominican Amber
- D. S. Hibbett, D. Grimaldi, M. J. Donoghue. 1995.
Revue Nature Vol 377 Octobre. Cretaceous mushrooms in amber. (p 487).
- David S. Hibbett, David Grimaldi and Michael J. Donoghue. 1997. American Journal of Botany 84(8): 981-991. Fossil Mushrooms from miocene and cretaceous ambers and the evolution of HOMOBASIDIOMYCETES.
- Poinar, G.O. 1998. Fossils Explained 22: Palaeontology of amber. Geology Today 14(4): 154-160.
- Hughes, M. et al. 2004. Stigmatomyces from New Zealand and New Caledonia: new records, new species and two new host families. Mycologia 96(4): 834-844.
- Darfelt, H. and Schmidt, A.R. 2005. A fossil Aspergillus from Baltic amber. Mycol. Res. 109(8): 956-960.
- Poinar Jr., G. Poinar, R. 2005. Fossil evidence of insect pathogens. Journal of Invertebrate Pathology 89: 243-250.
- Carmen Ascaso, Jacek Wierzchos, Mariela Speranza, Juan Carlos Gutiérrez , Ana Martín González , Asuncion de los Ríos and Jesús Alonso. 2005. Revue : Micropaleontology, Volume 51, No. 1, pp. 59-72. Fossil Protists and Fungi in Amber and Rock Substrates.
- Rossi, W. et al. 2005. A new species of Stigmatomyces from Baltic amber, the first fossil record of Laboulbeniomycetes. Mycol. Res. 109(3): 271-274.
- Poinar, G.O. and Buckley, R. 2007. Evidence of mycoparasitism and hypermycoparasitism in Early Cretaceous amber. Mycol. Res. 111(4): 503-505.
- Hibbett, D.S. et al. 2007. A higher-level phylogenetic classification of the Fungi. Mycol. Res. 111(5): 509-547.



Un dossier (PDF) relatifs aux coléoptères qui mangent le champignons au Crétacé.

Un dossier (PDF) relatif aux champignons trouvés dans l'ambre.

Un dossier (PDF) relatif aux champignons carnivores de l'ambre Crétacé.

Un dossier (PDF) concernant le plus vieux fossile de champignon.

Un dossier (PDF) concernant les fossiles de champignons originaire de l'ambre du miocène et du crétacé et l'évolution des HOMOBASIDIOMYCETES.


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