La
paléontologie est la science qui étudie les restes
d'organismes disparus. A la croisée de plusieurs disciplines
importantes et malgré l'intérêt fort qu'elle peut
susciter chez certains, la paléontologie (de "vieux papa"
/ humour) n'est pas vraiment le sujet de pointe et/ou d'actualité
le plus efficace pour intégrer le monde moderne surtout économique
conduit par les entreprises (pragmatiques) qui proposent du travail...
La paléontologie est une science surtout cérébrale...
C'est une discipline qui peut en quelque sorte se vivre de l'intérieur,
comme une "religion" avec "philosophie", introspections
et réflexions personnelles... Dit autrement, la paléontologie
ne va pas sauver l'avenir de l'humanité... Ceci étant,
pourquoi alors y consacrer autant de temps et d'énergie ?
Pourquoi construire ce "Musée Jaune virtuel" ? |
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On
peut appréhender le monde de deux façons... On peut
vivre (écouter) les rapports des donneurs d'informations; le
monde moderne nous écrase d'informations (parfois orientées)
venues de toutes parts... Ou, autre solution, celle que je privilégie,
on peut lire la réalité des choses en faisant son propre
chemin... Le chemin est alors initiatique et personnel, il construit
l'individu... On ouvre les yeux... On regarde sans rien préméditer...
Le cerveau éveillé intègre les constats et s'alimente
aux seules explorations personnelles (alors factuelles et authentiques)...
Ici aucune doctrine, aucune influence... Lorsque l'on fait le chemin
initiatique de la paléontologie de l'ambre on AVANCE en terres
libres sans aucunes contraintes. Si vous écoutez les médias,
si vous regardez la télévision, si vous suivez les files
d'actualités de l'information spectacle vous vivez sous "influence"...
Par contre dès que vous explorez l'ambre fossile (vous-même)
TOUT CHANGE !!! VOUS VOYAGEZ en espace libre et c'est à
vous de vous construire vos propres règles !!! Vous n'écoutez
plus les autres, VOUS EXISTEZ par vous-même...
"Voilà des propos bien abstraits" répondront les détracteurs... Donnons un exemple. Oh, les théories de l'évolution, l'adaptabilité des espèces, le finalisme et toutes les certitudes racontées par certains... Il y aurait tant à dire... L'idée n'est pas de démêler le vrai du faux, pour comprendre qui dit quoi comment et pour quelles raisons... L'idée EST d'aller à LA SOURCE PREMIERE DES CHOSES. Un coup d'il dans l'ambre !!! ET le temps s'arrête !!!! OH !!! J'observe (sans artifice aucun) une guêpe à double abdomen (voir-ci-dessous). Incroyable, l'abdomen est bifide. Les organes internes sont dupliqués et fonctionnels. La guêpe était vivante en entrant dans le milieu piège. L'insecte a bougé en laissant des traces... En dix secondes d'observation : TOUTES LES THEORIES longues des donneurs de leçons sont ébranlées par le constat ! Pourquoi / comment un insecte aurait-il deux abdomens au temps des dinosaures ? La question est tellement décalée, si dérangeante qu'elle remet l'observateur face à l'illusion des certitudes !!! Regarder l'ambre, intégrer la paléontologie par l'examen des petites pierres jaunes, c'est comme rentrer sans encombre dans un trou de verre pour un cosmologue qui rêve d'explorer l'univers... Sans le moindre effort, avec l'ambre, on peut mettre le doigt sur des sujets fondamentaux du monde bien réel. On touche au fondement des choses... Le Musée virtuel n'est surtout pas l'exposé d'une collection qui encombre. Le Musée virtuel est, ou, plus exactement, souhaite exister comme un outil qui propose des stratégies exploratoires POUR COMPRENDRE les sujets. Donnons quelques exemples... A) L'outil permet par exemple d'aller tester les théories concernant l'émergence et l'évolution des groupes (comme celui des fourmis avec gerontoformica). B) L'outil permet d'avoir des lectures déductives en diagonales dans les ambres d'un même lot pour comprendre des inclusions autrement inexpressives et sans interprétations. C) L'outil permet d'initier des exposés JAMAIS abordés (donc vierge de toute recherche scientifique) comme celui de la couleur conservée des espèces baltes. D) L'outil permet aussi d'explorer des domaines exclusifs (voir ci-dessous) comme les inclusions marines des ambres crétacés (lys de mer, cnidaires, gammares et autres espèces benthiques). Etc, etc... |
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D'un
coup d'un seul, la
petite guêpe à l'abdomen
bifide donne un coup d'arrêt aux monologues des gens qui disent savoir (assez précisément) les choses... |
Donc,
c'est entendu, le Musée virtuel
est un outil... Un outil bien REEL pour explorer et même trouver
l'étrange comme cet insecte qui a deux abdomens... C'est vrai,
la référence UNIQUE est étrange... L'outil
permet de repousser les horizons connus et de sonder la "vérité"
(la véracité) des choses... Que faut-il faire faire pour
utiliser correctement l'outil ? Que faut-il faire pour réussir
et améliorer ses propres explorations ?... Peut-on s'approprier
les techniques et les conseils ? Réponse : OUI... Confer
la section "Expertises"...
Le Musée virtuel qui peut par son audience enrichir les collections d'études (avec les nouvelles espèces), ne veut pas être qu'une compilation esthétique de pièces rares exposées... Le Musée virtuel souhaite représenter l'outil fédérateur (outil réel et fonctionnel) qui permet d'aller explorer des sujets pour conduire des découvertes... Et c'est en cela que la section "Devenir partenaire" est aussi importante... Voilà pourquoi / comme existe le Musée Jaune Virtuel... |
Le
titre donné ci-dessus n'a rien de l'effet de style !!! Oui,
l'ambre est un terrain d'exploration INFINI !
Lire les merveilleuses inclusions fossiles de l'ambre et, également
la gemme qui entoure les inclusions, constitue l'une des explorations
intellectuelles d'observation les plus riches que l'on peut imaginer.
Collectionner les pièce d'ambe est un "petit"
amusement plaisant. MAIS devenir "Ambronaute", (partir
pour le GRAND voyage d'exploratoin) C'EST VRAIMENT
AUTRE CHOSE !!! Le public connait l'ambre par le biais
de bijoux et de l'argent qu'il génère. Les scientifiques
arrêtent leur attention bienveillante à la pierre jaune
à la seule condition impérative qu'elle soit ancienne
et contienne des inclusions alors cataloguées en registres phylogénétiques.
A coté de ces deux voies (impérieuses et dogmatiques),
les chemins de traverses sont comme une corne d'abondance éclairée
sous un feu d'artifice !
Devenir Ambronaute, c'est faire un voyage initiatique et c'est aussi se construire une personnalité également humaine. Si vous voulez vivre au musée "virtuel" de l'ambre, vous devez comprendre qu'il il y a plusieurs chemins balisés pour une même destination et que l'espace que vous croyez limité est, à l'inverse, l'ouverture d'un nouveau monde ! Sans humour aucun, l'ambre est un multivers (un ensemble réel de plusieurs univers possibles) et le voyage alors "initiatique" et/ou contemplatif peut prendre une vingtaine de directions. Citons en quelques unes. Vous pouvez voyager 1) parmi les effets purement esthétiques des coulées internes. Vous pouvez emprunter la route 2) des inclusions étranges et les situations mystères. Au carrefour d'une gemme contenant des insectes, vous pouvez porter votre attention vers 3) le comportement statufié des espèces (éthologie, guerres, phorésies, parasitismes, commensalismes, etc.) Au gré de vos pérégrinations vous pouvez opter pour le voyage 4) des minéraux cristallisés dans l'ambre, à moins que ne préfériez 5) les effets physiques (mécanique des fluides) ou 6) peut-être les influences de la météo qui imprègnent les gemmes ? Dans un autre registre du voyage tranversal vous pouvez orienter votre chemin en considérant 7) la forme significative et le contour des échantillons (évidemment natifs). L'exploration logique peut vous faire voyager 8) par époque et 9) par région, auquel cas, la topographie du terrain donnera des particularités aux matières... En utilisant un autre chemin encore de traverse, vous pouvez 10) voyager, guidé par une espèce ubiquiste, selon l'espace temps. Comment tel moustique a traversé les époques... Si l'idée vous vient de vouloir explorer autrement, mettez 11) de la couleur dans votre voyage. Vous pouvez faire le chemin bleu qui consiste à n'explorer que les ambres devenus azurs par une multitude d'effets, comme les feux de forêts en République dominicaine... Si vous aimez l'aventure et l'audace, le plus intéressant et le moins sage, consiste à dépasser les horizons pour voyager en terres inexplorées. 12) le voyage exploratoire qui consiste à suivre les seuls acteurs restés colorés est fascinant !!! (Plusieurs références sont présentées ici). Maintenant, une collection d'ambres plus ou moins compilés n'est intéressante (dans la durée) que si le voyage initiatique est assuré et (également) suffisamment varié... Pour garder le plaisir du voyage, 13) une déclinaison intéressante à tout ce qui vient d'être dit, peut consister alors à ne retenir qu'une pièce originale parmi les différentes voies précitées... Dans un registre encore différent, (pour lequel le manque d'argent est un atout car il oblige de tenir les échantillons sans valeur) on peut explorer l'ambre avec l'idée de la corde à linge. L'allégorie de la "corde à linge" 14) est l'objectif d'aller chercher dans l'ambre sans valeur les effets les plus tenus, les plus fins et subtiles qui laissent des traces significatives... Un exemple : le matin, lorsque vous accrochez votre linge sur le fil, le réflexe est de taper de l'index la corde pour faire tomber les gouttes de la rosée matinale qui pourraient mouiller d'avantage les vêtements mis à sécher. Les perles d'eau tombent en rideaux structurés. Ce phénomène transposé aux toiles d'araignées existe dans la mémoire de l'ambre et permet de situer l'eau et la soie dans une microscènose d'une précision insoupçonnée. De TRES nombreux phénomènes comme celui de la corde à linge existent au paléogène et suffisent à agrémenter un voyage sans fin dans le monde jaune... Une autre étude de l'écrin miel peut consister 15) à ne retenir que des pièces archéologiques ou cultuelles des civilisations (pré)historiques... Etc... Etc... |
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Et,
ce catalogue des différentes explorations possibles de l'ambre
ne constitue pas une liste exhaustive. Chacun peut touver SA vision.
Donc, tout cela pour dire qu'au Musée virtuel
la contemplation (passive et/ou active) n'a pas de chemin réservé,
les pièces
rares, intéressantes existent nombreuses. L'intérêt
des pièces ne se limite surtout pas aux inclusions.
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J'espère
que mon Musée (pour l'instant virtuel) souhaité original,
certes très perfectible, ouvrira la contemplation et la surprise
à ceux que j'accueille avec plaisir pour croiser nos découvertes...
Signé : Le conservateur du Musée. (Le plus beau des papiers de noël pour faire vos cadeaux)... (Le conservateur en chef du Musée Jaune Virtuel)... |
Un exemple
: Le Musée Jaune Virtuel ouvre
l'étude de l'ambre dans le Cambrésis.
Un ambre inconnu de la science.
A. Lacroix a complété
les indications données par Combes (1907) et précisé,
dès 1910, une trentaine de gîtes en France métropolitaine
où l'on a trouvé des traces d'ambre... Les affleurements
alors tertiaires et crétacés (plus rares), sont petits
et très restreints. Parfois le site ambrifère d'affleurement
ne représentait qu'une dizaine de mètres. Les gîtes
localisés (aujourd'hui, disparus ou remis à l'affleurement
par les travaux d'urbanisme, comme récemment le
long d'une autoroute), n'apportent que des échantillons
petits à minuscules. Pour les dépôts en eaux calmes
stagnantes ce sont des billes parfois concassées sous forme
de poudre par l'érosion. |
Autre
exemple : Le Musée Jaune Virtuel
ouvre
l'étude de l'ambre dans l'Océan indien.
Un
matériau fossile pour ainsi dire, inconnu de la science.
Le
Sri Lanka (anciennement Ceylan) est un territoire insulaire situé
au sud de l'Inde, dans l'océan Indien. Son paysage, spécialement
varié, qui va de la forêt tropicale aux plaines arides,
avec surtout des montagnes élevées, 2500m est véritablement
LE MODEL à tenir pour comprendre la formation (stratigraphique)
des dépôts d'ambre dans l'océan indien... L'ile
est appelée le pays aux 100 rivières... En effet, les
massifs élevés concentrent les précipitations
saisonnières. Chaque année les cours d'eau rayonnent
à partir des montagnes situées au centre du territoire
pour créer de nouveaux biotopes humides dans les plaines, qui,
bientôt concentrent des éléments selon l'érosion
fluviatile comme les résines accumulées dans des cuvettes
végétalisées soumises plus tard à l'évaporation
au soleil. La topographie de l'île (suffisamment grande) permet
la formation renouvelée (annuelle) de dépôts périodiques
et saisonniers de matériaux dans des bourbiers (des mares boueuses)
bientôt asséchées et exposées au soleil.
A proximité du rivage, les cuvettes d'eau douce seront sous
influence marine et les dépôts sédimentaires boueux
ouverts sur l'océan, seront
signés des "biomarqueurs" particuliers. Les oléorésines
qui séjournent dans ces mares sont tantôt roulées
par le courant des marées ou mises sous compaction (donc immobiles)
dans des boues chauffées au soleil dans lesquelles vivent des
extrêmophiles... Les résines indurées accumulées
en tels dépôts n'apparaissent que si des montagnes assez
hautes existent au centre des unités insulaires... |
Ambres : A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O.
En trouvant des
ambres incrustés (profonds) dans le sable des embouchures des
cours d'eau et des ravines et d'autres éparpillés en
surface sur la plage d'une île de l'océan Indien, on
ne peut s'empêcher de porter son regard vers l'horizon et on
se pose la question légitime de savoir si les matériaux
fossiles (résines indurées contenant des inclusions)
n'auraient pas été rapportés par les courants...
Peut-on envisager l'option que les gemmes ramassées sur
la plage auraient été apportées par l'océan ?
|
Autre
exemple : Le dossier super exclusif
(étudié ici)
concerne la découverte d'un gisement
d'ambre en Afrique de l'ouest.
Un ambre, lui aussi,
inconnu de la science.
La consécration
de toute une vie ! |
NOUVEAU : Cet autre dossier exclusif concerne
la rémanence lumineuse des ambres mexicains...
Seule une vidéo
permet de restituer la dynamique du phénomène. Voici
l'exemple de l'effet
lumineux observé sur des minéraux... Le minéral
qui absorbe ici une lumière (UV et répond en fluorescence
forte) restitue sa réponse en quelques secondes... Le phénomène
fonctionne également en lumière du jour et en lumière
électrique normale. Cet effet de restitution des lumières
fonctionne en dehors des plages UV. Ce sont des contaminants présents
dans le sol qui produisent cet effet physique. Cela peut-être
des bactéries et/ou des minéraux... Des animaux vivants
peuvent aussi être marqués par cet effet comme des lombrics
qui absorbent la terre. Il suffit de déposer des lombrics (vivants
ou morts) dans une terre contenant les réactifs pour avoir
cet effet... En déposant des ambres natifs (authentiques) et/ou
des plastiques trafiqués dans les réactifs lumineux
on peut avoir cet effet... Les faussaires savent évidement
parfaitement fabriquer artificiellement ces choses avec des poudres
minérales. Ceci expliqué, voir ce phénomène
sur des minéraux ou des ambres ici mexicains ou autre n'est
surtout pas une marque d'une quelconque authenticité... Les
matières peuvent être trafiquées (fabriquées
artificiellement par l'homme) et l'expertise doit évidemment
démontrer la naturalité des choses...
|
Un visuel maintenant
pour bien comprendre ce dossier... |
Sous les feux
(sous les lumières) de la rampe, BEAUCOUP d'agitations, pour,
finalement, pas grand chose... |
Le dossier le plus exclusif étudié
au
Musée virtuel est sans doute
l'exploration marine...
(Juillet 2019) : le musée virtuel ouvre l'exploration des
biotopes marins lors d'une
exposition vente à Autun !!!
La presse locale en
parle...
Ci-dessous d'autres horizons (peu étudiés) et
explorés par la focale de l'ambre.
Le
Jurassic Park végétal !!! (Des images à
voir ici.
![]() INCROYABLE !!! Irréel et merveilleux !!! Pour l'instant il n'y a que la science fiction au cinéma pour cloner un dinosaure à partir du sang antique d'un moustique (Culicidae) conservé dans l'ambre. Mais, ceci dit, plusieurs scientifiques travaillent réellement à de tels exploits. Ne rêvons pas, le premier laboratoire qui réalisera la performance de rendre la vie à une espèce antique aura le jackpot... TOUTES les matières ad hoc sont examinées TRES attentivement par les chercheurs (souvent d'ailleurs dans le plus grand secret)... |
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Jurassic Park
est une histoire "ludique" pour certains. Mais derrière
le spectacle à grande audience IL Y A LA REALITE DE TERRAIN
avec les retombées commerciales incommensurables !
Les scientifiques
(qui ne sont pas forcément ceux de l'ambre) étudient
les
graines libérées de l'ambre avec le plus grand intérêt
pour les extraire de la gemme fossile et tenter la résurrection
TANT espérée... Pour l'instant les tentatives sont infructueuses
car les graines conservées dans l'ambre (parfois nombreuses)
ont tout simplement été
mangées par des insectes... La science avance... Le clonage,
l'hybridation pourraient sans doute nous donner un primo Jurassic
Park végétal... Exploiter, étudier les graines
conservées dans les résines fossiles est sans doute
l'un des domaines les plus extraordinaires de la recherche, qui sur
le sujet ne recherche pas vraiment les feux de la rampe et préfère
travailler dans l'ombre... "Montre-moi ta graine et je te
dirais si Jurassic Park sera floral ou animal"... |
A
la poursuite des sèves sirupeuses !!!
INCROYABLE !!! Irréel et merveilleux !!! Les lectures transversales dans les lots d'ambre constituent un moyen assez extraordinaire de suivre des sujets qui ne sont pas centrés exclusivement sur les inclusions fossilisées dans l'ambre. Les lectures transversales s'intéressent à repérer les liaisons entre les choses, les corrélations, les rapprochements et le caractère singulier et même reproduit des phénomènes... |
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Dans
des dossiers qui paraissaient assez inextricables, les lectures transversales
nous ont indiqué qu'une communauté d'insectes phytophages
(des punaises avec leur rostre, long, utilisé pour forer les
végétaux) vivaient fréquemment associés
à des inclusions diaphanes qui s'avèrent être des
pétales de
fleurs, lesquelles, sécrètent des sécrétions
sirupeuses épaisses dont
les plus colorées sont apportées par des portions
végétales fibreuses très caractéristiques
car formées de ces trachéides assez fragiles et souvent
cassées... La proximité immédiate de ces plantes
vasculaires originales, toujours les mêmes, des ces insectes et
de ces fleurs en forme de corne est corrélé à la
présence des sécrétions rouges. Les impressions
rouges ne sont surtout pas le résultat d'une maturation de la
résine qui transpire en profondeur un reliquat liquide non miscible
durant le processus de fossilisation. Non. Les liquides rouges sont
réellement des piégeages de fluides végétaux
arrivés de l'extérieur comme le prouve ces écrasements
forcément synchrones au fluage. Les fluides rouges sortent des
végétaux aux trachéides cassées, donnant
l'effet d'une plante qui "saigne". Les sécrétions
rouges
sont si présentes (si concentrées) qu'elles peuvent
parfois recouvrir un insecte ou imprégner complètement
une gemme. Les traces rouges sont toujours imprégnées
par les surfaces des échantillons d'ambre et sont intégrées
dans la dynamique des coulées étudiée par l'exploration
taphonomique. Les sécrétions rouges sont ces matières
(démontrées) qui conduisent les fluorescences des échantillons
et l'effet également bleuissant au soleil.
Arrivé à ce constat, on se pose la question de l'origine botanique de ce "sang" végétal imprégné. Une analyse chimique pourrait-elle donner quelques indications ? Ce sang rouge imprégné à l'ambre (ici birman) pourrait avoir quelques affinités avec les imprégnations antiques de quelques Euphorbiacées connues dans l'ambre malgache beaucoup plus jeune ? Peut-on étudier la matière sirupeuse conservée parfois sous forme de larmes rouges dans l'ambre crétacé birman ? La chimie qui procède par des tests destructifs, (la pyrolyse par exemple) pourra-t-elle donner la liste des molécules caractéristiques du liquide parfois appelé "sang de dragon" par quelques collectionneurs "mystiques" ? L'exploration des ambres par les lumières différenciées démontre que les échantillons fossiles sont SOUVENT des mélanges de plusieurs sécrétions végétales différentes. L'ambre est le mélange réel de plusieurs sécrétions botaniques donnant un caractère très différent à l'écrin idéalisé, théorisé (toujours le même) tel qu'il est raconté dans les livres... Les observations le démontrent : l'ambre n'est SURTOUT pas une sécrétion "pure" d'une espèce végétale unique comme raconté partout... C'est souvent un cocktail de plusieurs sécrétions végétales associées.... Ce sont souvent des mélanges dont on peut apprécier les origines différenciées... Chercher l'affinité botanique de ces sèves sirupeuses est l'un des dossiers les plus intéressants conduit par le Musée virtuel. Pour conduire des expertises chimiques, pour expertiser les sécrétions rouges (génériques) il faut des pièces rares où le liquide immiscé est suffisamment présent (et concentré) sans avoir diffusé. La lecture transversale nous a révélé le fil directeur de la "sécrétion rouge" qui relie plusieurs sujets. L'exploration chimique pourrait peut-être clôturer le dossier de la plus belle des manières ? CE DOSSIER (initié au musée virtuel, pour ne pas dire inventé) EST UN SUJET PRECIEUX immensément instructif car impliqué dans plusieurs lectures exploratoires... |
La
communication optique des coléoptères polychromes !!!
INCROYABLE !!! Irréel et merveilleux !!! La couleur des espèces est-elle conservée dans l'ambre ? Oui !!! Oui évidemment. Voici d'ailleurs un Buprestidae, 10 mm, fossilisé dans l'ambre (100 M.A.) surtout remarquable pour sa livrée polychrome... Sur le fossile, on peut distinguer 12 points clairs sur les élytres sombres. Ces motifs plutôt ostentatoires (très prisés des collectionneurs) NE SONT JAMAIS commentés par les entomologistes... |
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Les
Buprestidae, insectes magnifiques, ont souvent des colorations métalliques
iridescentes rehaussées par des livrées contrastées
avec des motifs plus ou moins nombreux (huit on dira: octoguttata, deux
on dira biguttatus) qui fonctionnent parfois comme des miroirs aux lumières
différenciées (UV par exemple). Ces taches, souvent blanches,
sont des dispositifs fonctionnels de communication sans doute chez plusieurs
types. Les élytres très solides des Buprestidae fonctionnent
au soleil, ce que savent parfaitement les chefs de villages en Afrique
qui se parent de costumes cérémoniels couverts de ces
ornements cousus pour donner l'effet d'une armure miroitante inusable.
Les Buprestidae ont leurs antennes insérées en bas de
la tête, elles sont filiformes avec 11 articles. Les yeux sont
surtout grands, larges allongés verticalement et proche du bord
du pronotum. Attendons que la science officielle découvre ces
Buprestidae crétacé de l'ambre et qu'elle rapporte que
les élytres fonctionnent encore aujourd'hui comme des réflecteurs
optiques multi lumières... Au crétacé les insectes
installés dans les végétaux au soleil communiquaient
par un langage optique en utilisant la réverbération,
la polarisation et l'accentuation des lumières UV au moyen de
leurs élytres multifonctionnels qui opèrent aujourd'hui
encore malgré le temps géologique passé...
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Les
inclusions de l'ambre operculées à 100 M.A. : INCROYABLE
!!!
INCROYABLE !!! Irréel et merveilleux !!! Lorsque les différents matériaux constituants les inclusions sortent de la résine, (chitine, cellulose, kératine, lignine, etc), on peut élaborer un protocole standard d'exploration. On peut tester les matières et leurs propriétés via les lumières différenciées (en déduisant les différents éclairages utiles sur les mêmes inclusions conservées ailleurs sous l'épaisseur de l'ambre). Appréhender, tester les matières operculées à 100 M.A. est une opportunité FORMIDABLE, nul part commenté sur le web et/ou dans un article de science... |
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Le
Musée virtuel avance en terres inexplorées. Les matériaux
qui sont extraits de la l'ambre à 100 M.A., comme les élytres
de certains coléoptères, MONTRENT que les structure nanométriques
fonctionnent encore pour renvoyer des couleurs structurelles !!!
OUI,
ON PEUT VOIR LES COULEURS irisées (un
exemple ici) que certaines espèces avaient sous le soleil
au temps de dinosaures !!!
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Le
langage végétal, le "Mystère de la Chambre
Jaune"...
INCROYABLE !!! Irréel et merveilleux !!! Le secret, le "Mystère de la Chambre Jaune", ici, n'est pas banal... QUEL SECRET (mystérieux) réside dans cet ambre muséal ? A première vue, en éclairage ambiant ordinaire, voir ci-dessous, rien de bien particulier n'existe dans cet ambre birman... Oui, on voit bien quelques portions végétales assez banales... Mais TOUT change lorsque l'on regarde attentivement avec ces méthodes si importantes expliquées dans la rubrique consacrée aux expertises... Ici, avec cette pièce d'ambre, le Musée virtuel ouvre l'horizon d'un sujet jammais documenté par la science... Quel est le secret de cet ambre hors normes ??? |
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Le
langage végétal existe mémorisé dans l'ambre !!!
Une peau de banane en murissant fluoresce en lumière noire (lumière UV)... Car, le fruit, libère progressivement des matières surtout volatiles... Appliqué au végétaux dans la forêt, ce principe est infini... Pour de nombreuses raisons qui dépassent le cadre de l'explication simple, les métabolites végétaux (secondaires, ce sont les composés chimiques synthétisés par les plantes) diffusent sous certaines conditions, à certains moments particuliers, pour conduire des effets... Parfois le message volatile, diffusé dans l'air ou le sol est à destination des insectes si ce n'est pas des plantes parfois d'une autre espèce... Le signal émis, le message diffusé constitue un langage "vert", UN VRAI LANGAGE exprimé, communiqué avec des retours. Le langage végétal n'est pas une théorie, c'est un fait reconnu, identifié et quantifié... Parfois le message diffusé sous forme de gaz est une invitation ("oh, c'est bon, venez mager") mais (avec l'éthylène) peut devenir une alerte qui déclenche par exemple la toxicité réponse des plantes alentours qui peuvent ainsi de défende collectivement. Les végétaux communiquent entre eux... Les insectes connaissent bien ce langage végétal pour en tirer avantages et profits. Les plantes (progénotes) ont d'ailleurs conduit une coévolution avec les insectes sur ce principe d'un langage chimique partagé... Bien évidemment ce langage est imperceptible aux hommes (car le message végétal est chimique) MAIS pour appréhender LA REALITE, pour atteindre la chose, une approche UV est possible !!!! CHOSE INCROYABLE le langage végétal existe sous forme de traces mémoires dans l'ambre repérable selon certaines lumières bien calibrées !!!! Il y a plusieurs fluorescences végétales, de couleurs d'ailleurs différentes, rouge pour la chlorophylle et bleue-verte selon la présence des phénylpropanoïdes, composés liés aux parois cellulaires et concentrés dans les vacuoles des cellules de l'épiderme et bleue selon la présence des nucléotides pyridiniques reliés à la photosynthèse des plantes. Sans dire que la couleur bleue observée au soleil des ambres birmans constitue une mesure sanitaire de la santé des plantes antiques la réponse bleue en fluorescence naturelle de certaines résines fossiles est quand même une SURPRENANTE ALLEGORIE du message mémoire qui traverse le temps géologique. L'ambre est un "Miel de Fortune et une Mémoire de Vie", où le langage végétal est conservé sous forme d'empreinte en fluorescence naturelle. Dans une certaine mesure, la fluorescence naturelle (à la lumière du jour) des ambres birmans est peut-être la preuve des premières communications végétales qui (existant dans les résines actuelles, voir ce bel exemple) s'expriment encore dans l'ambre de la plus belles des manières. |
L'image
ci-dessus TOUT A FAIT EXCEPTIONNELLE est réalisée
sans aucun filtre de couleur, sans artifice ni le moindre trucage...
L'ambre
est exposé à la lumière 100% naturelle du soleil
et c'est la composante UV (en lumière visible) qui offre un sujet
très intéressant. Dans cette portion de bois conservée
dans l'ambre birman (100M.A.), les trachéides (cellules sclérifiées
devenues des capillaires de conduction de la sève) sont brisées
et libèrent un fluide qui fluoresce fort dans la résine
en lumière naturelle. Le fluide végétal (diaphane,
imperceptible à l'il), n'a cependant pas diffusé
dans la résine. La fluorescence bleue (au soleil) se limite rigoureusement
à la proximité immédiate des tissus végétaux.
Les trachéides qui font partie du xylème de cette plante
vasculaire (indéterminée) sont larges et translucides,
pour celles situées en profondeur dans l'ambre et deviennent
sombre (début de carbonisation éventuelle) en surface
de l'ambre. Une sève sirupeuse (visqueuse, pâteuse et jaune)
semble également associée à la portion végétale.
La portion de bois libère une sève (difficilement repérable dans la résine) laquelle donne une réponse bleue magnifique en fluorescence naturelle au soleil. L'effet bleuissant des ambres birmans à la lumière du soleil ![]() La fluorescence naturelle observée de jour au soleil -et l'information qui en découle- n'est pas la fluorescence en lumière noire. LES DEUX OBSERVATIONS sont proches mais différentes. Ici c'est la fluorescence en lumière du jour (ET ELLE SEULE) qui révèle le caractère exceptionnel de cet ambre. |
La
couleur irisée des
serpents de la forêt d'ambre.
INCROYABLE !!! Irréel et merveilleux, on peut retrouver la couleur de quelques espèces... Sortir, extraire, les différentes matières de la résine fossile pour les étudier offre des résultats fort intéressants. C'est surtout à la limite des surfaces, lorsque l'inclusion est cassée, (operculée), qu'il est loisible de questionner la réponse des inclusions proches des surfaces. Prenons un insecte... Lorsque la cuticule émerge de la résine, lorsque l'élytre épais d'un coléoptère operculé plonge de biais dans l'ambre, il est alors possible de voir comment l'ambre répond aux différents éclairages incidents avec l'inclusion par dessous qui joue son rôle de réflecteur. |
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En
variant les éclairages incidents forts sur les inclusions proches
des surfaces, il est possible d'aller chercher les couleurs structurelles
des textures, surtout celles criblées des insectes. Là,
parfois, les réverbérations et les nuances peuvent apparaitre
situées dans les nanostructures. Les trous miroitent déjà
de nuances irisées et la cuticule prend alors des couleurs
"métallisées" structurelles MAGNIFIQUES.
Cette exploration des réponses polychromes des structure fines
est passionnante et permet d'explorer le monde antique autrement qu'en
achromatique...
|
En
variant les lumières réajustées en fonction
de ce que montre l'exemple, il est possible d'aller chercher dans d'autres
fossiles les couleurs irisées structurelles qu'avaient certaines
espèces lorsqu'elles étaient exposées au soleil.
Certaines exuvies (ce sont ces peaux diaphanes de croissance des espèces
qui grandissent par mues successives), conservées dans l'ambre,
gardent leurs propriétés optiques miroitantes et produisent
encore après ces longues périodes géologiques,
la couleur irisée qu'elles avaient lorsque les espèces
vivaient dans les biotopes visités par les dinosaures... Les
peaux qui peuvent être miroitantes SONT DU PLUS GRAND INTERET
POUR CET EXERCICE!!! Avec des éclairages inclinés, bien
ajustés, il est parfois possible d'aller chercher les nuances
irisées qu'avaient les reptiles exposés au soleil. Les
insectes et les reptiles sont de très bons candidats pour questionner
l'irisation. La structure nanométrique des peaux (exuvie) fonctionne
encore malgré le temps écoulé comme des réflecteurs...
Les serpents ont des écailles ventrales et dorsales qui produisent
différentes couleurs structurelles lorsqu'elles sont exposées
au soleil. Travailler sur les exuvies (parfaitement conservées
dans l'ambre) permet de se faire une idée du rendu réel
qu'avaient certains serpents de la forêt d'ambre au crétacé.
Et la grande et belle surprise semble indiquer
que certains serpents au crétacé avaient quelques irisations
aux couleurs arc en ciel...
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En
tournant correctement les éclairages sur certaines inclusions
(selon certains angles bien réglés) il est possible d'aller
chercher la couleur irisée qu'avaient certaines espèces
de leur vivant lorsqu'elles étaient exposées au soleil...
PARFOIS LE RESULTAT EST VRAIMENT EXTRAORDINAIRE comme avec
cette guêpe... Cela tient au fait que la cuticule conserve
ses propretés mécaniques et optiques de réverbération
+ diffraction. En tenant ces opérations sur les ambres (100 M.A.)
du crétacé, on peut affirmer que certains proto-serpents
étaient vert-bleu et d'autres jaune-vert... Les mêmes recherches
peuvent êtres menées sur les téguments des lézards
(lesquels restituent parfois aussi les traces de
cellules pigmentaires)...
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Le
bruit pourrait-il avoir été mémorisé dans
l'ambre ?
L'ambre réputé au cinéma pour la conservation de l'ADNa ("a" signifiant ancien) pourrait-il avoir mémorisé autre chose que des séquences génétiques ? L'ambre jaune fossile est une matière aux propriétés physiques et optiques nombreuses assez déconcertantes... |
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L'ambre fossile, translucide et diaphane, a conservé dans la structure tridimensionnelle du polymère d'isoprène l'effet des forces survenues lors de sa genèse... Les zones différentielles des tensions internes survenues lorsque la résine était fraîche sont encore repérables après fossilisation lorsque la matière est éclairée en lumière polarisée. Les écrasements, les impacts originels survenus il y a plusieurs millions d'années sont encore repérables aujourd'hui par des irisations qui apparaissent lorsque l'échantillon est examiné sous certaines lumières. Incroyable et vrai, on peut localiser l'emplacement précis des impacts en utilisant certaines lumières... L'ambre est donc un pansement géologique qui a mémorisé une multitude d'effets très variés... Ceci étant noté, la matière n'aurait-elle pas mémorisé des bruits ? D'aucun diront que cette hypothèse est hardie pour ne pas dire farfelue. Mais un son n'est-il pas une vibration acoustique qui peut produire les mêmes d'effets dynamiques qu'une goutte isolée de résine qui tombe au sol et laisse sa trace de rebond dans une matière malléable ? Un son orienté vers la résine pourrait avoir marqué la gemme des mêmes traces (des ondes de forces) ? L'onde sonore est une réalité physique qui pourrait avoir laissé (éventuellement) des éléments traces dans l'ambre... De là on pourrait envisager des explorations passionnantes. Certains insectes comme les fourmis émettent des crissements audibles lorsqu'ils sont piégés dans les éboulements des sols et des bois en décompositions... Le bruit (ou plus exactement l'onde de vibration) est un moyen de communication très efficace pour demander de l'aide aux congénères entomologiques. Des cris d'alertes pourraient-ils être mémorisés dans l'ambre ??? Le hurlement d'un dinosaure vociférant dans la forêt d'ambre pourrait-il avoir laissé des traces dans la résine ??? La question n'a jamais été posée... Mais c'est en poussant les frontières de la connaissance admise que l'on peut essayer de découvrir des phénomènes ignorés des spécialistes... Et si la mémoire plurielle des résines conservait une part des bruits survenus dans la forêt d'ambre ??? |
Lorsque
les ambres collectés sont natifs, autrement dit, lorsque les
échantillons déposés sur le plan de travail sont
bruts, pas encore nettoyés, on peut lire et exploiter une dizaine
de renseignements différents tant sur la forme des pièces
que sur la patine et la texture des surfaces scoriacées. L'allure
générale d'un ambre natif avec sa "peau", son
épiderme, autrement dit sa croute de surface, permettent d'étudier
de nombreux sujets différents...
Il existe ainsi une dizaine d'informations exploitables sur un ambre natif examiné brut. Tous les lots sont différents... |
1)
Pour le cas de l'Afrique, étudier les ambres bruts permet d'aller
chercher les microorganismes contenus dans
les croûtes centripètes qui constituent cette sorte
d'épiderme qui entoure la gemme translucide profonde.
2) Autre exemple. Lorsque les ambres collectés sont bruts, lorsque les échantillons ont encore cet épiderme mémoire, on peut lire le mode de dépôt géologique... Les ambres triasiques des alpes, par exemple, sédimentés dans l'eau stagnante calme, ont parfois conservé ce filet d'étirement secondaire donnant l'illusion d'une larme. Dans ce cas, l'épiderme de surface de l'ambre natif raconte précisément le mode de dépôt. 3) L'ambre observé natif, avec son épiderme mémoire, raconte les empreintes des piégeages de surface. 4) L'ambre natif, avec son épiderme mémoire, restitue des notions subtiles. Ici, cette fois, l'observation des surfaces raconte le passage des espèces dans le biotope. Des fils étirés (d'une soie spécialement solide) sont tendus jusqu'à la rupture et claquent en surface de la résine collante. L'effet de la rupture laisse une emprunte identique à un coup de fouet. Un autre effet assez identique existe avec des plumes parfois fouettée contre une résine fraîche... 5) L'ambre géologique, via son épiderme mémoire de surface, montre encore d'autres choses. Cette fois, l'observation concerne la propriété générique de la gemme (plus ou moins hydrophile / hydrophobe) qui gonfle par pression interne des matières puis se rétracte déjà par la dessiccation. L'épiderme d'un ambre est expressif par le maillage de ses craquelures originelles. 6) L'épiderme d'un ambre natif correctement décrypté peut raconter les tourmentes survenues en forêt (la pluie, le vent, les variations thermiques) et même dans une certaine mesure le paléoclimat qui aura laissé des traces alors subséquemment expressives. L'épiderme d'un ambre (aérien) rapporte les traces et les expressions du paléo-climat. 7) L'épiderme mémoire de surface d'un ambre géologique permet de lire (chose unique et assez incroyable) les traces originelles d'un feu de forêt. 8) L'ambre examiné natif, avec son épiderme mémoire de surface, permet de lire le déplacement des matières dans le sol. La chose est assez rare, mais dans certains dépôts fossilifères, les échantillons situé puis déplacés dans le sol par l'érosion géologique conservent des rayures expressives de surface. La patine géologique des ambres avec ces rayures, raconte le déplacement des matières dans le sol. 9) Considération assez proche de la précédente, l'épiderme fracturé ou déformé d'un ambre raconte toutes les forces de compactions exercées sur les matières. En regardant les plissures de la peau de surface, on comprend assez facilement les écrasements des échantillons : les ambres silicifiés triasiques de l'Afrique de l'Ouest sont, par exemple, écrasés par les dépôts de pentes en colluvions. 10) L'ambre géologique natif, avec l'épiderme mémoire de surface, permet de lire les empreintes en négatif des différents contacts survenus avec des macrorestes végétaux, (les empreintes de feuilles). |
Le
progénote des fourmis.
Le progénote des fourmis (le fossile le plus recherché sur terre) sera trouvé dans l'ambre Aptien du Congo (encore inconnu de la science en 2020). Ah, l'exercice de terrain avec ses enquêtes, ses prospections et ses découvertes et, de l'autre côté, les racontars, leur stylo à la main qui fabriquent une" vérité" dérisoire et thésaurisent l'information spectacle distillée aux médias (crédules et ignares)... |
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Concernant le
sujet passionnant de l'ambre, LE FOSSILE SANS DOUTE LE PLUS RECHERCHE
AU MONDE est
celui de la première fourmi apparue sur terre... Cela tombe
bien je suis assez spécialiste des fourmis et de l'ambre (rires).
Le sujet m'accorde alors de belles réussites, (sans humour,
cette fois)... |
Lorsque
les ambres sont apportés par lots, il faut surtout les conserver
ensembles (regroupés) car ils sont issus souvent du même
biotope originel et peuvent alors contenir chacun un élément
constitutif d'une partie plus grande. Ici au Musée virtuel
un dinosaure crétacé est reconstruit à partir des
inclusions contenues dans trois ambres différents originaires
du même lot. Le lot d'ambre correspond sans doute à l'emplacement
(le nid) d'un prédateur supérieur plus grand. Les restes
du dinosaure Oviraptaure ont été retrouvés synchrones
(dans le même lot).
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En
travaillant de cette façon, en regroupant tous les éléments
(disparates) intéressants, voici ce que constitue la
"chimère", le sujet générique avec
le visuel des connexions possibles... Portion de peau, parasites, plumes,
poils, écailles, etc., toutes les références peuvent
être considérées puis éventuellement regroupées
comme les pièces d'un grand puzzle qui progressivement restitue
son image...
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Le
Musée virtuel consacré à l'ambre est un
espace d'exposition qui pose la focale de façon originale sur
des horizons étranges peu connus (à parfois méconnus).
Voyons le fond de la mer rapporté
ci dessous par la résine végétale indurée
(devenu une gemme fossiles géologique) restée translucide...
INCROYABLE, voici un coléoptère vraiment intéressant piégé dans une eau seaumâtre. L'insecte (malgré l'interférence jaune de la résine) semble être bun, avec des sortes de "rames" aux pattes postérieures élargies, comprimées latéralement signe d'une aptitude à la nage... Les fines plaques blanches contre les élytres (formée par une fine pellicule de gaz entre l'ambre induré et la chitine) ressembleraient alors assez aux provisions d'air que les insectes semble avoir transporté en milieu aquatique... Est-ce le cas ici ? L'insecte aurait-il été piégé en biotope d'eau puisqu'il est conservé avec les restes d'un lys de mer synchrone (très reconnaissable à ses ossicules calcaires de la tige en forme d'étoiles)... Fossile rare !!! Le Musée virtuel presente des exclusivités exceptionnelles !!! Lire les espèces aquatiques restées en situation (celles particulièrement des eaux saumâtres) conservées dans l'ambre est très étonnant et instructif. Le coléoptère aquatique (petit charognard des points d'eau), ci-dessous, semble avoir développé des mouvements réflexes de ses pattes surtout postérieures, vers l'arrière, pour se dégager (inutilement du piège de la résine). Un éclairage en lumière polarisée devrait nous montrer le détail des mouvements de cet insecte assurément piégé vivant. L'insecte est-il venu manger les restes du lys de mer ? Plusieurs portions organiques étranges sont disséminées (éparses) dans la résine... Des charognards aquatiques attablés sur une dépouille animale marine... Voilà une scène pour le moins étrange dans l'ambre végétal (à l'origine forestière). Le Lys de Mer est évidemment une espèce de l'ambre (2017) inconnue de la science. |
Difficile
de donner l'état actualisé du rapport intégral
des inventaires pour chaques périodes géologiques (et
par sites géographiques particuliers), mais en
2018 l'horizon marin de l'ambre crétacé birman reste très
confidentiel. L'utilisation des outils modernes du web et
la circulation sans contraintes des documents rapportant des découvertes
sur la toile devraient normalement accélérer les choses,
mais la science officielle ne connait toujours
pas les cnidaires, ni les lys de mer...
Les Cnidaires (ce sont des animaux marins) ont été déjà photographiés dans l'ambre depuis plus de vingt ans. Les Cnidaires de l'ambre crétacé sont même publiés dans les journaux birmans !!! ![]() Comment l'actualité scientifique peut-elle ignorer les pièces si expressives et si reconnaissables ? Un dossier de science, diffusé en open-accès, déposé le 10 juillet et publié le 29 août de cette année (2018), précise la connaissance de l'inventaire marin donné par la recherche concernant l'ambre birman. Smith et Ross rapportent en 2017 (donc récemment) un ambre crétacé birman avec deux bivalves Pholadidae (petits, 2 mm). POURTANT les références centimétriques EXISTENT NOMBREUSES !!!!! Selon la science officielle et grâce aux "prospections" de Monsieur Lida Xing qui réalise (ENCORE !) ses achats d'ambres chez les bijoutiers, la seule occurrence "gigantesque" d'un coquillage marin (13mm) serait celle publié chez eux en 2018. Et les scientifiques, -satisfaits(?) de prospecter chez les bijoutiers avec la suspicion énorme des faux-, d'affirmer que : les organismes macroscopiques plus grands que décrits précédemment (2mm) sont plus exceptionnels que les inclusions microscopiques marines déjà rares. Et d'expliquer (sans analyse aucune des traces) le mode théorique du piégeage où l'on pourrait distinguer une interception par collage périphérique extérieur (interception stricte par contact) d'un flux en mouvement avec animation profonde... La science qui prospecte chez les bijoutiers (humour) et raconte des théories sans lecture transversale a-t-elle une vision vraiment précise des inventaires marins dans les ambres crétacés birmans ? Si c'était le cas n'aurions nous pas AU MOINS une mention orale des cnidaires et des lys de mer ??? |
Conclusion.
Relativiser les théories énoncées (les dogmes
racontés dans la presse spectacle), trouver soi-même ses
lectures transversales dans les recherches, ouvrir les horizons des
panoramas inconnus de la science, choisir une thématique pointue,
neuve et originale de lecture, jouer au puzzle de reconstruction des
espèces et des panoramas sur des sujets inconnus de la science...
Voici quels sont les horizons du Musée virtuel, qui est alors
bien d'avantage qu'une collection de matière qui encombre sur
la table par manque d'intérêt et d'explication.
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